Plan de lecture quotidienne : Psaumes 74-77   ;   2 Corinthiens 13

Transmis par René Barrois le : 06/08/2025

L'exemple de Jonathan

 

« Saül parla à Jonathan, son fils, et à tous ses serviteurs, de faire mourir David. Mais Jonathan, fils de Saül, qui avait une grande affection pour David, l'en informa et lui dit: Saül, mon père, cherche à te faire mourir. Sois donc sur tes gardes demain matin, reste dans un lieu retiré, et cache-toi. Je sortirai et je me tiendrai à côté de mon père dans le champ où tu seras; je parlerai de toi à mon père, je verrai ce qu'il dira, et je te le rapporterai. Jonathan parla favorablement de David à Saül, son père: Que le roi, dit-il, ne commette pas un péché à l'égard de son serviteur David, car il n'en a point commis envers toi. Au contraire, il a agi pour ton bien ; il a exposé sa vie, il a tué le Philistin, et l'Éternel a opéré une grande délivrance pour tout Israël. Tu l'as vu, et tu t'en es réjoui. Pourquoi pécherais-tu contre le sang innocent, et ferais-tu sans raison mourir David ? » (1 Samuel 19 : 1-5).

 

Saül l'homme charnel, n'a pas su reconnaître l'onction là où elle était véritablement, c'est-à-dire sur David, alors que Jonathan, l'homme spirituel, a vu où elle était et s'y est attaché. Jonathan a vite découvert la haine implacable que son père entretenait contre David, mais in ne s'est pas laissé influencer pour autant. Il savait penser par lui-même, en toute indépendance, sans êre soumis aux idées de son père, tout en continuant à le respect. Il sut prendre position pour une chose que Dieu approuvait.

 

Si la Bible ne prône aucunement l'insoumission ou la rébellion des enfants à l'égard des parents, elle autorise cependant la prise d'autonomie d'un fils adulte à l'égard de son père, précisément quand celle-ci est empreinte de bon sens. Pourtant, la pression que Saül exerça sur son fils fut terrible : « Aussi longtemps que le fils d'Isaï sera en vie, tu ne pourras pas t'imposer ni établir ta royauté...Il mérite la mort... » (1 Samuel 20 : 30-34 Semeur). De fait, Jonathan était l'héritier potentiel, et pourtant, il savait spirituellement qu'il ne serait jamais roi : « … Tu régnera sur Israël, et moi je serai au second rang près de toi... » dit-il à David (1 Samuel 23 : 17). Il n'en éprouvait ni jalousie ni amertume. Il choisit d'être l'ami de l'homme que Dieu avait oint pour être roi à sa place. Quelle humilité ! Jonathan a remporté une victoire que son père ne remportera malheureusement pas : celle sur la jalousie et l'envie !

Si tous les chrétiens avaient l'état d'âme de Jonathan, n'y aurait-il pas moins de tension dans les Églises ?

Sommes-nous, quant à nous, des Jonathan, remplis d'humilité et de noblesse de caractère, ou des Saül, envieux, amers et jaloux ? En un mot, suis-je, comme Saül, une personne de conflit ou comme Jonathan, une personne d'alliance. - Daniel Bodolec

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 70-73     ;   2 Corinthiens 12

Transmis par René Barrois le : 05/08/2025

Montrez-moi vos photos

« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée... » (Matthieu 5 : 14-16)

 

Lors d’une conférence sur la photographie organisée par un professionnel de talent, ce dernier déclara que l’amateur attache beaucoup d’importance aux caractéristiques de l’appareil photo qu’il choisit, mais quand un photographe professionnel se présente pour une embauche, on ne lui demande pas quelle est la marque de son appareil ni quelles sont les capacités techniques de son appareil, on lui dit tout simplement : « Montrez-moi vos talents artistiques ? »

Si vous me dites : « Je suis chrétien », permettez-moi alors de vous demander non pas à quelle église vous appartenez, ni quelle est votre confession de foi, mais tout simplement : « Montrez-moi vos photos » ; en d’autres termes : « montrez-moi ce que vous êtes, ce que vous faites, votre manière de vivre ». Il y en a tant qui se disent chrétiens mais dont la vie est loin de ressembler aux enseignements du Christ et des apôtres.

Le mot « photos »vient d’un terme grec qui signifie « lumière », Jésus dit : «  que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres (vos photos) et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5 : 16).

Photographier, au sens figuré signifie : imprimer dans sa mémoire l’image d’une personne ou d’une chose, représenter, décrire ou peindre avec exactitude minutieuse. Quelle photo ou plutôt quelle image présentons-nous à ceux qui nous entourent, Jésus qui est « l’image du Dieu invisible » à dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père »

Due ceux qui nous côtoient au quotidien voient en nous l’image, le caractère de Christ : c’est à cela que le Seigneur nous appelle. - J. Chédru

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Psaumes 74-77   ;   2 Corinthiens 13

Plan de lecture quotidienne :  Job 3-7 ; 1 Thessaloniciens 5

Transmis par René Barrois le : 04/08/2025

 

La faveur de Dieu repose sur vous

« Cependant, Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. » (Genèse 6 : 8)

 

Le mot hébreu utilisé ici pour désigner la grâce est "Chen". Il signifie "faveur", "gracieuseté", "agréable", "précieux" et "favorisé". Dans l’Ancien Testament, la grâce représente toujours la faveur de Dieu.

L’Ancien Testament mentionne quelques personnes ayant bénéficié de la grâce, notamment Joseph et Esther. En  Genèse 6 : 9, il est écrit que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel.

Noé ne méritait pas cette grâce, mais il l’a trouvée. La faveur de Dieu était sur lui parce qu’il avait une relation avec Dieu. La faveur de Dieu reposait sur tout ce que Noé faisait.

Cela signifie-t-il que tout était facile ? Non. Noé a construit l’arche et a prêché la repentance pendant 120 ans, sans résultat ! Bien que sa mission n’ait pas été facile, la grâce lui a permis de la terminer selon le plan de Dieu. 

La faveur n’est pas destinée à vous faciliter la vie. La faveur de Dieu repose sur vous afin que vous puissiez accomplir surnaturellement son dessein dans votre vie. Elle vous préservera même si le monde entier est contre vous.

Rappelez-vous la relation que vous avez avec Dieu et son grand désir de vous utiliser de manière puissant. - Keith Butler La pensée du jour

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 64-67   ;  2 Corinthiens 11 : 1-15

Transmis par René Barrois le :03/08/2025

 

Le Seigneur nous conduit pas à pas…

« L’Éternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas (ou une source qui coule toujours) » (Ésaïe 58 : 11)

 

Quelle promesse pour celui ou celle qui marche avec Dieu. Quel privilège est celui du chrétien de pouvoir cheminer avec le Seigneur dans ce monde et combien il est sécurisant pour lui de savoir que quelqu’un veille sur chacun de ses pas.

 

Je lisais récemment dans un magazine allemand la petite histoire suivante qui illustre fort bien ce message. Il s’agit d’un père et de son jeune garçon qui avait trouvé un merveilleux endroit pour camper et s’apprêtaient à passer quelques bonnes journées de vacances à l’orée d’un bois.

 

Le père demanda à son garçon de bien vouloir se rendre dans le village voisin pour y poster une lettre qu’il venait d’écrire. Il le conduisit sur le haut de la colline voisine pour lui montrer le chemin qu’il devait prendre pour atteindre le village qui se trouvait en contrebas et dans lequel se trouvait la poste.

 

Le garçon, s’adressant à son papa, lui dit : « Mais papa, d’ici je ne peux pas vraiment voir si le chemin que tu m’indiques me mènera au village ». Le père prit alors la petite main de son garçon dans la sienne, lui montrant tout le bout de chemin que son fils et lui pouvaient apercevoir de l’endroit où ils se tenaient.

 

« Vois-tu », lui dit-il, « le chemin que tu vois t’amène jusqu’à ce grand arbre que tu vois là-bas ». « Oui, je vois bien que le chemin mène jusqu’à l’arbre, mais près de l’arbre, il n’y a pas de village » reprit le garçon. « C’est vrai », précisa le père, « mais lorsque tu seras arrivé près de cet arbre, tu apercevras un virage, et après le virage, le chemin descend encore plus bas. Rend-toi déjà jusqu’à l’arbre, poursuis jusqu’au virage, et continue simplement d’avancer jusqu’à ce que tu aperçoives les premières maisons du village. Et lorsque tu les auras atteintes, tu verras un peu plus loin la poste et la boîte aux lettres en question. Tu pourras alors y glisser cette lettre que je te confie ».

 

La réaction de ce petit garçon ne reflète-t-elle pas aussi souvent la nôtre à l’égard de Dieu ? Nous aimerions toujours connaître d’avance ses plans pour notre vie, alors que notre Seigneur, par amour pour nous et dans sa sagesse, connaissant notre fragilité, se garde bien de nous les révéler dans leur totalité. Il nous conduit, par contre, sur un sûr chemin qu’Il a lui-même préparé d’avance pour chacun de nous, mais un pas à la fois seulement. Il ne nous fait découvrir qu’un virage après l’autre, sachant pertinemment que nous serions incapables de supporter et de gérer la totalité de son plan divin pour notre vie en une seule fois. Il compte sur nous pour des projets à long terme. Notre route se dessine progressivement. D’étape en étape, son appel se confirme en nous. Quel amour et quelle sagesse ! Qu’il est bon de se laisser conduire par le Seigneur !

 

Ceci nous rappelle combien il est important pour nous chrétiens, de faire confiance à notre Seigneur quant à ses directives en ce qui concerne les circonstances qu’il permet dans notre vie. Une chose est certaine : quelle que soit notre situation, et peut-être nous semble-t-elle actuellement particulièrement insaisissable, rappelons-nous que lui, notre merveilleux Sauveur, connaît d’avance le prochain virage, la prochaine décision importante que nous aurons à prendre. Il sait ce qui se présente devant nous, avant même que cela ne nous arrive. Il nous accordera toujours la force nécessaire pour surmonter les obstacles les plus difficiles et nous aidera à maîtriser les situations les plus périlleuses.

 

La seule chose qu’Il attend de nous, c’est que nous lui accordions une confiance totale quant à la destinée de la route qu’il a tracée pour nous.

 

Une autre illustration me vient à l’esprit en ce moment, celle d’une personne que le Seigneur à appelée à se consacrer à son service et qui, en réponse à cet appel, lui aurait présenté une feuille blanche, représentant sa vie. Elle la lui remet blanche, toutefois signée en bas de page, en lui précisant : « Seigneur, tu peux inscrire sur cette feuille (qui représente ma vie), ce que tu veux, ce que tu jugeras bon ; je te fais entièrement confiance pour le contenu de ce que tu y inscriras ».

