
Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 31-32 ; Hébreux 12 : 1-13
Transmis par René Barrois le : 10/10/2025
Le regard de Dieu
Dieu possède un optimisme qui discerne les possibilités insoupçonnées de la nature la moins prometteuse. Son regard pénétrant devine la noblesse de caractère et les éléments positifs cachés dans un être peu engageant. Il maîtrise l’homme au tempérament difficile, le rusé, l’inapte. Dieu seul discernait un prince en Jacob. Il détient la clé de tous les problèmes de notre personnalité. Si nous abandonnons notre vie entre ses mains et lui laissons le soin d'agir en nous par un traitement énergique et radical, il fera entrer en jeu toutes ses ressources d'amour et de grâce.
« J'ai aimé Jacob, et j'ai eu de la haine pour Esaü » (Malachie 1 : 3 ; Romains 9 : 13). Cette déclaration de l’Écriture nous laisse songeurs, car elle semble dépeindre Dieu comme capricieux. Mais n'oublions pas de tenir compte des deux faits suivants : Premièrement, cette manière de s’exprimer nous paraît rude, mais le verbe « haïr » n’avait alors pas tout à fait la même signification qu'aujourd'hui. Deuxièmement, Malachie et Paul se référaient principalement aux peuples d'Israël et d'Edom, descendants de Jacob et Esaü. Dieu ne s’est pas basé sur les mérites ou la personnalité de Jacob en pensant à lui car il a fait son choix dès avant la naissance des jumeaux (Genèse 25 : 23). Paul affirme que Dieu, dans l'exercice de sa volonté souveraine, a décrété que c'est par la foi et non à cause de l’hérédité ou de nos mérites que nous sommes enfants de Dieu. En ce qui concerne les nations, l'élection n’est pas motivée par l’amour et la haine tels que nous les ressentons subjectivement. Dieu ne choisit pas d’une manière arbitraire ; on ne peut l’accuser de favoritisme. Les termes relatifs aux sentiments indiquent plutôt la fonction et la destinée de toute une nation. C'est Juda et non Edom qui fut élu pour révéler le développement du plan de Dieu dans l’histoire.
Mais cette assertion s'applique aussi à l'individu. Le choix de Jacob et le rejet d’Esaü ne résultent pas d'un caprice mais du discernement de Dieu. Derrière la bassesse et la mauvaise foi de Jacob se cachait la soif des choses spirituelles. A plusieurs reprises il fit violence à ce désir profond, mais il demeurait néanmoins en lui. Esaü, lui, était généreux, mais cette façade attrayante dissimulait le mépris du domaine spirituel. C'était un être plein de vie, préférant satisfaire ses sens plutôt que d'exercer un ministère spirituel.
En dépit des faiblesses et des manquements évidents de Jacob, sa soif des choses spirituelles fournit à Dieu une base pour l’œuvre qu’il poursuivait en lui et pour sa manière d’agir avec lui dans la suite. Cette constatation est une source d’encouragement pour le chrétien accablé par ses manquements. La nature humaine détecte facilement les pires défauts chez le prochain ; Dieu, lui, discerne ce qu’il y a de meilleur dans l’homme. Il perçoit clairement les aspirations les plus profondes de notre cœur et travaille à leur réalisation. C'est toujours dans cette intention qu’il nous châtie. Dieu est apparu à Jacob à cinq reprises ; chaque fois il a corrigé quelque bévue de son enfant intraitable et lui a invariablement fourni une occasion nouvelle de progresser.
Il poursuit son œuvre sans trêve
« Jacob » signifie « supplanteur ». Ce terme fait surgir en nous l’image d’un homme résolu qui poursuit sans se lasser son ennemi et qui, l'ayant atteint, le terrasse ; c’est ce que voulut Jacob, mais il en fut autrement : il trouva avec qui compter et finalement il dut capituler devant le Dieu d'amour qui le poursuivait sans trêve ni relâche et qui le terrassa au torrent de Jabbok.
Si Dieu ne l’avait pas poursuivi inlassablement, Jacob ne serait jamais devenu « vainqueur de Dieu » (Genèse 32 : 28). Il serait demeuré un machinateur désagréable et peu aimé. Cependant, dans son amour, Dieu l’a serré de près, depuis la première rencontre à Béthel et jusqu’à la conquête finale, dans le même lieu, trente ans plus tard. Cette poursuite divine a été marquée par quatre crises.
La première crise de Béthel eut lieu quand Jacob s’empara de la bénédiction destinée à Esaü. Sa faim dévorante une fois assouvie, Esaü comprit soudain ce qu’impliquait la manœuvre méprisable de son frère jumeau. Fou de rage, quand il s’aperçut de la fuite de son frère, il se lança à sa poursuite. Pendant ce temps, Jacob rencontrait Dieu pour la première fois. Sa tête reposant sur un oreiller de pierre, il eut une vision : « une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle » (Genèse 28 : 12). Puis Dieu parla, lui donnant des promesses formelles bien qu’imméritées : la prospérité et la protection, en plus de l’assurance que toutes les familles de la terre seraient bénies en lui et en sa postérité. Saisi de terreur, il s’écria : « Que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison de Dieu ! » Jacob fit un vœu — et l’oublia ! » (Genèse 28 : 17, 20). Mais Dieu n’oublia pas.
Vint ensuite la crise de Péniel. Jacob était âgé de plus de cent ans. Pendant vingt ans il avait servi Laban son oncle, homme sans scrupules. Il est instructif d'examiner à quelle discipline Dieu soumit Jacob pour accomplir son dessein. Il le plaça auprès d’un homme plus mesquin encore, plus âpre au gain que lui-même. Jacob passa ces longues années à voler son oncle qui le lui rendit bien. Le supplanteur était supplanté et le tricheur trompé. Mais ce fut précisément au moyen de cette discipline pénible que Dieu le transforma. Les circonstances de famille ou les conditions de travail peu agréables de certains pourraient-elles avoir le même but ? Serait-ce pour la même raison que tel missionnaire doit travailler avec un collaborateur au caractère difficile ? Nous aimerions toujours pouvoir choisir des conditions de vie agréables et des compagnons aimables, mais Dieu se préoccupe davantage de notre croissance spirituelle que de notre confort terrestre.
N'est-il pas réconfortant de constater que Dieu demeura avec Jacob et le bénit tout au long de cette expérience ? Il ne permit pas à Laban de lui faire du mal Genèse 31.7, 24,29). De même, notre « Laban » ne le pourra jamais. A l’honneur de Jacob, il faut dire qu'il ne chercha pas à se soustraire à l'épreuve avant le moment choisi par Dieu. Nous avons nous-mêmes tendance à nous rebiffer lorsque nous sommes en butte aux circonstances adverses et nous tentons d’en sortir ; mais contrecarrer la discipline divine nous conduira inévitablement à un déficit spirituel. Dieu écartera ces difficultés lorsqu'elles auront atteint leur but. Notre caractère se perfectionne et s'enrichit au contact des gens et des circonstances difficiles de la vie.
Alors qu'il était en route pour la maison paternelle, Jacob apprit qu’Esaü venait à sa rencontre. Une frayeur terrible, fruit de sa mauvaise conscience, s’empara de lui. Mais au lieu d’en appeler à Dieu et de lui demander la protection promise (Genèse 28 : 15), Jacob eut recours à un plan charnel : il se fit précéder de cadeaux minutieusement préparés et destinés à apaiser la colère de son frère. Mais Dieu le poursuivait toujours inlassablement. « Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore » (Genèse 32 : 24).
C'est Dieu qui engagea le corps à corps, et non Jacob, mais ce dernier se montra remarquablement résistant. Apparemment, il crut pouvoir s’en tirer comme par le passé. Mais la pression persistait. Il est très grave de résister au Seigneur dont le but est de nous bénir. Jacob ne se soumettant pas, Dieu le rendit boiteux. A partir de ce moment-là, il porta pour toujours la marque de cette terrible rencontre. Quand Jacob fut trop épuisé pour continuer à résister, il refusa de le laisser partir avant d’avoir reçu sa bénédiction, comme si tel n’était pas le but poursuivi par Dieu sa vie durant !
Il fallait que le « moi » si tenace de Jacob abdiquât pour que la bénédiction pût lui être accordée. Il devait reconnaître son péché et la bassesse de son propre tempérament. — « Quel est ton nom ? » lui demande l’Éternel. — « Jacob » — supplanteur, tricheur, trompeur — confesse maintenant le pénitent contrit ; et cette confession est la synthèse d’une vie de faillite totale. La sincérité amène toujours la bénédiction ; Jacob venait de prendre sa véritable position devant Dieu. Pour lui, Péniel, c’est-à-dire « la face de Dieu », signifiait la confession de la profondeur de son péché et la prise de conscience de sa faiblesse absolue. « J'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée », s’écrie-t-il, rempli d’effroi. Ce fut à Péniel qu’il reçut aussi une promesse de bénédiction pour l'avenir : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël », prince de Dieu, « car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur » (Genèse 32 : 28). Il avait vaincu en capitulant. Dieu a réussi à briser sa dureté. « Il lutta avec l’ange, et il fut vainqueur ; il pleura et lui adressa des supplications » (Osée 12 : 5).
Dieu lui avait enlevé son nom infâme ; on pouvait s'attendre à ce que, maintenant, Jacob vive à la hauteur de son nouveau nom. Mais pas du tout ! Il était aussi méfiant et rusé qu'avant. Ces traits de caractère si ancrés en lui avaient de la peine à disparaître. En vérité, ils furent à l’origine de la crise honteuse et vile de Sichem. Dominé par la crainte d’Esaü, il ne poursuivit pas son voyage jusqu’au foyer paternel, mais il planta ses tentes du côté de Sichem. Tout comme son parent Lot, coupable à Sodome d’un acte de folie semblable, il paya chèrement son manque de foi. Sa famille entière fut impliquée dans une tragédie parce qu'il voulait se frayer un chemin loin des difficultés au lieu de se confier en l'Eternel qui lui était apparu deux fois. Le récit qui suit est une histoire de rapt, de meurtre et de terreur. Il en coûte cher d'oublier un vœu ou de se rétracter après s'être soumis.
Trente ans s'étaient écoulés depuis que Dieu l'avait arrêté pour la première fois. On comprendrait parfaitement que, de guerre lasse, il se soit désintéressé d’un caractère aussi buté et rebelle. Mais Dieu n’est pas un homme, son amour ne varie pas. Au lieu d'abandonner Jacob, Il va à lui une nouvelle fois. « Lève-toi, monte à Béthel, et demeures-y ; là, tu dresseras un autel au Dieu qui t’apparut » (Genèse 35 : 1). Ce fut la deuxième crise de Béthel.
Cette fois-ci, les leçons que Dieu lui avait données pendant trente ans portent leurs fruits. Jacob ne s’attarde pas. Il rassemble sa famille et se hâte vers Béthel. « Dieu apparut encore à Jacob... et il le bénit. » Dieu est absolument inlassable dans son dessein de bénir son peuple. Jacob entend à nouveau les mêmes paroles : « Tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d'Israël » (Genèse 35 : 9-10). Jacob se montrera enfin à la hauteur de son nouveau nom et ne retombera pas dans la ruse et la tromperie d’autrefois. La discipline appliquée par Dieu avait été efficace et Jacob, le vermisseau, peut prendre place dans la liste des héros de la foi d'Hébreux 11. « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Romains 5 : 20).
Il n'existe pas de différence fondamentale entre un homme et un autre. Seule la portée de la tentation n'est pas la même. La grande majorité des chrétiens en proie aux tentations les plus courantes — jalousie, orgueil, ambition, profit, sensualité — font l’expérience commune de la défaite. Ils tombent plus bas qu’ils n'auraient jamais pu l’imaginer. Le même péché ancien reprend vie, rassemble ses forces, et les domine. Le même défaut tragique, la même faille dans leur caractère les traque tel un chien de chasse. Leurs échecs répétés annihilent toute perspective de progrès.
Le diable prêche le sermon du désespoir. Mais dans la vie typique de Jacob, Dieu annonce l’évangile de la restauration. Les lois de l’hérédité ne sont pas les plus puissantes. Le Dieu de Jacob est avant tout le Dieu de la « dernière chance » pour le chrétien qui tombe et retombe. Cette dernière chance ne supprime pas les conséquences des fautes passées, mais les manquements mêmes peuvent devenir le tremplin de nouvelles victoires. Ils ont une valeur éducative pour l'enfant de Dieu. Le Père céleste ne gaspille rien, pas même les défaillances.
La leçon principale qui ressort de la vie de Jacob est la suivante : aucun échec n’est nécessairement définitif. Avec le Dieu de Jacob, il y a toujours de l'espoir, quels que soient nos penchants et notre tempérament. Nulle défaite passée n'exclut la victoire future. Quand Dieu a sauvé et saisi un homme, il poursuit en lui son œuvre avec une persévérance inlassable, afin de le bénir.
Les hommes repentants qui ont failli ne sont pas éliminés de son service royal. Si Dieu avait rejeté Pierre à cause de sa chute, il n’y aurait pas eu de grand prédicateur de la Pentecôte. Dieu retourne la situation à la confusion de Satan en faisant surgir de nos défaites un ministère plus fécond. - Oswald Sanders (Bâtissez votre vie)
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 29-30 ; Hébreux 11 : 17-40
Transmis par René Barrois le : 09/10/2025
Mettez toujours votre espoir en Dieu
« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » ( Romains 8 : 28)
Cette simple phrase, prise dans son contexte, peut être une source inépuisable de réconfort pour le chrétien accablé par l’épreuve. Paul en avait la conviction profonde : “Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien…”. Il ne se pose pas de questions. Il a une confiance inébranlable dans la souveraine providence de son Dieu. La conviction de Paul est si forte qu’il ne songe pas à se plaindre, puisque tout ce qui lui arrive est préparé d’avance ou permis par Dieu. Cette attitude nous prouve qu’il est possible de mettre son conseil en pratique : “Rendez grâces en toutes choses”.
C’est précisément parce que cette vérité était ancrée en eux que Paul et son compagnon de service ont été capables de louer et prier au milieu de la nuit, bien qu’ils soient en prison. Paul aimait Dieu et, à cause de cela, peu lui importait que les conditions physiques lui soient propices ou non. C’est pour cette même raison que Paul et Silas ont transformé la prison en un parvis de louange… Partageons-nous l’assurance joyeuse que Paul possédait ? Peu importe ce que vous traversez en ce moment, rappelez-vous, le Seigneur fait concourir toutes choses en votre faveur.
Prions ensemble : Père, merci car toutes choses concourent à mon plus grand bien, qu’elles soient favorables ou non. – Adore Dieu
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 27-28 , Hébreux 11 : 1-16
Transmis par René Barrois : 08/10/2025
Comprendre les ministères du Saint-Esprit
« Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. »
Comme l'homme est fondamentalement esprit, la maturité chrétienne est fondamentalement spirituel. L'esprit est la plus belle qualité de l'homme. C'est dans l'esprit que nous trouvons l'image de Dieu chez l'homme.
Jean 4 : 24 relève que Dieu est Esprit. Dieu et l'homme sont semblables en ce que tous deux sont esprit, personnalité et intelligence. Dieu est Esprit : le Saint-Esprit. L'homme intérieur est aussi esprit. L'homme ne peut adorer Dieu que par l'esprit et la vérité de son être.
Jésus a dit à ses disciples, dans Jean 16 : 7-15, qu'il était bon qu'il s'en aille. Bien que ceci ait choqué ses disciples, Jésus devait envoyer le Saint-Esprit. Dès ce moment, les croyants ont grandi sous l'influence de l'Esprit invisible et non de Jésus visible. Ainsi la foi qui croit devenait nécessaire. L'homme est convaincu de péché, instruit dans le chemin du salut, placé dans le corps de Christ (l'église). Il reçoit la vérité spirituelle et la puissance de servir,tout cela par le Saint-Esprit de Dieu.Le Saint-Esprit est le source d'énergie pour la vie chrétienne.
Jésus-Christ ne peut ête révélé et glorifié que par le Saint-Esprit. C'est seulement par ce même Esprit que le croyant peut parvenir à la maturité. Jean 16 : 8 nous dit que le Saint-Esprit montrera aux gens qu'ils qu'ils ont tort quant au péché. Il leur révèlera le bien et le jugement de Dieu.
Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
Dans Jean 16 : 13 , l'Esprit apporte au croyant la connaissance de la vérité. Il aide le croyant à mettre la vérité en pratique (croire et obéir). Nous devons connaître la vérité avant de pouvoir la pratiquer, et sa pratique doit être ajoutée à la connaissance pour développer la maturité chrétiennes.
Actes 1 : 8 nous enseigne un autre ministère du Saint-Esprit, il nous remplit de puissance pour témoigner.
La coopération avec la direction du Saint-Esprit
Éphésiens 5 : 18 dit : « Ne vous enivrez pas de vin, c'est de la débauche. Soyez au contraire remplis e l'Esprit. » Ce mot vient du grec et suggère l'idée de « prendre possession de » Le Saint-Esprit n'est pas une substance qui remplit un récipient vide. C'est une Personne qui dirige une personnalité, c'est-à-dire le croyant.
Ce mot « remplis » représente une expérience vécue moment par moment. Quand nous sommes remplis de n'importe quoi, nous sommes dominés par cette chose-là. Et ceci s'applique aussi à l'amour qu'à la haine, à l'ambition, etc. Certaines œuvres mauvaise l'empporte sur nous lorsque nous nous laissons dominer par la nature humaine. Le croyant rempli du Saint-Esprit, lui sera conduit par l'Esprit.
« Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » (Galates 5 : 16-17). Ce passage parle avec force de la nécessité de notre coopération avecl'autorité du Saint-Esprit.
Bien que le Saint-Esprit soit en chaque ccroyant, nous pouvons voir que le croyant individuel doit coopérer avec lui en s'attachant à son autorité. Si j'abandonne entièrement mon esprit à l'Esprit de Dieu , je deviendrai motivé, affermi, instruit et fortifié pour atteindre le but de la maturité spirituelle. - Rick C. Howard
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 25-26 ; Hébreux 10 : 19-39
Transmis par René Barrois le : 07/10/2025
Quelle que soit l’œuvre que le Seigneur nous a appelée à faire, sans Lui, nous ne pouvons rien faire…
« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi (a dit Jésus), vous ne pouvez rien faire ».
Combien il serait audacieux de notre part de penser être capable d’accomplir l’œuvre de Dieu par nos propres forces ou nos propres moyens. Déjà du temps de Jésus, les pharisiens ne lui ont-ils pas posé cette question étonnante : « Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? » (Jean 6 :28 b).
Quelle que soit l’œuvre que j’accomplis pour Dieu, c’est par la foi, par le moyen de la puissance de Christ en moi et au travers de moi que le travail doit se faire, et non par mes propres forces ou capacités. Le Seigneur Jésus n’a-t-il pas précisé à juste titre : « …sans moi vous ne pouvez rien faire !»
Cesser de s’appuyer sur soi-même reste un combat…
Il est vrai que cesser de s’appuyer sur moi-même représente tout un combat. C’est tout un apprentissage que d’apprendre à ne plus compter sur soi-même, sur ses capacités, ses propres forces pour commencer à ne compter que sur le Seigneur. C’est aller à l’encontre de ce que nous entendons presque continuellement dans ce monde d’aujourd’hui, où l’on affirme précisément le contraire. La société actuelle ne met-elle pas plus que jamais en évidence la valeur des actions d’un individu, précisément ce qu’il accomplit lui-même, les prix et les médailles qu’il remporte suite à ces propres efforts ?
Si moi-même, en tant que chrétien, j’adopte ces mêmes critères et base ma vie sur mes propres efforts, tout ce que j’entreprendrai servira évidemment à construire quelque chose dans ma vie, mais il faudra aussi réparer ce que, dans ma vaine tentative d’atteindre la perfection, j’ai mal fait ou même démoli. Les résultats d’un tel comportement ne sont pas étonnants. Cela me conduira très rapidement au surmenage, au découragement, voir à la dépression ! Peu importe les efforts que je fais pour bien faire les choses, je me trouverai subitement trop occupé, ce qui m’amènera alors à la constatation bénéfique suivante : « j’en fais plus que ce que le Seigneur veut que je fasse ».
Combien il est vital de réaliser que, quel que soit le travail que j’accomplis dans l’oeuvre de Dieu, il est primordial qu’il soit fait, choisi et conduit par le Seigneur lui-même, et non par moi. Je travaille peut-être sans relâche, mais il faut que j’apprenne à accomplir ma tâche dans la dépendance du Seigneur sur toute la ligne. Et à cet effet, il est bon que, chaque jour, avant d’entreprendre un quelconque travail, je puisse lui exprimer mon désir de dépendre totalement de ses directives.
Si nous voulons accomplir l’œuvre de Dieu efficacement, notre priorité est de croire et de réaliser que ce n’est pas à nous-mêmes de faire ou d’accomplir quoi que ce soit, mais que c’est à Lui de faire son œuvre au travers de nous. Nous ne sommes et ne devons rester que ses instruments et tout ce qu’Il fait au travers de nous n’est en fait qu’une grâce qu’Il nous accorde, grâce pour laquelle il mérite toute la gloire, la reconnaissance et l’adoration qui lui est due.
Cessons de penser que c’est notre responsabilité de produire des résultats…
Dans notre zèle pour servir le Seigneur, il est aussi facile de tomber dans le piège de penser que c’est notre responsabilité d’avoir ou de produire des résultats dans le travail que Dieu nous a confié. C’est précisément ce qui nous pousse à trop nous confier dans nos capacités personnelles, au lieu de placer notre confiance en Dieu seul.
N’en était-il pas déjà ainsi chez les Corinthiens, du temps de l’apôtre Paul (1 Corinthiens 3) parmi lesquels certains favorisaient le ministère apostolique de ce dernier, alors que d’autres mettaient en évidence celui d’Apollos. L’apôtre Paul s’empresse alors de leur rappeler qu’Apollos et lui-même ne sont que deux serviteurs que Dieu a utilisés, selon ce qu’il avait lui-même confié à chacun d’eux. Paul leur précise bien qu’il avait planté, qu’Apollos avait arrosé, mais que c’était Dieu qui avait fait croître. Il ajoute encore que leurs fidèles efforts à tous les deux avaient fait partie du plan de Dieu et que chacun recevra sa récompense pour son propre travail.
Prenons l’image d’un agriculteur, auquel vous poseriez la question suivante : « Que fais-tu ? », et à laquelle celui-ci répondrait : « Je sème ». Poursuivant votre interrogation, vous lui demanderiez : « Que plantes-tu ? », question à laquelle il répondrait, par exemple : « Du blé ». Vous lui feriez ensuite la réflexion suivante : « Mais ton champ semble bien vide ; on dirait que rien n’y a été planté, qu’il a seulement été labouré ». Celui-ci s ‘empresserait alors de vous répondre : « D’accord, mais le fait est que j’y ai semé du blé et que j’attends que cette semence pousse ! » Il est vrai que la semence en elle-même ne peut absolument pas pousser, si ce n’est Dieu qui la fait croître
Pour nous chrétiens, n’en serait-il pas de même ? En travaillant, en priant, ne devrions-nous pas aussi faire confiance au Seigneur qui seul peut faire croître « cette semence » que nous avons plantée. Cette illustration nous rappelle si bien que Dieu, en effet, ne fera pas le travail qu’il nous demande à notre place, cependant souvenons-nous sans cesse que les résultats de notre travail ne nous appartiennent pas. La meilleure façon de servir le Seigneur, finalement, est de semer, de planter, d’arroser fidèlement et ensuite de faire confiance à Dieu qui, lui, fera croître et donnera les résultats qui conviennent à Son Plan divin. Il n’attend pas de nous que nous fassions croître la semence que nous avons mise en terre. Jésus nous a ordonné de planter, puis de prier afin que cette semence prenne racine. Si nous le faisons fidèlement, le Seigneur nous accordera la moisson qu’il désire pour le travail fourni et le plan divin qui lui est destiné.
Appliquons-nous à bien faire le travail que Dieu nous demande…
S’il est vrai que nous ne devons pas compter sur nos propres forces et capacités pour servir Dieu, il n’en reste pas moins que notre part est de faire tous nos efforts pour que le travail que Dieu nous a confié soit fait le mieux possible. Aujourd’hui, trop de chrétiens comptent sur le Saint-Esprit pour tout faire, en négligeant de bien préparer ce qu’ils ont à faire.
Tous les métiers exercés dans ce monde nécessitent un temps d’étude, d’apprentissage et souvent une constante réadaptation à l’évolution de chacun d’entre eux. Et dans l’œuvre de Dieu, en serait-il autrement ? Le travail de Dieu qui prépare des âmes pour une éternité bienheureuse en serait-il exempt ?
Tout prédicateur doit apprendre à prêcher, tout pasteur doit être formé pour diriger le troupeau que Dieu lui confie et dont il est responsable, tout missionnaire est appelé à connaître et à se préparer à faire face aux besoins du pays dans lequel le Seigneur l’enverra. Tout chrétien fidèle et engagé doit se préparer à témoigner le plus clairement possible de son Sauveur à ceux que le Seigneur lui enverra.
Puissions-nous devenir de sérieux élèves à l’école du Maître, efficaces à son service ! Apprendre spirituellement à l’école de Dieu et intellectuellement à l’étude de Sa Parole n’est pas une incompatibilité avec l’onction du Saint-Esprit.
Le Seigneur, en effet, ne veut rien réaliser sans nous, mais veut que nous soyons des participants zélés et efficaces à Son service. Puisse-t-il trouver en nous cette disponibilité afin que Son Nom soit glorifié dans et au travers de notre vie. - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 23-24 ; Hébreux 10 : 1-18
Transmis par René Barrois le : 06/10/2025
« L’homme de Dieu fidèle est une bénédiction pour les siens »
« Celui qui craint l’Éternel possède une grande confiance, et ses fils ont un refuge auprès de lui » (Proverbes 14 : 26).