 

N’est-ce pas ce que le Seigneur attend de chacun d’entre nous ? Puissions-nous ne jamais reprendre les rennes, le contrôle de notre vie, mais l’abandonner entre ses mains, lui qui sait tellement mieux ce qui nous convient.

 

Le Seigneur nous indiquera toujours le chemin à suivre, pas après pas. Ce qui est aussi réconfortant, c’est de savoir qu’il nous donnera toujours les forces nécessaires pour affronter puis surmonter les obstacles qui se dressent sur notre route.

 

Mais voilà, c’est toujours de nôtre côté que se trouve le problème : lui accordons-nous toujours notre entière confiance ? Avons-nous appris à lui remettre notre destinée ou alors, en dépit de ses promesses, continuons-nous de vivre dans la crainte quant à notre avenir ?

 

Le chrétien qui regarde à Jésus et lui fait confiance, celui qui remet son sort à l’Éternel et s’attend à lui pour son avenir verra toujours le Seigneur aplanir ses sentiers, car pour Dieu, les montagnes seraient-elles les plus hautes, elles ne seront jamais insurmontables, ni un obstacle pour lui. Et à chaque étape de sa vie, il pourra dire sans aucune hésitation : « …jusqu’ici l’Éternel m’a secouru. Béni soit Son Nom ! »

 

Toi qui, en ce moment, ne comprends pas ce qui t’arrive, réalise que la main de Celui qui te tient, te conduit, te porte, te soutient, est sur toi et que jamais elle ne te délaissera. C’est la main de ton Seigneur Tout-Puissant auquel rien n’est impossible. Celui qui te bénit, te console et t’aime est aussi fidèle. Il est l’immuable et son amour, ses tendres soins, ne changeront jamais à ton égard.

 

Serait-il possible de manquer de confiance à l’égard de celui qui a dit au prophète Ésaïe : « Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma (main) droite triomphante » (Ésaïe 41 : 10).

 

Même si des montagnes de difficultés nous environnent, sa grâce ne s’éloignera jamais de nous. Elle nous soutiendra en toute circonstance. S’adressant à chacun d’entre nous, il nous dit une nouvelle fois aujourd’hui :

« Tu n’as rien à craindre. Laisse-moi conduire chacun de tes pas et je te conduirai à bon port »

Prends ces paroles pour toi et alors, avec le prophète Ésaïe, tu pourras t’exclamer toi aussi : « Voici, Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien ; car l’Éternel, l’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges » (Ésaïe 12 : 2).

 

Quelle grâce pour chacun de nous, chrétiens, de pouvoir nous en remettre à notre Dieu Tout-Puissant et croire qu’il ne laissera jamais nos difficultés, nos problèmes ou nos épreuves nous dépasser ; qu’il nous accordera toujours la force correspondante pour les surmonter. Allons de l’avant avec courage, un pas à la fois, réalisant que le Seigneur marche devant nous et qu il se tient chaque jour à nos côtés, que rien ni personne ne saurait nous ravir de Sa forte Main! - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 60-63  ;  2 Corinthiens 10

Transmis par René Barrois le : 02/08/2025

Soyez bons les uns envers les autres

« Le fruit de l'Esprit, c'est...la bonté. » ( Galates 5:22).

 

La bonté est une manifestation du fruit de l'Esprit. Dieu, qui est bon, désire que nous soyons bons, comme il l'est lui-même. Dieu prend plaisir à la bonté : « Je suis l’Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre, car c'est cela que je prends plaisir. » (Jérémie 9 : 24).

Puisque Dieu prend plaisir à la bonté, il désire que nous partagions ce plaisir en nous dotant de cette manifestation du fruit de l'Esprit ;

La bonté, c'est l'amour en action. « L'amour est plein de bonté », précise Paul (1 Corinthiens 13 : 4).

La bonté nécessite un vis à vis : « Soyez bons les uns envers les autres... » ( Éphésiens 4 : 32).

A la fin du XIXe siècle, Dans la 43e rue de New York, un jeune noir marchait, écrasé par le poids de sa valise et de nombreux paquets.D'une manière assez inattendue, une main blanche prit sa grosse valise, et une voix aimable lui dit : « Vous êtes bien chargé mon frère, permettez-moi de vous aider puisque je vais dans la même direction que vous » Quelque peu surpris, il refusa un instant, mais en suite, il accepta cette aide si bien venue. Ensemble, il poursuivirent leur chemin discutant aimablement. Ce jeune homme apprit alors que celui qui l'avait aidé s'appelait Théodore Roosevelt. Par la suite, ce jeune noir devint un éditeur très connu aux États-Unis : T. Washington. A la suite de cette rencontre fortuite, il croyait que les barrières raciales pouvaient disparaître, par la manifestation de la bonté, entre Blancs et Noirs.

 

La bonté manifestée par Théodore Roosevelt (lequel devint plus tard président des États-Unis) marqua profondément la vie de cet homme. Lorsque nous semons une graine de bonté, elle peut produire des résultats inespérés. - Paul Calzada

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 56-59  ; 2 Corinthiens 8 - 9

Transmis par René Barrois le : 01/08/2025

Être authentique

« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ. » (Philippiens 2 : 5)

Nous devons en tant que fidèles, aspirer à présenter ce trait de caractère d'authenticité de Christ, car, comment pourrions-nous prétendre être ses témoins, si nous ne revêtons pas la ceinture de la vérité ? Et cela dans tous les domaines de notre vie, partout où nous allons : au travail,à l'église, au sein de notre entourage.

 

Être authentique, c'est tout simplement être vrai, aimer et parler avec vérité, sincérité. Que nos paroles et nos actes (nos faits et gestes) reflètent réellement la personne que nous sommes, de façon certaine et incontestable.

 

Pour un chrétien, c'est avoir pour modèle Jésus-Christ et posséder ses sentiments (Philippiens 2 : 25). Nous pouvons parfois être tentés de ressembler à qu'un d'autre pour réussir dans nos projets, mais attention ! Vers quoi ou vers qui notre cœur, notre regard se tournent-il ?

L'apôtre Paul dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 : 1). Ne soyez donc pas les imitateurs d'une idole, quelle qu'elle soit (1Jean 5 : 21).

 

Dans les Écritures, il est mentionné à maintes reprises que Jésus est le véritable « et qu'il nous a donné l'intelligence » ( Jean 5 : 20) pour le connaître « Lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel in n'est point trouvé de fraude » (1 Pierre 2 : 22), ce qui signifie : aucune faute, offense, aucune tromperie. Le suivre nous fait marcher dans la vérité, dans la paix, la droiture, et montrer ainsi le bon et bel exemple (Malachie 2 : 6)). En accord avec sa Parole et nous-mêmes, devenons alors d'authentiques serviteurs de Dieu.

 

« En vérité, en vérité, je vous les dis » (Jean 8 : 51). Aspirez à devenir authentiques et à « avoir en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » - Michel Pelletier

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Plan de lecture quotidienne :   Psaumes 52--55 ; 2 Corinthiens 7 : 2-16

Transmis par René Barrois le : 31/07/2025

Lève-toi !                                                                                   

Nous méditerons aujourd’hui sur une parole très puissante de Jésus : Marc 2 : 9-12  Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ?

Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés:
Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient  tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons  jamais rien vu de pareil. (Lsg)

 

Dans une autre version de la bible, ce passage est traduit ainsi :

 

Marc 2 : 9  Qu’est–il plus facile? Dire au paralytique: « Tes fautes te sont remises› ou lui dire : ‹Réveille–toi, prends ton grabat et marche » ?…

11  Il dit au paralytique: «À toi, je dis: Réveille–toi, prends ton grabat et va dans ta maison.» (Ch.)

 

Assurément, si la version Chouraqui traduit par « Réveille-toi » c’est qu’il y a quelque chose à creuser.  Voyons donc la signification profonde du mot utilisé.  Nous allons être surpris  par la puissance  du mot.

 

Le mot grec utilisé dans le texte original est « egeiro » qui signifie se lever, faire lever, se réveiller, revenir à la vie, faire naître.

 

On retrouve ce même mot utilisé dans les exemples de versets suivants :

 

-    Jésus qui dort :

Luc 8 : 24  « Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant: Maître, maître, nous périssons! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint. »

 

-    Jésus qui ressuscite les morts :

Luc 7 : 22  Et il leur répondit :  « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. »


-    Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïn (Luc 7 : 11-14)

-    Au sujet de la fille de Jaïrus qu’il ressuscite (Luc 8 : 54)

-    Au sujet de Lazare Jean 12 : 1  Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts.

-    Jésus qui ressuscite lui-même :

Marc 14 : 28  Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.
Marc 16:6  Il leur dit: Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici; voici le lieu où on l’avait mis.
Luc 24 : 34  Le Seigneur est réellement ressuscité.

 

La même puissance miraculeuse de Jésus agit.

Que la personne soit considérée :

-    assise,

-    couchée,

-    endormie,

-    malade

-    paralysée

-    voire morte !

Quand Jésus dit « lève-toi », il y a là une puissance qui régénère, qui réveille, qui fait se lever, qui rend à la vie ! Jean 5 : 21  « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. »

 

La mission est ensuite confiée à ceux qui croient.

Exemple, Pierre et Jean :

Acte 3 : 6  "Alors Pierre lui dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche."

 

7  Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ;

 

8  d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu.

La même puissance de Jésus est pour toi aujourd’hui.

Jésus guérissant les malades leur a souvent dit « lève-toi »

Quelle que soit ta maladie, même si tes organes ne fonctionnent plus, pour Jésus, ils sont comme en sommeil. Quand bien même, ils seraient comme morts, le « lève-toi » de Jésus est une véritable puissance de résurrection !

Quand tu lis les Écritures, quand tu écoutes l’évangile, que cette  parole jaillisse pour toi, quelle prenne vie. Ce « lève-toi » est pour toi ; que tu sois assis, couché, paralysé, malade, ce lève-toi est une puissance régénératrice POUR TOI ! -Yves Pétrakian

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 49-51 ; 2 Corinthiens 6 : 3 à 7 : 1-2

Transmis par René Barrois le : 30/07/2025

 

« Heureux l’homme qui est compatissant et qui prête; qui règle ses actions selon la justice! Car il ne sera jamais ébranlé; la mémoire du juste sera perpétuelle. Il n’a pas à craindre les mauvaises nouvelles; son cœur est ferme, s’assurant en l’Éternel. » (Psaumes 112 : 5-7)

C’est une réalité, si nous nous assurons en l’Éternel, nous n’aurons pas à craindre les mauvaises nouvelles. Bien sûr, nous en aurons. Croire le contraire serait faire preuve de naïveté. Toutefois, grâce à Dieu, nous pourrons y faire face sereinement. N’en soyons pas surpris, beaucoup de malheurs atteignent le juste. Néanmoins, l’Éternel l’en délivre toujours. C’est pourquoi, prenons courage, et même si cela est difficile, même si cela coûte, ne nous lassons pas de faire le bien. C’est à cela que nous sommes appelés. C’est une chose entendue, chacun en convient, ceci est loin d’être aisé. Si nous voulons vivre pieusement en Jésus-Christ, nous connaîtrons la persécution et le rejet.

Au contraire, l’homme méchant ne parait pas connaître ces difficultés. Il ne craint pas Dieu et, sans scrupule, il fait ce qu’il veut. Pour assurer sa réussite, il n’hésite pas à opprimer son prochain et à le fouler aux pieds. Indiscutablement, cela a de quoi rendre perplexe. Peut-être, l’espace d’un instant, nous surprendrons-nous à les envier. Seulement, considérons leur fin. Leurs succès sont éphémères. C’est vrai, ils jouissent du péché pour un temps. Mais après, qu’en restera-t-il ? Le constat est évident, ils empruntent le sentier de perdition. Évidemment, nous ne voulons pas y mettre les pieds !

En définitive, il est question de foi. Aujourd’hui, nous vivons par la foi. Nous ne voyons pas encore les choses que nous espérons. Voici, nous croyons fermement que Dieu approuve ceux qui se confient dans le Nom de Son Fils Jésus. Bien que nous ne voyions rien et que nous ne sentions rien, nous en sommes sûrs, nous sommes dans la main du bon Berger. Nul ne nous ravira de Sa main. Nul ne nous séparera de l’Amour de Dieu, qu’Il nous a montré en Jésus-Christ notre Seigneur. Véritablement, en dépit des épreuves, nos cœurs restent fermes. Le Seigneur nous a donné Sa paix. Aucune circonstance, si douloureuse soit-elle, ne peut nous en priver. Telle est notre assurance ! - Message d'amour

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 45-48  2 Corinthiens 4 : 1 à 6 : 1-2

Transmis par René Barrois le : 29/07/2025

 Grâce »… à vous – « Gloire »… à Dieu

« Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » (Galates 1 : 3-5)

 

Cette salutation de l’apôtre Paul au début de sa lettre aux Galates est remarquable. On y voit d’abord la grâce de Dieu pour nous : « grâce et paix à vous… ». La paix a été faite par le sang de la croix de Christ (Colossiens 1 : 20), ce que la Loi n’a jamais pu faire. La Loi, donnée autrefois au peuple juif, avait mis en évidence la haine et l’esprit de querelle naturels au cœur de l’homme. Elle ne donnait rien. Au contraire, elle exigeait que l’homme soit sans péché et elle condamnait le pécheur. Quel contraste avec Jésus Christ qui nous a apporté la grâce en s’offrant comme sacrifice parfait pour ôter nos péchés ! C’est son amour et sa grâce qui l’ont conduit à venir sur cette terre pour être notre Sauveur et nous révéler Dieu comme Père.

D’après ce verset de Galates 1, dans quel but le Seigneur Jésus s’est-il « donné lui-même » ? « Afin de nous retirer du présent siècle mauvais ». Il ne s’agit donc pas d’améliorer notre vie sur la terre, de nous permettre de mieux en profiter, d’adoucir nos circonstances difficiles. Non ! Il s’agit d’une rupture radicale avec le monde. Nous ne sommes pas seulement préservés du jugement éternel, mais introduits dès à présent par la foi dans le ciel. La Loi pouvait nous dire comment nous comporter dans ce monde, mais elle ne pouvait pas nous donner un héritage en dehors de lui. Nous serons pendant l’éternité dans la présence de notre Seigneur, qui seul pouvait nous donner un tel héritage céleste. Nous pouvons déjà en savourer la valeur, notre vie étant dès maintenant « cachée avec le Christ en Dieu » dans le ciel (Colossiens 3 : 3).

Christ a accompli cette œuvre merveilleuse que le Père lui avait « donnée à faire » (Jean 17 : 4), en se soumettant entièrement à sa volonté : « Voici, je viens… pour faire, ô Dieu, ta volonté… C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Hébreux 10 : 7, 10). Ce n’était pas le sentiment du devoir qui le poussait, mais un entier dévouement à son Père. « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir » (Psaume 40 : 8).

Oui, à Dieu « soit la gloire aux siècles des siècles ! » À nous la grâce et la paix, et à Dieu seul la gloire, par son Fils bien-aimé, qui a accompli toute sa volonté ! - d’après A. Leclerc

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 42-44 ; 2 Corinthiens 3 : 7 à 4 : 1-18

Transmis par René Barrois le : 28/07/2025

Le pouvoir des paroles divines

Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon Ta parole !” Luc 1. 38

Les mots que nous prononçons ont un certain pouvoir, de blesser ou d’encourager, de rassurer ou de faire peur, mais les mots que Dieu prononce ont une puissance infiniment plus grande. Dans le récit de la création Dieu dit : “Que la lumière soit !" Et la lumière fut (Genèse 1. 3). Jésus devant la tombe de Lazare, s’écria : “Lazare, sors !” Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge (Jean 11. 42, 43). Aussi simple que cela ! Quant à Marie, elle accepta sans discuter la parole de l’ange concernant la future naissance de Jésus. Á chaque fois la parole divine a insufflé la vie dans une situation désespérante. Nous pouvons faire de même en nous appuyant sur des paroles de Dieu. En voici quelques exemples :

1- “Ne crains rien, car Je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de Ma droite triomphante” (Ésaïe 41. 10).

2- “Fortifie-toi et prend courage. Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles” (Josué 1. 9).

3- “Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, mon Dieu, mon rocher où je trouve un abri, mon bouclier, la force qui me sauve, mon rempart !” (Psaume 18. 3).

4- Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, et avec actions de grâces. Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ” (Philippiens 4. 6-7).

5- “Retenons fermement l'espérance que nous proclamons, car celui qui a fait la promesse est fidèle” (Hébreux 10. 23).

6- “L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d'allégresse” (Sophonie 3. 17) - Sa Parole pour aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 38-41 ; 2 Corinthiens 2 : 5 à 3 : 1-6

Transmis par René Barrois le : 27/07/2025

 

Jonas : un prophète réticent

« La parole de l’Éternel vint à Jonas, fils d'Amitthaï : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle, car sa méchanceté est montée jusqu'à moi. Jonas se leva pour s'enfuir à Tarsis, loin de la présence de l'Éternel. » (Jonas 1 : 1-3)

 

Tout est surprenant dans l’histoire de Jonas. Sous le règne de Jéroboam II, roi du royaume d’Israël (royaume du nord, séparé des deux tribus de Juda et Benjamin), Jonas annonce une bonne nouvelle : le rétablissement des frontières que le pays avait connues à l’époque de Salomon (2 Rois 14 : 25). Et cela arrive ! Cette restauration si complète de la puissance israélite étonne, car on ne peut pas l’attribuer à la piété de Jéroboam II. Au contraire, pendant les 41 ans de son règne, « il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel » ! La véritable cause de cette expansion a été la compassion de Dieu envers ces dix tribus d’Israël sur lesquelles la sentence de destruction finale n’avait pas encore été prononcée. Comme le montrent les livres d’Osée et d’Amos, Israël n’a toutefois manifesté aucune repentance en réponse à cette grâce.

Mais quand Jonas est chargé d’un message accusateur contre les Ninivites, ennemis d’Israël et connus pour leur cruauté, il désobéit ouvertement à l’injonction de Dieu. Il part dans la direction opposée et prend un bateau en partance pour l’Espagne. Face à la tempête et aux interrogations des marins, alors qu’il se sait coupable, il ne propose à aucun moment de faire demi-tour. Il préfère même une mort assurée plutôt que de risquer sa vie en remettant son message à Ninive : « Prenez-moi et jetez-moi dans la mer, et la mer se calmera envers vous », dit-il aux marins (Jonas. 1 : 12). Dieu accomplit un miracle en faveur des matelots et délivre son serviteur de la mer par un grand poisson « qui vomit Jonas sur la terre » (2 : 11).

Dieu invite à nouveau Jonas à remettre son message. Jonas obéit et l’incroyable se produit : les hommes de Ninive écoutent le message : « Dans 40 jours, Ninive sera détruite ! ». Ils croient Dieu et s’humilient de leurs mauvaises actions. Le jugement divin est alors écarté. Oubliant que lui-même vient d’être un objet de la grâce de Dieu, il prend très mal le pardon accordé à Ninive : il craint de passer pour un faux prophète !

Dieu a pardonné aux Ninivites… et à Jonas. Bénissons Dieu de ce que notre conduite n’entrave pas sa miséricorde !

 

Dieu parle à Jonas

« L'Éternel fit souffler sur la mer un vent impétueux, et il s'éleva sur la mer une si grande tempête… L’Éternel fit venir un grand poisson pour avaler Jonas… L’Éternel fit pousser une plante qui s'éleva au-dessus de Jonas pour donner de l'ombre à sa tête et le délivrer de son mal. »  (Jonas 1 : 4 ; 2 : 1 ; 4 : 6)

 

Ce livre présente un paradoxe : celui qui connaît le plus Dieu est le plus réticent à lui obéir.

– Jonas connaît « le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre » et ne craint pas d’en parler aux marins troublés par la tempête (Jonas. 1 : 9).

– Dans le ventre du poisson, il exprime sa confiance en Dieu au sein de l’épreuve : « Dans ma détresse, j'ai fait appel à l'Éternel, et il m'a répondu » (2 : 3).

– Dès le début, il a discerné le caractère miséricordieux de Dieu et sa volonté : « Je savais que tu es un Dieu de grâce et de compassion, lent à la colère et riche en bonté, et qui regrette le mal que tu envois » (4 : 2).

Jonas connaît plusieurs caractères de Dieu, mais il refuse de communiquer celui dont il a lui-même bénéficié : la grâce. Dieu doit alors lui parler de façon insistante. Il se sert des éléments de la nature, des hommes, d’un poisson, d’une plante, d’un ver. Tous obéissent à sa voix, mais pas Jonas !

– Par la tempête, Dieu manifeste sa souveraineté sur les éléments naturels qui servent son dessein et sur son prophète qui devra annoncer le message qu’il lui a confié.

– Par le grand poisson qui vomit le prophète sur la terre, Dieu montre à Jonas qu’il ne pourra pas échapper à l’appel divin.

– Par la grande plante qui fournit de l’ombre au prophète irrité des résultats de la repentance de Ninive, par le ver qui la ronge le lendemain et par le vent brûlant qui achève de la dessécher, Dieu cherche à ouvrir le cœur de Jonas : « Tu as eu pitié de la plante qui ne t'a coûté aucune peine et que tu n'as pas fait pousser, qui est née une nuit et qui a disparu l'autre nuit, et moi je n'aurais pas pitié de Ninive. » (4 : 10-11).