Il est des affirmations de la Bible qui sont à la fois des réalités révélées et des constatations fruits de nombreuses expériences, et qui ont valeur de promesses.
Méditons cette parole qui nous est données : « Celui qui craint l’Éternel possède une grande confiance, et ses fils ont un refuge auprès de lui » Notons qu’apparaissent deux conséquences merveilleuses et peu courantes dans la marche incertaine et éphémères des hommes et femmes d’ici-bas. Remarquons également qu’elles concernent ceux qui craigne l’Éternel. Il s’agit bien sûr pas de la peur, mais de ce sentiment profond et vrai, de lumière, de respect, de sainte crainte, d’amour, de confiance... qui étreint l’âme devant la toute puissance, la sagesse, la grandeur de Dieu, visibles pour tous dans les merveilles de la création, mais que connaîtra bien plus encore celui qui aura une rencontre personnelle avec Dieu.
La première conséquence de cette sainte crainte de Dieu, est la grande confiance que possède l’homme de Dieu, et la deuxième, que ses enfants trouvent un refuge auprès de lui.
Il possède une grande confiance : cela lui appartient, comme un trésor, c’est une grâce reçue, un état de cœur, une paix, une certitude intérieure, une force, une espérance qui demeurent dans les jours faciles comme dans les jours difficiles.
Jésus dit : « Je vous donne ma paix » (Jean 14 : 27), « que votre cœur ne se trouble pas » (Jean 14 : 1), « Je suis avec vous tous le jours » (Matthieu 28 : 20), et Dieu dit à ceux qui s’approchent de lui avec un cœur sans fraude : « Je t’instruirai, je te montrerai le chemin que tu dois suivre, je serai ton conseiller, je garderai mon regard sur toi » (Psaume 32 : 8).
Il est encore écrit que l’homme qui marche dans le voies de Dieu trouve dans son cœur des chemins tracés d’avance (Psaume 84 : 6) et que « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 : 28).
La Bible contient tant de promesses, des paroles données à ceux qui marchent dans ses voies, qui gardent ses commandements, sa Parole, qu’il n’est pas étonnant que cet homme, cette femme possède une grande confiance.
Une autre traduction exprime cette pensée par ces mots : il a une place de sûreté, une forteresse, un refuge.
Mais à l’inverse, que d’incertitudes, de craintes voire d’angoisse, même lorsqu’elles sont cachées, dissimulées, chez ceux qui ne connaissent pas l’Éternel, ou chez les chrétiens sociologiques, ou « rétrogrades » quant à la foi. Et que d’interrogations, d’appréhensions, de peurs parfois inavouées chez ceux qui, étant seuls, subissent les aléas du hasard, l’incertitude de l’avenir.
Les « grands » de ce monde comme les « petits » ne consultent-ils pas horoscopes, voyantes et autres augures, ponctuant leurs discours de formules telles « croisons le doigts », geste superstitieux, sorte de prière occulte qui montre qu’alors même qu’il affichent l’athéisme, l’incrédulité, ils sont remplis de craintes et éprouvent le besoin de rechercher quelque force obscure... Et malgré les richesses, diplômes, armes, etc., qu’ils possèdent, ils se sentent bien petits-face à l’avenir, ne sachant de quoi il sera fait.
Mais « celui qui craint l’Éternel possède une grande confiance, ses ils trouvent un refuge auprès de lui » Que de conséquences pour nous-mêmes, et pour les nôtres, selon que nous marchons dans les voies de Dieu ou non. Conséquences pour le mari ou l’épouse, les enfants, petits ou grands, pour ceux que nous côtoyons...
Car ce que nous sommes ou ne sommes pas, ce que nous faisons ou ne faisons pas rejaillit sur notre entourage.
Prenons dans la Bible l’exemple d’Élie le sacrificateur, qui bien que « brave et sympathique » par certains côtés, se montra faible envers ses enfants. Ils devinrent des vauriens et donnèrent un mauvais exemple aux jeunes et au peuple d’Israël.
Mais à l’inverse, voyons l’exemple de Philippe, l’évangéliste, dont les jeunes filles sérieuses, remplies de sagesse et de grâce de Dieu apportèrent un excellent témoignage à tous.
Le Christ dénonce dans les lettres aux églises, les chrétiens mondanisés, et leur arrogance dans l’église, tels ceux de Pergame ou de Laodicée, qui voulaient imposer leur manière de voir,leur théologie décadente, et leurs mœurs dissolues (Apocalypse 2 : 14 ; 3 : 14-22).
Souvenons-nous par contre du témoignage du vieil homme de Dieu Josué, durant toute sa vie, et de son excellente influence sue sa famille, son entourage, et toute le peuple d’Israël : « tant que vécut Josué, Israël marcha dans les voies de Dieu ». Et même après son départ, tant que vécurent les hommes qui avaient connu Josué, le peuple demeura fidèle (Juges 2 : 7).
Oui, notre manière d’être et d’agir a une grande incidence sur les autres. Nous sommes appelés à « être une lettre de Christ, lue et connue de tous les hommes » (2 Corinthiens 3 : 2), « sel de la terre et lumière du monde » (Matthieu 5 : 14).
La Bible nous avertit que « ce que l’homme aura semé, il le récoltera aussi » (Galates 6 : 7), et ce en bien comme ce fut le cas pour Josué ou Philippe, ou en mal comme Élie le sacrificateur.
L’actualité ainsi que l’histoire nous fournissent bien des exemples de situations où l’influence d’un homme, ou d’une femme, leurs propos, leurs interventions ont été décisifs, en positif ou en négatif.
Ainsi, l’influence des parents au sein d’un famille est capitale, même si bien évidemment chacun demeure responsable personnellement et rendra compte pour lui-même.
« Celui qui craint l’Éternel possède une grande confiance... » il s’agit avant tout d’un attitude de cœur, de vie, d’un comportement, d’une marche dans la droiture, la fidélité, gardant la Parole de Dieu, écoutant ses conseils et rejetant la mal ainsi que nous y invite le Psaume 1 : 1-2).
Il faut aussi observer de tout son cœur les commandements et, la grâce de Dieu, les vivre chaque jour davantage : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22 : 37,39).
Cet homme possède un abri, une grande confiance en tout temps et en tout lieu, et ses fils trouvent auprès de lui un refuge, un appui, des conseils, une écoute et ils sont au bénéfice de ses prières de foi. Il est une colonne sur laquelle on peut s’appuyer, car il a acquis la sagesse d’en haut, au travers des expériences qu’il a réalisées.
Cet homme peut devenir un conseiller, un intercesseur pour ses fils, un signe, et humblement un exemple.
Ce qu’il est, qu’il est devenu par la grâce de Dieu, son cœur, sa vie, ses choix, sa marche, ses refus, ses épreuves, ses combats, son attitude, ses afflictions, son amour, sa foi, son espérance, sa confiance, ses prières, ses charismes dont qu’il est un exemple. La bénédiction de Dieu qui repose sur lui et qui l’accompagne fait de lui un refuge.
Paul disait à ses interlocuteurs : « Soyez mes imitateurs comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 : 1). Paul n’a pourtant jamais pensé être parfait, lui qui dit : « Je n’ai pas encore atteint le but, mais je cours ... » (Philippiens 3 : 12). Mais il imitait lui-même Christ et pouvait être le signe dont ses interlocuteur avaient besoin.
De même, il nous faut avoir une conduite de lumière à l’intérieur de notre maison comme à l’extérieur, sur le lieu de travail, dans les loisirs et en tout temps, étant prêts à aider avec lucidité, sagesse et prudence, lois de toute naïveté.
Auprès de l’homme de Dieu, les enfants trouvent un appui : cela est naturel pour les petits qui viennent chercher refuge lorsqu’ils ont besoin d’être protégés ou consolés, mais également instruits et corrigés.
Devenus plus grands, ils savent qu’ils peuvent encore être éclairés, aidés, exhortés, et même à l’âge adulte, ils peuvent trouver conseil et soutien.
C’est là une grâce, le meilleur des héritages. Et l’Éternel a fait une promesse de bénédiction jusqu’à la millième génération pour ceux qui gardent ses commandements (Deutéronome 7 : 9).
Cette pensée se trouve aussi dans le livres des Proverbes : « Le juste marche dans son intégrité, heureux ses fils après lui » (20 : 7). Il ne s’agit plus seulement de la durée de sa vie, mais de la bénédiction qui s’attache à son souvenir, par exemple qu’il laisse, comme nous l’avons remarqué pour Josué.
La ligne de vie tracée, la renommée, les prières, la bénédiction, la fidélité de Dieu pour accomplir ses promesses, font de l’homme de Dieu fidèle une bénédiction pour les siens même après son départ.
Aussi quelle responsabilité pour chacun de nous, pour chaque père, pour chaque mère. Car les enfant imitent tout naturellement ce qu’ils voient, ce qu’ils entendent. Aussi le rôle du père et de la mère sont-ils essentiels. Le Psaume 128 nous décrit la famille bénie de Dieu, et le rôle si important de l’épouse, de la mère de famille au sein de son foyer.
S’il s’avère que dans ce domaine nous avons failli, repentons-nous et remettant tout en ordre par la grâce que Dieu donne, rebâtissons.
Il arrive parfois qu’il faille demander pardon, également aux enfants si nous avons commis des erreurs envers eux, afin que tout soit ou redevienne lumière, vérité et amour.
Et si nous nous rendons compte que nos parents, bien que nous ne voulions pas les juger mais plutôt les honorer, n’ont pas été ce qu’ils auraient dû être, décidons pour notre part de redevenir cette bénédiction, cet homme de Dieu, cette sainte femme que Dieu approuve et qu’il bénit. Soyons-le pour nos enfants, et pour tous.
Vivons de telle manière que nous puissions ainsi être en bénédiction. C’est là ce que le Seigneur veut pour nous, et il veut nous en donner la force. C’est là notre vocation première. - Yvon Charles
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 19-22 , Hébreux 9 : 11-28
Transmis par René Barrois le : 05/10/2025
Parole surprenante !
« Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?
Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. » (Matthieu 7 : 21-23).
Cette parole de Jésus est surprenante. Pourquoi est-elle importante au point qu’il permette sa transmission dans la Bible ? Une des réponses possibles, c’est qu’au milieu des chrétiens et au sein des églises, il y a des personnes qui ont la Parole de Dieu à la bouche mais pas dans le cœur , et que c’est suffisamment grave pour qu’il nous prévienne de ce travers et nous mette en garde contre ces personnes qui ne rentreront pas forcément dans le royaume des cieux.
Leur attitude religieuse extérieure ne correspond en rien à l’état réel de leur cœur. Elles donnent l’apparence d’avoir une grande foi, mais en réalité leur vie est en désaccord total avec ce qu’elles professent, voire ce qu’elles enseignent.
Jésus ajoute une parole terrible : « Je ne vous ai jamais connus ». Quand on songe que le mot « connaître » signifie littéralement « naître de nouveau », cela veut dire que c’est personnes ne sont pas converties au sens biblique du terme.
Les pharisiens, ces religieux de l’époque de Jésus, avaient l’apparence de la sainteté mais leurs agissements étaient maléfiques. Jésus le souligne et nous donne le conseil suivant : « Les spécialistes de la loi et les pharisiens se sont faits les interprètes de Moïse. Respectez tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez comme eux, car ils disent et ne font pas » (Matthieu 23 : 2-11). Nous voilà avertis. – Serge Sandanter
[ v. 22 Jésus déclare clairement que plusieurs personnes au sein de l’Église exerceront, un ministère en son nom et s’imagineront être ses serviteurs, alors qu’en réalité, il ne les aura jamais connues Pour échapper à la tromperie des derniers jour, les dirigeants d’églises (et nous ses disciples) doivent se consacrer entièrement à la vérité et à la justice qui sont révélées dans la Parole de >Dieu et ne pas considérer « les succès liés au ministère » comme la base sur laquelle nous devons évaluer leur relation avec Christ.
v. 23 L’Écriture nous enseigne qu’aujourd’hui une prédication fervente de l’Évangile, un zèle apparent pour la justice et des miracles peuvent être accomplis sous l’influence et la puissance de Satan. Paul nous avertit que : « Satan lui-même se déguise en anges de lumière. Il est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministre de la justice » ( 2 Corinthiens 11 : 14-15).] (Commentaire Bible Esprit et Vie transmis par R. Barrois)
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 15-18 ; Hébreux 9 : 1-10
Transmis par René Barrois le : 04/10/2025
Qui est Jésus ? (2)
La Bible commence par ces mots : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » (Genèse 1 v.1)
Le texte original écrit en hébreu emploie, pour Dieu le nom d’Elohim qui est le pluriel d’Eloah, le Dieu suprême. Pourquoi donc utiliser le pluriel pour désigner le seul Dieu qui créa les cieux et la terre ?
Dans le Nouveau Testament, il est écrit que « les mondes ont été formés par la Parole de Dieu » (Hébreux 11 v.3). Qui est la Parole ? La réponse est donnée tout au début de l’Evangile selon Jean :
« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Tout fut fait par elle ; et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle […] Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous… » (Jean 1 v.1 à 3 et 14)
La Parole qui devint chair (ou devint homme) est bien le Seigneur Jésus.
Le tout début de l’évangile selon Jean nous amène avant la création des mondes et nous apprend donc que Jésus est la Parole, la parfaite expression des pensées de Dieu.
- « Au commencement(1) était la Parole », donc éternel dans son existence.
- « La Parole était auprès de Dieu » : distinct dans sa personne
- « La Parole était Dieu » : divin dans son essence.
(1) Il s’agit du commencement de la création car Dieu est éternel, et l’éternité n’a pas de commencement. Jésus Christ est le même hier et aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13 v.8)
Plusieurs fois, Jésus a dit, lorsqu’il était sur la terre :
« Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10 v.30)
« Le Père est en moi et moi en lui » (Jean 10 v.38 et 14 v.10-11)
« L’Esprit du Seigneur est sur moi… » (Luc 4 v.18)
Nous voici donc devant le mystère de la Déité existant de toute éternité : plusieurs Personnes divines ne formant qu’un seul Dieu : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le saint Esprit.
« Lui (Jésus) est l’image du Dieu invisible … En lui ont été créées toutes les choses dans les cieux et sur la terre … toutes les choses ont été créées par lui et pour lui. Et il est, lui, avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » (Colossiens 1 v.15 à 17)
Le livre des Proverbes (chapitre 8) nous transporte dans l’éternité passée, avant la création des mondes. C’est la Sagesse qui parle, la Sagesse qui n’est autre que Dieu le Fils, Jésus :
« L’Eternel Dieu m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. Dès l’éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre… Il n’avait pas encore fait la terre, ni le premier atome de la poussière du monde… Quand il disposait les cieux, j’étais là… J’étais à l’œuvre auprès de lui et je faisais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui, me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes. » (Proverbes 8 v.22 à 31)
Ces paroles nous font remonter le cours du temps avant le commencement des choses créées. Bien plus loin que nos pensées peuvent aller dans l’éternité passée, la Sagesse était là, Personne à côté de Dieu, le Fils avec le Père, dans une plénitude réciproque d’amour et de joie pour concevoir, puis réaliser ensemble l’œuvre de la création.
« Dès avant les origines de la terre… dit la Sagesse… quand il disposait les cieux, j’étais à l’œuvre auprès de lui (de Dieu le Père)… et mes délices étaient dans les fils des hommes. »
Quelle chose extraordinaire ! Mystère insondable ! Avant qu’il n’existe un seul homme, avant même qu’il y ait la terre pour le porter, nous avons été, vous et moi, connus et aimés.
Cet amour éternel a été manifesté de manière éclatante à la croix de Golgotha où Jésus, le Fils éternel de Dieu, le tout-puissant créateur des mondes, s’est fait homme pour s’offrir lui-même à la honte de la croix et subir la terrible condamnation divine que nous méritions tous à cause de nos péchés.
Notre âme reste confondue devant cet amour éternel et insondable du Tout- Puissant Créateur, et elle adore Celui qui est un avec le Père dans sa puissance créatrice, un avec Lui dans son amour.
L’âme reste confondue
Devant cet amour béni,
Plus vaste que l’étendue,
Profond comme l’infini.
Aussi notre cœur désire
Le moment de ton retour,
Pour voir, pour sonder, pour dire
Les grandeurs de ton amour (Henri Rossier) - La Vérité Sûre
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 13-14 ; Hébreux 8
Transmis par René Barrois le : 03/10/2025
Qui est Jésus ? (1)
Cette question est tant importante qu’il est préférable de le laisser répondre lui-même. Sept fois, dans l’évangile selon Jean, Jésus emploie cette expression : « Moi, je suis »
« Moi, je suis le pain de vie. » (Jean 6 v.35)
« Moi, je suis la lumière du monde » (Jean 8 v.12)
« Moi, je suis la porte » (Jean 10 v.9)
« Moi, je suis le bon berger » (Jean 10 v.11)
« Moi, je suis la résurrection et la vie. » (Jean 11 v.25)
« Moi, je suis le chemin, la vérité, et la vie. » (Jean 14 v.6)
« Moi, je suis le vrai cep. » (Jean 15 v.5)
Il dit aussi : « Avant qu’Abraham fût, JE SUIS » (Jean 8 v.58) reprenant le nom « JE SUIS » sous lequel Dieu se révéla à Moïse (Exode 3 v.14). Il affirme ainsi, de manière absolue, sa divinité et son existence éternelle.
« Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6 v.35)
Jésus est la nourriture spirituelle de celui qui croit en lui. « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 v.4). Or Jésus Christ est « la Parole devenue chair » (Jean 1 v.14). « Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain que moi je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. » (v.51). En effet, le Sauveur a donné sa chair, c’est-à-dire son corps saint et pur, qu’il a livré lui-même à la croix où il a porté nos péchés (1 Pierre 2 v.24)
Le pain est un aliment pour nourrir notre corps, mais notre âme a besoin, elle aussi d’un aliment et le seul qui donne la vie éternelle est la Parole de Dieu, le Pain descendu du ciel, Jésus Christ dont la chair a été meurtrie.
« Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8 v.12)
Dans l’Ancien Testament, il est dit que le peuple « marchait dans les ténèbres » (Esaïe 9 v.1). Dans le Nouveau Testament, le peuple était « assis dans les ténèbres » (Matthieu 4 v.16). C’est alors que Jésus, la lumière est venue : « La lumière brille dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont pas reçue. » (Jean 1 v.5). « La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3 v.19)
Jésus est la lumière du monde, non pas seulement pour le peuple, mais pour le monde entier. Celui (la décision est personnelle) qui le suit ne marche pas dans les ténèbres mais a la lumière de la vie. Suivre Jésus c’est l’avoir pour modèle, l’écouter et obéir à sa Parole : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 v.105)
« Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et il trouvera de la pâture » (Jean 10 v.9)
La bergerie est un enclos qui rassemble toutes les brebis. Elle nous parle de l’Eglise qui est l’ensemble de tous les rachetés du Seigneur Jésus qui ne forment qu’un seul troupeau (Jean 10 v.16).
Pour entrer dans la bergerie, il n’y a qu’une seule porte : Jésus. « Il n’y a de salut en aucun autre… » (Actes 4 v.12). Pour faire partie de l’Eglise, il n’y a qu’une seule possibilité d’accès : croire au Seigneur Jésus « qui a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle. » (Ephésiens 5 v.25)
Celui qui entre par la porte est sauvé et peut entrer et sortir. Cela ne signifie pas qu’il peut entrer et sortir du troupeau (de l’Eglise), mais il a une pleine liberté : « C’est pour la liberté que Christ vous a affranchis » (Galates 5 v.1- voir aussi Jean 8 v.36). Le croyant trouve de la pâture comme la brebis du Psaume 23 ; il peut se nourrir à volonté.
« Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis […] Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent …et je laisse ma vie pour les brebis. » (Jean 10 v.11 et 14)
Combien de fois Jésus fut ému de compassion en voyant les foules parce qu’ils étaient fatigués et dispersés, comme des brebis qui n’ont pas de berger (Matthieu 9v.36). « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivant son propre chemin » (Esaïe 53 v.6). Le Seigneur Jésus nous a aimés tels que nous étions et a donné sa vie pour nous de sorte que celui qui croit devient sa brebis et fait partie de son troupeau.
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15 v.13)
« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11 v.25)
Maintes fois, Jésus a ressuscité des morts. Maintes fois aussi, il a annoncé sa mort et sa résurrection après trois jours. Il a ce pouvoir de donner sa vie, et le pouvoir de la reprendre (Jean 10 v.18). C’est pourquoi il peut dire : « Moi, je suis la résurrection et la vie.»
« Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ». Comment est-ce possible que quelqu’un meure et continue à vivre ou que quelqu’un ne meurt jamais ? « Celui qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle » (Jean 3 v.36). Pour Dieu, le croyant dont l’âme quitte le corps ne meurt pas, il s’endort, il entre dans le repos en attendant la résurrection pour entrer dans la gloire éternelle.
« Moi, je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père si ce n’est par moi. » (Jean 14 v.6)
► le chemin : celui que le Seigneur Jésus a suivi sur la terre aboutit à la croix où il paya le prix de notre salut éternel. Son sacrifice sanglant nous ouvre le chemin qui mène à Dieu devenu notre Père. Lorsque Jésus expira, l’œuvre étant accomplie, le voile du temple qui fermait l’accès au lieu très-saint se déchira en deux, ouvrant le chemin donnant accès à la présence de Dieu.
« Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il a ouvert à travers le voile, c’est-à-dire sa chair […] approchons-nous donc avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi… » (Hébreux 10 v.19 à 22)
► la vérité : Jésus dit, s’adressant au Père : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 v.18). Jésus est « la parole devenue chair » (Jean 1 v.14). Il est donc la Vérité.
► la vie : « Moi, je suis la résurrection et la vie » a-t-il dit. L’Evangile selon Jean commence par ces mots : « Au commencement était la Parole (ou le Verbe) … En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. »
« Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le cultivateur […] Moi, je suis le cep, vous, les sarments » (Jean 15 v.1 et 5)
Dans une vigne, il y a beaucoup de ceps, comme dans ce monde où nous vivons, il y a beaucoup de religions et beaucoup de dénominations dites chrétiennes, mais le vrai cep, c’est Jésus Christ. Les croyants sont attachés à leur Seigneur Jésus Christ comme les sarments sont attachés au vrai cep. Comme les sarments sont alimentés par la sève produite par le cep, les croyants attachés à Christ reçoivent en eux sa vie, s’en nourrissent et portent ainsi du fruit.
« Si quelqu’un ne demeure pas en moi, dit Jésus, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on le ramasse et on le jette au feu » (v.6). Il ne suffit pas d’être un sarment, c’est-à-dire porter le nom de chrétien, il faut être attaché à Christ et recevoir sa vie par la foi. - La Vérité Sûre
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 11-12 ; Hébreux 7
Transmis par René Barrois le 02/10/2025
La foi inébranlable
« Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous libéralement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée avec foi, sans douter. » (Jacques 1 : 5-6).
Je suis persuadé que Dieu, qui est à l’origine de l’ordre divin, n’apporte jamais la confusion dans l’ordre qu’il à lui-même établi. Si vous voulez de cet ordre divin dans votre vie, si vous voulez la sagesse, il vous faut venir à Dieu en croyant. Je veux que vous saisissiez le fait que si vous demandez quelque chose à six reprises, c’est la démonstration que vous êtes quelqu’un qui ne croit pas.
Si vous croyez vraiment, vous demanderez à Dieu une fois seulement, et cela doit suffire parce qu’il possède l’abondance qui peut répondre à chacun de vos besoins.
Mais si vous demandez six fois, il sait très bien que vous n’êtes pas déterminés pour ce que vous demandez, alors vous ne l’obtenez pas. Dieu n’honore pas l’incrédulité, il honore la foi. Par exemple, si vous demandez à Dieu la guérison une fois, vous l’obtiendrez. En revanche, si vous faites cette demande mille fois dans la même journée jusqu’à oublier le sujet de votre requête, vous ne demandez pas avec foi. Si vous souhaitez, demandez à Dieu de vous guérir maintenant, puis commencez à le louer. Il ne manque jamais d’honorer sa promesse. Vous allez être en parfaite santé. « Crois seulement »
Prière du jour : Seigneur, j’abandonne la confusion et l’irrésolution pour acquérir la simplicité et foi. Je viens à toi avec foi et je ne demande qu’un fois seulement. Je m’appuie sur ta Parole et non sur mes vaines répétitions. - Smith Wigglesworth
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 9-10 ; Hébreux 5 :11 à 6 : 1-20
Transmis par René Barrois le : 01/10/2025
Le mariage : le chemin prévu par Dieu
« L’homme laissera son père et sa mère et sera uni à sa femme ; et les deux seront une seule chair… Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (Matthieu 19 : 5-6)
« Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée (l’Église) et s’est livré lui-même pour elle. » (Éphésiens 5 : 25)
Lors de la création du monde, au premier chapitre de la Bible, Dieu constate que tout ce qu’il a fait est “très bon”, en particulier la création de la race humaine, homme et femme. Le deuxième chapitre donne un éclairage différent car il est écrit : “Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui corresponde” (Genèse 2 : 18).
Adam est seul, et Dieu désire qu’il ait un vis-à-vis dans ses pensées et ses sentiments. Alors, il parachève son œuvre en faisant la femme, comme l’épouse qui pourra répondre au besoin intime et profond d’Adam : elle sera celle qui lui correspond parfaitement. La femme s’accorde ainsi spirituellement, émotionnellement et physiquement avec son mari. Les deux forment un tout, ils sont complémentaires tout en étant différents.