Nous ne savons pas si Jonas a compris la leçon, mais retenons-la pour nous-mêmes : dans les services que Dieu nous confie, mettons de côté nos préjugés et notre amour-propre ; soyons « remplis de la connaissance de sa volonté » (Colossiens 1 : 9), celle du « Dieu Sauveur qui veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Timothée 2 : 4), même nos ennemis.

 

Dieu parle aux hommes

Le capitaine s'approcha de lui et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, fait appel à ton Dieu ! Peut-être voudra-t-il penser à nous et nous ne mourrons pas.”

Jonas fit d'abord dans la ville une journée de marche ; il proclamait : Dans 40 jours, Ninive sera détruite ! Les habitants de Ninive crurent à Dieu. Il proclamèrent un jeûne et s'habillèrent de sacs, depuis les plus grands jusqu'aux plus petits.” Jonas 1 : 6 ; 3 : 4-5

 

Suite à la désobéissance de Jonas, les marins du navire sur lequel il a embarqué sont mis progressivement en contact avec Dieu, malgré leurs idoles. Effrayés par la tempête qui risque de les engloutir, ils crient chacun leur dieu” (Jon. 1 : 5) ; puis le capitaine interpelle cet étrange passager qui dort et l’incite à crier, lui aussi, à son Dieu. Peut-être seront-ils sauvés ?

Quand Jonas est interrogé sur son dieu, il leur présente “le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre” ; alors “les hommes furent saisis d'une grande crainte” (1 : 9-10). Ils savaient que Jonas “s’enfuyait loin de la présence de l’Éternel, car il le leur déclara” (v. 10). Ils comprennent maintenant que Dieu exprime sa colère envers son serviteur désobéissant et ils l’interrogent sur le comportement à suivre. À sa demande, ils jettent Jonas à la mer. Le calme est rétabli ; ils font un pas de plus et se tournent résolument vers Dieu : “Ils furent saisis d'une grande crainte de l'Éternel. Ils offrirent un sacrifice à l'Éternel et firent des vœux” (1 : 16).

Les Ninivites, de leur côté, sont attentifs au message du prophète qui annonce le jugement et la destruction de leur ville sans laisser d’espoir. Ils s’humilient aussitôt devant Dieu : “Ils s'habillèrent de sacs, depuis les plus grands jusqu’aux plus petits” (3 : 5). Même leur roi les invite à crier à Dieu et à se repentir : “Qu’ils crient à Dieu avec force, et qu’ils renoncent tous à leur mauvaise conduite et aux actes de violence dont leurs mains sont coupables. Qui sait ? Dieu ne se ravivera pas et ne reviendra pas sur sa décision, s'il ne renonce pas à son ardente colère, de sorte que nous ne mourrions pas ?” (3 : 8, 9). Quel spectacle que ce peuple attendant dans le deuil le plus profond ce que Dieu décidera ! L’empressement des Ninivites à se repentir prouve qu’ils n’étaient pas encore mûrs pour le jugement. C’est pourquoi Dieu les a épargnés (3 : 10).

Au-delà des matelots et de Ninive, ce récit annonce la grâce de Dieu offerte à tous les hommes, sans exception. “Cette parole est certaine et digne d'être acceptée sans réserve : Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs” (1 Tim. 1 : 15). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 35-37 ; 2 Corinthiens 1 à 2 : 2-4

Transmis par René Barrois le : 26/07/2025

LE JUGEMENT DES DÉMONS

1. La chute des anges et celle des hommes ont eu des effets semblables. Adam et Eve, chassés aussitôt du paradis, ont continué à vivre sur la terre créée pour eux, mais maudite désormais. Les anges déchus ont été immédiatem : ent exclus de l'intimité du Dieu trois fois saint; pourtant, de leur royaume de ténèbres, ils peuvent encore venir se présenter devant lui et agir « dans les lieux célestes », Job 16 : 1 Rois 22 :19-22 ; Ephésiens 6 : 12. Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais il les a précipités dans les abîmes des ténèbres et les réserve pour le jugement, 2 Pi. 2.4. « Il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure », Jude 6. . 

2. Le terme d' « abîme » désigne parfois ce lieu où les démons sont relégués et d'où ils ne peuvent sortir que par la permission de Dieu. Leur terreur est d'y être enfermés dès maintenant sans retour. Les démons appelés « Légion » supplient Jésus de ne pas les tourmenter avant le temps, et le prient instamment de ne pas leur ordonner d'aller dans l'abîme, Matthieu 8 29 et Luc 8 : 31.  

L'Apocalypse parle du puis de l'abîme d'où sortent les sauterelles diaboliques qui « ont sur elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon (destructeur) », 9 :1-2, 11. Cet ange de l’abîme ne peut être autre, évidemment, que Satan lui-même. Pour bien marquer l'origine infernale de la  Bête personnifiant l’Antichrist, il est dit qu'« elle doit monter de l'abîme et aller à la perdition », Apocalypse 17 : 8. C'est encore dans l'abîme que Satan sera jeté et enchaîné pendant la durée des mille ans, Apocalypse 20 :1-3.  

3. Dès l'apparition du Christ au début des Evangiles, les démons sentent que l'heure de leur jugement sonne. Bien mieux que les hommes, ils savent qui est le Seigneur; ils tremblent, et dans leur terreur ne peuvent s'empêcher de proclamer son nom. L'homme qui avait un esprit de démon impur s'écria: « Ah! Qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le saint de Dieu… Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes en criant, et en disant : Tu es le Fils de Dieu. Mais il les menaçait et ne leur permettait pas de parler, parce qu'ils savaient qu'il était le Christ », Luc 4.3-34, 41. Les démoniaques gadaréniens s'écrièrent : « Qu'y a-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? », Matthieu 8 : 9 (voyez aussi Actes 16 : 17.

Cette connaissance des démons ne produit chez eux aucune œuvre de repentance ni de sanctification. Jacques en parle ainsi : « Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent », 2 : 19. Beaucoup de personnes qui se contentent de croire en l'existence de Dieu n'ont donc rien d'autre que la foi des démons. Leur croyance ne change aucunement leur vie; pourtant, s'ils s'arrêtaient un instant pour réfléchir, ils trembleraient eux aussi à la pensée du jugement inévitable.  

Remarquons encore que la lutte contre les mauvais esprits occupe une grande place dans le ministère du Christ. Pour ne citer que Matthieu, nous voyons qu'il guérit des démoniaques et des lunatiques, 4. 24 ; il chasse des esprits par sa parole, 8.16; il délivre les deux malheureux de Gadara, 8 : 28-32; le démoniaque muet, 9 : 32; puis un autre démoniaque aveugle et muet, 12 : 22; la fille de la Cananéenne, 15 : 22; l'enfant lunatique, 17 : 15. Comme le dit Pierre, il allait vraiment « de lieu en lieu, faisant du bien, et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui», Actes 10 : 38. Il était apparu « afin de détruire les œuvres du diable », 1 Jean 3 : 8.  

4. La croix consomme la ruine du royaume des ténèbres. Christ « a dépouillé les dominations et les autorités et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix », Colossiens 2 : 15. Désormais les mauvais esprits ne peuvent que marcher vers l’exécution totale de ce jugement. En disant à Christ : « Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps », les démons montrent qu'ils vivent dans la hantise du moment fatal.  

5. Le retour glorieux du Seigneur amènera le grand règlement de comptes. Satan et ses anges lutteront une dernière fois dans le ciel, d'où ils seront définitivement expulsés par Michel ses milices célestes, Apocalypse 12 : 7-9.  Après avoir donné libre cours à leur rage pendant le règne de l'Antichrist et la bataille d'Harmaguédon, Apocalypse 12 : 12; 16. 14, les démons seront chassés de la scène du monde pendant le millénium : « En ce temps-là,  l'Éternel châtiera dans le ciel l'armée d'en haut, et sur la terre les rois de la terre. Ils seront assemblés captifs dans une prison, ils seront enfermés dans des cachots, et, après un grand nombre de jours ils seront châtiés… l'Eternel des armées régnera sur la montagne de Sion et à Jérusalem », Esaïe 24 : 21-23. D'après ce texte, les démons seraient donc enfermés avec leur chef; c'est avec lui aussi qu'à la fin des mille ans ils seront jetés dans l'étang de feu et de soufre, pour y être tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, Apocalypse 20 : 10. Ils iront, d'après les paroles mêmes du Christ, « dans le feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges », Matthieu 25 : 41. C'est là que, selon Jude 6, ils seront enchaînés éternellement par les ténèbres. Déjà, sur la terre, les esprits impurs confessaient avec tremblement la seigneurie de Christ. Dans l'autre monde, la parole de Philippiens 2 :1 1 trouvera son plein accomplissement : jusque dans les enfers (ici: sous la terre) tout genou fléchira et toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. Mais cette confession, triomphante dans le ciel, sera pour les démons et les réprouvés l'aveu de leur totale perdition.  - René PACHE 

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 32-34 ; 1 Corinthiens 16

Transmis par René Barrois le : 25/07/2025

 Jésus se trouva sur le rivage...

"Le matin étant venu, Jésus Se trouva sur le rivage." (Jean 21 : 4).

 

Les disciples, livrés à eux-mêmes, étaient partis pour pêcher. "Je vais pêcher", avait dit Pierre, et les autres l'avaient suivi. Mais ils étaient partis sans but, sans coeur, sans vie, ils n'avaient plus aucun ressort; ils étaient seuls, et ils allaient de l'avant dans leurs propres forces. Il faisait nuit et leur pêche fut nulle.

Quel tableau du coeur du chrétien, quelle description de son état! Si souvent nous sommes dans la nuit, mais nous partons dans nos propres forces, et dans l'illusion de nos capacités... et naturellement, nous ne pêchons aucun poisson! Nous avons beau avancer des excuses et des raisonnements, mais cela ne change rien au fait, sinon que les poissons s'éloignent encore.

Mais, "le matin étant venu, Jésus Se trouva sur le rivage". Le Ressuscité nous attend, comme Il nous avait attendu lors de notre appel pour devenir pêcheurs d'hommes. Que de choses se sont passées depuis cette première rencontre, quel privilège nous avons eu d'être, comme les disciples, à Son école! Et pourtant, nous devons Lui présenter des filets vides! Confessons-Lui cette pêche stérile, reconnaissons que c'est le manque de communion avec Lui qui est la cause de notre vie infructueuse. Et ensuite, écoutons les directions et les ordres qu'Il nous donne.

Le matin de la résurrection est venu, Jésus est là sur la plage, ce lieu où se rejoignent notre travail terrestre et le Créateur céleste, ce lieu de vision à perte de vue sur cette mer où se trouvent les "poissons"désirés ! Rencontrons le Ressuscité et puis, dans la confiance filiale, jetons notre filet "du côté droit de la barque".

Sortons donc de notre "nuit"pour entrer dans la glorieuse permanence de la résurrection. Notre Seigneur nous attend pour nous donner vision de la pêche et pour fondre en un seul notre travail matériel et notre travail spirituel – l'un étant le chemin d'accès de l'autre. Et nous jetterons le filet du côté droit de la barque. "Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons. Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre: C'est le Seigneur." - H.E. Alexander

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 30-31 ; 1 Corinthiens 15 : 35-58

Transmis par René Barrois le : 24/07/2025

Lire sa Bible avec profit

La Bible est la Parole vivante de Dieu. Elle est sa lettre d'amour envoyée aux siens : 66 livres écrits par une quarantaine de personnes, sur une période de plus de 1'500 ans.
Retenons aussi les paroles de l’apôtre Paul dans 2 Timothée 3 . 16-17: "Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre".

Ce texte nous assure que : la Parole de Dieu a son origine en Dieu la Parole de Dieu a été donnée aux hommes par l'inspiration du Saint-Esprit la Parole de Dieu est utile pour notre développement.

 

Quelques brèves suggestions pour une lecture profitable :

 

  • approchez-vous du texte d’un cœur ouvert et sans préjugés, Dieu veut vous parler aujourd’hui. Votre cœur doit être calme et débarrassé de tout ce qui pourrait vous empêcher de recevoir de lui.

  • soyez authentique, vrai, mettez-vous à l’écoute et parlez à Dieu en lisant votre texte.

  • attendez-vous à être touché par son amour, convaincu peut-être d'une faute oubliée, ou encouragé à effectuer un changement dans votre mode de vie. Ne vous endurcissez pas, soyez malléable entre ses doigts. Votre véritable besoin n’est pas un surcroît d'informations, mais une transformation de votre caractère.

  • prenez le temps pour méditer un paragraphe ou une parole que vous venez de lire. L'important n'est pas le nombre de pages que vous avez réussi à parcourir, mais plutôt d'entendre la voix de Dieu s'adresser à vous à travers Sa Parole. Lisez selon votre "faim".

Voici quelques suggestions pour débuter : Marc, Jean, Psaumes, Philippiens, Thessaloniciens, Romains, Genèse.

 

A quel rythme faut-il lire ? Voici 3 suggestions concrètes :

  • Lisez jusqu'à ce que vous soyez frappés par un verset, une idée, un point.

  • Si vous lisez chaque jour trois chapitres dans l’Ancien Testament et un dans le Nouveau Testament, vous couvrirez la Bible en un an.

  • Décidez combien de minutes par jour vous pouvez consacrer à lire et/ou à étudier la Parole de Dieu et prenez-en la moitié. Le reste du temps sera réservé à la prière, la méditation, la louange, aux remerciements, etc. - Walter Zanzen

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 26-29 ; 1 Corinthiens 15 : 1-34

Transmis par René Barrois : 23/07/2025

 

Quand aura lieu la résurrection des croyants ?

Il s’agit de faire ici une distinction. La résurrection spirituelle de l’âme a lieu pour le croyant à la nouvelle naissance. Il passe à ce moment-là de la mort à la vie, et reçoit la vie éternelle, Jean 5.24. Mais quand aura lieu la résurrection du corps ? La réponse de l’Écriture est nette.  

 

1. Au dernier jour. 

Jésus déclare solennellement quatre fois qu’il ressuscitera au dernier jour quiconque croit en lui, Jean 6 : 39-40, 44, 54.  

 

2. À l'avènement du Christ.  

« Tous revivront en Christ, mais chacun en son rang: Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ lors de son avènement », 1 Corinthiens 15 : 22-23.  

 

3. Lors de l'enlèvement de l’Église  

Paul l’affirme dans les deux passages bien connus de 1 Corinthiens 15 : 51-53 et 1 Thessaloniciens 4 :13-18 […]

 

Voici comment Paul dépeint ce grand événement :  

a) Au moment fixé par Dieu, connu de lui seul,  

b) en un clin d'œil,  

c) Jésus descendra du ciel, 

d) Il ramènera avec lui les « morts en Christ » et leur donnera le corps de la résurrection, 1 Thessaloniciens 4 : 14, 16.    

e) Il « changera » le corps des croyants vivant sur la terre à ce moment-là, qui n'auront donc pas à passer par la tombe. Paul est formel: « Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés… les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés », 1 Corinthiens 15 :51-52.  

f) Tous les croyants, changés ou ressuscités, seront ensemble enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, pour être toujours avec lui, 1 Thessaloniciens 4 : 17. […]   

Il nous semble évident que les passages de 1 Thessaloniciens 4 : 14-17 et d’Apocalypse 20.4-6 représentent deux phases de la résurrection bienheureuse :

  

D'après 1 Thessaloniciens 4 : 14-17 :    

le Seigneur est en train de descendre du ciel    

les morts en Christ ressuscitent    

les vivants sont changés    

tous ensemble sont enlevés sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs.        

 

D'après Apocalypse 20 : 4-6 :    

la scène est sur la terre, Apocalypse 19 : 19; 20.1,8    

il s’agit d’abord d’un jugement, v. 4    

ceux qui jugent semblent être les saints glorifiés dont parle Paul dans 1 Corinthiens 6 : 2, ces juges sont assis sur des trônes    

on mentionne seulement la résurrection de ceux qui, pendant la tribulation, ont refusé d’adorer l’Antichrist et ont subi le martyre.    

Jésus est les prémices de ceux qui sont morts.    

L’Église enlevée représente la moisson.    

Les martyrs ressuscités après la tribulation sont comme les glanures de la récolte. 

 

S'il peut paraître surprenant que la première résurrection ait lieu en deux phases séparées par l'intervalle de la tribulation, nous pouvons dire ceci : Jésus parle dans    Jean 5 : 24-25 de la résurrection spirituelle accordée dès maintenant à tous les pécheurs qui croient au Fils de Dieu : « Celui… qui croit… est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l’auront entendue vivront ». Or cette « heure » de la grâce où la régénération est possible a déjà duré plus de dix-neuf siècles. Puis Jésus continue en parlant de la résurrection corporelle : « L'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement », v. 28-29. Si nous comprenons bien, cette « heure »-là aussi durera assez longtemps, puisqu'elle ira de l'enlèvement de l’Église à la résurrection des martyrs de la tribulation et à la fin des mille ans.    

(Voyez également ce que dit Jean sur la « dernière heure » dans laquelle nous sommes depuis que Jésus est apparu dans le monde, 1 Jean 2.18.   

 

4. Lors de la « première résurrection », Apocalypse 20 : 5-6.  

La résurrection des croyants est appelée « première » par opposition à celle des réprouvés, qui a lieu mille ans plus tard. Les deux versets ci-dessus sont les seuls qui lui donnent ce nom-là. Mais il est clair que la « première résurrection » est aussi bien pour l’Église enlevée que pour les martyrs rappelés à la vie après la tribulation, trois ans et demi plus tard, si nous comprenons bien. Ce sont en effet tous les croyants vainqueurs par la foi, qui règnent avec Christ, d’abord mille ans ici-bas, puis pour toujours dans le ciel, Apocalypse 2 : 27; 3.21; 20 : 4b, 6; 22 : 5 ; tous échappent à la seconde mort, étant inscrits dans le livre de vie, Apocalypse 2 : 11;  20. 6, 14-15; tous sont sacrificateurs de Dieu et de Christ, Apocalypse 1 : 6; 20 : 6; 1 Pierre 2 : 5,9.    Quelle merveilleuse perspective, et comme nous voudrions que ce jour de triomphe soit déjà là !  - René Pache

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 23-25 ; 1 Corinthiens 14

Transmis par René Barrois le :22/07/2025

 

Pourquoi te faire du souci… Jésus prend soin de toi !

 

Jésus lui-même nous exhorte dans Matthieu 6 : 25 « Ne vous inquiétez pas (ou ne soyez pas en souci) pour votre vie… » et dans l’épître de Pierre, il nous est dit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » Vous direz peut-être que c’est plus facile à dire qu’à mettre en pratique ou encore : « Si le Seigneur savait les problèmes que j’ai avec mes enfants, s’il connaissait ma situation financière, le montant élevé de la location de mon appartement, les difficultés que je rencontre dans mes études, l’état financier de mon entreprise, l’avenir incertain auquel j’ai à faire face…».

 

A vous aussi, le Seigneur dira encore et toujours : « Décharge-toi sur moi de tous tes soucis, ne t’inquiète donc pas, je prends moi-même soin de toi. » Pourquoi le Seigneur nous exhorte-t-il ainsi ? Tout simplement, parce que le fait de nous soucier de quelque chose ne pourra jamais nous conduire au-delà de nos limitations humaines. Le Seigneur Jésus nous rappelle encore par ses nombreuses exhortations à ne pas nous soucier de quoi que ce soit : « Qui de vous par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (Matthieu 6 : 27) C’est en vain, nous dit le psalmiste, que vous vous levez de bon matin, que vous vous couchez tard, et que vous mangez le pain de douleur ; Il (le Seigneur) en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.

Détourne tes yeux de tes soucis

Les Écritures nous ramènent constamment à détourner nos yeux de notre situation, de nos problèmes, des difficultés de la vie, pour les fixer sur les tendres soins, la fidélité de notre Père céleste. Elles nous parlent des oiseaux du ciel, des fleurs des champs qui sont pour nous une démonstration vivante des soins que le Seigneur prodigue à toute sa création, et combien plus encore à nous, ses enfants. Dieu pourvoit fidèlement, chaque jour, aux besoins vitaux de notre existence ; Il nous accorde la vie. Pour les uns, il aura peut-être maintenu le foyer de leurs parents intact, celui de leurs enfants, pour d’autres il aura préservé leur état de santé, leur aura accordé un bon travail. Et pour nous tous, ses enfants, il nous a préparé une place dans son ciel de gloire, il nous a donné la vie éternelle, et tant et tant de bénédictions spirituelles. Puissions-nous tous tourner nos yeux vers celui de qui nous viennent tous dons parfaits et les garder fixés sur lui : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice… et toutes choses vous seront données par-dessus. » Chercher à plaire et à vivre pour le Seigneur devrait être notre première préoccupation, afin d’atteindre le but que Dieu a préparé pour chacun de nous, et non seulement y parvenir nous-mêmes, mais en entraîner d’autres avec nous.