Ce premier mariage est une œuvre magistrale et merveilleuse, qui répond aux besoins fondamentaux de l’homme et de la femme : l’entraide mutuelle, la communion de pensée et de sentiments, mais aussi la sexualité. Dieu a prévu le cadre protégé et exclusif du mariage, pour que ces relations soient vécues pleinement. L’engagement et la fidélité mutuelle sont une sécurité qui permet à un homme et une femme de prendre soin l’un de l’autre, de s’aimer durablement et solidement, de construire une famille.
Dieu demande que cet engagement soit tenu. Et pour montrer l’importance qu’il donne au mariage, il en fait une image de l’amour de Jésus pour son Église, amour qui l’a amené à donner sa vie pour elle (texte du jour). - La Bonne Semence
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 6-8 ; Hébreux 4 :14 à 5 : 10
Transmis par René Barrois le : 30/09/2025
Le droit aux choses saintes
« Mais la personne que le sacrificateur aura achetée de son argent, en mangera (des choses saintes) ; il en sera de même de celui qui sera né dans sa maison ; ceux-là mangeront de sa viande. » (Lévitique 22 : 11)
Les visiteurs, les étrangers et les serviteurs à gages ne pouvaient manger des choses saintes. Il en est encore de même pour les choses spirituelles. Mais deux classes d'hommes avaient libre accès à la table du prêtre, ceux qui étaient achetés de son argent et ceux qui étaient nés dans sa maison. Achetés et nés étaient les deux conditions donnant un droit incontestable à l'usage des choses saintes.
Acheté.
Notre grand Sacrificateur a acheté à grand prix » tous ceux qui ont foi en lui. Ils sont sa propriété absolue et appartiennent entièrement à l'Éternel. — ; Non point à cause de leur valeur propre, mais pour l'amour de leur Rédempteur, ils sont admis aux mêmes privilèges que ceux dont il jouit lui-même ; et « ils mangeront de la même nourriture. » Il a une viande à manger que le monde ne confiait point. « Parce que vous êtes à Christ, » vous aurez votre part avec lui.
Né.
La naissance donne un droit aussi certain à ce privilège. Si nous sommes nés dans la maison du sacrificateur, nous avons place avec sa famille. Par la régénération nous devenons ses co-héritiers et un même corps avec lui. C'est pourquoi la paix, la joie, la gloire que le Père lui a données, Christ nous en fait part. La rédemption et la régénération nous confèrent un double droit aux avantages promis, dont jouit notre grand Sacrificateur.
- C.H. Spurgeon
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 3-5 ; Hébreux 4:1-13
Transmis par René Barrois le : 29/09/2025
Suis-je un de ces « heureux » ?
« Heureux les pauvres en esprit... ; heureux les affligés... ; heureux les débonnaires... ; heureux... » (Matthieu 5: 3-10)
La première fois que nous lisons les enseignements de Jésus, nous trouvons cela merveilleusement simple et évident, et nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Par exemple, les Béatitudes nous paraissent être de beaux principes, faits pour des gens vivant loin du monde, inadaptés à la vie moderne, hors du monde rude et affairé dans lequel nous vivons. Cependant, nous découvrons bientôt que les Béatitudes contiennent la dynamite du Saint-Esprit. Elles explosent au contact direct des circonstances de notre vie. Lorsque le Saint-Esprit nous rappelle une Béatitude, nous sommes mis en demeure de prendre une décision : soit d'accepter, soit de refuser le bouleversement spirituel que produira l'obéissance à ces paroles. C'est ainsi qu'agit le Saint-Esprit. Nous n'avons pas besoin d'être né de nouveau pour mettre en pratique les Béatitudes dans leur sens littéral, c'est un jeu d'enfant. Par contre, leur interprétation par le Saint-Esprit, qui les applique aux circonstances de notre vie, est le rude labeur du chrétien fidèle.
L'enseignement de Jésus n'a rien de commun avec notre façon humaine de comprendre la vie ; c'est pourquoi, de prime abord, il nous étonne et nous déconcerte. Nous devons progressivement adapter notre conduite et nos paroles à ces préceptes, que le Saint-Esprit applique à notre cas particulier. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un recueil de lois et de règlements ; c'est une description de ce que le Saint-Esprit va faire en nous. - Oswald Chambers
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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 1-2 ; Hébreux 3
Transmis par René Barrois le : 28/09/2025
Le 5 « s » de la volonté de Dieu
« Nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes sagesse et intelligence spirituelle. » (Colossiens 1 : 9)
« Quelle est la volonté de Dieu ? » La question taraude plus d’un chrétien. Bien souvent, elle concerne des questions très concrètes de la vie personnelle. Or les réponses bibliques sont plutôt générales ! Notre liberté chrétienne se met en œuvre dans le cadre de la volonté révélée de Dieu et, pour la « discerner », il nous a fourni un cadre qu’il est possible de résumer, sous forme mnémotechnique, par cinq « s » :
– Le salut : Dieu « désire que tous les hommes soient sauvés » (1 Timothée 2 : 4). C’est la volonté fondamentale de Dieu, le salut du pécheur que je suis. Étendons la portée de ce verset : est-ce que telle décision est cohérente avec la mise en œuvre du salut de Dieu dans ma vie quotidienne ?
– Le Saint-Esprit : Paul exhorte à connaître la volonté du Seigneur puis enchaîne sur cette exhortation : « Soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens. 5 : 17-18). Une décision selon la volonté de Dieu portera nécessairement au moins l’un des caractères du fruit de l’Esprit de Dieu (Galates. 5. 22, 23), sinon…
– La sainteté : Paul écrit aux jeunes croyants de Thessalonique : « Ce que Dieu veut, c'est votre progression dans la sainteté : c'est que vous vous absteniez de l'immoralité sexuelle, c'est que chacun de vous sache garder la dignité, sans le livrer à la passion du désir comme les membres des autres peuples qui ne connaissent pas Dieu » (1 Thessaloniciens. 4 : 3-5). Le contexte immédiat concerne la pureté sexuelle, mais nous pouvons l’étendre. Toute décision qui va contre ma sanctification pratique n’est pas selon la volonté de Dieu !
– La soumission : Pierre enjoint : « À cause du Seigneur, soumettez-vous à toutes les institutions établies parmi les hommes : soit au roi parce qu'il est au-dessus de tous, soit aux gouverneurs parce qu'ils sont envoyés par lui pour punir ceux qui font le mal et approuver ceux qui font le bien. En effet, c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisez au silence l'ignorance des hommes dépourvus de bon sens » (1 Pierre. 2 : 13-15). Une décision qui conduirait à désobéir aux autorités que Dieu a établies (dans le travail, dans la société, etc.) n’est généralement pas selon la volonté de Dieu.
- La souffrance : Le même Pierre avertit que la volonté de Dieu peut passer par la souffrance : « En effet, il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal » (1 Pierre. 3 : 17) Cela n’est pas systématique, mais je n’ai pas à prendre une décision dans le seul but d’éviter de souffrir. Se soumettre, rester saint, obéir aux directions de l’Esprit peut me conduire à souffrir pour le Seigneur. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Osée 11-14 ; Hébreux 2
Transmis par René Barrois le : 27/09/2025
La puissance de la louange
« Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, » (Jacques 1 : 2 Segond 21).
Le croyant n'est pas exempt de maladies, deuils, soucis familiaux, déceptions, voire la persécution. Parfois, Dieu permet que la vie du croyant soit éprouvée. Ces diverses épreuves, causées par le monde ou par Satan, menacent de l' écraser. Néanmoins, elles développent la foi et la persévérance. Le croyant doit affronter ces épreuves avec joie.
On pourrait penser, qu'il est impossible dans les temps de souffrance d'être joyeux. Pourtant, c'est un fruit délicieux. Cette joie est une force merveilleuse. Paul et Silas l'on expérimentée dans leur prison « Priaient et chantaient » (Actes 16 : 25). La joie du chrétien est une joie profonde, ainsi les épreuves ne peuvent pas détruire notre paix et notre joie. Dieu manifeste toujours sa grâce envers ceux qui marchent dans sa volonté « ma grâce te suffit » (2 Corinthiens 12 : 9-10).
M. Marsh a écrit : « Le chant de louange est absolument essentiel, et engendre de nouvelles bénédictions. »
Alors que nos diverses blessures nous pèsent et nous empêchent d’avancer, expérimentons en ce jour la puissance de la louange. Bénissons Dieu pour sa fidélité, son amour, sa présence invisible mais réelle. Nous devons louer Dieu pour sa miséricorde, dans les actes de délivrance qu'il accomplit dans nos vies, par exemple, il nous délivre des mains de l'ennemi ou il intervient pour nous guérir (Psaume 9 : 2-6, Jérémie 20 : 13).
La louange nous permet de détacher nos yeux de nos problèmes pour regarder à Dieu. La louange nous conduit à le remercier pour ce qu'il est, pour ses bontés, pour sa fidélité, pour son amour. En nous souvenant de ses promesses, et en le louant pour les grâces du passé, nous lui exprimons notre reconnaissance. - René Barrois
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Plan de lecture quotidienne : Osée 7-10 ; Hébreux 1
Transmis par René Barrois le : 26/09/2025
Jésus, Fils de Dieu ?
« Je suis le Fils de Dieu.” Divinité » (Jean 10 : 36 )
Jésus a-t-il vraiment revendiqué le titre de Fils de Dieu ?
Divinité contestée
Dans Da Vinci Code, Dan Brown prétend que la divinité de Jésus a été inventée par l’église chrétienne au cours des premiers siècles de son histoire, et pour étayer sa thèse, il écrit que le Seigneur n’a jamais dit clairement qu’il était Fils de Dieu. C’est un mensonge insolent : voici des versets des évangiles qui démontrent le contraire :
1 – Sommé par le grand prêtre de dire s’il est “le Christ, le Fils de Dieu”, Jésus affirme : “Tu l’as dit”. Aucune ambiguïté dans cette réponse (Matthieu 26 : 64).
2 – Les chefs des Juifs veulent lapider Jésus parce qu’étant homme, il se fait Dieu. Jésus répond : « Pourquoi m’accusez-vous de “blasphèmes, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ?” (Jean 10 : 33, 36) ». Là encore, Jésus revendique son titre de Fils de Dieu.
3 – Au sujet de la maladie de Lazare, Jésus dit : “Cette maladie n’est pas pour la mort, mais […] afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle” (Jean 11. :4). De qui parle-t-il ?
4 – Quand Nathanaël déclare : “Rabbi, tu es le Fils de Dieu”, Jésus ne conteste pas ce titre mais approuve sa foi : “Parce que je t’ai dit que je te voyais sous le figuier, tu crois ?” (Jean 1. : 49-50).
5 – À la question du Seigneur : “Qui dites-vous que je suis ?”, Pierre répond : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant”. Loin de le contredire, le Seigneur répond : “Tu es bien heureux, Simon, […] car c’est mon Père qui t’a révélé cela” (Matthieu 16 : 15-17).
6 – À plusieurs reprises dans Jean 3 : 35- 36 et Jean 5 : 19-26, Jésus parle du Fils : “Le Père aime le Fils”. De qui parle-t-il, sinon de lui-même ?
7 – Les Juifs ne s’y sont pas trompés, et ils étaient furieux parce que Jésus “disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu” (Jean 5 : 18). Ces sept témoignages sont suffisants pour confirmer que Jésus a affirmé sans équivoque sa filiation et sa nature divines. Oui, comme Thomas, nous reconnaissons en Jésus Dieu lui-même et nous nous écrions : “Mon Seigneur et mon Dieu !” (Jean 20 : 28). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Osée 3-6 ; Philémon
Transmis par René Barrois le : 25/09/2025
Les exigences de la consécration
« Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé et contrit : ô Dieu tu ne dédaignes pas un couer brisé et contrit. » (Psaume 51: 19)
Soyez sérieux à propos des choses spirituelles, abandonnez toutes vos idoles, tournez-vous vers le Seigneur de tout votre coeur et faites en sorte que Jésus possède tout votre être, détournez les yeux des choses de ce monde …
Et vous deviendrez soudain un fanatique religieux, aux yeux des gens ! Vous devez alors vous attendre au pire rejet que vous ayez jamais connu. Quand vous étiez tiède, que vous aviez une certaine forme de piété mais sans puissance - vous n'étiez ni trop saint ni trop pécheur - vous ne dérangiez personne, pas même le diable. Tout était calme, vous étiez accepté. Vous n'étiez qu'un parmi de nombreux croyants tièdes.
Mais vous avez changé. Vous avez faim de Dieu maintenant. Vous avez été convaincu de péché et vous êtes incapable de "jouer au chrétien". Vous vous êtes repenti, et vous vous êtes tourné vers le Seigneur de tout votre coeur. Les idoles ont disparu. Vous entendez prêcher en chaire des idées qui vous brisent le coeur. Vous voyez des chrétiens céder à la tentation du compromis, comme vous le faisiez autrefois. C'est pourquoi cela vous fait si mal. Vous êtes maintenant réveillé, vous avez changé de direction, vous êtes brisé et vous avez un esprit repentant. Dieu vous a donné un fardeau pour l'Eglise.
Quand le Saint-Esprit m'a réveillé, il y a des années de cela, j'ai commencé à comprendre Son appel à la sainteté, et je me suis mis sérieusement à marcher dans la vérité. Sa Parole est devenue vivante pour moi, et j'ai alors vu des choses que je n'avais jamais vues auparavant. J'ai voulu en faire part à tout le monde. Avec ceux qui venaient me voir dans mon bureau, je pleurais, je sortais ma Bible et je leur montrais les vérités glorieuses qui parlaient d'un coeur pur et de l'abandon complet. Je croyais qu'ils le comprendraient, eux aussi. Je croyais qu'ils aimeraient la Parole et prieraient avec moi afin de recevoir une nouvelle effusion de l'Esprit de Dieu. Au lieu de cela, la plupart d'entre eux se sont contentés de me faire un clin d'il. Ils ont dit des choses du genre : "Etes-vous sûr de ne pas exagérer un peu ?" ou bien alors "C'est un peu trop fort pour moi". Plus je recherchais Dieu, moins je les voyais. C'était comme si on me jetait de l'eau froide à la figure. Ils ne voulaient pas en entendre parler.
Si cela vous arrive depuis que Dieu vous a réveillé, sachez que vous n'êtes pas le seul dans ce cas. Je veux vous montrer et vous avertir avec la Parole de Dieu à quoi vous attendre si vous avez l'intention d'aller jusqu'au bout avec Dieu. Vous pouvez vous attendre à trois réactions :
Vous serez rejeté
Vous serez chassé au loin
Vous serez lapidé.
Jésus a averti ses disciples : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. » (Jean 15 : 19)
Montrez-moi un croyant qui aime la vérité et qui lui obéit. C'est quelqu'un que l'église tiède s'apprête à rejeter et à persécuter. Si vous renoncez à ce monde, les gens vous abandonneront. Jésus a eu beaucoup de disciples, jusqu'à ce que les gens comprennent que ce qu'Il prêchait était difficile et exigeait beaucoup d'eux. Tous ceux qui aimaient les miracles ont entendu ce qu'Il réclamait. Ils l'ont alors abandonné en disant : « C'est trop difficile, qui peut l'accepter ? ». Jésus s'est ensuite tourné vers les douze et leur a demandé :"Allez-vous partir vous aussi ?" ou bien "Est-ce que Ma parole est trop difficile pour vous ? » Pierre a répondu :
« Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ». (Jean 6 : 68)
Pierre et les douze ne voulaient pas partir, parce qu'ils aimaient la parole que les gens trouvaient trop difficile, trop exigeante. Elle produisait en eux des valeurs éternelles. Ils voulaient rester fidèles à la vérité, quel que soit le prix à payer. Voilà la question que chaque chrétien doit affronter dans ces derniers jours : allez-vous vous détourner de la vérité qui vous convainc, la vérité qui dénonce votre péché, qui ôte, corrige et détruit vos idoles? La vérité qui vous appelle à détourner les yeux des choses de ce monde, de vous-même et du matérialisme ? Ou bien allez-vous vous tourner vers la prédication douce, rassurante, qui vous chatouille agréablement les oreilles en prétendant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes? Allez-vous permettre au Saint-Esprit de vous sonder ? De vous révéler ce qu'Il veut ? La vérité libère. Elle vous rend libre des sermons morts, des pasteurs mortels, des traditions mortes, des doctrines de démons. Libre des assemblées qui se détournent de la vérité parce que cela fait preuve soi-disant d'un manque d'amour. Ceux qui aiment la vérité et veulent lui obéir veulent également s'approcher de la lumière, afin que chaque action secrète soit révélée. Jésus a dit :
« Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; » (Jean 3 : 20)
La vérité révèle toujours ses secrets. Quand Jésus a commencé à dévoiler leurs péchés secrets, les juifs pieux ont cherché à le tuer. Jésus a dit :
« Je sais que vous êtes la postérité d'Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. 38 Je dis ce que j'ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. » (Jean 8 : 37-40)
« Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu. » (Jean 8 : 47)
De nos jours, il y a des foules de chrétiens qui n'aiment pas la vérité. Dieu dit que cela est dû au fait qu'ils commettent en secret le péché. Ils "prennent plaisir à l'injustice". Ces gens qui sont amateurs d'injustice, de plaisir et de compromis, vont être terriblement déçus, comme les juifs de l'époque de Jésus, ils sont absolument convaincus qu'ils voient. Ils croient être les enfants de Dieu et rejettent vigoureusement toute parole qui révèle leurs convoitises et leurs péchés secrets. Une chose autre que la vérité occupe et gouverne leur cur. Ils n'embrassent pas la vérité comme une perle précieuse. Au lieu de cela ils abritent et protègent un plaisir caché, un péché secret. Comprenez-le bien. Ceux qui vous rejettent et vous abandonnent à cause de la vérité ont une raison très sérieuse de le faire. Ils vous considèrent comme une menace pour ce qui leur est cher. Votre vie "mise à part" est un reproche pour leur tiédeur et leur compromis.
Jésus a donné cet avertissement :
« Ils vous excluront des synagogues; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu ». (Jean 16 : 2) Jésus disait en effet : « Je vous ai parlé ainsi pour que vous ne soyez pas scandalisés. Ne soyez pas surpris quand l'église tiède vous chassera, parce qu'ils ne connaissent ni moi, ni mon Père. »
Si vous avez l'intention d'aller jusqu'au bout avec Christ, vous devez être prêt à supporter maints reproches.
« Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un inconnu Pour les fils de ma mère. » (Psaume 69: 8) Ce texte nous parle surtout des souffrances de Christ, mais nous devons vivre dans ce monde comme il y a vécu Lui-même. S'ils L'ont persécuté et attaqué, ils agiront de même avec tous ceux qui sont morts à leur propre nature. - David Wilkerson
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Plan de lecture quotidienne : Osée 1-2 ; Colossiens 4 : 2-18
Transmis par René Barrois le : 24/09/2025
S'accepter
« Je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'assemblée de Dieu. Mais... sa grâce envers moi n'a pas été vaine. » (1 Corinthiens 15 : 9-10)
L'apôtre Paul se souvenait qu'il avait persécuté l'assemblée de Dieu, ce que n'avaient pas fait les autres apôtres. Dieu ne l'avait pas disqualifié pour autant, au contraire, puisque, dans sa grâce, après sa conversion, il avait fait de lui son porte-parole auprès de non-Juifs.
Paul regardait en face la réalité, et savait qu'il ne pourrait effacer son passée de persécuteur, mais il acceptait parfaitement ce que Dieu faisait de lui présentement. Ce qu'il était maintenant était le résultat de la grâce de Dieu.
Comme il est important pour un chrétien de s'accepter tel qu'il est, tel que Dieu l'a fait dans sa grâce ! D'accepter son physique, les parents qu'il a eus, sa famille, celle de son conjoint, l'éducation qu'il a reçue. D'accepter tout son passé, y compris les expériences malheureuses dont il a encore honte.
Seul le souvenir de la grâce de Dieu peut nous tenir à notre juste place devant lui, en nous empêchant :
-soit de nous dévaloriser à nos propres yeux. Ne suis-je pas un enfant de Dieu, aimé de lui tel qu'il m'a fait et tel qu'il me façonne chaque jour comme j'ai besoin d'être ?
- soit de nous enorgueillir de ce que nous possédons. Je ne mérite rien et ce que j'ai, je le tiens de la bonté de Dieu qui ne me doit rien, mais me fait la grâce d'être ce que je suis, et de pouvoir faire quelque chose pour lui. - Graines d’ensemencement
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Plan de lecture quotidienne : Amos 5-9 ; Colossiens 3 : 1 à 4 : 1
Transmis par René Barrois le : 23/09/2025
3 hommes restés intègres malgré la corruption
« Si un pays péchait contre moi en se livrant à l'infidélité... et qu'il y ait au milieu de lui ces trois hommes intègre... ils sauveraient leur âme par leur justice... » (Ezéchiel 14 : 12-23).
Quel sombre et angoissant tableau dépeint ici dans ce chapitre ! Le pays tout entier est corrompu, idolâtre, infidèle, gangrené par le péché, depuis l’homme du peuple jusqu'aux grands, jusqu'aux princes de la maison royale. Les prophètes eux-mêmes se sont laissé corrompre et n'ont que le mensonge à la bouche. La loi divine a été piétinée et Dieu déclare qu'il ny a plus de remède : Jérusalem ne sera pas épargnée, elle subira le châtiment que méritent ses crimes et sa désinvolture.
La sentence divine est terrible pour la ville pécheresse mais néanmoins, à quatre reprises, avec insistance, elle met l'accent sur la consécration de trois hommes, Noé, Daniel et Job, éclairant d'un éclat tout particulier l'exemplarité de leur vie et précisant que s'ils se trouvaient dans la ville, « ils sauveraient leur âme par leur justice » (v. 14). Dieu veut par là démontrer la responsabilité personnelle qu'à chaque homme face à le question du salut et à la qualité de son service. Ces hommes ont été de fidèles et puissants intercesseurs pour leur génération et le Seigneur n'en attend pas moins de nous. « La prière fervente (agissante) du juste est d'une grande efficace » (Jacques 5 : 16).
L’Évangile dit : « La loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1 : 17) ; voir aussi Luc 1 : 67-75). Le chrétien a été sauvé pour servir. Jésus est notre Sauveur et fidèle intercesseur (Hébreux 7 : 24-25) ? Soyons à notre tour pleins de zèle à son service, remplis d'amour et de compassion pour les perdus ! Intercédons pour eux afin de les arracher au Jugement dernier et de les conduire au salut ! - Régis Berdeilh
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Plan de lecture quotidienne : Amos 1-4 ; Colossiens 2 : 6-23
Transmis par René Barrois le : 22/09/2025
Quand le désert est nécessaire
« C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. » (Osée 2 : 14).
Nous apprenons ici que Dieu lui-même peut nous conduire dans un désert, mais s'il le fait, c'est pour notre salut. Le contexte du livre d'Osée est la perversion du peuple d'Israël, peuple pourtant choisi et aimé de Dieu, mais qi était devenu sourd aux commandements divins. C'est donc par grâce que l’Éternel le conduit au désert, car en le faisant, il lui permet de l'écouter enfin. En effet, si nous nous égarons et que tout va bien, comment entendrons-nous la voix de Dieu ? Le désert est caractérisé par le fait qu'on s'écarte des bruits du monde, de la foule, des influences , qu'on est face à soi-même et en manque : manque d'eau, manque de relations, manque d'amour.
Au début, nous serons dans l'incompréhension, demandant à Dieu pourquoi il nous mène sur un terrain aussi aride, mais progressivement, parce que ce temps nous permettra de nous remettre à son écoute, nos yeux s'ouvriront sur nos égarements et les pièges dans lesquels nous étions tombés. Nous réaliserons alors l'offre qu'il nous fait de revenir dans la voie du salut, et nous saisirons avec joie et reconnaissance, la main qu'il nous tend !
Dieu nous attire donc dans le désert, non pour nous châtier et se venger de notre conduite, mais pour parler à notre cœur, pour nous faire sortir de notre égarement, nous faire retrouver la vue et l'ouïe spirituelle.
Ami, si c'est là ce que vous vivez actuellement, si vous vous retrouvez perdu et esseulé dans un désert, ne vous croyez pas abandonné de Dieu, mais remerciez-le au contraire de vous avoir arrêté dans aveuglement, saisissez la main qu'il vous tend, et revenez tout à nouveau au-près de lui dans la repentance et l'assurance qu'il va vous renouveler. - Luc Goillot
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Plan de lecture quotidienne : Jonas ; Colossiens 1 : 24 à 2 : 5
Transmis par René Barrois le : 21/09/2025
Une autre façon d’être ami du monde
« Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l'amour pour le monde est synonyme de haine contre Dieu ? Celui donc qui veut être l'ami du monde se fait ennemi de Dieu. » (Jacques 4 : 4)
Dans le verset du jour, Jacques, fidèle à son style direct et tranchant, n’hésite pas à traiter ses destinataires d’« adultères », reprenant un thème familier à ces Juifs hors de leur pays (Jacques 1 : 1). Dans l’A.T., Dieu prend souvent en effet cette image pour dénoncer les trahisons spirituelles de son peuple quand il se conformait aux nations qui l’entouraient.
Le chrétien court le même danger : vouloir imiter le monde et ainsi trahir sa relation avec Dieu. Jacques parle-t-il du danger qu’autrefois on désignait sous le terme de « mondanité » : aller au théâtre, danser, cultiver des relations sociales avec des incrédules, suivre la mode, fumer… ?
Le contexte va nous éclairer. Depuis le début de sa lettre, Jacques a déjà fait un certain nombre de reproches à ses lecteurs :
– Ils faisaient de la discrimination sociale à l’intérieur de la synagogue, favorisant les plus riches par rapport à ceux qui avaient moins (Jacques 2 : 9).
– Ils oubliaient qu’ils devaient mettre en œuvre leur foi en l’Éternel par une entraide matérielle (Jacques 2 : 15, 16).
– Ils préféraient enseigner les autres qu’agir eux-mêmes (Jacques 3 : 1).
– Ils ne savaient pas tenir leur langue mais parlaient les uns contre les autres (Jacques 3 : 9). – Ils développaient un esprit de jalousie entre eux et cela dégénérait en querelles (Jacques 3 : 14).
– Ils se disputaient (Jacques 4 : 1) et déguisaient ces tensions derrière des prières hypocrites (Jacques 4 : 3).
Ces tristes comportements peuvent tout à fait cohabiter avec une apparence très « spirituelle », très peu « mondaine ». Une piété de façade, qui épouse parfaitement les codes explicites ou implicites d’un groupe chrétien donné, peut cacher une mondanité sous-jacente destructrice. Car l’esprit du monde ne consiste pas d’abord en des comportements extérieurs qui contreviendraient à de bonnes habitudes convenues, mais il est la racine même du péché : l’orgueil, l’égoïsme, la volonté de dominer, l’esprit de compétition, la complaisance envers soi-même, la prétention. On peut être un vrai « ami du monde » en jouant en apparence le parfait « petit saint ». La suite du paragraphe (v. 7-10) nous ouvre la solution : soyons vrais devant Dieu pour lui confesser notre réelle mondanité et il nous relèvera.
(Dieu s’approche de tous ceux qui se détournent du péché, purifient leur cœur et l’invoquent en se repentant) - Plaire au Seigneur adapté par René Barrois
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Plan de lecture quotidienne : Joël ; Colossiens 1 : 1-23
Transmis par René Barrois le : 20/09/2029
Ne mépriser pas la jeunesse
« Que personne ne te méprise pour ton jeune âge, mais efforce-toi d'être un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ton amour, ta foi et ta pureté. » (1 Timothée 4 : 12 Semeur).
Dans notre société actuelle, la place des jeunes a évolué. L'éducation n'étant plus la même, la parole des jeunes ados et des étudiants marque davantage notre mont ( Greta Thumberg, Marc Zuckerberg...)
L'important dans tout cela n'est pas de brimer ou d'interdire, mais d'accompagner pour montrer l'exemple dans la manière de parler, de se conduire, d'aimer, de croire, et de se préserver des souillures du monde. Soyons des modèles pour que notre jeunesse trouve en nous les repères qui lui permettrons de devenir de véritables disciples de Christ. Ne méprisons ce que notre jeunesse vit, mais écoutons-la et accompagnons-la, car elle a besoin de nous.
Dès le plus jeune âge, certains peuvent vivre de belles expériences avec Dieu, mais également subir des destructions à l'école, à la maison. Quelle voie à suivre leur montrons-nous, quelle attention leur portons-nous ? Ces jeunes, ces ados, ces enfants sont précieux aux yeux de l’Éternel qui les a créés. Qu'ils puissent devenir des piliers de l’Église dans quelques années. C'est notre responsabilité de bien les préparer. - Benjamin Lamotte-Augris
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Plan de lecture quotidienne : Abdias ; Philippiens 4 : 4-23
Transmis par René Barrois le : 19/09/2025
Qui n’avance pas recule !
« Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont suivi les mauvais penchants de leur cœur endurci, ils ont été en arrière et non en avance. » (Jérémie 7 : 24).
Connaissez-vous le verset de la Bible que le diable affectionne le plus ? « ils ont été en arrière et non en avance. » Malheureusement, les témoignages de recul spirituel abondent dans les Écritures et dans l’histoire de l’Église. Comment se fait-il :
que des héros soient tombés, comme le criait David, au sujet de Saül et Jonathan ?
que Démas ait abandonné l’apôtre Paul ?
que les chrétiens de Galatie aient fini par la chair après avoir commencé par l’Esprit ?
que les frères et sœurs en Christ qui s’aimaient soient aujourd’hui des ennemis ?
Que des chrétiens, couples, Églises, Mouvements, vivants et bouillants autrefois pour le Seigneur soient pour certains d’entre eux aujourd’hui refroidis ? « ils ont été en arrière et non en avance. »
Quand la femme de Lot est sortie de Sodome et Gomorrhe, elle a regardé en arrière et c’est là qu’elle fut transformée en statue de sel. Le faite de retourner en arrière sur le plan spirituel a pour conséquence de nous figer comme une statue dans le domaine de nos relations fraternelles, de notre relation avec Dieu, de notre témoignage. Tout fini par perdre sa saveur ! Que faire alors ?
« Je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » (Philippiens 3 : 13-14). Paul allait de l’avant parce qu’il avait la vision de l’excellence de la gloire de Dieu dans le ciel. La plupart des personnages bibliques qui sont allés de l’avant, ont marché avec une vision spirituelle claire, quels que soient les obstacles rencontrés. Ne baissez pas les bras devant les difficultés. Si le découragement tend à vous engager dans une marche-arrière, ressaisissez-vous ; souvenez-vous de Jésus-Christ (2 Timothée 2 : 8), et considérez votre avenir éternel. Qu’il puisse être dit à votre sujet : il est allé en avant et non en arrière ! – Daniel Bodolec
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Plan de lecture quotidienne : Cantique… 6-8 ; Philippiens 3 : 12 à 4 : 3
Transmis par René Barrois le : 18/09/2025
Psaume 130
« Cantique des degrés. Du fond de l'abîme je t'invoque, ô Éternel ! » (v. 1)
Erreur ou péché ? Ce n'est pas la même chose. Erreur vient du latin « error » qui signifie : erreur, détour, méprise, illusion. Faire erreur, c'est prendre pour ce qui est faux, c'est se tromper. Sinpar étourderie, je quitte l'autoroute par une sortie qui n'est pas la bonne, j'aurai fait une erreur qui m'obligera à faire un détour pour atteindre ma destination. Mon erreur me fera certainement perdre du temps,mais se sera mon seul problème. Si par contre, je roule sur l'autoroute à 150km/h alors que la vitesse est limitée à 130 et que la gendarmerie m'arrête, je serai reçu par un comité d'accueil qui me signifiera mon excès de vitesse, ma transgression, en particulier de l'article R413-14 d code de la route. La sanction s'en suivra immanquablement , car, me dira le gendarme : « Vous avez transgressé le code de la route ». Là, c'est une faute.
La Bible, que j'appellerai « le code divin pour notre pèlerinage terrestre », dit : « celui qui transgresse un seul commandement de la loi (de Dieu), même s'il obéit à tous les autres, se rend coupable à l'égard de la loi » (Jacques 2 : 10 Semeur). C'est la même chose que pour le code de la route!
Le péché c'est « la transgression de la loi de Dieu » (1 Jean 3 : 4). Selon le Larousse, « transgresser », c'est ne pas respecter une loi, un commandement. Si vous relisez attentivement les Psaumes de de David (32 et 51), vous constaterez que David ne parle pas d'erreur mais de transgression, de péché, d'iniquité. Ne minimisons donc pas la gravité du péché, quel qu'il soit, car il a fallu l'horrible mort de Jésus sur la croix pour l'expier. C'est par son sacrifice que nous obtenons le pardon, le salut et la vie éternelle auprès de lui. Ne l'oublions jamais. - Joël Chédru
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Plan de lecture quotidienne : Cantique… 3-5 ; Philippiens 2 : 19 à 3 : 11
Transmis par René Barrois le : 17/09/2025
Bénissez-vous vous-mêmes !
« L'homme bon fait du bien à son âme ! » (Psaume 11 : 17).
La bonté, que nous pouvons manifester avec l'aide du Saint-Esprit, porte en elle-même sa récompense. Celui qui est bon bénit sa propre vie, comme le dit ce proverbe : « L'âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé. » (Proverbe 11 : 25).
A l'occasion d'une Convention à Philadelphie aux États Unies, un couple d'un certain âge cherchait en vain une chambre d'hôtel dans la ville, ils se rendirent finalement dans un petit hôtel où le gérant leur dit : « Toutes mes chambres sont occupées, mais je permettrai pas qu'un couple comme vous continue de chercher partout, en vain. Aussi, je vous propose de prendre ma chambre, et moi je trouverai un recoin pour me reposer quelques petites heures » Ce couple accepta cette gentille offre, et au moment de monter dans leur chambre, ils dirent au gérant : « Un homme aussi bon et généreux que vous ne devrait pas gérer un hôtel aussi petit et vieillot que celui-ci, mais bien plutôt un hôtel des plus beaux du pays...Peut-être que je vous en construirai un » Le gérant se mit à rire de tout son cœur pour cette gentille plaisanterie.
Deux ans plu tard, ce jeune gérant fut surpris de recevoir une lettre de la part de ce couple âgé qui l'invitait à venir à New York. Un billet de train accompagnait ce message. Arrivé à New York, il fut accueilli par le vieux monsieur qui le conduisit devant le majestueux hôtel Waldorf-Astoria. S'adressant au généreux gérant, le vieux monsieur lui dit : « Voudriez-vous accepter de gérer cet hôtel ? » Le vieux monsieur était William Walforf Astor. Le jeune gérant, Georges Boldt, accepta cette offre et fut le premier à gérer cet hôtel luxueux pendant de nombreuses années. « L'âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé. » - Paul Calzada
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Plan de lecture quotidienne : Cantique… 1-2 ; Philippiens 2 : 1-18
Transmis par René Barrois le : 16/09/2025
Honorez-vous vos parents ?
« C'est le premier commandement avec une promesse »
Honorer, c'est entre autres choses, respecter une personne malgré ses différences. Il peut être aisé de le faire lorsque les personnes sont aimables, mais plus difficile si elles agissent avec dureté.
La Parole est claire : « Honore ton père et ta mère, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » ( Éphésiens 6 : 2-3). Le livre du Deutéronome comprend le même commandement avec promesse : « Honore ton père et ta mère comme l’Éternel, ton Dieu, te l'a ordonné, afin que tes jours se prolongent et que tu sois heureux dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Deutéronome 56 : 16).
Tout comme nous devons honorer nos parents, « car cela est agréable au Seigneur »(Éphésiens 6 : 1). Quelque soit notre âge, nous devons ne pas être rebelles à leurs instructions.
Cependant, il peut s'avérer que ce commandement puise être difficile à appliquer, car le blocage ne vient pas toujours du côté des enfants, il peut être le fait de l'un ou des deux parents. Dans ce cas, l'humilité est de rigueur et il convient de suivre la recommandation de l'apôtre Pierre : « Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité, car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » ( 1 Pierre 5 : 5). La relation doit se faire dans un partage et non à sens unique. Face à de la résistance,mieux vaut lâcher prise, même si nous avons raison, et laisser Dieu agir.
Ainsi, même si la situation est lourde à vivre, et même s'il est difficile d'accorder son pardon, ne cessons jamais d'honorer et de bénir notre notre mère, et nous serons « heureux dans le pays que l’Éternel, [notre] Dieu. [nous] donne » - Michel Pelletier
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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 9-12 ; Philippiens 1
Transmis par René Barrois le : 15/09/2025
Le pardon (6)
Pardonner c’est aussi oublier
Nous connaissons tous cette expression populaire : « Je pardonne mais je n’oublie pas ! » Justement pardonner c’est oublier ou plus exactement choisir de pardonner c’est permettre à Dieu, par l’action puissante du Saint-Esprit qui nous transforme, de nous donner la capacité, le pouvoir d’oublier ; pardonner c’est oublier.
Dieu en Christ nous a pardonnés tous nos péchés, Il les a effacés par le sang précieux de Jésus, Son Fils ; Il les a oubliés, Il ne s’en souvient plus, nos péchés n’existent plus.
Si nous pardonnons de tout notre cœur Dieu nous accordera « ce miracle » d’oublier les offenses de ceux qui nous ont blessés. Dieu nous accordera également d’avoir pour ceux à qui nous aurons pardonné de tout notre cœur des torrents d’amour. Il permettra que nous puissions les aimer de Son Amour divin, de l’amour de notre Père.
Le pardon doit être immédiat
Enfin, Dieu nous appelle au pardon immédiat, quand on pense que dans le cœur de certains chrétiens il y a des amertumes de vingt ans ; peut-être dans notre culte au milieu de nous il y a quelqu’un qui a de l’amertume depuis longtemps.
Ce matin tout peut changer, Le Seigneur est Celui qui fait tomber les murailles de Jéricho. Il y a parfois dans la vie des chrétiens des murailles qu’ils se sont construits. Dieu nous appelle à pardonner même pendant l’offense, comme Christ rempli d’amour qui, crucifié par les hommes, prie pour eux de toutes ses forces.
Là, vous allez trop loin, c’est vraiment impossible ! Christ était le Fils de Dieu et nous nous ne sommes que des hommes… Si, c’est possible. Souvenez-vous d’Étienne, le premier martyr, c’est vrai, il était rempli du Saint-Esprit, mais ne sommes-nous pas appelés à être remplis du Saint-Esprit ? Éphésiens 5 : 18.
Étienne, rempli du Saint-Esprit voit la gloire de Dieu, Il voit Jésus debout à la droite de Dieu, puis c’est la lapidation et là sous l’impact des pierres, mourant, à genoux (il y a des victoires qui ne se remportent qu’à genoux) il utilise son dernier souffle pour crier d’une voix forte, à l’image de Son Seigneur, sur la Croix, « Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! »
Et l’Écriture nous dit qu’Étienne s’endormit… Oh ! la paix que donne le pardon ! Quelle paix quand on n’a pas d’amertume dans le cœur ! On pardonne même à ses ennemis, à ses persécuteurs, quelle paix !
Il y a tant de choses à dire encore sur le pardon, je terminerai avec quelques mots : mes frères et sœurs, pardonnez ! et en disant pardonnez, je me mets avec vous, pardonnons, abandonnez l’amertume, pardonnez-vous les uns les autres, permettez à Dieu de vous accorder le « miracle » d’oublier le mal qu’on vous a fait, le « miracle » de recevoir des torrents d’amour pour eux.
Maris pardonnez à vos épouses ! Épouses pardonnez à vos maris ! Maris ou épouses, vous qui avez été abandonnés peut-être lâchement, pardonnez ! Parents vous qui avez le cœur brisé par un ou plusieurs enfants pardonnez ! Enfants, adolescents, qui vous sentez mal compris par vos parents, pardonnez ! Toi qui a été abandonné dès ta naissance, pardonne ! oh, pardonne à tes parents que tu n’as peut-être jamais connus ! Pardonnez ! Pardonnez !
Le pardon est une puissance libératrice qui fait fuir Satan, l’Adversaire. Il est une puissance de guérison. Il apporte la vraie paix, le vrai bonheur. Il permet à Dieu de nous remplir du Saint-Esprit.
Il nous amène à l’épanouissement spirituel. « …Soyez bon les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonnés en Christ. » (Éphésiens 4 : 30-32) Amen - William Parrot
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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 3--5 ; Éphésiens 5 : 22 à 6 : 9
Transmis par René Barrois le : 14/09/202
Le pardon (5)
Le pardon demande un sacrifice
Comme nous l’avons vu il y a quelques instants, il faut savoir que le pardon demande un sacrifice. Si nous voulons pardonner il faut savoir se sacrifier soi-même, c’est une clé du pardon, se mettre quand cela est nécessaire sur l’autel du sacrifice afin de conserver dans l’Église, dans le Corps de Christ, autant que cela nous est possible, l’unité de l’Esprit, il faut savoir également sacrifier son « moi », nous sommes appelés à renoncer.
Vous savez que renoncer est le contraire de revendiquer, et quand nous voulons pardonner, nous devons renoncer en surmontant la vexation, la susceptibilité, la pitié de soi-même.
Nous devons renoncer en acceptant parfois même de « perdre la face » ce n’est pas toujours facile, on peut perdre la face mais gagner la grâce. Renoncer bien sûr à se venger, nous sommes des enfants de Dieu et cela paraît tout à fait naturel.
Cependant, il faut aussi renoncer à riposter, à réagir. Vous savez bien qu’un mort n’a pas de réaction, quand un chrétien n’a pas de réaction c’est qu’il est mort à lui-même. Renoncer, ne serait-ce pas le caractère de l’Agneau qui n’a pas ouvert la bouche ?
Pardonner c’est aussi « abandonner » toute amertume
Mais ce n’est pas possible ! Si, c’est possible puisque Dieu nous le demande ! Là encore le meilleur moyen d’y parvenir est de prier pour ceux qui nous ont offensés. Mes frères et sœurs, ne nourrissez pas d’amertumes, elles finiront par vous détruire. Abandonnez-les ! Dieu vous y aidera !
Pardonnez est la traduction du verbe grec : « Aphémie » ou « aphio » litt. Remettre une dette, faire cadeau d’une dette. Quand nous disons le Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »
Cette deuxième personne qui m’a appelé cette semaine, elle saute cette phrase parce qu’elle ne peut pas pardonner, mais littéralement c’est : Remets-nous nos dettes comme nous les avons aussi remises à nos débiteurs.
Ce verbe signifie également (et toutes ces expressions sont parlantes) faire sortir ou faire partir ; laisser de côté ; laisser ; quitter ou encore, justement : abandonner. J’ajouterai que pardonner c’est laisser tomber, ne pas retenir, ne pas donner prise, ce qui me fait penser à un verset de l’Écriture : Éphésiens 4 : 27 : « Ne donnez pas prise au diable ou ne donnez pas accès au diable. » - William Parrot
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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 3--5 ; Éphésiens 5 : 22 à 6 : 9
Transmis par René Barrois le : 13/09/2025
Le pardon (4)
Le pardon chez le chrétien
Il y a là, me semble-t-il, une deuxième loi spirituelle : Frères et sœurs, Dieu nous appelle même au pardon immédiat, plus on pardonne rapidement, plus c’est facile, plus on attend, plus c’est difficile.
Suite à ces deux exemples suprêmes de pardon, celui du Père qui se sacrifie Lui-même en Christ et celui du Christ qui se sacrifie Lui-même pour ce pardon, voyons maintenant le pardon chez le chrétien. Dieu nous appelle à nous pardonner les uns les autres et cela sans cesse.
Le pardon est comme une source qui doit jaillir continuellement, puisque Jésus nous parle de pardonner 490 fois la même personne, le même jour. Et si Dieu nous demande de nous pardonner les uns les autres, c’est possible, car Dieu ne nous demande jamais quelque chose qui soit impossible.
Il est parfaitement juste et dans un certain sens, Dieu est « humain », Il s’est fait homme en Jésus-Christ, nous sommes Ses enfants, Il nous connaît, notre Père céleste n’est pas « inhumain » ; ce qu’Il nous demande est possible.
Quand j’étais à Quimper, quelqu’un m’a téléphoné, je lui ai donné rendez-vous et une femme est venue, elle m’a dit : « Voici mon problème, j’ai envie de prendre un fusil et de tuer ma mère. » C’était une femme schizophrène, elle passait son temps dans les hôpitaux.
Je l’ai regardé dans les yeux, je lui ai dit : « Voilà ce que vous allez faire maintenant : à partir d’aujourd’hui vous allez prier pour votre maman. » Elle a répondu : « Pas cela… c’est impossible ! »
J’ai insisté : « Faites-le » « Je ne pourrais pas prier pour ma mère. » « Essayez, faites-le !» C’est ce qu’elle a commencé à faire et Dieu lui a donné de l’amour pour sa mère. Alléluia ! le pardon est venu. Je ne crois pas que cette femme continue à faire des séjours en hôpital, elle est de plus en plus épanouie, elle est en voie de guérison.
Au début de la semaine une personne a appelé et m’a dit : « Voilà mon problème : j’ai de l’amertume pour ma famille, cela date de très longtemps, je n’arrive pas à pardonner. » Je lui ai dit la même chose : «
Priez pour eux, apportez-les au Seigneur. » « Je ne peux pas pardonner ! » Je lui ai déjà dit il y a six mois, « Priez pour eux ! » « Je ne peux pas ! » « Pourtant si, c’est possible !» J’espère qu’elle va commencer à prier et je suis sûr que dans sa vie tout va changer. Quand on garde de l’amertume on peut avoir des maladies psychosomatiques, même des cancers ; quand on pardonne on est épanoui. Alléluia !
Nous sommes des enfants de Dieu, et en tant qu’enfants de Dieu, l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. Cet amour de Dieu, qui est en nous doit se manifester, doit jaillir autour de nous par la miséricorde, la compassion, la bonté, la capacité de pardonner. Étant engendrés de Dieu, nous sommes devenus participant de la nature divine, de ce Dieu qui est amour et nous aussi nous devrions dans un certain sens être amour. - William Parrot
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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 1-2 ; Éphésiens 5 : 3-21
Transmis par René Barrois le : 12/09/2025
Le pardon (3)
Le pardon immédiat du Christ en Croix
Le pardon demande toujours un sacrifice ! Un deuxième exemple suprême de pardon : Christ est crucifié, le Christ d’amour est cloué les bras grands ouverts devant l’Humanité.
Les bras grands ouverts, c’est encore un geste d’amour que Dieu dans Sa prescience absolue a permis. Christ est couronné d’épines, Son visage est ensanglanté ; si vous lisez le psaume 22, vous vous apercevez que le Christ souffrait physiquement d’une façon atroce, violente.
Sur la Croix, Il est cloué, la foule se moque de Lui, Il est injurié, profondément humilié, Il est en train de recevoir toute la haine de l’Humanité, elle déferle sur Lui comme un raz de marée.
Il reçoit ma haine et cependant le Christ d’amour, le Christ ensanglanté, là en Croix, Le Christ avec Ses yeux compatissants, des yeux qui sont peut-être à ce moment-là, remplis de larmes dit de tout Son cœur rempli d’amour (Luc 23 : 34) « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » C’est « le cri » suprême du pardon, « le cri » victorieux, lumineux du pardon.
Et pendant qu’Il prononce ces Paroles magnifiques, merveilleuses, Ses bras grands ouverts sont là comme pour « couvrir » de Son amour, comme pour « protéger » du jugement divin toute l’Humanité. L’Écriture nous dit : « l’Amour couvre toutes les fautes. »
Ses bras grands ouverts sont là aussi pour recevoir sur Lui, volontairement, toutes les foudres du Jugement de Dieu que méritaient les hommes (Ésaïe 53 : 5) : « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui. » (Luc 23/34) : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Cette prière du Sauveur en Croix est encore exaucée aujourd’hui à cause de Son sacrifice, à cause de Son propre sang, pour tous ceux et toutes celles qui veulent accepter de prendre le pardon offert par Dieu, qui veulent « toucher » le sacrifice de Jésus, « toucher » par la foi Son sang précieux, le Sang expiatoire. Le pardon demande toujours un sacrifice ! - William Parrot
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 29-31 ; Éphésiens 4 : 17 à 5 : 2
Transmis par René Barrois le : 11/09/2025
Le pardon (2)
Notre Père est un Dieu de pardon, un Dieu qui pardonne
On peut lire maintenant ce passage dans Éphésiens 4 : 30-32 : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la Rédemption (je crois que c’est la seule fois où l’expression : « Le Saint-Esprit de Dieu » est employée) Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. »
Le Saint-Esprit, ce matin, nous invite et on sent là un élan d’amour, on sent là de la part de Dieu une invitation remplie d’amour quand à travers Sa Parole, Dieu dit ceci : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonnés en Christ. » Le pardon est un commandement de Dieu et Jésus nous le rappellera à plusieurs reprises durant Son ministère terrestre.
Ce qu’il y a de merveilleux avec Dieu, c’est que ce Dieu qui nous commande de nous pardonner les uns les autres, Lui-même a donné l’Exemple Suprême. Déjà, dans Sa nature, ce Dieu qui est amour, notre Père céleste, vibre d’Amour, de miséricorde, de bonté qui Le poussent inlassablement à pardonner.
Le prophète Ésaïe dira, (Ésaïe 63 : 15) : « …le frémissement de Ses entrailles. » Dans les entrailles de Dieu il y a des frémissements d’amour, de compassion, de miséricorde, de bonté pour chacun d’entre nous.
Le pardon est dans le cœur de Dieu et dans Son intelligence illimitée, dans Sa sagesse infiniment variée, Il donne aux hommes le moyen de pouvoir leur pardonner et ceci tout en satisfaisant Son amour, Sa miséricorde, Sa compassion, mais aussi, comment dire une telle chose, en satisfaisant la pureté éclatante, resplendissante de Sa sainteté absolue.
En disant cela je pense à cette parole d’Habakuk 1 : 13 : « Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et Tu ne peux regarder l’iniquité. » La sainteté éblouissante, resplendissante de Dieu ne peut pas être imaginée et dans ce passage d’Ésaïe 55 : 9, il est écrit : « Vos voies ne sont pas Mes voies, Mes pensées ne sont pas vos pensées. »
La sainteté de Dieu, nous la réaliserons quand nous aurons notre corps de gloire ou alors quand on sera devant Lui pendant la résurrection, c’est quelque chose d’extraordinaire !
Alors Dieu, pour pouvoir pardonner aux hommes, qui sont privés de Sa gloire éblouissante, privés de Sa sainteté resplendissante de beauté divine, fait une chose « incroyable » une chose qui n’aurait jamais pu monter au cœur de l’homme ; ce Dieu d’amour va se sacrifier Lui-même.
Il va se sacrifier en Christ pour pouvoir pardonner, l’Écriture nous dit, (2 Corinthiens 5 : 19) : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses. » Dieu va sacrifier Son Fils Unique, Bien-aimé, le Fils de Son amour, (Jean.3 : 16) : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Il sacrifie son propre Fils pour pouvoir se donner la possibilité de pardonner. Alléluia !