 

Les choses qui t’accablent prendront d’autres proportions

Lorsque nous parvenons ainsi à nous détourner de ce qui nous préoccupe tant, et que nous nous tournons résolument vers notre Créateur et Sauveur, notre Seigneur, nous découvrirons bien vite que beaucoup de choses qui nous semblent si accablantes prendront d’autres proportions, qu’elles perdront soudainement tout leur poids ! Un auteur bien connu a déclaré : « Pour celui qui tend et aspire aux choses célestes, les choses terrestres lui sont accordées d’office, tandis que pour celui qui ne se préoccupe que des choses terrestres, il perd aussi bien les unes que les autres. »

Combien il est important pour chacun de nous, chrétiens, de remplacer les efforts que nous faisons pour venir à bout de nos soucis, par une recherche constante d’une meilleure relation et d’une communion plus réelle avec Dieu. Toutes nos circonstances seront alors éclairées par une lumière divine et tous nos soucis journaliers reprendront leur vraie place. Nous réaliserons dès lors que le Seigneur Jésus a raison quand il nous dit : « Ne vous souciez donc pas du lendemain ; le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6 : 34).

Quel soulagement pour chacun de nous de savoir que le Seigneur tient toutes choses dans sa forte main, et que chacune de nos situations est sous son contrôle ; que rien ne pourra nous arriver sans qu’il ne nous donne aussi le moyen de nous en sortir. Merci Seigneur pour ta grande providence et ton infinie fidélité à notre égard !

 

Approche-toi de moi, te dis le Seigneur

Chaque fois que tu cherches quelqu’un qui t’aime vraiment, que tu te sens seul ou incompris, que tu as besoin de quelqu’un qui t’écoute ou que tu ne sais comment t’en sortir, alors je te conseille de tout mon cœur de t’approcher de Dieu, ce Dieu qui t’aime et qui lui, te connaît mieux que quiconque. Le Seigneur, lui, aura toujours du temps pour toi et il t’écoutera attentivement. Il te comprend, même lorsque toi, tu ne le comprends pas. Il t’aime tel que tu es et te prendras dans ses bras invisibles ; Il te communiquera la sécurité et tu prendras conscience de la présence de ses anges et de la Toute Puissance de la main qui te tient. Il est pour toi ce rocher inébranlable et saura te prendre par la main pour te conduire en lieu sûr, sur le chemin le meilleur qu’il a préparé pour toi. Il te consolera, si tu es triste ou découragé. Il veut être pour toi « la lumière » dans les ténèbres et te redonner de l’espérance, quand tu te heurtes à tes propres limites. Le Seigneur est le bon Berger. Auprès de lui, tous tes soucis pâlissent et la paix divine, la sécurité, même dans les eaux troublées, te sont assurées.

Apprenons à nous décharger sur Lui de tous nos soucis, car lui, le seul digne de confiance absolue dans ce monde, prend soin de nous. Quelle assurance ! Quelle sécurité - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 21-22 ; 1 Corinthiens 13

Transmis par René Barrois le : 21/06/2025

Quand seule demeure la beauté de l’âme...

 

Dans notre société où le «  paraître » et le spectacle occupent le devant de la scène publique et privée, les préoccupations des gens se portent de plus en plus sur leur apparence physique...

L’un de ces énièmes sondages qui prétendent révéler aux citoyens ce qu’ils pensent – ou devraient penser ! - indiquait récemment que près de la moitié des hommes et femmes n’aiment pas leur « physique » !

Ainsi, 46,2% de ces dernières voudraient maigrir, 18% n’aiment aucun aspect de leur corps, 26,8% n’aimeraient ressembler à un  « Top modèle »...

Certes, il n’y a – en cela non plus - « rien de nouveau sous le soleil » : textes antiques et découvertes archéologiques montrent que le souci de son apparence, les articles et artifice de beauté, sont de tous les âges et de toutes les civilisations...

Mais l’omniprésence de l’image dans nos sociétés envahies par les médias (Audio) – visuels, l’écran et l’affichage, a instauré une tyrannie de « look », de même que l’hédonisme a installé le règne du corps et de ses appétits charnels.

Quelle sujétion mentale, quelles servitudes (et quelles atteintes à la santé – que l’on songe aux ravages de l’anorexie chez les adolescentes...) suscite cette préoccupation de l’apparence ! Et quelle poursuite du vent ! Quelles illusions ! Quelles mascarades !...

Car qui peut – comme le disait le poète – empêcher réellement «  des ans l’irréparable outrage » ? Même si beaucoup préfèrent se voiler la face...

Quand se sont envolées les « belles années », il reste essentiellement la beauté de l’âme ; quand elle est là.

N’est-ce pas d’ailleurs ce qu’expriment quelques autres chiffes du même sondage, quand 28,7% des personnes disent apprécier par-dessus tout chez les autres, le regard ; 25,5% le sourire ; 18% la simplicité ? Le regard, le sourire... expressions de la vie intérieure, reflets de l’âme.

Mais la Bible dit bien plus : « La grâce est trompeuse et la beauté vaine ; la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée » (Proverbes 31 : 30).

La foi vivante, obéissance fidèle à la Parole de Dieu, la marche dans la sanctification sont les semailles de cette beauté de l’âme qui s’épanouira jusque dans la « blanche vieillesse » Mais combien de chrétiennes et de chrétiens prennent soin de cette beauté-là aujourd’hui ?

Tant – hélas ! - sacrifient à l’esprit du monde, qui a pour maîtres-mots et philosophie : séduction, attirance, être « sexy »... avec toutes les portes que cette attitude ouvre sur le péché : l’adultère, la débauche, l’impureté (…) si répandus en notre époque qu’ils la font ressembler au temps de Noé, et de Sodome.

Fuyant ces égarements qui sont frappés de la marque de « l’adversaire de nos âmes », toute chrétienne véritable veut que – par son attitude, son comportement, sa tenue vestimentaire empreints de goût, de sobriété, de pudeur, de pureté, de sainteté, d’une simplicité qui n’exclut aucunement le goût et une mise seyante et avenante – l’’on puisse dire d’elle, comme on le disait des disciples après l’ascension du Christ : « On reconnaissait en eux des gens qui avaient suivi Jésus » (Actes 4 : 13).

Voilà le plus beau des témoignages ! - Samuel Charles

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 19-20 ; 1 Corinthiens 12

Transmis par René Barrois le : 20/07/2025

Comment  prier ?

Qu'est-ce que la prière ?

Prier, c'est s'adresser à Dieu à haute voix ou en pensée pour lui demander quelque chose, le remercier ou l'adorer. Il ne s'agit pas de réciter des prières apprises par cœur ou des litanies : le Seigneur appelle cela des vaines paroles ou des vaines redites  (Matthieu 6 v.7). Non, prier, c'est présenter à Dieu les choses telles qu'elles sont, simplement, comme un enfant qui parle à son père.

Un enfant ayant  besoin de quelque chose ne va pas aller vers son père et lui réciter des phrases apprises par cœur ou le dernier poème qu’il a appris ; il va vers lui et lui expose son besoin par une simple demande formulée dans son propre langage.

 

Où peut-on prier ?

En tout lieu. Il ne faut pas attendre d'être dans un lieu précis tel qu'une église ou une chapelle. On peut prier n'importe où : à la maison, dehors, en voiture, au travail…  L'apôtre Paul écrit à Timothée : "Je veux donc que les hommes prient en tout lieu…" (1 Timothée 2 : 8)

▪ Jonas, dans les entrailles du poisson, pria l’Éternel son Dieu (Jonas 2 : 2)

▪ David, implora Dieu du fond d'une caverne où il se cachait pour échapper à Saül (Psaumes 57 et 142)

▪ Paul et Silas en prison, vers le milieu de la nuit, priaient et chantaient les louanges de Dieu (Actes 16 : 25)

▪ Le brigand repentant, sur sa croix, pria disant "Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume" (Luc 23 : 43)

Quand prier ?

En tout temps : le matin, le soir, le jour ou la nuit. Dieu est toujours disponible pour entendre les prières qui lui sont adressées.

"Priez par toutes sortes de prières et de supplications , en tout temps…" (Éphésiens 6 : 18)

"Priez sans cesse" (1 Thessaloniciens  5 :17)

Cela ne veut pas dire qu’il faut prier 24 heures sur 24 avec un chapelet à la main. Quand l’apôtre Paul exhorte à prier sans cesse, il rejoint la parole du Seigneur qui énonça la parabole du juge et de la veuve pour "montrer qu’il fallait toujours prier et ne pas se lasser" (Luc 18 : 1). Ailleurs, l’apôtre dit : "persévérez dans la prière" (Colossiens 4 : 2)

 

A qui devons-nous nous adresser ?

A Dieu, au nom de Jésus-Christ, sans autre intermédiaire que lui. "Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Christ Jésus qui s'est donné lui-même en rançon pour tous" ( Timothée 2 : 5). Et Jésus a dit : "Nul ne vient au Père si ce n'est par moi" (Jean 14 : 6)

Les prières adressées à tout autre qu’à Dieu (le Père ou le Seigneur Jésus Christ) sont vaines.

 

Que peut-on demander à Dieu ?

La première prière que tout homme, femme ou enfant peut et doit adresser à Dieu est la demande du pardon de ses péchés. La réponse lui est donnée : "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé" (Actes 16 : 31). A partir du moment où nous avons cru au Seigneur Jésus, que nous l’avons reçu comme notre Sauveur et Seigneur, nous sommes enfants de Dieu (Jean 1 : 12) et nous nous adressons à Lui comme étant notre Père.

Jésus a dit : "En vérité, en vérité je vous le dis : tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera" (Jean 16 : 23)

 

Que signifie "au nom de Jésus" ?

Si je parle au nom d'une personne, cela signifie que je la connais très bien et dois transmettre exactement ses pensées et dire ce qu'elle dirait si elle était à ma place.

Quand je prie le Père au nom de Jésus, cela veut dire que je dois exprimer les pensées et la volonté de Jésus dans mes demandes. Pour connaître ses pensées et sa volonté, je dois rester près de lui et écouter ses paroles en lisant la Bible.

"Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, a-t-il dit, vous demanderez ce que vous voudrez, et cela sera fait pour vous." (Jean 15 : 7)

 

Dieu exauce-t-il toutes nos prières ?

Beaucoup sont inquiets parce que leurs prières ne sont pas toujours exaucées. Il y a des conditions pour qu'elles le soient : Il faut prier avec confiance et demander les choses selon sa volonté.  "Et voici la confiance que nous avons en Dieu : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu'il nous écoute, quoi que ce soit que nous lui demandions, nous savons que nous avons toutes les choses que nous lui avons demandées." (1 Jean 5 : 14-15)

Imaginons un enfant demandant à son papa un outil dont il aurait besoin .  Après l'avoir écouté, le père lui répondra, mais ne le lui donnera pas forcément tout de suite. Il peut lui répondre :            

«Tiens, en voilà un » et lui donner.

ou : « Non, tu n’en as pas besoin »

ou encore : « Non, c’est trop dangereux, tu risques de te blesser ».

Il peut aussi lui dire : « Attend, je vais d'abord t'apprendre à t’en servir ».

Notre Dieu entend toujours les prières des siens. Il y répond, mais ses réponses peuvent être négatives parce qu’Il sait, bien mieux que nous, ce qui nous convient ou non. Soyons persuadés que si notre Dieu n’exauce pas toutes nos demandes, c’est pour notre bien.

De même, si nous demandons quelque chose pour satisfaire notre propre volonté ou nos passions, nous n’aurons pas ce que nous demandons (lire Jacques 4 : 3)

Prier avec foi et selon la volonté de Dieu en tout temps et en tout lieu, voilà ce qui plaît au cœur de Dieu : Prier pour lui demander quelque chose, pour le remercier, pour l'adorer. - La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 17-18 ; 1 Corinthiens 11 : 2-34

Transmis par René Barrois le : 19/07/2025

La loi et la grâce

« La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1 v.17)

 

Dieu a donné une loi à son peuple dont les 2 premiers commandements sont : « Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face » et : « Tu ne feras point d'image taillée » (Exode 20 v.3 et 4)

 

Cette loi fut à peine donnée que les fils d'Israël, dans la traversée du désert, l'enfreignirent en fabriquant un veau d'or qu'ils adorèrent comme étant un dieu.

Il n'y a pas de ressource du côté de la loi. Si elle a été transgressée, elle doit nécessairement condamner !

Pourtant, après ce veau d'or, alors que le peuple était tombé dans un grave péché, Dieu se révéla comme le « Dieu miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère et grand en bonté et en vérité, gardant la bonté envers des milliers de générations ...  » (Exode 34 v.6)

 

N'y a-t-il pas une apparente contradiction ? D'un côté le Dieu juste et saint qui se doit de condamner le péché par la loi qu'il a donnée et, d'un autre côté « le Dieu miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère et grand en bonté et en vérité, gardant la bonté envers des milliers de générations ... »

Si nous continuons la lecture de ce verset, nous lisons que « Dieu ne tient nullement celui qui est coupable pour innocent et qu'il visite l'iniquité des pères jusqu'à la 3ème et 4ème génération ». Est-ce du même Dieu dont il est question ? Du Dieu qui est « le même hier, et aujourd'hui et éternellement » ? Oui, certes. Et pourtant les 2 parties de ce même verset nous paraissent inconciliables. La même apparente contradiction apparaît au Psaume 99 v.8 : « Tu as été pour eux un Dieu qui pardonnait, et prenait vengeance de leurs actes ... »

Quel mystère ! S'il pardonne, peut-il tirer vengeance, et inversement ? Du fait que Dieu est juste et saint, il doit condamner, mais du fait qu'il est amour, il pardonne. Or, il est l'un et l'autre. Quel dilemme !

 Cette grande question resterait sans réponse s'il n'y avait pas la croix où Jésus, le saint Fils de Dieu, a souffert et est mort pour nous.

C'est à la croix que la justice de Dieu s'est pleinement exercée, lorsque Jésus payait le prix de nos nombreux péchés ; c'est aussi à la croix que l'amour divin s'est magnifiquement manifesté, lorsque Dieu donnait son Fils unique et que Jésus donnait sa vie pour nous.

En vertu de la croix, l'amour de Dieu pardonne pleinement le coupable repentant et croyant parce que Jésus, le saint, le juste, l'innocent, a été condamné à sa place.

« Oui mais, objectera-t-on peut-être, quand le peuple d’Israël enfreignit la Loi, le sacrifice de Jésus n’avait pas encore eu lieu ! ». Dieu qui connaît tout à l’avance pouvait user de sa grâce en vertu du futur sacrifice de Christ « préconçu avant la fondation du monde » (1 Pierre 1 v.20)

 

Le Dieu saint a trouvé la justice accomplie

En Jésus, son saint Fils qui, seul, le glorifie.

Il est son bien-aimé, l'objet de ses désirs,

Qui, dans sa loi parfaite, a mis tous ses plaisirs.

 

O Dieu ! Tu l'as donné dans ton amour immense.

Il a tout accompli pour notre délivrance :

Il est notre justice et notre sainteté,

Il nous donne la vie, et pour l'éternité…

 

Dès les temps éternels, ô mystère insondable !

Tu nous avais élus dans ta grâce ineffable ;

Et maintenant, ô Dieu, ton Esprit chaque jour,

Nous révèle ton Fils – et ton cœur plein d’amour.

                                                  (Hymnes et Cantiques n° 29) - La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne :  Psaumes 11-16 ; 1 Corinthiens 10 : 14 à 11:1

Transmis par René Barrois le : 18/07/2025

Les sommets de la croix

« Vous avez mis à mort le Prince de la vie. » (Actes 3 : 15)

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous. » (Galates 3 : 13)

« Celui qui n’a pas connu le péché, [Dieu] l’a fait péché pour nous. » (2 Corinthiens 5 : 21)

 

Jésus est resté sur la croix pendant six heures. Il a enduré toute la méchanceté et la cruauté des hommes pendant les trois premières heures. Mais pendant les trois suivantes, la terre a été plongée dans l’obscurité et Jésus a été caché aux regards des humains. Au cours de ces heures uniques, infinies dans leur intensité, Dieu a résolu le problème du péché. Pour ces moments, la Parole de Dieu emploie des expressions très fortes :

– Jésus était “la lumière”, c’était sa nature divine (Jean 1 : 1-9). Mais il a été “conduit dans les ténèbres, et non dans la lumière” (Lamentations de Jérémie 3 : 2).

– Il était “le Juste” (Actes 22 : 14), mais il a été “compté parmi les iniques (ou injustes) (Luc 22. 37).

– Il était “le Prince de la vie”, source et origine de toute vie. Mais il a été “mis dans la poussière de la mort” (Psaume 22 : 16), il a “goûté la mort pour tout” (Hébreux 2 : 9).

– Il était “Dieu sur toutes choses, béni éternellement” (Romains 9 : 5). Mais il est “devenu malédiction”, pour nous délivrer de la malédiction que prononçait la Loi sur nous tous.

– Il n’avait jamais commis un seul péché, il était saint et le péché lui était étranger (1 Pierre 2 : 22 ; 1 Jean 3 : 5). Il a été jugé pour nos péchés, comme s’il les avait commis. Mais, bien plus encore, Dieu “l’a fait péché pour nous. Là, Dieu a traité son propre Fils comme le Dieu saint traite le péché (Romains 8. 3).

Quel amour a animé Jésus, jusqu’à de tels sommets !

Dans la honte a brillé ta gloire, sur la croix.

À toi, Jésus, fut la victoire, sur la croix. - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 7-10  1 ; Corinthiens 10 : 1-13

Transmis par René Barrois le : 17/07/2025

L'alliance atteint les enfants

« J'établirai mon alliance entre moi et toi, et entre ta postérité après toi dans leurs âges, pour être une alliance éternelle, afin que je sois ton Dieu, et le Dieu de ta postérité après toi. » (Genèse 17 : 7)


Ô Dieu, tu as fait une alliance avec moi, ton serviteur, en Jésus-Christ mon Sauveur ; et maintenant je te supplie que mes enfants soient compris aussi dans tes desseins de grâce. Permets-moi de croire que cette promesse est faite à moi, aussi bien qu'à Abraham. Je sais bien que mes enfants sont « nés dans le péché et conçus dans la corruption » de même que ceux des autres hommes. Aussi n'est-ce pas sur le fait de leur naissance que je me base, car « ce qui est né de la chair est chair » et rien d'autre. Mais, Seigneur, fais-les naître du Saint-Esprit et qu'ils entrent aussi dans ton alliance de grâce.

 

Je te prie aussi pour mes descendants et toutes leurs générations. Sois leur Dieu, comme tu es le mien. Le plus grand honneur que tu m'aies fait, est de m'avoir permis de te servir ; que ma postérité puisse te servir aussi dans les années à venir. O Dieu d'Abraham, soit le Dieu de son Isaac ! Ô Dieu d'Anne, accepte son Samuel.

 

Et Seigneur, si tu as accepté la prière que je te présente pour les miens, bénis aussi les autres maisons de ton peuple, où il y en a qui ne sont pas encore à toi. Sois le Dieu de toutes les familles d'Israël. Qu'aucun de ceux qui craignent ton Nom n'ait la douleur de voir quelqu'un des siens rester non-converti Je te le demande pour l'amour de Jésus. Amen ! - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne : Psaumes 1-6 ; 1 Corinthiens 9

Transmis par René Barrois le : 16/07/2025

La sanctification (2)

« C'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui, de par Dieu, a été fait pour nous... sanctification. » (1 Corinthiens 1 : 30)


Le coté de la vie: Le mystère de la sanctification, c'est que toutes les perfections de Jésus-Christ me sont communiquées, non pas graduellement, mais instantanément, dès que je saisis par la foi cette promesse: "Jésus-Christ a été fait pour moi sanctification." La sanctification n'est autre que la sainteté de Jésus qui devient la mienne.

 

Le secret unique et merveilleux d'une vie sainte ne consiste pas à imiter Jésus-Christ, mais à laisser les perfections de Jésus-Christ se manifester d'elles-mêmes à travers ma faiblesse. La sanctification, c'est "Christ en vous". C'est sa vie incomparable qui m'est communiquée, par la foi, comme un don souverain de la grâce de Dieu. Suis-je prêt à l'accepter ?

 

La sanctification met en moi les saintes qualités de Jésus-Christ. C'est sa patience, son amour, sa foi, sa pureté, sa piété, qui se manifestent dans toute âme sanctifiée. La sanctification ne consiste pas à recevoir de Jésus la capacité d'être saint, mais à recevoir de lui sa sainteté même : c'est lui-même qui se manifeste en moi. Ce n'est pas une imitation de Jésus. Toutes les perfections sont en Jésus-Christ, et le secret de la sanctification, c'est que toutes ses perfections sont à ma portée. Lentement mais sûrement, je commence à vivre une vie sainte et incomparablement sereine, « gardé par la puissance de Dieu ». - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne : Job 40-42  ; 1 Corinthiens 8

Transmis par René Barrois le : 15/07/2025

La sanctification (1) 

« Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. » (1 Thessaloniciens 4 : 3)


Le côté de la mort — Dans la sanctification, Dieu agit en nous sur deux plans : celui de la mort, et celui de la vie. Beaucoup d'entre nous passent tellement de temps à s'occuper de la mort à eux-mêmes qu'ils en deviennent sépulcraux. La sanctification est toujours précédée d'un combat acharné, car en nous quelque chose s'oppose aux exigences de Jésus-Christ. Dès que le Saint-Esprit nous révèle en quoi consiste la sanctification, le combat s'engage. « Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas... sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »

 

L'Esprit de Dieu, travaillant à ma sanctification, me dépouillera de tout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que « moi-même ». Suis-je prêt à me laisser ainsi dépouiller, à n'avoir plus rien, ni amis, ni père, ni frère, ni intérêt personnel, prêt pour la mort ? C'est la condition même de la sanctification. Il n'est pas étonnant que Jésus ait dit : "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée." C'est là que commence la lutte, et que beaucoup d'entre nous battent en retraite. Nous refusons d'être participants de la mort de Jésus. "C'est une exigence trop sévère, disons-nous, Il ne peut me demander cela." Mais si ! Notre Seigneur est un Maître sévère, et c'est bien cela qu'il nous demande.