On voit là une loi spirituelle que l’on peut déjà retenir : « Le pardon demande toujours un sacrifice. » Le pardon de Dieu ! un océan d’amour, l’Univers tout entier ne peut contenir cet Amour. Dieu m’a pardonné en Christ, Son sang précieux a effacé tous mes péchés, Il ne les voit plus, Il ne s’en souvient plus, mes péchés n’existent plus devant Lui, Il m’a pardonné en Christ !
C’est glorieux ! Quand Dieu nous voit, Il ne nous voit pas tels que nous sommes mais Il nous voit à travers Son Fils, Il a fait plus que mettre nos péchés au fond de la mer, Il les a effacés par le sang précieux de Jésus, Son Fils. Nous devons prendre conscience de cette réalité : Il nous a pardonnés. Alléluia ! - William Parrot
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 27-28 ; Éphésiens 4 : 1-16
Transmis par René Barrois le : 10/09/2025
Le pardon (1)
Une source de guérison
J’aimerais ce matin, mes chers frères et sœurs, rester dans cette dimension, dans cette atmosphère spirituelle : Le Corps de Christ, la vie de l’Église et vous parler du pardon.
C’est un sujet également très délicat et je tiens à vous rappeler, aujourd’hui encore, que celui qui se tient devant vous est de la même nature que vous, avec les mêmes combats, les mêmes victoires à remporter, les mêmes problèmes qui peuvent surgir, des problèmes à résoudre, à solutionner, à dénouer.
Nous sommes tous appelés dans ce domaine du pardon à remporter des victoires ! Alléluia ! c’est le but de cette prédication : que ce matin nous puissions remporter des victoires par le pardon ! Que Dieu m’aide à donner ce message !
Le pardon : un parfum qui s’exhale.
J’ai bien aimé cette définition que j’ai trouvée sur le pardon. Celle-ci me semble-t-il est imprégnée, de la pensée divine : « Le pardon est le parfum qu’exhale la fleur sous le talon de celui qui l’écrase. » Je trouve que c’est une belle définition.
Mes frères et sœurs, le pardon est un parfum qui doit toujours s’exhaler de nos cœurs, de nos cœurs même « écrasés » même blessés, meurtris, et ce parfum est un parfum qui monte vers Dieu Notre Père, un parfum qui Lui est tellement agréable, un parfum qui Lui est considérablement agréable puisque ce parfum Lui permet de bénir non seulement celui qui pardonne mais aussi celui à qui on pardonne, c’est tellement important pour Dieu le pardon.
J’ai pensé que c’est bien de connaître de belles définitions sur le pardon, de connaître tous les textes des Écritures sur le pardon, et il y en a ! Nous en lirons au moins un, c’est bien de parler du pardon, mais c’est tellement mieux, pour employer une expression des Écritures, c’est tellement plus excellent, tout simplement de pardonner. Alléluia !
Alors je donne ce témoignage, c’est ma dixième année de ministère à temps complet, j’ai commencé avant aussi, au service du Maître et durant ces années, j’ai vécu une injustice, tout au moins ce qui me semblait être une injustice, car nous savons bien que rien n’arrive que Dieu ne permette puisque nous avons évoqué Romains 8 : 28 : « Toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu. » Et si durant toutes ces années, j’avais gardé et nourri dans mon cœur la moindre amertume, Satan aurait eu le dessus.
Il aurait détruit mon ministère et ma vie spirituelle aurait certainement été ébranlée. J’avoue qu’à un moment donné, j’ai été tenté : j’avais le choix, c’est alors que par la grâce de Dieu, j’ai choisi de commencer à prier pour ceux qui me semblaient être mes « persécuteurs » et Dieu a agi en ma faveur de façon miraculeuse.
Que Son Nom soit béni ! Je pourrais ajouter quelques mots, celui qui se tient debout ce matin peut parler du pardon parce que si Dieu me reprenait en ce moment, je n’ai rien dans mon cœur, je n’ai aucune amertume.
C’est pour cela que j’ai de l’assurance pour vous parler du pardon. Si j’avais la moindre chose dans mon cœur, je n’aurais jamais parlé du pardon ce matin, j’aurais déjà commencé par moi-même. Que Dieu soit béni !- William Parrot
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 24-26 ; Éphésiens 3
Transmis par René Barrois le : 09/09/2025
« Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire... »
« Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête. Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) Je me couche, je m’endors, et je me réveille; car l’Éternel me soutient. » (Psaume 3 : 4-6).
« Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et Celui qui me fait lever la tête. » Quelle grande assurance nous possédons si nous pouvons ainsi nous exclamer! Ne l’oublions jamais, si nous croyons que Jésus est le Christ, ce bonheur est pour nous. Certainement, Dieu nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ. Ne laissons personne nous troubler à ce propos. La vérité est que, si nous sommes en Jésus-Christ, Dieu nous est favorable. Tenons ceci pour certain !
Certes, nos sentiments peuvent nous tromper. Même, les choses que nous vivons peuvent sembler en contradiction avec ce témoignage. Peu importe, persévérons et restons convaincus de la bonté du Seigneur. Faisons Lui confiance car nous savons pertinemment qu’Il est fidèle. C’est une évidence, nous ne pouvons nous fier à nous-mêmes. Notre cœur est désespérément malin et, tôt ou tard, il nous trompera. La Parole de Dieu est le seul appui ferme dont nous disposons, le seul fondement solide et inébranlable sur lequel nous pouvons bâtir sans crainte.
Or, que disent les Écritures ? Maintenant, en Jésus-Christ, nous qui étions autrefois éloignés, nous sommes rapprochés par le sang de Christ. Réalisons-le, l’obstacle qui se dressait entre Dieu et nous n’existe plus. L’abîme infranchissable qui nous séparait de Lui a été comblé. Désormais, il n’est plus aucune entrave qui puisse nous empêcher de vivre dans la grâce de Dieu. Voici, Jésus-Christ notre Seigneur a aboli le péché. Alors qu’Il mourrait pour nous au bois de la croix, le Christ a prononcé ces paroles extraordinaires: « Tout est accompli. » Si notre foi est en Lui, n’en doutons jamais, notre dette est entièrement et définitivement acquittée. Ceci est tellement vrai que, dès à présent, nous pouvons être assurés que ni la mort, la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’Amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. Oui, certainement, l’Éternel est notre force et notre bouclier ! - Message d'amour
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 22-23 Éphésiens 2 : 11-22
Transmis par René Barrois le : 08/09/2025
À quoi ressemble Dieu ?
« Personne n’a jamais vu Dieu. » (Jean 1. 18)
Il y a quelques années, un groupe de recherche d’une université américaine a interrogé 511 chrétiens pratiquants. Ils leur ont posé une question précise : “Comment est Dieu ?”. C’est une question intéressante, parce que nous devons nous rappeler que la Bible dit : “Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître” (Jean 1 : 18).
Les réponses obtenues dans cette étude ont été bien surprenantes ! La plupart des gens décrivaient un Dieu qui leur ressemblait. En fait, les plus conservateurs imaginaient Dieu avec un visage sévère ; d’autres, plus sensibles à la grâce de Dieu, le voyaient avec un air plus doux. Pour les jeunes gens, Dieu avait un visage jeune ! Les plus âgés envisageaient Dieu comme un ancien plein de sagesse.
Finalement, ce sondage fait penser à une histoire : une petite fille dessinait sur la table de la cuisine de ses parents. Sa mère, la voyant très concentrée, lui demande : Ma petite chérie, qu’est-ce que tu dessines ? – L’enfant lève les yeux et répond : Je dessine Dieu ! – Chérie, personne ne sait à quoi ressemble Dieu ! lui dit gentiment sa maman. – Sans lever la tête, l’enfant rétorque : Ils le sauront quand j’aurai fini mon dessin !
Dans son livre, La connaissance du Saint, A.W. Tozer écrit : Ce qui nous vient à l’esprit quand nous pensons à Dieu, en dit long sur notre personnalité. – Mais ne rabaissons pas Dieu à notre niveau : nous ressemblerions à Pierre qui proposait à Jésus de camper avec Moïse et Élie, sur la montagne de la transfiguration : “Faisons ici trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie” (Matthieu 17 : 4).
“En effet mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel : comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées, au-dessus de vos pensées” (Ésaïe 55 : 8-9). Nous avons été créés à son image, Lui n’a pas été créé à la nôtre ! - T. Hadley (Le Seigneur est proche)
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 20-21 ; Éphésiens 1 : 15 à 2 : 10
Transmis par René Barrois le : 07/09/2025
La bataille de la prière (2)
“Ne faites pas comme eux, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le Lui demandiez.” (Matthieu 6 . 8).
Jésus continue en expliquant aux disciples comment ne pas prier : “Ne multipliez pas les paroles, comme les païens qui s’imaginent que c’est à force de paroles qu’ils se feront exaucer. Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait ce dont vous avez besoin, avant que vous le Lui demandiez.” (Matthieu 6 : 7-8) En d’autres termes, Dieu n’est pas sensible à la quantité de mots de vos prières. Le mot “exaucer” ici veut dire “être pris au sérieux.” La première fonction de la prière n’est pas de présenter une liste de requêtes à Dieu, mais de vous rapprocher du cœur de Dieu. Ce n’est qu’ensuite que Jésus leur donne l’exemple de la prière que nous appelons le “Notre Père”. Elle débute en mettant l’accent sur la grandeur et la sainteté de Dieu, puis continue en demandant à ce que le règne de Dieu sur la terre s’accomplisse le plus vite possible. Un aspect de la prière dans lequel les chrétiens persécutés à travers le monde trouve beaucoup d’encouragement. Ensuite, Jésus parle de la volonté de Son Père qui doit s’accomplir aussi bien dans les cieux que sur la terre. Jésus Lui-même a prié Son Père de Lui éviter l’horreur de la Croix, mais a ajouté : “Toutefois que ce ne soit pas Ma volonté, mais la Tienne, qui soit faite.” (Luc 22 : 42) La deuxième partie de cette prière est plus personnelle, plus à notre niveau : “donne-nous notre pain quotidien” qui s’apparente à une requête que Dieu a déjà exaucée car Il connaît tous nos besoins avant même que nous les formulions. C’est la seule requête personnelle, avant d’exprimer notre besoin de pardonner aux autres puisque Dieu nous a pardonné nos offenses envers Lui. Pour finir, notre requête suivante devrait être la délivrance du tentateur. Ce dernier point est intéressant car nous pourrions nous imaginer être suffisamment solides dans notre foi pour résister “aux traits enflammés de l’ennemi”, alors que trop souvent nous tombons victimes de ses tentations. L’humilité est le dernier point de la prière dite du “Notre Père.” À nous de nous y conformer de notre mieux ! - Sa Parole pour aujourd'hui
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 18-19 ; Éphésiens 1 : 1-14
Transmis par René Barrois le : 06/09/2025
La bataille de la prière (1)
“L’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières.” (Romains 8 : 26)
Un pasteur a écrit : “La prière est la plus grande lutte de ma vie chrétienne. Il est difficile de maintenir une vie de prière consistante, et surtout de garder la conviction que la prière est toujours efficace.” Lire la Bible est plus facile que prier ; prêtez peu attention à ceux qui prétendent être des “hommes ou des femmes de prière”, afin de faire étalage devant d’autres chrétiens de leur “facilité” à prier. La plupart du temps ils ne sont pas sincères, car Jésus recommande surtout de prier dans l’intimité du Père, certes sans condamner la prière collective. J. Merritt raconte qu’un étudiant de troisième cycle à l’université de Princeton était venu dans le bureau d’Albert Einstein pour lui demander : “Que reste-t-il dans le monde de sujets originaux de recherche pour écrire une dissertation de thèse ?” À quoi le célèbre savant répondit : “Étudie la prière. Quelqu’un doit découvrir le secret de la prière !” Einstein était curieux d’approfondir ce sujet, tout comme les disciples qui vinrent demander à Jésus de leur enseigner à prier (Luc 11 : 1). C’est le seul exemple d’une prière enseignée par Jésus à Ses disciples. Mais, avant cela, Il parle non pas de la manière de prier, mais de l’endroit où prier ! C’est-à-dire Il conseille de prier dans l’intimité et non devant les hommes : “Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui se plaisent à prier debout dans les synagogues et aux coins des grandes rues, pour se montrer aux gens.” (Matthieut 6 . 5-6). Les Pharisiens aimaient à prier à deux endroits, aux coins des rues et dans les synagogues, et à une heure précise, quand la trompette annonçait qu’il était l’heure de prier. Jésus conseillait de prier des prières sincères et non élevées pour impressionner les foules. Dieu sait que si vous vous isolez pour prier, vous serez sincère dans votre relation avec Lui. Avez-vous un endroit “secret” pour vous approcher de votre Père céleste ? Cet endroit peut être n’importe où, mais vous avez besoin de trouver un lieu de rendez-vous pour montrer à Dieu que vous êtes sérieux. - Sa Parole pour aujourd'hui
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 16-17 ; Galates 6
Transmis par René Barrois le : 05/09/2025
L’incomparable beauté de Jésus
« Et il arriva qu’après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l’entendaient s’étonnaient de son intelligence et de ses réponses. » ( Luc 2 : 46-47)
Cher Seigneur, tu fus le plus beau des fils des hommes dès ta jeunesse. Ce bref regard que porte sur toi l’évangéliste est doux et touchant à la fois. Préférant le temple à la caravane des pèlerins, les affaires de ton Père aux liens de la famille terrestre, tu t’assieds au milieu des docteurs d’Israël. Dieu t’a mené devant eux, toi, le Christ, le « mystère de Dieu, dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Colossiens 2.3). Ces maîtres se croient-ils guides d’aveugles ? Se flattent-ils d’être la lumière des enténébrés, les éducateurs d’hommes ignorants ? Toi, tu les écoutes, tu les questionnes. Eux, ils s’étonnent de ton intelligence, et s’extasient devant tes réponses ; mais discernent-ils le temps messianique et l’accomplissement des paroles du psalmiste : « J’ai plus d’intelligence que tous mes maîtres, parce que j’ai médité tes préceptes » (Psaume 119 : 99) ? Plus tard, enveloppant leur étonnement dans le linceul de l’incrédulité, ils te rejetteront et te livreront à la mort. Le soleil, même dans toute sa splendeur, n’éclaire pas les aveugles !
A cette heure, tu revêts déjà le caractère de l’Homme selon le cœur de Dieu, l’Homme heureux du psaume 1 : tu as ton plaisir dans la loi de l’Éternel. Maintenant enfant, bientôt homme, tu seras l’Arbre rendant son fruit en sa saison. Tu seras également et parfaitement agréable à Dieu. Chaque période de ta vie portera le sceau de la sagesse et de la connaissance. Tu sais tout. Les Nazaréens seront stupéfaits de ta science, mais ne sachant que penser, ils refuseront de croire en toi ; les chefs religieux n’oseront plus te poser leurs questions captieuses, et suivront le chemin de la haine ; la Samaritaine sera ébranlée dans ses préjugés ; Nathanaël naîtra à la foi.
Quelques grains de ta connaissance valent mieux que les greniers remplis de la science des hommes. Cependant, en toi tous les trésors de sagesse et de connaissance divines me sont accessibles dans leur plénitude. Sinon, pourquoi m’en parlerais-tu ? Ton Esprit n’a d’autre but que de me mettre en possession de ces richesses. J’ouvre tout grand mon cœur à son ministère béni. Qu’il me communique tout ce qu’il reçoit de toi ! - Paul Ballière (Bâtissez votre vie)
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 12-13 ; Galates 4 : 21 à 5 : 1-15
Transmis par René Barrois le : 03/09/2025
Dieu est fidèle et Il a promis qu’Il ne nous abandonnera jamais
« Mais, si je vais à l’orient, il n’y est pas ; A l’occident, je ne le remarque pas ; Est-il occupé au nord, je ne puis le voir ; Se cache-t-il au midi, je ne puis l’apercevoir. Il connaît pourtant la voie où je me tiens. » Job 23 : 8-10
Vous est-il déjà arrivé de ne plus sentir la présence de Dieu, de le chercher sans le trouver ou de prier avec le sentiment que rien ne se passe ? Job est passé par là. Durant toute son épreuve, il n’a que peu mentionné sa ruine financière ou la profonde souffrance qu’il a connue lors de la mort de ses enfants. Ce qui déchirait le plus son cœur était d’avoir perdu la présence de Dieu. Il ne le voyait pas, ne le trouvait pas, ne ressentait pas sa présence. Pourtant, il n’a pas remis en cause ni son existence, ni le fait que Dieu se soucie de lui. Il savait que ses sentiments ne reflétaient pas la réalité.
Malgré le vide qu’il ressentait, Job a gardé cette conviction que Dieu ne l’avait pas abandonné, qu’Il connaissait exactement sa situation, qu’Il veillait toujours sur lui et qu’aucune adversité ne l’empêcherait de lui rester attaché. Il est ressorti de cette épreuve grandi, encouragé, béni et avec une plus grande révélation de qui est Dieu, de sa fidélité et de son amour.
Chaque chrétien expérimente un jour ou l’autre ce passage déconcertant où l’on ne sait plus où se trouve notre Père. C’est une épreuve nécessaire à notre croissance car nous ne devons pas définir la présence de Dieu en fonction de ce que nous ressentons mais en fonction de sa nature. Il est fidèle et Il a promis qu’Il ne nous abandonnera jamais. Il n’a pas promis que nous sentirons toujours sa présence ! Il se tient auprès de vous, que ce soit dans notre vie quotidienne, dans l’épreuve ou même dans l’adoration. Alors ne faisons pas l’erreur de rechercher une expérience en nous basant sur nos sentiments plutôt que de rencontrer notre Père céleste dans chaque situation.
Prions ensemble : Père, aide-moi à regarder à Toi et non à ce que je ressens. Fais-moi la grâce de tenir bon dans l’épreuve en sachant que tu me donneras une issue favorable. Amen ! – Nathan Fereyre
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Plan de lecture quotidienne : 02 Proverbes 10-11 ; Galates 4 : 1-20
Transmis par René Barrois le : 02/09/2025
Golgotha : le lieu de l'expiation (3)
« Vers trois heure de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : Eli, Eli, lama sabachthani ? - c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Matthieu 27 : 46
Ce cri est la parole centrale des sept paroles que Jésus a prononcées sur la croix. C’est aussi la seule parole que Jésus a adressée à Dieu sans l’appeler « Abba », c’est-à-dire Père.
Sans prétendre en épuiser le sens, on peut remarquer que le Seigneur l’a prononcée après avoir traversé les trois heures de ténèbres, les heures de l’expiation. En s’identifiant à l’être humain pécheur, le Christ a dû connaître la séparation d’avec Dieu. Le péché, dont il prenait en charge les conséquences, explique la nécessité de cet abandon. Ici, il a rencontré le Dieu juste qui a appliqué sur lui la sentence édictée dans le jardin d’Éden : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras, c'est certain » (Genèse 2 : 17).
Ce cri confirme la fidélité de Jésus à son Dieu qu’il continue de reconnaître comme tel par l’emploi du possessif : “Mon Dieu”.
Si les hommes sont acteurs de la scène de Golgotha, ils n’ont cependant pas prise sur eux. L’œuvre de la croix est entièrement l’œuvre de Dieu. Comme lors de son arrestation, Jésus démontre que c’est volontairement qu’il se soumet au supplice de la croix. Pilate lui avait déclaré : « Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et que j’ai le pouvoir de te crucifier ? » Jésus avait alors répondu : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait pas été donné d’en haut » (Jean 19 : 10-11). Il avait aussi préalablement déclaré au sujet de sa propre vie : « Personne ne me l'enlève, mais je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner et j'ai le pouvoir de la reprendre. Tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père » (Jean 10 : 18).
Aussi la mort de Jésus sur la croix est-elle tout à fait exceptionnelle. Avant de mourir il pousse un grand cri et dit : « Tout est accompli. Puis il baissa la tête, et rendit l'esprit » (Jean 19 : 30). Sa mort diffère totalement de celle des humains. Ces derniers la subissent comme le terme final incontournable à leur vie terrestre. Par sa mort volontaire Jésus ouvre les écluses de la grâce divine envers les hommes, une porte d’espérance.
Golgotha est le lieu de l’expiation, du salut des hommes et de la glorification de Dieu. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 8-9 ; Galates 3 : 15-25
Transmis par René Barrois le : 01/09/2025
Gabbatha : le lieu de la condamnation (2)
« Pilate amena Jésus dehors et siégea au tribunal à l'endroit appelé le Pavé, en hébreu Gabbatha. » (Jean 19 : 13)
L’apôtre Jean précise le nom du lieu où Jésus a été condamné : Gabbatha. C’était une place, probablement située devant le palais des gouverneurs romains où se rendaient les jugements officiels : une condamnation à la peine de mort était en effet réservée au pouvoir romain.
C’est là que s’étalent les comportements iniques, tant des Juifs, les accusateurs, que du juge, Pilate le Romain.
Ce dernier qui vient interroger lui-même les Juifs, peut donner l’impression d’un juge de qualité. Il n’en est rien : sa préoccupation majeure n’est pas d’exercer la justice, mais d’éviter un soulèvement de la population sous sa juridiction. Ébranlé après son entretien avec Jésus, Pilate sort à nouveau vers les Juifs pour leur faire part de sa conviction : “Pour ma part, je ne trouve en lui aucun motif de le condamner” (Jean 18. 38). Pourtant, contre sa conscience et sans arguments crédibles, il fait outrager Jésus par ses soldats avant de le présenter aux Juifs, travesti dans l’accoutrement grotesque d’un roi. Et par deux fois il répétera sa certitude de l’innocence de Jésus (Jean 19 : 4, 6).
Les Juifs alors accusent Jésus de s’être fait Fils de Dieu (Jean 19 : 7), ce qui au nom de leur Loi justifie la sentence de mort. “Quand il entendit cette parole, Pilate eut très peur” (Jean 19 : 8). Comme tous les païens, il avait entendu parler de dieux semblables à des êtres humains. Cet homme, qu’il vient de faire fouetter, est peut-être plus qu’un homme ? Et les réponses de Jésus l’ébranlent davantage encore.
Pilate se montre hésitant ? Les Juifs le menacent : « Si tu le relâches, tu n'es pas l'ami de l'empereur » (Jean 19 : 12). Alors Pilate a vite fait son choix. Plus d’hésitation entre un Juif méprisé et son titre de gouverneur. Il s’assied sur l’estrade officielle pour condamner Jésus à la crucifixion. C’est à Gabbatha que fut condamné « le Prince de la vie” (Actes 3 : 15), « le Seigneur de paix » (2 Thessaloniciens 3 : 16), « le Sauveur du monde » (1 Jean 4 : 14). Le verdict prononcé, Pilate livre Jésus à ses soldats romains pour le crucifier.
Le comportement de Jésus tranche par sa grandeur et sa dignité pendant ce procès inique. Quand il sort en portant sa croix pour aller à Golgotha, son attitude noble s’élève loin au-dessus de la prétention des hommes, juifs ou romains, qui s’illusionnent sur leur pouvoir. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 5-7 ; Galates 3 : 1-14
Transmis par René Barrois le : 31/08/2025
Gethsémané : le lieu de l'acceptation (1)
« Jésus se mit à genoux et pria en disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne.” » (Luc 22 : 41-42)
Le verset du jour présente le Seigneur Jésus en prière, dans un jardin. Là, il va accepter de mourir sur la croix pour effacer les conséquences du péché = (transgression) de l’homme dans le jardin d’Éden.
En Éden et en Gethsémané, les scènes sont bien différentes. Il s’agit dans ces deux cas d’un jardin où il faut faire un choix devant la volonté de Dieu, mais nous allons voir tout ce qui les oppose.
Adam et Ève sont dans un jardin de délices où ils ont tout à profusion, alors à l’incitation de Satan, ils remettent en question l’ordre divin de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La parole du Tentateur est plus importante que ce que Dieu a dit. Tout est centré sur leurs désirs : ils prennent du fruit défendu.
À Gethsémané, oliveraie dont le nom « pressoir à huile » évoque la souffrance, Jésus est en prière devant son Père. Il a un choix à faire. Lui, juste et saint, faut-il qu’il boive la coupe de la colère de Dieu contre le péché ? En la prenant, il accepte de porter les péchés des hommes (1 Pierre 2 : 24), d’être fait péché (2 Corinthiens 5 : 21), d’être abandonné de Dieu, de mourir sur une croix. Parfaitement obéissant, il accepte la volonté de son Père.
Adam et Ève ont été tentés par le désir de s’élever, comme Satan le leur a suggéré : « Vous serez comme Dieu ». Jésus, lui, a accepté de s’anéantir, de prendre la condition d’homme, inférieure à celle des anges, et maintenant, après cette heure d’épreuve, il va mourir crucifié : “Lui qui est de condition divine, il n'a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mis il s'est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme, il s'est humilié lui-même en faisant preuve d'obéissance jusqu'à la mort, même la mort sur la croix” (Philippiens 2 : 6-8).
Tout oppose ces deux parcours. En désobéissant à l’ordre de Dieu, l’homme a rompu la relation entre lui et le Créateur et a commencé une terrible errance. Jésus, lui, en devenant homme, a accepté le plan de Dieu qui voulait récréer une relation avec l’homme, en satisfaisant la justice divine par l’œuvre de la croix.
Gethsémané est une étape décisive dans le plan du salut. C’est le lieu de l’acceptation par le Fils de Dieu d’accomplir la volonté de Dieu son Père. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 3-4 ; Galates 2
Transmis par René Barrois : 30/082025
La puissance spirituelle de la prière
« Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 18 : 19)
La prière c'est parler avec Dieu. C'est un privilège pour le croyant d'avoir un dialogue avec le Roi. La prière est un puissant moyen d'acquérir la maturité. Être fréquemment en communion avec le Père, dans la prière, nous aide à grandir à l'image de Christ.
Le croyant prie son Père, au nom de Jésus-Christ, par la puissance du Saint-Esprit. Il y a dix sept mots qui traduisent « prières » dans les langues originales de la Bible. Chacun de ces mots correspond au verbe demander avec un sens défini. La prière peut être illustrée par un enfant qui parle à ses parents. En grandissant, le niveau de la conversation s'améliore . Nous pourrions écrire tout un livre sur la prière. Notre accent, porte sur la nécessité d'être ferme dans notre vie de prière personnelle.
Dieu a voulu que l'homme puisse communiquer avec lui, par la prière. C'est un privilège sacré et une grande responsabilité. Il est très important de comprendre que notre prière amène une différence dans nos vies et celles des autres.
Quelques promesses concernant la prière : Éphésiens 2 : 18, nous avons accès auprès du Père à travers Jésus-Christ. Jean 14:14, si on demande dans le nom de Jésus, il nous l'accordera. 1 Pierre 5 : 7, se décharger de tous nos soucis, car le Seigneur prend soin de nous..
Il y a beaucoup d'autres passages sur la prière, la foi et les exaucements. Certains versets donnent des encouragements et nous enseignent comment la prière peut jouer un rôle important dans notre croissance spirituelle.
La lecture de la Parole de Dieu, dans l'humilité et la méditation, apporte la foi et la puissance, ainsi que le désir de prier.
Il est possible de prier n'importe où et dans n'importe quelle position. Vous pouvez prier dans nos activités . Il est toutefois important de mettre à part un moment où vous et le Seigneur êtes seuls, en communion l'un avec l'autre. C'est ainsi que vous pouvez être réconforté, affermi et recevoir la direction pour la journée. Peu de prière donne peu de puissance ; plus de prière, plus de puissance. - Rick C. Howard
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Plan de lecture quotidienne : Proverbes 1-2 ; Galates 1
Transmis par René Barrois le 29/08/2025
L’importance de prendre du temps pour être seul avec Dieu
En cette période des temps de la fin si stressante dans laquelle nous vivons aujourd’hui, combien il est important, pour chacun de nous, de réapprendre à gérer notre temps. Un de nos plus grands besoins est particulièrement de réapprendre à choisir des moments de solitude avec le Seigneur pour nous retirer afin de nous laisser imprégner de la Parole et de la présence de Dieu. Le Seigneur aimerait souvent nous parler, il est vrai, mais trouve-t-il toujours une oreille attentive de notre part ? Puissions-nous exercer comme tout à nouveau nos cœurs à entendre Sa voix.
Au fait, que veut dire « prendre du temps » pour quelqu’un ? C’est mettre à part un moment pour cette personne et passer un instant seul avec elle. C’est aussi lui témoigner une considération spéciale et établir un dialogue avec elle. En fait, c’est cheminer avec cette personne et quelque part, lui dire qu’elle est importante, voir prioritaire à nos yeux.
Prendre du temps pour Dieu ; c’est cela et plus encore ! C’est dire au Seigneur que nous l’aimons et que nous choisissons de mettre l’accent sur cette priorité qu’est notre relation avec Lui. Ce que nous avons tendance à oublier, c’est que notre façon de gérer notre emploi du temps manifeste, en réalité, nos vraies priorités.
Jésus lui-même, durant son pèlerinage terrestre, ne s’est-il pas réservé de nombreuses heures pour se retirer, dans la tranquillité, recherchant dans la prière la communion avec son Père ? Nous ne pourrons faire de même que dans la mesure où nous apprendrons, nous aussi, à choisir un endroit serein et tranquille pour nous retirer. C’est ce qui nous permettra de nous approcher du Seigneur, de le rencontrer loin de toute distraction terrestre, et de nous entretenir avec lui dans un dialogue personnel, et aussi d’avoir le privilège d’entendre sa voix . Combien, en ces temps troublés, il est vital pour chacun de nous d’entendre la voix de notre Maître nous encourager, nous exhorter et nous conduire sur le chemin qu’il a lui-même préparé pour notre vie.
Il est vrai que les masse médias et tant d’autres distractions mondaines sont là pour nous tenter et chercher à nous ravir ce temps d’isolement avec le Seigneur pourtant si nécessaire pour nos âmes. Qu’il est difficile pour tout homme et toute femme, si pressée aujourd’hui, tout simplement de savoir « prendre du temps ». Il est pourtant primordial de redonner à nos moments privilégiés avec le Seigneur leur importance et leur vraie place. Il nous est difficile, semble-t-il aujourd’hui, de savoir nous arrêter un moment, juste pour réfléchir à ce que nous sommes en train de faire, au but que nous poursuivons ou aux vraies valeurs de notre vie.
Et si nous nous efforcions de prendre du temps chaque jour pour lire la Parole de Dieu et écouter ce que le Seigneur a à nous dire ? Prenons du temps pour lui parler, le prier, l’adorer. Rien d’autre ne pourra jamais remplacer les instants que nous passons dans l’intimité avec notre Seigneur ! C’est dans cette tranquillité bienfaisante que l’Esprit de Dieu pourra nous parler le plus efficacement. C’est seulement, et avant tout quand nous nous retrouvons seuls avec lui qu’il pourra véritablement se révéler à nous. C’est dans ces moments privilégiés de méditation de Sa Parole et de dialogue avec Lui dans la prière qu’Il nous parlera et envahira notre être de sa présence si apaisante à laquelle nous aspirons tant aujourd’hui.
Un temps de dialogue avec Dieu
Pour tous ceux et celles qui connaissent cette intimité avec le Seigneur et qui ont appris à l’apprécier, ce temps de mise à l’écart ou de mise à part avec Dieu fait partie des moments les plus précieux de leur vie. Il représente, en quelque sorte, comme un rendez-vous avec le « Bien-aimé », moment privilégié qu’ils attendent chaque jour avec impatience. Ces précieux instants appartiennent aux points culminants de leur existence. Ces temps de recueillement et de tranquillité avec Dieu se transforment alors en sorte d’oasis qui leur permettent de venir s’abreuver à une source infinie de rafraîchissement et de vie.
Notre Père céleste nous exhorte à nous retirer quotidiennement quelques instants pour nous permettre d’établir cette communion douce et tranquille avec Lui. Il aimerait que nous prenions du temps pour nous séparer quelques instants des gens au milieu desquels nous vivons pour lui demander ce qu’il pense, Lui, de notre façon de gérer notre temps, ainsi que pour lui permettre de nous révéler le plan qu’il a Lui-même préparé pour notre pèlerinage terrestre.
Les qualités de cette mise à l’écart
Dans cette mise à l’écart avec Dieu, efforçons-nous de diriger notre attention exclusivement sur Lui. Mettons de côté tout ce qui nous inquiète, nous chagrine ou nous opprime pour nous concentrer exclusivement sur Lui en nous plongeant dans les Ecritures et en réservant aussi du temps pour l’adoration et la prière.
Durant ces précieux moments, nous ne tarderons pas à expérimenter un profond sentiment d’apaisement, de calme, de tranquillité. Notre âme sera comme revêtue d’un manteau de sérénité. Un nouvel espoir, de nouvelles forces nous seront communiquées. La proximité de notre Père céleste deviendra plus que jamais réelle pour nous et nous en éprouverons un très grand réconfort. Que Son Nom soit béni !
Prendre du temps avec Dieu n’est pas seulement une priorité destinée aux serviteurs de Dieu, aux missionnaires ou à ceux et celles qui lui ont consacré leur vie ou encore à ceux qui ont atteint un certain degré de croissance spirituelle. Ce message sur l’importance de se retrouver seul avec Dieu s’adresse tout simplement à tous ceux et celles qui se sont engagés sur le chemin d’obéissance au Seigneur et qui désirent ardemment une vie chrétienne plus sereine et aussi plus fructueuse.
Remettre les priorités à leur place dans notre vie
Réservons-nous chaque jour un temps défini pour cette mise à part ? Ce temps devrait alors obtenir une place de choix dans notre programme de chaque journée. Nous pouvons nous permettre de négliger un tas d’autres activités, mais certainement pas celle-là. Si nous voulons réjouir le cœur de Dieu et être nous-mêmes des chrétiens joyeux, il est impératif de savoir trouver du temps pour nous placer devant Lui. Nous sommes tous conscients du fait que pour les choses que nous aimons faire, nous trouvons toujours du temps. Pourquoi n’en trouverions-nous pas pour la relation la plus importante de notre vie, celle avec notre Sauveur et Seigneur ?
Que le Seigneur nous aide, chaque jour, à remettre nos priorités à leur place afin que notre vie puisse l’honorer et réjouir son cœur toujours davantage. Puissions-nous prendre les décisions qui conviennent à cet égard et que chacune de nos vies devienne véritablement un parfum de bonne odeur aux narines du Seigneur. - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 146-150 ; Romains 16
Transmis par René Barrois le : 28/08/2025
La famille chrétienne, un havre de paix...
Lectures : Proverbes 31 : 10 ; Éphésiens 5 : 22-33 , 6 : 1-4
« Heureux quiconque craint l’Éternel et marche dans ses voies ! Tu jouis alors du travail de tes mains, tu es heureux, tu prospères. Ta femme est comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison : tes fils sont comme des plants d’olivier autour de la table. C’est ainsi qu’est béni l’homme qui craint l’Éternel. L’Éternel te bénira de Sion, et tu contempleras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie : tu verras les fis de tes fils. Que la paix soit sur Israël ! » (Psaume 128).
Ce psaume évoque le bonheur de la famille qui craint l’Éternel et marche dans l’obéissance aux commandements de Dieu, sur le chemin tracé par l’Évangile.
« Heureux... » Le terme fait écho au Psaume 1 et aux Béatitudes : Le Seigneur déclare heureux celui qui applique son cœur à faire ce qui est juste et bien à ses yeux. Heureux parce que qu’il appartient au seigneur et marche dans sa lumière.
Cet homme, cette femme sont heureux aussi parce que Dieu, qui nous a appris à prier « Notre Père », se plaît à bénir et à répandre sa paix et sa joie.
Et cette joie véritable, paisible et durable du juste est opposée aux jouissances éphémères que procure le péché.
Tout ce qui vient de Dieu est ordre et harmonie, et il en est ainsi de la famille qui craint l’Éternel. Chaque membre est à sa place, accomplit sa vocation, et trouve son épanouissement en donnant et recevant l’amour, l’aide, le secours, la joie.
Pour que cela soit, il faut que chacun marche dans les voies de Dieu et particulièrement celui sur qui repose spirituellement, et selon la volonté de Dieu, la responsabilité première : l’homme, le mari, le père et aussi son « autre lui-même », son aide, son complément, l’épouse, la mère.
Il faut aussi que chacun accepte de se voir tel qu’il est, à la lumière de Dieu, afin de se laisser transformer par sa grâce, et que tous s’efforcent en « tout point de bien se conduire conduire » (Hébreux 13 : 18).
La Bible dit que « la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse » (Psaume 11 : 10). Elle est incitation à l’obéissance, perception du regard de Dieu qui suit chaque être humain ; elle nous rappelle aussi que nous aurons des comptes à rendre,et que « Ce qu’un homme aura semé il le récoltera » (Galates 6 : 7). Cette saint crainte de Dieu fait bientôt place à un sentiment d’immense respect d’adoration, de confiance en l’amour du Père, et à la joie de collaborer avec l’Éternel.
Heureux l’homme qui écoute les conseil de la Parole Dieu, qui les suit dans tous les domaines de son existence dans les jours faciles et difficiles, qui marche dans les chemins que le Seigneur a tracés ainsi que nous le rappelle le Psaume 32 : 8 : « Je te montrerai le chemin que tu dois suivre... »
Heureux l’homme, la femme qui a l’instar du psalmiste « se conduit avec droiture » (Psaume 112), et « donne l’exemple d’une conduite intègre au sein de sa famille » (Psaume 101).
L’homme de Dieu qui craint l’Éternel est un enfant de Dieu véritable, un homme de Dieu fort et humble, un frère qui est source de bénédiction, un mari, un père qui vit selon l’Évangile, qui se réfère en tout à la Bible et qui met la Parole de Dieu en pratique.
Il agit ainsi par sens du devoir d’abord, mais aussi en ayant le sens profond de sa responsabilité et par amour pour Dieu et pour son prochain. C’est alors qu’il devient porteur de bénédiction.
L’épouse dans la Bible est comparé à une vigne féconde (Psaume 128 : 3), mère aimante, conjointe exemplaire, elle est source de bénédiction pour son mari et ses enfants, et son rayonnement s’étend alentour.
Comment parvenir à ces buts ?
Par la grâce qui est donnée à celui qui la demande de tout son cœur.
Le couple authentiquement chrétien est alors un signe, un exemple d’harmonie.
Cette harmonie s’étend à toute la famille et le psalmiste prend l’image de l’olivier, symbole de bénédiction, tout comme la vigne, pour parler des enfants : « Tes fils sont comme des plants d’olivier autour de ta table... » (Psaume 128 : 3). L’expression « autour de la table », souligne l’unité, le partage des joies et des peines, la communion, la paix qui règne dans la maison.
L’éducation des enfants n’est pas facile. Ils ont besoin de se sentir aimés, d’être éduqués, enseignés. Le dialogue tient une place importante : lorsque cela est possible, il est nécessaire d’essayer d’expliquer, de se faire comprendre. Mais les enfants ne peuvent pas tout appréhender et il leur faut obéir en faisant confiance.
La fermeté est indispensable, entraînant parfois la fessée, jamais violent,mais calme, réfléchie, uniquement pour le bien de l’enfant.
L’éducation a pour objet et but premier l’enfant, son bien véritable, mais aussi sa formation en vue d’en faire un homme ou une femme digne de ce nom, un authentique enfant de Dieu.
L’exemple du père et de la mère est déterminant : exemple du couple harmonieux, uni et complémentaire, rayonnant de l’Évangile, dans les jours faciles et difficiles.
Enseigner et montrer l’exemple sont deux bases nécessaires. Pour y parvenir il faut vivre dans la vérité, la justice, l’amour, la maîtrise de soi, l’humilité, la foi, l’espérance...
En toute circonstance, la référence doit être la Parole de Dieu, et les modes et maîtres à penser du monde, qui distillent des doctrines séduisantes et perverses, sources polluées qui ne laissent que désillusion.
L’enfant de Dieu authentique, le couple qui est « selon le cœur de Dieu », la famille qui vit selon l’Évangile sont des signes dans ces temps d’errements, et reçoivent la bénédiction de l’Éternel ainsi que le décrit le Psaume 128 : 2 : « Tu jouis alors du travail de tes mains... », « Ta femme ...tes enfants ... » Tous partagent la joie d’être unis dans l’amour et la lumière. « Tu verras le bonheur...les enfants de tes enfants » (Psaume 128 : 5-6), la vie bénie qui est source de bénédiction, oasis dans un monde chaotique, rocher au milieu des sables mouvants.
Cette maison est solide car elle est bâtie sur le roc de la Parole de Dieu, elle demeure sous le regard du Très-Haut, vit par la grâce du Christ.
Où en es-tu ?
Si tu constates que tu as échoué, la repentance est toujours possible et la force te sera donnée pour rebâtir ce que qui peut l’être sur des bases solides.
Si tu te réjouis de la solidité de ta construction, persévère, prie, agis, comptant pour l’avenir sur les promesses de Dieu. - Yvon Charles
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 142-145 ; Romains 15 : 14-33
Transmis par René Barrois le : 27/08/2025
La Bible : la lisez-vous ?
On raconte qu’une vieille dame vivait isolée dans une maison délabrée. Elle reçut un jour la visite d’un pasteur à qui on avait parlé de cette femme qui vivait ainsi depuis longtemps, luttant contre la pauvreté et le manque de tout confort. Bien des années auparavant, elle avait été gouvernante chez une dame âgée et riche qui lui faisait entièrement confiance. Mais depuis la mort de la dame riche, elle s’était réfugiée dans ce taudis. Quand le pasteur entra, il remarqua un document encadré accroché au mur. Intrigué, il y jeta un œil et à la fin de sa visite, il demanda à la pauvre femme s’il pouvait emprunter ce curieux document pour quelque temps. « Oui, lui répondit-elle, mais promettez de me le rendre. C’est le seul souvenir que m’a laissé cette dame et j’y tiens beaucoup, même si je ne peux pas lire. »
Le pasteur présenta ce document à un notaire qui l’authentifia, découvrant que c’était un testament rédigé par la dame riche qui avait laissé toute sa fortune à sa gouvernante. Si elle avait pu le lire, elle aurait pu vivre toutes ces années de misère dans le confort !
Et vous, cher(e) ami(e) qui savez lire, lisez-vous la Bible ? Savez-vous qu’elle est le Testament du Dieu immensément riche parce qu’il possède tout, étant le créateur, riche en miséricorde (Éphésiens 2 v.4), riche en amour ? Il vous a tant aimé(e) qu’il a donné son Fils unique – Jésus Christ – afin qu’en croyant en lui vous ne périssiez pas, mais que vous ayez la vie éternelle (Jean 3 v.16). La vie éternelle : Voyez et considérez cet héritage qu’Il laisse à chacun et chacune de ceux qui croient au Seigneur Jésus mort sur la croix puis ressuscité : « Un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable… » (1 Pierre 1 v.4). Quiconque « est né de nouveau » (Jean 3) est devenu un enfant de Dieu (Jean 1 v.12) : « or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » (Romains 8 v.4)
Un bel et céleste héritage,
Par le sang de Christ acheté,
Est notre heureux et sûr partage
Près de lui dans l'éternité.
Ami(e), ce céleste héritage, est-il aussi le vôtre ? Lisez la Bible, lisez-la régulièrement, non par curiosité ou pour combler vos connaissances, mais pour connaître ce que Dieu veut vous révéler.
N’est-ce pas merveilleux ? Le Créateur n’a pas voulu laisser les hommes errer dans l’ignorance, Il veut les éclairer sur tout ce qu’ils doivent connaître, et de Lui, et d’eux-mêmes. Il nous dit, par sa Parole –la Bible – ce qu’Il est, ce que nous sommes et ce qu’Il a fait pour nous.
Ce que Dieu est :
► Saint (Lévitique 19 v.2)
► Juste et droit. (Deutéronome 32 v.4)
► « Dieu est lumière » (1 Jean 1 v.5)
► « Dieu est amour » (1 Jean 4 v.8 et 16)
Ce que nous sommes :
► « Il n’y a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3 v.10)
► « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Romains 3 v.23)
► « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois et après cela le jugement » (Hébreux 9 v.27)
► « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6 v.23)
Ce que Dieu a fait pour nous :
► « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.16)
► « Dieu met en évidence son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 v.8) - La Vérité Sûre
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 135-138 ; Romains 14 : 1 à 15 : 1-4
Transmis par René Barrois le : 25/08/2025
Quelques mots pour encourager
« Simon Pierre répondit [à Jésus] : Seigneur, auprès de qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jean 6 : 68)
« Avec une bonté éternelle j’aurai compassion de toi, dit… l’Éternel. » (Ésaïe 54 : 8)
Quelques mots pour encourager
Amis chrétiens, vous connaissez la peur, le découragement, la tristesse, la colère, la tentation de vous replier sur vous-mêmes ? Nous désirons partager avec vous quelques textes de la Bible, la Parole de Dieu.
“Venez à moi, (dit Jésus)… Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes” (Matthieu 11 : 28-29).
“Dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force” (Ésaïe 30 : 15).
“(Jésus dit :) Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif” (Jean 14 : 27).
“Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain, car le lendemain sera en souci de lui-même : à chaque jour suffit sa peine” (Matthieu 6 : 34).
“Rejetant sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous” (1 Pierre 5 : 7).
“Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu… gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus” (Philippiens 4 : 6-7).
- La Bonne Semence
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 128-134 ; Romains 12 : 17 à 13 : 1-14
Transmis par René Barrois le : 24/08/2025
Péché originel et péchés personnels
« Car comme par la désobéissance d'un seul homme plusieurs ont été constitues pécheurs, ainsi aussi par l'obéissance d'un seul, plusieurs seront constitues justes. » (Romains 5 : 19).
Le mot « péché » n’a pas bonne presse dans notre société, a fortiori la notion biblique de « péché originel ». Cependant tous les êtres humains font l’expérience du mal et du péché. Mais Dieu propose un remède.
Le péché par la désobéissance d’un seul
Le premier homme, Adam, a péché en désobéissant à Dieu. Par ce péché originel, il est devenu pécheur et il transmet cet état à tous les hommes. Cette notion de solidarité humaine perturbe souvent, mais une illustration simple peut aider à la comprendre : si on commence à boutonner une chemise de manière décalée, tous les boutons qui suivent le seront. Le péché du premier homme a donc des conséquences sur tous ses descendants.
Le péché originel rend l’être humain pécheur par nature et sa disposition incontestable pour le péché lui fait commettre des péchés par lui-même. Le terme de « péchés » ne désigne pas seulement des actes, paroles et attitudes visibles qui déshonorent Dieu, mais aussi des pensées et des désirs cachés qui sont en amont.
Quelqu’un peut certes faire beaucoup de choses louables pour ses semblables ; néanmoins ses meilleures œuvres restent viciées aux yeux de Dieu pour acquérir la justice tant qu’il n’a pas revêtu celle de Christ : “Toutes nos justices [sont] comme un vêtement souillé” (Esaïe 64 : 6).
La justification par l’obéissance d’un seul
Par son obéissance parfaite qui l’a conduit à la mort de la croix, Jésus Christ règle la question du péché originel et des péchés personnels de ceux et celles qui le reçoivent par la foi. Non seulement leurs péchés passés et futurs sont pardonnés : “Christ a souffert une fois pour les péchés […] afin de nous amener à Dieu” (1 Pierre 3 : 18), mais le problème du péché est soigné à sa racine : la nouvelle naissance transforme notre être intérieur “pour que nous ne soyons plus asservis au péché” (Romains 6 : 6). Cependant, même régénéré le chrétien pèche encore trop souvent, mais la grâce de Dieu le relève (1 Jean 1 : 8-9).
Tous les êtres humains naissent dans une condition de pécheur, mais à tous, la rédemption est proposée par le Dieu d’amour “qui, dans notre bas état, s’est souvenu de nous” (Psaume 136 : 23) et a donné son Fils pour le pardon des péchés. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 120-127 ; Romains 12 : 1-16
Transmis par René Barrois le : 23/08/2025
Déclare ce qu'Il t'enseigne
« Va donc maintenant, et je serai avec ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu auras à dire. » (Exode 4 : 12).
Plus d'un vrai serviteur de Dieu a la bouche et la langue pesantes et se trouve dans une grande confusion, s'il se voit appelé à parler pour le Seigneur ; il craint de gâter sa cause par une défense malheureuse. Qu'il se rappelle alors que c'est le Seigneur qui lui a donné cette langue et qu'il prenne garde de ne pas jeter de blâme sur celui qui l'a formée. Il se peut qu'une langue pesante ne soit pas un mal aussi grand qu'une langue trop légère, et peu de paroles valent souvent mieux qu'une abondance de discours. Il est vrai aussi que la véritable puissance pour le salut ne réside pas dans la rhétorique humaine avec ses gestes, ses belles périodes et ses éclats de voix. Le défaut de faciliter n'est pas un si grand défaut qu'il semble.
Si Dieu est avec notre bouche et avec notre esprit, nous aurons quelque chose de mieux que l'éloquence qui retentit et la parole qui résonne comme l'airain. Dieu enseigne la sagesse, et sa présence est la puissance. Pharaon avait plus de raisons d'être effrayé du bégaiement de Moïse que des discours des plus éloquents orateurs de l'Égypte, car ses paroles étaient accompagnées de puissance et annonçaient les plaies et la mortalité. Si le Seigneur est avec nous, dans notre faiblesse naturelle nous serons ceints d'une force surnaturelle. Parlons donc courageusement pour Jésus comme c'est notre devoir. - C.H. Spurgeon
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 119 : 113-176 Romains 11 : 25-36
Transmis par René Barrois le : 22/08/2025
L'intention et l'acte
« Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » (Matthieu 5 : 20)
Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant la bonté de ses actes que la bonté de ses intentions ; la grâce surnaturelle de Dieu l'a transformé. la seule chose qui soit supérieure à une bonne action, est une nature bonne. Jésus déclare: "Si tu es mon disciple, ce n'est pas seulement ta conduite qui doit être bonne, mais tes intentions, tes rêves, les moindres recoins de ton être." Tu dois avoir des intentions si pures que le Tout-Puissant n'y trouve rien à reprendre. Oui peut se tenir dans la lumière éternelle de Dieu, sans que Dieu trouve en lui rien à reprendre ? le Fils de Dieu, lui seul. Et Jésus-Christ proclame que, par sa Rédemption, il peut mettre dans le coeur de tout homme ses propres dispositions, et le rendre aussi pur et simple qu'un petit enfant. la pureté que Dieu réclame est impossible à réaliser, à moins que mon être intérieur ne soit régénéré par Jésus.
Personne ne peut se rendre pur en obéissant à des lois. Jésus-Christ ne nous donne pas des règles et des ordonnances ; ses enseignements sont des vérités qui ne peuvent être mises en pratique que grâce aux dispositions qu'il met en nous. le grand miracle du salut de Jésus-Christ est qu'il triomphe de l'hérédité ! le chrétien reste un homme, mais son ressort est changé. - Oswald Chambers
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 119 : 1-112 ; Romains 11 : 1-24
Transmis par René Barrois le : 21/08/2025
Rachetés pour Dieu
« Et ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d'en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations. » (Apocalypse 5 : 9).
Que signifie ces mots « rachetés pour Dieu » ? Ce mot signifie libérer d'un usurpateur qui avait pris de quelque chose que nous possédions. En effet, dans le Jardin d’Éden, Satan nous a vendus au péché en entraînant dans la désobéissance Adam et Eve.
Que faire dans cette situation ? « Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, Je les délivrerai de la mort. Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, Je les délivrerai de la mort... » (Osée 13 : 14). La promesse de Dieu est de racheter de la mort spirituelle. Aujourd'hui, son plan n'a pas changé. C'est lui qui nous libérer de la mort, de l'enfer, et désire nous sauver dès maintenant. .
La promesse de Dieu est de racheter de la mort spirituelle. Aujourd'hui, son plan n'a pas changé. C'est lui qui nous a libérés de la mort, de l'enfer, et désire nous sauver dès maintenant. .
Pour cette victoire-là, qui dépasse ce que nous pouvons supposer. Nous devons proclamer et glorifier Dieu. Christ nous a rachetés à un Grand Prix. Il s'est offert comme victime expiatoire au calvaire. Pour le pardon de nos péchés, il a versé son sang pour nous laver de toutes nos iniquités. Nous avons été rachetés à un Grand Prix.
Pour cette victoire-là, qui dépasse ce que nous pouvons supposer. Nous devons proclamer et glorifier Dieu. Christ nous a rachetés à un grand prix. Il s'est offert victime expiatoire au calvaire, pour le pardon de nos péchés, il a versé son sang pour nous laver de toutes nos iniquités. Nous avons été racheté à un grand prix.
« Rachetés de la terre » (Apocalypse 14 : 2). Nous sommes délivrés de la convoitise des yeux, de la chair, et de l'orgueil de la vie (1 Jean 2 : 10).
« Rachetés de la vaine manière de vivre » (1 Pierre 1 : 18). Christ nous a arrachés à nos vaines pensées et excitations. Le centre ce n'est plus nous, mais Christ (Galates 2 : 20). nous avons été crucifiés avec Christ,et, aujourd'hui nous vivons avec lui dans sa vie de résurrection.
Rachetés de la puissance de Satan (Actes 26 : 18). Notre être entier est véritablement lavé, délivré par le sang de Christ. Dieu nous a enlevés des mains de l'usurpateur, ainsi, nous profitons des arrhes du salut. - René Barrois
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 117-118 ; Romains 9 : 30 à 10 : 1-21
Transmis par René Barrois le : 20/08/2025
Joie éternelle (7)
“Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chant de joie. Il va en pleurant, portant la semence qu’il répand ; il revient avec chant de joie, por tant ses gerbes.” (Psaume 126 : 5 : 6
La foi nous permet de vivre un acompte de cette joie éternelle déjà aujourd’hui, même dans les larmes !
La joie des souvenirs
La foi nous permet de vivre un acompte de cette joie éternelle déjà aujourd’hui, même dans les larmes ! Les fils d’Israël devaient se remémorer la joie des délivrances accordées par l’Éternel. Le psalmiste se souvient des grandes actions de Dieu. Ce qui était impensable s’est produit : Dieu a libéré son peuple. La joie naît du souvenir : “Quand l’Éternel rétablit les captifs de Sion […] nous en avons été réjouis” (Psaume 126 : 1-3).
En attendant la joie éternelle
Le prophète Ésaïe parle de chants à la suite de la délivrance, et en même temps, d’une joie éternelle encore future. “Ceux que l’Éternel a délivrés retourneront et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; et une joie éternelle sera sur leur tête ; ils obtiendront l’allégresse et la joie, et le chagrin et le gémissement s’enfuiront” (Ésaïe 35 : 10). La joie éternelle anticipée s’appuie sur la joie des souvenirs et sur une espérance concrète. Comme dans la suite du psaume 126 ( : 4-6), les chrétiens savent que la sécheresse et les larmes ne dureront pas toujours. Dieu nous promet une espérance vivante éternelle dans les cieux (Colossiens 1 : 5).
En vivant la joie déjà accomplie
Dans sa prière à son Père, Jésus annonce : “Maintenant je viens à toi et je dis cela dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux-mêmes” (Jean 17 : 13). Tout en semant dans les larmes (Ps. 126. 5), car la joie et les larmes ne s’excluent pas dans la vie des chrétiens, nous pouvons rester confiants parce que nous croyons que les promesses de Dieu sont certaines. Il essuiera un jour nos larmes (Apocalypse 21 : 4) et nous invitera à sa table pour le grand festin des noces de l’Agneau (Apocalypse 19 : 9 ; Matt. 8. 11). Si, déjà aujourd’hui, nous profitons de la joie du salut, l’espérance chrétienne du retour du Seigneur nous invite à le servir joyeusement dans l’attente de ce moment (1 Thessaloniciens 1 : 9-10) en nous remettant “à celui qui a le pouvoir de [nous] garder sans que [nous bronchions et de nous] placer irréprochables devant sa gloire, dans l’allégresse” (Jude 24). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 113-116 ; Romains 9 : 1-29
Transmis par René Barrois le : 19/08/2025
La joie communautaire (6)
“Ils persévéraient d’un commun accord dans le temple ; et, rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur.” (Actes 2. : 46)
La joie partagée est multipliée !
La joie se partage
Comment exprimer notre joie face à la bonté de Dieu, si ce n’est en la partageant avec d’autres personnes ? Les fils d’Israël, plusieurs fois par an, se réunissaient pour célébrer l’anniversaire de leur sortie d’Égypte, la Pâque ; le souvenir de leur vie de nomades, la fête des cabanes ; la fête des premiers fruits ; des moissons… et dans ces moments de commémoration, la joie partagée est bien spécifiée : “Tu te réjoui ras dans ta fête, toi, et ton fils, et ta fille, et ton serviteur, et ta servante, et le Lévite, et l’étranger, et l’orphelin, et la veuve, qui sont dans tes portes” (Deutéronome 16 : 14).
La joie se ravive ou se perd
Tout au long du livre du Deutéronome, l’impératif “tu te souviendras” revient comme un refrain. Le rappel des actions de Dieu en faveur du peuple alimente la joie et la reconnaissance. Pourtant, il est arrivé parfois, aux membres du peuple, de se rappeler certains avantages de l’Égypte : “Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l’ail” (Nombres 11 : 5). Quels souvenirs falsifiés : “Nous mangions […] pour rien” ! Le dur esclavage est occulté ! Il n’en résulte que des murmures et de la révolte : la joie est partie !
Aujourd’hui comme hier
De quoi parlons-nous lorsque nous nous retrouvons ? Quelles informations colportons-nous ? Critiques et menaces qui génèrent l’angoisse plutôt que des nouvelles de l’action de notre Seigneur qui ravivent notre joie et notre reconnaissance ? Les témoignages véritables de la grâce de Dieu tissent un fil entre le passé et le présent et transmettent du sens à l’histoire humaine. Ils renforcent une perspective confiante pour l’avenir. Nous voyons dans toute la Bible l’importance accordée au récit répétitif et communautaire des histoires. La Cène est particulièrement représentative à cet égard. Le fait de prendre ce repas ensemble rappelle l’œuvre de la Croix qui réjouit le Père, le Fils et tous les frères et sœurs. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 109-112 ; Romains 8 : 18-39
Transmis par René Barrois le : 18/08/2025
La joie, un fruit de l’Esprit (5)
“Le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bon té, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi.” (Galates 5 : 22, 23)
En tant que disciples, nous sommes invités à suivre Jésus et à lui ressembler. Le fruit de l’Esprit évoqué par Paul a caractérisé notre Seigneur tout au long de sa vie sur la terre. La joie en est une manifestation.
Un fruit qui a du goût
Les fruits mû ris au soleil du midi sont plus savoureux que ceux qui sont ramassés trop tôt. Mais gardons l’idée que le goût du fruit se manifeste parce que l’Esprit habite dans le croyant. Même si parfois, dans des moments difficiles, il n’est pas toujours évident de l’exprimer.
Exprimer la joie en toute circonstance
Nous pouvons penser que ni notre bonne volonté, ni nos efforts ne pourront nous permettre d’exprimer, dans tous nos défis de vie, cette facette du fruit qu’est la joie. Avec les autres éléments, elle se révèle parce que l’Esprit vit en nous. Appliquons-nous donc à marcher par l’Esprit, en connexion avec lui dans tous les détails de notre quotidien. Donnons aux circonstances la valeur que Dieu leur donne : elles sont utiles dans sa main pour notre profit. Immanquablement la réalité du fruit se manifestera “comme la lettre de Christ […] écrite [...] par l’Esprit du Dieu vivant” (2 Corinthiens 3 : 3).
Cultiver la joie de l’Esprit
Nos contemporains soupirent après le bonheur et la joie. Leur quête est bien exploitée par la publicité qui propose tant de gadgets censés combler leur besoin. L’insatisfaction entretenue ne génère que de nouvelles envies. Nageons à contre-courant. Sans négliger les autres caractéristiques du fruit citées en en-tête, cultivons dans notre vie le contentement de ce que Dieu permet dans sa bienveillante souveraineté. Choisissons de donner du prix à ce qui en a vraiment au regard de l’éternité. Les dons de Dieu nous réjouissent d’une joie que nous ne pouvons pas perdre : le salut, les soins quotidiens, la perspective de l’éternité en sa présence… procurent une joie différente, venue d’un royaume différent, celui du royaume de Dieu où son Esprit a toute liberté d’agir. Quelle merveilleuse occasion de témoignage dans un siècle où il y a tant de désespérances ! - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 107-108 ; Romains 8 : 1-17
Transmis par René Barrois le : 17/08/2025
La joie, un impératif ! (4)
“Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je vous le dirai encore : réjouissez-vous.” (Philippiens 4 : 4)
La joie, un double impératif.
Comment est-ce possible ?
La joie, un double impératif. Ce double commandement de l’apôtre Paul peut paraître oppressant, irréaliste. Comment peut-il ordonner la joie aux Philippiens ? La joie serait-elle possible comme si c’était une question de pure volonté ?
Oui, l’apôtre est crédible. Il vit ce qu’il prêche.
Cet homme, après une rencontre extraordinaire avec Dieu près de Damas, a été saisi par Jésus. Il entreprend des voyages missionnaires difficiles, risque sa vie et est enchaîné à plusieurs reprises pour sa foi. Comment a-t-il pu garder vivante la joie du Seigneur au milieu des privations, de la souffrance et de la torture ? Il rédige sa lettre aux Philippiens en prison. Il s’attend à être condamné à mort. Pourtant, dans aucune de ses lettres, la joie n’est autant présente. Quel est le secret de Paul ?
Une rencontre inoubliable
Paul n’a jamais pu oublier sa rencontre avec Jésus. Dans son zèle religieux aveugle, Dieu l’a arrêté, lui a révélé son péché et l’a appelé à son service. Lui, Paul, le premier des pécheurs, a obtenu miséricorde (1 Timothée 1 : 15). Il a foi en son Sauveur, il apprend à connaître la volonté de Dieu pour y marcher dignement, fidèlement, étant assuré que les bonnes œuvres produiront tôt ou tard du bon fruit. Cette joie durable dans le Seigneur a la force de s’imposer à lui dans toutes ses circonstances.
La joie de Dieu, une force
Néhémie avait pu encourager le peuple qui pleurait à la lecture de la loi négligée : “La joie de l’Éternel est votre force” (Néhémie 8 : 10). L’apôtre a pu être fortifié par la certitude que ses prières pour les frères (Philippiens 1 : 4), l’annonce de l’Évangile (1 : 18), la communion des Philippiens (2. 2) et tout son travail missionnaire procurent de la joie au cœur du Seigneur ! Ce qui réjouit son Sauveur, le remplit de joie lui aussi et lui donne la force de persévérer dans son ministère. Ainsi, il exhorte les Philippiens : “Mes frères bien aimés […], vous ma joie et ma couronne, restez ainsi fermes dans le Seigneur, bien-aimés” (4 : 1). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 104-106 ; Romains 7 : 7-25
Transmis par René Barrois le : 16/08/2025
Joie partagée (3)
“Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.” (Luc 15. 10)
Les desseins d’amour et de justice de Dieu se sont accomplis, s’accomplissent et s’accompliront. Joie multiple : pour le bénéficiaire, les spectateurs, les collaborateurs et surtout l’Auteur !
La joie du ciel
Il y a certes la joie du pécheur repentant qui accepte le salut offert. David exprime le bonheur de l’homme libéré de son péché : “Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée” (Psaume 32 : 1). Mais nous ne considérons peut-être pas suffisamment la joie de Dieu, des anges, comme le montre le verset en en-tête et aussi de tous ceux qui ont à cœur l’œuvre de Dieu. Jésus, lui-même, nous explique à plusieurs reprises au travers de différentes paraboles (du fils prodigue, de la brebis égarée ou encore de l’argent perdu) que son Père et lui se réjouissent de voir de nombreuses personnes qui étaient perdues retrouver enfin un sens à leur vie et ainsi entrer dans le plan d’amour du Créateur pour elles (Luc 15). “Jésus, le chef de la foi et celui qui la mène à l’accomplissement, lui qui, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix” (Hébreux 12 : 2).
La joie des collaborateurs de Dieu
L’apôtre Paul écrit sa joie dans sa lettre aux Thessaloniciens qui se sont tournés “vers Dieu, vous détournant des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai” et qui persévèrent dans les tribulations : “C’est vous qui êtes notre gloire et notre joie !” (1Thessalonniciens 1 : 9 ; 2 : 19). Luc, dans les Actes, relate aussi cette même joie pour les personnes guéries, ceux qui annoncent la bonne nouvelle et les spectateurs : “Les foules, unanimement, étaient attentives à ce que disait Philippe, l’entendant et voyant les miracles qu’il faisait […] il y eut une grande joie dans cette ville-là” (Actes 8 : 6-8). Des associations chrétiennes comme Portes Ouvertes ou Audiovie témoignent de l’action puissante de Dieu dans le monde ou à nos portes. La lecture des nouvelles missionnaires nous communique une joie réelle. Une énergie nouvelle, déversée par le Saint Esprit, nous pousse à mettre notre foi en action pour prier, soutenir et partager l’Évangile autour de nous pour que chaque jour il y ait « de la joie au ciel » pour chaque pécheur qui vient au salut ! - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 102-103 ; Romains 6 : 15 à 7 : 1-6
Transmis par René Barrois le : 15/082025
La joie pour la venue du Sauveur (2)
“Dès que la voix de ta salutation est parvenue à mes oreilles, le petit enfant a tressailli d’allégresse dans mon ventre.” (Luc 1 : 44)
La joie anticipée d’un événement particulier ou de la rencontre avec une personne est déjà très agréable. Mais combien plus grande est-elle lorsque finalement l’événement attendu se produit !
La joie dans l’attente
La joie anticipée d’un événement particulier ou de la rencontre avec une personne est déjà très agréable. Mais combien plus grande est-elle lorsque finalement l’événement attendu se produit ! Marie rend visite à sa cousine Élisabeth. Les deux femmes sont enceintes. Jean, dans le ventre de sa mère Élisabeth, tressaille de joie à cause de Jésus qui est dans le ventre de Marie. Future maman, elle chante : “Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur” (Luc 1 : 46-47). La promesse du Sauveur tant attendu est sur le point de s’accomplir. Jésus Christ, le Sauveur du monde, est sur le point de naître. Quelle joie dans l’attente !
La joie à la naissance
Jésus vient au monde à Bethléem, ses parents doivent être soulagés et heureux de cette naissance dans un contexte si compliqué. La joie est partagée. Un ange annonce la nouvelle aux bergers dans les champs : “Je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie, qui sera pour tout le peuple” (Luc 2 : 10). Anne et le vieil lard Siméon se réjouissent de pouvoir enfin voir de leurs propres yeux le Sauveur tant attendu. Nous pouvons aussi imaginer la joie des mages d’Orient découvrant l’enfant-roi annoncé par l’étoile après un si long voyage.
La joie de l’accomplissement du salut
Jésus, le Sauveur promis est lui-même sujet de la joie. L’Évangile est l’heureuse nouvelle du salut : pour racheter l’humanité, Jésus vient se donner lui-même en rançon sur la croix. L’accepter comme le geôlier de Philippes est source de réjouissance : “Croyant Dieu, il se réjouit avec toute sa maison” (Actes 16 : 34). Déjà dans les psaumes les auteurs ont célébré cette délivrance attendue et l’auteur même du salut : “Venez, chantons à haute voix à l’Éternel ; poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut !” (Psaume 95 : 1). Aujourd’hui comme autrefois, nous nous réjouissons et sommes reconnaissants du pardon offert à celui qui croit. “Jésus Christ, lui que, sans l’avoir vu, vous aimez ; et croyant en lui […] vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, recevant ce qui est le but de votre foi, le salut de l’âme” (1 Pierre 1 : 8, 9). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 99-101 ; Romains 6 : 1-14
Transmis par René Barrois le : 14/08/2025
Joie pour la création (1)
“Le Dieu vivant, qui a créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve […]n’a pas manqué […] de rendre témoignage de ce qu’il est par ses bienfaits […] rassasiant vos cœurs de nourriture et de joie.” (Actes 14. 15-17)
Le thème de la joie se retrouve dans plusieurs domaines. De jeudi en jeudi, nous les apprécierons. Nous sommes partie prenante de la création du Dieu vivant et les objets des soins du Créateur, pour notre joie et la sienne.
La joie devant l’éclosion de la vie
Le thème de la joie se retrouve dans plusieurs domaines. De jeudi en jeudi, nous les apprécierons. Nous sommes partie prenante de la création du Dieu vivant et les objets des soins du Créateur, pour notre joie et la sienne. Après la mise en place d’un cadre propice, la Genèse décrit l’éclosion de la vie créée par Dieu : “Que les eaux foisonnent d’un fourmillement d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre devant l’étendue des cieux” (Genèse 1 : 20). L’infinie diversité des expressions de la vie est un cri de joie et de louange au Créateur. Dans le Psaume 148, les astres du ciel, les arbres des champs, les animaux, tous les peuples acclament le Seigneur pour les avoir créés. “Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains” (Psaume 19 : 1).
La joie de Dieu dans ses créatures
La joie de la création répond à la joie de Dieu lui-même : “La gloire de l’Éternel sera à toujours ; l’Éternel se réjouira en ses œuvres” (Ps. 104. 31). Quels merveilleux projets a Dieu par et pour sa création : révéler sa gloire, mais aussi son amour dans ses soins qui réjouissent les corps et les cœurs ! Si le péché entrave la relation heureuse de l’humain avec Dieu et atteint toute la création, le salut est annoncé dès Genèse 3. 15 et la joie reviendra, quand les cœurs se confieront en lui : “L’Éternel, ton Dieu, au milieu de toi, […] sauvera ; il se réjouira avec joie à ton sujet […], il s’égayera en toi avec chant de triomphe” (Sophonie 3 : 17). Ce message s’adresse au peuple d’Israël, mais ce salut s’adressera aussi à tout l’univers (Romains. 8 : 20, 21).
La joie des créatures
Notre joie de vivre fait écho à la joie de Dieu, qui a profondément désiré que nous existions. La providence généreuse de Dieu “donnant du ciel des pluies et des saisons fertiles” (Actes 14 : 17) est une autre source de gratitude joyeuse pour la création qui produit tout ce dont chacun a besoin pour vivre. Même si nous constatons bien des dysfonctionnements liés au péché. Si nous pouvons nous réjouir en notre Créateur et tous ses dons extraordinaires, n’oublions pas notre responsabilité de gestionnaire et de partage de ces richesses. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 94-98 ; Romains 5 : 12-21
Transmis par René Barrois le : 13/082025
Supporter tout !
« Je me suis fait tout à tous, afin d'en gagner de toutes manières quelques-uns. » (1 Corinthiens 9: 22)
Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : "Oh ! si seulement j'étais ailleurs !" Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne.
Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos coeurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d'utilité. Ce n'est pas nous qui avons choisi d'être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d'enthousiasme à la pensée de l'oeuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. Nous aussi, nous ne devons savoir qu'une chose : « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. »
« Je vous ai choisis. » Ayez toujours à l'esprit la grandeur de votre vocation. Ce n'est pas vous qui ayez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, Il est à l'oeuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu'il désire nous amener à une soumission telle qu'il pourra dire : "Cet homme, cette femme, m'appartient véritablement." Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu'il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis.
Ne décidez jamais par vous-même d'être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d'avec les autres. - David Wilkerson
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 90-93 ; Romains 5 : 1-11
Transmis par René Barrois le :12/08/2025
Contre nature (1)
« Poussez des cris de joie vers l'Éternel, toute la terre ; éclatez d'allégresse, et exultez avec chant de triomphe... Car il vient pour juger la terre : Il jugera le monde avec justice, et les peuples avec droitures. » (Psaumes 98: 4,9)
«Toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu'à maintenant. » (Romains 8: 22)
Drame moderne, la crise dite "de la vache folle" a mobilisé les médias. On comprend la colère de ceux qui doivent faire abattre tout leur cheptel. Et le désarroi des consommateurs qui voient une des plus fines viandes porteuse d'une maladie mortelle. À l'origine de ce drame, des vaches herbivores nourries de farines d'origine animale ! La production de lait avait certes augmenté, mais au prix d'une alimentation contre nature.
Contre nature ! Voilà bien un mot-clé de la société d'aujourd'hui. On pense aux manipulations génétiques sans contrôle, capables de donner naissance à des monstres. On pense d'autre part à l'homosexualité à laquelle se livrent sans honte les hommes comme les femmes (Romains 1: 26-27). La Bible dénonce depuis longtemps de telles pratiques.
L'homme pèche, et la nature souffre, « elle soupire » même après la délivrance (Romains 8: 22). En effet, malgré l'angoisse qu'elle génère, la science est incapable d'arrêter les expériences hasardeuses exigées par la compétition internationale. La crise est vraiment grave, l'être humain a laissé échapper sa dignité, il a perdu le contact avec son Créateur. Pourtant il reste toujours aimé de Dieu, et garde quelque chose de l'image de son Créateur. Nous sommes nés pour vivre en harmonie avec Dieu. Vivre sans lui, n'est-ce pas déjà une vie contre nature ? - Graines d’ensemencement
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 89 ; Romains 4
Transmis par René Barrois le : 11/08/2025
Être exemplaire
« Que les hommes âgés soient sobres, dignes de respect, pondérés, et solides dans la foi, la charité et la persévérance. » (Tite 2 : 2)
L'expérience de la vie doit favoriser la maturité. L'âge avancé doit permettre de développer encore plus d'exemplarité.
Les hommes doivent être :
« sobres » : la consommation d'alcool doit être tempérée, comme tout le reste de la vie ;
« honorables » : la Bible Segond traduit « honnêtes », mais littéralement, c'est plus « être dignes de respect, vénérables » ; c'est la marque d'hommes « sérieux », socialement et moralement respectables ;
« modérés » : les hommes mûrs doivent être « pondérés, c'est-à-dire prudents, réfléchis, maîtres d'eux mêmes » (Stibbs). Les hommes mûrs « devraient apporter dans une communauté l'esprit d'équilibre nécessaire à une ferme orientation de son activité » (Hiebert) ;
« sains dans la foi » : « la foi » peut désigner la manière de croire, s'opposant à une forme de scepticisme qui pourrait venir avec l'âge. Si la santé physique décline, la vigueur spirituelle peut se maintenir et même progresser. Le témoignage d'un missionnaire ayant vu beaucoup de miracles est encourageant : alors qu'il pensait qu'en vieillissant, il n'arriverait plus à servir Dieu efficacement, il a senti le Saint-Esprit l'assurer que la puissance de Dieu ne dépend pas de son âge ou de sa santé ;
« sains...dans l'amour » : l'amour s'oppose au repliement sur soi qui peut nous atteindre en vieillissant. Être sain dans l'amour, c'est éviter l'égoïsme mais aussi les mauvais sentiments, les préférences, les rivalités, tout ce qui empêche le croyant de ressembler à Jésus son maître ;
« Sains...dans la patience » : l'usure du temps peut altérer le caractère, mais la bonne santé spirituelle permet de rester persévérants et patients. - Thibaud Lavigne
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 85-88 ; Romains 3
Transmis par René Barrois le : 10/08/205
Mise à part ! (2)
« Car je suis l’Éternel, votre Dieu; vous vous sanctifierez, et vous serez saints » (Lévitique 11 : 44 a).
« Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. » (1Pierre 1 : 15-16).
Au-delà de ce que nous sommes appelés à faire, Dieu veut sanctifier premièrement nos personnes ! Cela passe par nos pensées, notre temps et nos biens.
1) La consécration de notre temps : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. » (Exode 20 : 8). Aujourd'hui, nous ne sommes plus sous la loi pour nous limiter à un jour par semaine, nous voulons mettre à part chaque jour, à chaque instant. Nous voulons le faire non seulement dans nos pensées mais aussi dans notre culte personne, dans notre service, dans notre vie d’Église, de famille... Comme Jésus, nous sommes appelés, non à être servis, mais à servir, « rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. » (Galates 5 : 13) et cela prend tout notre temps.
3) La consécration de mes biens : « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. »(Matthieu 6 : 21). Dans ce passage, Jésus nous encourage à ne pas « amasser des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent, dans le ciel » (Matthieu 6 : 19). Nous ne devons pas être avides de posséder ou d'accumuler de l'argent, et si toutefois le Seigneur permet que nous en ayons, nous devons en consacrer une partie à son Royaume ! Rappelons-nous que nous ne devons rien au Seigneur, nous lui rendons, car c'est lui qui nous a tout donné !
Si nous vivons ces choses, si nous consacrons à Dieu nous pensées, notre temps, nos biens, il sera évident que nous serons des gens « à part » de ce monde ! Dieu nous y a placés, mais nous ne sommes pas de ce monde, ayant été consacrés par lui. - Luc Goillot
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 82-84 ; Romains 2
Transmis par René Barrois le : 09/08/2025
Mise à part ! (1)
« Car je suis l’Éternel, votre Dieu; vous vous sanctifierez, et vous serez saints » (Lévitique 11 : 44 a).
« Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. » (1Pierre 1 : 15-16).
Le mot « saints » dans ces deux textes vient de l’hébreu kadowsh qui signifient « mis à part » (Lévitique) et du grec Hagios qui signifie « consacré » (épître de Pierre). Il nous montre combien nous sommes précieux aux yeux de Dieu. Son souhait est de nous mettre à part, comme on sélectionne quelque chose que l'on considère avoir une grande valeur. Cette mise à part n'est pas une mise de côté mais une consécration. Dieu a un plan pour nous et il veut nous consacrer à ce plan, de la même manière que tel ou tel objet dans notre cuisine ou notre atelier est consacré à une fonction particulière.
Au-delà de ce que nous sommes appelés à faire, Dieu veut sanctifier premièrement nos personnes ! Cela passe pâr nos pensées, notre temps et nos biens.
1. La consécration de nos pensées : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ » (Philippiens 2 : 5). Jésus dira que tout part du cœur, de l'être intérieur, et c'est vrai. Je ne veux pas lutter contre les mauvaises pensées, car c'est un combat perdu d'avance, je veux avoir les mêmes pensées que Jésus ! Je veux consacrer mes pensées au royaume de Dieu jusqu'à ce que je n'en aie plus de mauvaises !
Que mon cœur abonde en louanges, qu'il aspire à la présence de Dieu et à la méditation de sa Parole ! Alors le reste suivra : mon être intérieur sera renouvelé en même temps que mes pensées et qui qui sortira de ma bouche ! Jésus nous a mis à part pour faire de nous des adorateurs en Esprit et en vérité ! - Luc Goillot
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 79-81 ; Romains 1 : 18-32
Transmis par René Barrois le : 08/08/2025
Toujours plus !
"Ne vous amassez pas des richesses sur l a terre où elles sont à la merci de la rouille, des mites qui rongent, ou des cambrioleurs qui percent les murs pour voler. " (Matthieu 6-19 Semeur).
Oh combien la tentation peut être grande de vouloir posséder quelque chose sur cette terre et d'en vouloir toujours plus, car même si notre espérance est là-haut, nous vivons dans un monde rempli de sollicitations.
Posséder des biens n'est pas pécher, mais quand cela devient une priorité de vie, il est à craindre que nous nous détournions de l'objectif céleste, comme l'a dit Jésus : « Là où est ton trésor, là aussi est ton cœur » (Matthieu 6:21). Aucun coffre n'a suivi de corbillard !
Où est votre cœur en ce jour ? Si Jésus revenait maintenant, qu'est-ce qui vous garderait attaché à cette vielle terre ?
Que vous souhaitiez posséder des biens pour vous garantir une sécurité financière est une chose, mais Jésus lui, vous propose un autre système de garantie. Dans son ministère, il a invité chaque être humain à mettre sa confiance dans le Père céleste qui veut prendre soin de ses créature. Et par la croix, Jésus nous donne accès non seulement à ce Dieu qui nous aime, mais aussi à l'éternité avec lui !
N'amassez rien ici, Dieu a prévu bien mieux là-haut ! Et l'on peut d'ailleurs agrémenter notre vie d'après par les œuvres bonnes que nous ferons ici auprès de notre prochain. Ces œuvres ne sont pas notre salut qui est dans la foi en Jésus seul, mais elles sont comme les preuves et seront récompensées.
« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. » (2 Corinthiens 5 : 10).
Alors, vouloir toujours plus, oui, mais pour les choses du ciel. - Benjamin Lamotte-Augris
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 78 ; Romains 1 : 1-17
Transmis par René Barrois le : 07/08/2025
4 tableaux des besoins de l'âme
« Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. » (Luc 10 : 25 -37).
Jésus raconte la parabole du bon Samaritain qui nous dépeint quatre tableaux des besoins de l'âme.
1) Rédemption : Jésus est le divin Samaritain qui vous voit sur le chemin. Vous pouvez être vivant en apparence, mais bien mort spirituellement, car toujours sous la condamnation de votre péché. Mais si vous criez à Jésus de vous secourir votre âme, il vient et vous transporte du royaume des ténèbres jusque dans le royaume de la lumière, tout comme le Samaritain a transporté l'homme blessé. Puis il vous conduit dans l'auberge qui est l’Église. Tout comme le Samaritain a payé pour l'homme blessé, Jésus a payé pour vous, à la croix, le prix de votre rachat.
2) Transformation : L'âme sauvée a ensuite besoin d'être guérie. Le Samaritain a soigné les blessures de la victime et Jésus vous invite à accepter ce qu'il vous révèle sur lui-même et sur vous pour pour que votre âme chemine sur la voie de la guérison intérieure. Le Samaritain a su passer le relais à l'aubergiste, et il vous faut accepter le ou les relais que Dieu a prévu pour vous et qu'il a qualifiés pour vous soutenir.
3) Transformation : L'apôtre Paul dit : de « se dépouiller du vieil homme... et d'apprendre à renoncer aux œuvres charnelles. ». La vie du chrétien passe par une réelle transformation que seul le Saint-Esprit peut faire ; aussi devez-vous le laisser régner en vous pour que votre « vieille nature » soit vaincue.
4) Mission : Jésus conclut ainsi cette parabole : « Va et toi fais de même », c'est-à- dire : vous aussi, avec l'aide de l'Esprit Saint, « Arrachez du feu » (Jude 23) de la souffrance et de l'ignorance ceux qui vous entourent,en leur témoignant de l'amour de Jésus pour eux. - Nathanaël Koudougou
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 74-77 ; 2 Corinthiens 13
Transmis par René Barrois le : 06/08/2025
L'exemple de Jonathan
« Saül parla à Jonathan, son fils, et à tous ses serviteurs, de faire mourir David. Mais Jonathan, fils de Saül, qui avait une grande affection pour David, l'en informa et lui dit: Saül, mon père, cherche à te faire mourir. Sois donc sur tes gardes demain matin, reste dans un lieu retiré, et cache-toi. Je sortirai et je me tiendrai à côté de mon père dans le champ où tu seras; je parlerai de toi à mon père, je verrai ce qu'il dira, et je te le rapporterai. Jonathan parla favorablement de David à Saül, son père: Que le roi, dit-il, ne commette pas un péché à l'égard de son serviteur David, car il n'en a point commis envers toi. Au contraire, il a agi pour ton bien ; il a exposé sa vie, il a tué le Philistin, et l'Éternel a opéré une grande délivrance pour tout Israël. Tu l'as vu, et tu t'en es réjoui. Pourquoi pécherais-tu contre le sang innocent, et ferais-tu sans raison mourir David ? » (1 Samuel 19 : 1-5).
Saül l'homme charnel, n'a pas su reconnaître l'onction là où elle était véritablement, c'est-à-dire sur David, alors que Jonathan, l'homme spirituel, a vu où elle était et s'y est attaché. Jonathan a vite découvert la haine implacable que son père entretenait contre David, mais in ne s'est pas laissé influencer pour autant. Il savait penser par lui-même, en toute indépendance, sans êre soumis aux idées de son père, tout en continuant à le respect. Il sut prendre position pour une chose que Dieu approuvait.
Si la Bible ne prône aucunement l'insoumission ou la rébellion des enfants à l'égard des parents, elle autorise cependant la prise d'autonomie d'un fils adulte à l'égard de son père, précisément quand celle-ci est empreinte de bon sens. Pourtant, la pression que Saül exerça sur son fils fut terrible : « Aussi longtemps que le fils d'Isaï sera en vie, tu ne pourras pas t'imposer ni établir ta royauté...Il mérite la mort... » (1 Samuel 20 : 30-34 Semeur). De fait, Jonathan était l'héritier potentiel, et pourtant, il savait spirituellement qu'il ne serait jamais roi : « … Tu régnera sur Israël, et moi je serai au second rang près de toi... » dit-il à David (1 Samuel 23 : 17). Il n'en éprouvait ni jalousie ni amertume. Il choisit d'être l'ami de l'homme que Dieu avait oint pour être roi à sa place. Quelle humilité ! Jonathan a remporté une victoire que son père ne remportera malheureusement pas : celle sur la jalousie et l'envie !
Si tous les chrétiens avaient l'état d'âme de Jonathan, n'y aurait-il pas moins de tension dans les Églises ?
Sommes-nous, quant à nous, des Jonathan, remplis d'humilité et de noblesse de caractère, ou des Saül, envieux, amers et jaloux ? En un mot, suis-je, comme Saül, une personne de conflit ou comme Jonathan, une personne d'alliance. - Daniel Bodolec
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 70-73 ; 2 Corinthiens 12
Transmis par René Barrois le : 05/08/2025
Montrez-moi vos photos
« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée... » (Matthieu 5 : 14-16)
Lors d’une conférence sur la photographie organisée par un professionnel de talent, ce dernier déclara que l’amateur attache beaucoup d’importance aux caractéristiques de l’appareil photo qu’il choisit, mais quand un photographe professionnel se présente pour une embauche, on ne lui demande pas quelle est la marque de son appareil ni quelles sont les capacités techniques de son appareil, on lui dit tout simplement : « Montrez-moi vos talents artistiques ? »
Si vous me dites : « Je suis chrétien », permettez-moi alors de vous demander non pas à quelle église vous appartenez, ni quelle est votre confession de foi, mais tout simplement : « Montrez-moi vos photos » ; en d’autres termes : « montrez-moi ce que vous êtes, ce que vous faites, votre manière de vivre ». Il y en a tant qui se disent chrétiens mais dont la vie est loin de ressembler aux enseignements du Christ et des apôtres.
Le mot « photos »vient d’un terme grec qui signifie « lumière », Jésus dit : « que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres (vos photos) et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5 : 16).
Photographier, au sens figuré signifie : imprimer dans sa mémoire l’image d’une personne ou d’une chose, représenter, décrire ou peindre avec exactitude minutieuse. Quelle photo ou plutôt quelle image présentons-nous à ceux qui nous entourent, Jésus qui est « l’image du Dieu invisible » à dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père »
Due ceux qui nous côtoient au quotidien voient en nous l’image, le caractère de Christ : c’est à cela que le Seigneur nous appelle. - J. Chédru
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Psaumes 74-77 ; 2 Corinthiens 13
Plan de lecture quotidienne : Job 3-7 ; 1 Thessaloniciens 5
Transmis par René Barrois le : 04/08/2025
La faveur de Dieu repose sur vous
« Cependant, Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. » (Genèse 6 : 8)
Le mot hébreu utilisé ici pour désigner la grâce est "Chen". Il signifie "faveur", "gracieuseté", "agréable", "précieux" et "favorisé". Dans l’Ancien Testament, la grâce représente toujours la faveur de Dieu.
L’Ancien Testament mentionne quelques personnes ayant bénéficié de la grâce, notamment Joseph et Esther. En Genèse 6 : 9, il est écrit que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel.
Noé ne méritait pas cette grâce, mais il l’a trouvée. La faveur de Dieu était sur lui parce qu’il avait une relation avec Dieu. La faveur de Dieu reposait sur tout ce que Noé faisait.
Cela signifie-t-il que tout était facile ? Non. Noé a construit l’arche et a prêché la repentance pendant 120 ans, sans résultat ! Bien que sa mission n’ait pas été facile, la grâce lui a permis de la terminer selon le plan de Dieu.
La faveur n’est pas destinée à vous faciliter la vie. La faveur de Dieu repose sur vous afin que vous puissiez accomplir surnaturellement son dessein dans votre vie. Elle vous préservera même si le monde entier est contre vous.
Rappelez-vous la relation que vous avez avec Dieu et son grand désir de vous utiliser de manière puissant. - Keith Butler La pensée du jour
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 64-67 ; 2 Corinthiens 11 : 1-15
Transmis par René Barrois le :03/08/2025
Le Seigneur nous conduit pas à pas…
« L’Éternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas (ou une source qui coule toujours) » (Ésaïe 58 : 11)
Quelle promesse pour celui ou celle qui marche avec Dieu. Quel privilège est celui du chrétien de pouvoir cheminer avec le Seigneur dans ce monde et combien il est sécurisant pour lui de savoir que quelqu’un veille sur chacun de ses pas.
Je lisais récemment dans un magazine allemand la petite histoire suivante qui illustre fort bien ce message. Il s’agit d’un père et de son jeune garçon qui avait trouvé un merveilleux endroit pour camper et s’apprêtaient à passer quelques bonnes journées de vacances à l’orée d’un bois.
Le père demanda à son garçon de bien vouloir se rendre dans le village voisin pour y poster une lettre qu’il venait d’écrire. Il le conduisit sur le haut de la colline voisine pour lui montrer le chemin qu’il devait prendre pour atteindre le village qui se trouvait en contrebas et dans lequel se trouvait la poste.
Le garçon, s’adressant à son papa, lui dit : « Mais papa, d’ici je ne peux pas vraiment voir si le chemin que tu m’indiques me mènera au village ». Le père prit alors la petite main de son garçon dans la sienne, lui montrant tout le bout de chemin que son fils et lui pouvaient apercevoir de l’endroit où ils se tenaient.
« Vois-tu », lui dit-il, « le chemin que tu vois t’amène jusqu’à ce grand arbre que tu vois là-bas ». « Oui, je vois bien que le chemin mène jusqu’à l’arbre, mais près de l’arbre, il n’y a pas de village » reprit le garçon. « C’est vrai », précisa le père, « mais lorsque tu seras arrivé près de cet arbre, tu apercevras un virage, et après le virage, le chemin descend encore plus bas. Rend-toi déjà jusqu’à l’arbre, poursuis jusqu’au virage, et continue simplement d’avancer jusqu’à ce que tu aperçoives les premières maisons du village. Et lorsque tu les auras atteintes, tu verras un peu plus loin la poste et la boîte aux lettres en question. Tu pourras alors y glisser cette lettre que je te confie ».
La réaction de ce petit garçon ne reflète-t-elle pas aussi souvent la nôtre à l’égard de Dieu ? Nous aimerions toujours connaître d’avance ses plans pour notre vie, alors que notre Seigneur, par amour pour nous et dans sa sagesse, connaissant notre fragilité, se garde bien de nous les révéler dans leur totalité. Il nous conduit, par contre, sur un sûr chemin qu’Il a lui-même préparé d’avance pour chacun de nous, mais un pas à la fois seulement. Il ne nous fait découvrir qu’un virage après l’autre, sachant pertinemment que nous serions incapables de supporter et de gérer la totalité de son plan divin pour notre vie en une seule fois. Il compte sur nous pour des projets à long terme. Notre route se dessine progressivement. D’étape en étape, son appel se confirme en nous. Quel amour et quelle sagesse ! Qu’il est bon de se laisser conduire par le Seigneur !
Ceci nous rappelle combien il est important pour nous chrétiens, de faire confiance à notre Seigneur quant à ses directives en ce qui concerne les circonstances qu’il permet dans notre vie. Une chose est certaine : quelle que soit notre situation, et peut-être nous semble-t-elle actuellement particulièrement insaisissable, rappelons-nous que lui, notre merveilleux Sauveur, connaît d’avance le prochain virage, la prochaine décision importante que nous aurons à prendre. Il sait ce qui se présente devant nous, avant même que cela ne nous arrive. Il nous accordera toujours la force nécessaire pour surmonter les obstacles les plus difficiles et nous aidera à maîtriser les situations les plus périlleuses.
La seule chose qu’Il attend de nous, c’est que nous lui accordions une confiance totale quant à la destinée de la route qu’il a tracée pour nous.
Une autre illustration me vient à l’esprit en ce moment, celle d’une personne que le Seigneur à appelée à se consacrer à son service et qui, en réponse à cet appel, lui aurait présenté une feuille blanche, représentant sa vie. Elle la lui remet blanche, toutefois signée en bas de page, en lui précisant : « Seigneur, tu peux inscrire sur cette feuille (qui représente ma vie), ce que tu veux, ce que tu jugeras bon ; je te fais entièrement confiance pour le contenu de ce que tu y inscriras ».
N’est-ce pas ce que le Seigneur attend de chacun d’entre nous ? Puissions-nous ne jamais reprendre les rennes, le contrôle de notre vie, mais l’abandonner entre ses mains, lui qui sait tellement mieux ce qui nous convient.
Le Seigneur nous indiquera toujours le chemin à suivre, pas après pas. Ce qui est aussi réconfortant, c’est de savoir qu’il nous donnera toujours les forces nécessaires pour affronter puis surmonter les obstacles qui se dressent sur notre route.
Mais voilà, c’est toujours de nôtre côté que se trouve le problème : lui accordons-nous toujours notre entière confiance ? Avons-nous appris à lui remettre notre destinée ou alors, en dépit de ses promesses, continuons-nous de vivre dans la crainte quant à notre avenir ?
Le chrétien qui regarde à Jésus et lui fait confiance, celui qui remet son sort à l’Éternel et s’attend à lui pour son avenir verra toujours le Seigneur aplanir ses sentiers, car pour Dieu, les montagnes seraient-elles les plus hautes, elles ne seront jamais insurmontables, ni un obstacle pour lui. Et à chaque étape de sa vie, il pourra dire sans aucune hésitation : « …jusqu’ici l’Éternel m’a secouru. Béni soit Son Nom ! »
Toi qui, en ce moment, ne comprends pas ce qui t’arrive, réalise que la main de Celui qui te tient, te conduit, te porte, te soutient, est sur toi et que jamais elle ne te délaissera. C’est la main de ton Seigneur Tout-Puissant auquel rien n’est impossible. Celui qui te bénit, te console et t’aime est aussi fidèle. Il est l’immuable et son amour, ses tendres soins, ne changeront jamais à ton égard.
Serait-il possible de manquer de confiance à l’égard de celui qui a dit au prophète Ésaïe : « Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma (main) droite triomphante » (Ésaïe 41 : 10).
Même si des montagnes de difficultés nous environnent, sa grâce ne s’éloignera jamais de nous. Elle nous soutiendra en toute circonstance. S’adressant à chacun d’entre nous, il nous dit une nouvelle fois aujourd’hui :
« Tu n’as rien à craindre. Laisse-moi conduire chacun de tes pas et je te conduirai à bon port »
Prends ces paroles pour toi et alors, avec le prophète Ésaïe, tu pourras t’exclamer toi aussi : « Voici, Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien ; car l’Éternel, l’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges » (Ésaïe 12 : 2).
Quelle grâce pour chacun de nous, chrétiens, de pouvoir nous en remettre à notre Dieu Tout-Puissant et croire qu’il ne laissera jamais nos difficultés, nos problèmes ou nos épreuves nous dépasser ; qu’il nous accordera toujours la force correspondante pour les surmonter. Allons de l’avant avec courage, un pas à la fois, réalisant que le Seigneur marche devant nous et qu il se tient chaque jour à nos côtés, que rien ni personne ne saurait nous ravir de Sa forte Main! - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 60-63 ; 2 Corinthiens 10
Transmis par René Barrois le : 02/08/2025
Soyez bons les uns envers les autres
« Le fruit de l'Esprit, c'est...la bonté. » ( Galates 5:22).
La bonté est une manifestation du fruit de l'Esprit. Dieu, qui est bon, désire que nous soyons bons, comme il l'est lui-même. Dieu prend plaisir à la bonté : « Je suis l’Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre, car c'est cela que je prends plaisir. » (Jérémie 9 : 24).
Puisque Dieu prend plaisir à la bonté, il désire que nous partagions ce plaisir en nous dotant de cette manifestation du fruit de l'Esprit ;
La bonté, c'est l'amour en action. « L'amour est plein de bonté », précise Paul (1 Corinthiens 13 : 4).
La bonté nécessite un vis à vis : « Soyez bons les uns envers les autres... » ( Éphésiens 4 : 32).
A la fin du XIXe siècle, Dans la 43e rue de New York, un jeune noir marchait, écrasé par le poids de sa valise et de nombreux paquets.D'une manière assez inattendue, une main blanche prit sa grosse valise, et une voix aimable lui dit : « Vous êtes bien chargé mon frère, permettez-moi de vous aider puisque je vais dans la même direction que vous » Quelque peu surpris, il refusa un instant, mais en suite, il accepta cette aide si bien venue. Ensemble, il poursuivirent leur chemin discutant aimablement. Ce jeune homme apprit alors que celui qui l'avait aidé s'appelait Théodore Roosevelt. Par la suite, ce jeune noir devint un éditeur très connu aux États-Unis : T. Washington. A la suite de cette rencontre fortuite, il croyait que les barrières raciales pouvaient disparaître, par la manifestation de la bonté, entre Blancs et Noirs.
La bonté manifestée par Théodore Roosevelt (lequel devint plus tard président des États-Unis) marqua profondément la vie de cet homme. Lorsque nous semons une graine de bonté, elle peut produire des résultats inespérés. - Paul Calzada
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 56-59 ; 2 Corinthiens 8 - 9
Transmis par René Barrois le : 01/08/2025
Être authentique
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ. » (Philippiens 2 : 5)
Nous devons en tant que fidèles, aspirer à présenter ce trait de caractère d'authenticité de Christ, car, comment pourrions-nous prétendre être ses témoins, si nous ne revêtons pas la ceinture de la vérité ? Et cela dans tous les domaines de notre vie, partout où nous allons : au travail,à l'église, au sein de notre entourage.
Être authentique, c'est tout simplement être vrai, aimer et parler avec vérité, sincérité. Que nos paroles et nos actes (nos faits et gestes) reflètent réellement la personne que nous sommes, de façon certaine et incontestable.
Pour un chrétien, c'est avoir pour modèle Jésus-Christ et posséder ses sentiments (Philippiens 2 : 25). Nous pouvons parfois être tentés de ressembler à qu'un d'autre pour réussir dans nos projets, mais attention ! Vers quoi ou vers qui notre cœur, notre regard se tournent-il ?
L'apôtre Paul dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 : 1). Ne soyez donc pas les imitateurs d'une idole, quelle qu'elle soit (1Jean 5 : 21).
Dans les Écritures, il est mentionné à maintes reprises que Jésus est le véritable « et qu'il nous a donné l'intelligence » ( Jean 5 : 20) pour le connaître « Lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel in n'est point trouvé de fraude » (1 Pierre 2 : 22), ce qui signifie : aucune faute, offense, aucune tromperie. Le suivre nous fait marcher dans la vérité, dans la paix, la droiture, et montrer ainsi le bon et bel exemple (Malachie 2 : 6)). En accord avec sa Parole et nous-mêmes, devenons alors d'authentiques serviteurs de Dieu.
« En vérité, en vérité, je vous les dis » (Jean 8 : 51). Aspirez à devenir authentiques et à « avoir en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » - Michel Pelletier
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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 52--55 ; 2 Corinthiens 7 : 2-16
Transmis par René Barrois le : 31/07/2025
Lève-toi !
Nous méditerons aujourd’hui sur une parole très puissante de Jésus : Marc 2 : 9-12 Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ?
Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés:
Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil. (Lsg)
Dans une autre version de la bible, ce passage est traduit ainsi :
Marc 2 : 9 Qu’est–il plus facile? Dire au paralytique: « Tes fautes te sont remises› ou lui dire : ‹Réveille–toi, prends ton grabat et marche » ?…
11 Il dit au paralytique: «À toi, je dis: Réveille–toi, prends ton grabat et va dans ta maison.» (Ch.)
Assurément, si la version Chouraqui traduit par « Réveille-toi » c’est qu’il y a quelque chose à creuser. Voyons donc la signification profonde du mot utilisé. Nous allons être surpris par la puissance du mot.
Le mot grec utilisé dans le texte original est « egeiro » qui signifie se lever, faire lever, se réveiller, revenir à la vie, faire naître.
On retrouve ce même mot utilisé dans les exemples de versets suivants :
- Jésus qui dort :
Luc 8 : 24 « Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant: Maître, maître, nous périssons! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint. »
- Jésus qui ressuscite les morts :
Luc 7 : 22 Et il leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. »
- Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïn (Luc 7 : 11-14)
- Au sujet de la fille de Jaïrus qu’il ressuscite (Luc 8 : 54)
- Au sujet de Lazare Jean 12 : 1 Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts.
- Jésus qui ressuscite lui-même :
Marc 14 : 28 Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.
Marc 16:6 Il leur dit: Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici; voici le lieu où on l’avait mis.
Luc 24 : 34 Le Seigneur est réellement ressuscité.
La même puissance miraculeuse de Jésus agit.
Que la personne soit considérée :
- assise,
- couchée,
- endormie,
- malade
- paralysée
- voire morte !
Quand Jésus dit « lève-toi », il y a là une puissance qui régénère, qui réveille, qui fait se lever, qui rend à la vie ! Jean 5 : 21 « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. »
La mission est ensuite confiée à ceux qui croient.
Exemple, Pierre et Jean :
Acte 3 : 6 "Alors Pierre lui dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche."
7 Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ;
8 d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu.
La même puissance de Jésus est pour toi aujourd’hui.
Jésus guérissant les malades leur a souvent dit « lève-toi »
Quelle que soit ta maladie, même si tes organes ne fonctionnent plus, pour Jésus, ils sont comme en sommeil. Quand bien même, ils seraient comme morts, le « lève-toi » de Jésus est une véritable puissance de résurrection !
Quand tu lis les Écritures, quand tu écoutes l’évangile, que cette parole jaillisse pour toi, quelle prenne vie. Ce « lève-toi » est pour toi ; que tu sois assis, couché, paralysé, malade, ce lève-toi est une puissance régénératrice POUR TOI ! -Yves Pétrakian