 

Suis-je prêt à me dépouiller de tout, à n'avoir plus rien que moi-même ? Suis-je décidé à ne pas tenir compte de l'opinion que mes amis peuvent avoir de moi, ni de ma propre opinion sur moi-même, pour déposer cet être dépouillé entre les mains de Dieu ? C'est alors qu'il me sanctifiera entièrement et que mon coeur dépouillé n'aura d'autre préoccupation, que celle de la gloire de Dieu.

 

Lorsque je demande à Dieu : "Seigneur, montre-moi en quoi consiste, pour moi, la sanctification ?", il répondra à cette prière : "Elle consiste à être uni à Jésus." La sanctification n'est pas quelque chose que Jésus met en moi : c'est Lui-même en moi. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne :  Job 36-39 ; 1 Corinthiens 7

Transmis par René Barrois le : 14/07/2025

L’Éternel guérit !

« Je suis l’Éternel, qui te guérit. » (Exode 15 : 26).

« Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies." (Matthieu 8 : 17)

 

Cette promesse de Dieu concernant la guérison sous l'Ancien Testament, se rapporte également au Nouveau Testament.

Le problème de la maladie est lié au péché et de la mort qui sont les conséquences de la désobéissance d'Adam et Eve dans le Jardin d’Éden.

Cette promesse de Dieu de donner santé et guérison à son peuple fait partie de son alliance et de ses commandements (Exode 15 : 26).

Cette volonté de Dieu est démontrée par les actions de Jésus (Matthieu 4 : 23-24 ; 8 : 14-16). Le croyant doit avec foi et humilité, chercher à obtenir l'abondance par l’œuvre de la croix de Christ, y compris la guérison du corps.

C'est aussi le ministère de l’Église. Le Nouveau Testament donne trois façons par lesquelles la puissance de la guérison de Dieu est communiquée par l'intermédiaire de l’Église : 1) L'imposition des mains (Marc 16 : 15-18 ; Actes 9 : 17). « la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. » (Jacques 5 : 15).

2) La confession des péchés suivie de l'onction d'huile (Jacques 5 : 14).

3) Le don des guérisons (1 Corinthiens 12 : 9).

Néanmoins, la guérison n'est pas donnée à tout le monde. Nous devons persévérer à rechercher la puissance de la guérison, pour la gloire de Jésus.

 

Les étapes à suivre :

Soyez en bonne relation avec Dieu et avec votre prochain.

Nourrissez-vous de la Parole de Dieu.

Recherchez la présence de Jésus.

Demandez aux anciens de l'église de prier pour vous en vous oignant d'huile

Soyez attentif au Saint-Esprit, qui peut vous conduire à effectuer un changement dans votre vie.

Croyez que le miracle est présent en vous confiant à la puissance du Christ « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Esaïe 53 : 5).

Quand la guérison est là, louez le Seigneur, même si celle-ci tarde. Réjouissez-vous !

N'oubliez pas, l’Éternel ne vous oubliera jamais, il vous aime et désire votre bien.

 

Dieu nous dit :

« Je suis ton Dieu, ton Sauveur

Je suis celui qui te guérit.

Je dis un mot, la maladie s'enfuit.» Amen ! - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne : Job 32-35 ; 1 Corinthiens 6

Transmis par René Barrois le : 13/07/2025

Réflexions sur la sexualité et le genre (3)

Que l’amour soit sans hypocrisie ; ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien.” (Romains 12 : 9)

 

Aujourd’hui comme hier, Dieu aime le pécheur mais il hait le péché. Le chrétien fidèle a la même attitude, y compris dans les questions de genre et de sexualité. C’est de nos jours un immense défi.

 

Hier, nous avons fait une rapide description des déviances en matière de sexualité et de genre vers lesquelles se laisse porter l’être humain coupé de Dieu. Cette montée en puissance est soutenue par le matraquage médiatique et par les innovations des techniques médicales.

Le monde chrétien n’est pas épargné par ces questions et évolutions de mentalité. Des souffrances réelles ne peuvent être passées sous silence : c’est ainsi que des enfants de Dieu peuvent devoir lutter longtemps contre des attirances homosexuelles, apparues parfois très tôt au cours de leur développement corporel et psychologique. Ces attirances peuvent naître, entre autres, des éléments suivants :

– des traits physiques et psychologiques propres au sexe opposé, plus ou moins marqués.

– des prédispositions naturelles à avoir des comportements ou occupations attribuées habituellement par la société à l’autre sexe.

– des troubles relationnels avec le père ou avec la mère. – des abus de tous ordres.

Des jeunes chrétiens, à la foi encore fragile, peuvent être déstabilisés par un contexte permissif, voire incitatif. C’est un grand pas pour eux d’arriver à en parler à leur entourage. Ils ont ensuite besoin d’accompagnement spirituel et/ou médical. Il faut bien sûr distinguer tentation et « passage à l’acte » qui est un péché. Ce n’est qu’en Dieu qu’on trouvera l’énergie pour résister et qu’on sera transformé dans ses pensées par le Saint Esprit, sachant que, pour le chrétien, l’identité fondamentale est sa relation avec Christ et non son orientation sexuelle.

L’Église et les chrétiens qui la composent doivent apprendre à accueillir les personnes de la sphère LGBTQIA+ avec bienveillance. Que notre regard soit sans compromission avec des actes contraires à l’enseignement biblique, mais aimons ces personnes comme Dieu le fait ! Il nous invite à le faire “sans hypocrisie” (verset du jour). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Job 29-31 ; 1 Corinthiens 5

Transmis par René Barrois le : 12/07/2025

 

Réflexions sur la sexualité et le genre(2)

Comme ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée, de sorte qu’ils commettent des actes indignes.” (Romains 1 : 28 (Segond 21)

 

La société postmoderne est devenue licencieuse dans le domaine de la sexualité et du genre, en décalage toujours grandissant avec les instructions de Dieu en la matière.

 

Depuis la chute en Éden, l’être humain s’est détourné de Dieu, il se retrouve sans repère ni limite ; il croit trouver son épanouissement personnel et sa liberté en exigeant le droit d’explorer et de pratiquer tout ce qui est possible dans le domaine de la sexualité. S’y ajoutent des remises en question du genre assigné à la naissance. S’il n’y a “rien de nouveau sous le soleil” (Ecclésiaste 1 : 9), notre société post-moderne tend à banaliser ces dérives :

– dans sa recherche d’autonomie totale par rapport à Dieu et son refus de toute norme biologique, sociale, culturelle ou religieuse, chacun se croit libre de déterminer son « orientation sexuelle » ; – le genre serait déterminé par des différences biologiques mais aussi construit culturellement. Il ne serait donc plus intangible ; certaines personnes se sentent d’un autre genre que celui assigné par leur sexe biologique.

Le mouvement LGBT apparu à la fin des années soixante a pris de l’ampleur et son influence est aujourd’hui considérable dans toute la société. Le sigle s’est enrichi pour devenir LGBTQIA+, dont les lettres désignent chacune l’option de genre et/ou d’orientation sexuelle choisie. Le mouvement se présente comme le défenseur de toutes les personnes qui, en matière de genre et de sexualité, constituent des minorités et, à ce titre, se sentent discriminées. L’être humain déconnecté de son créateur ne peut pas reconnaître que la volonté de Dieu enseignée dans la Bible est bonne (Romains 1 : 21 ; 12 : 2) ; il la ressent comme une morale contraignante et insupportable. C’est le rôle des enfants de Dieu de montrer une image positive du christianisme dans tous les domaines ! - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Job 25-28 ; 1 Corinthiens 4

Transmis par René Barrois le : 11/07/2025

Réflexions sur la sexualité et le genre (1)

Au commencement, il n’en était pas ainsi.” (Matthieu 19 : 8)

 

Aujourd’hui, la société occidentale remet en question les valeurs chrétiennes, entre autres celles de la famille et du mariage. Elle rejette les instructions du Dieu de la Bible en matière de sexualité et de genre.

 

Les premiers chapitres de la Genèse nous décrivent l’œuvre créatrice de Dieu et les dégâts causés par la faute de l’homme.

 

Au commencement

C’est Dieu qui a créé l’être humain. À la différence des animaux, celui-ci est créé à l’image de Dieu (Genèse 1 : 27 ; 5 : 1) ; cela lui confère une dignité unique dans la création. L’humain est créé homme ou femme, avec des différences anatomiques et génétiques. Dieu prévoit pour les êtres humains un cadre pour leur sexualité, afin qu’elle soit épanouissante : c’est le cadre du mariage, qui unit un homme et une femme. Dans leurs relations conjugales, ils sont appelés à être des vis-à-vis, à égalité dans une complémentarité féconde.

 

Après la chute

Survient la chute : le péché fait irruption dans le monde. Les relations de l’être humain avec Dieu s’en trouvent très affectées. Elles se compliquent aussi avec ses semblables. Les relations homme-femme n’y échappent pas et s’inscrivent dans une forme d’antagonisme. En particulier, l’homme cherche à dominer la femme, au risque de la considérer comme un objet, oubliant qu’il doit la respecter et rechercher son consentement dans les rapports sexuels. Dieu dit à la femme : “Ton mari […] dominera sur toi” (Genèse 3 : 16) ; ce n’est pas un commandement ou une permission mais le triste constat des conséquences de la chute. L’être humain ne se réfère plus aux instructions de Dieu en matière de sexualité et s’engage dans de multiples déviances : adultère, homosexualité, masochisme, etc. Ce sont souvent des choix délibérés mais parfois des comportements favorisés par l’environnement sociétal ou encore des réactions à des traumatismes ou frustrations. Ces déviances n’apportent pourtant pas la sérénité dans l’être intérieur, elles procurent au mieux des plaisirs fugaces et induisent des dégâts collatéraux. Il en résulte souvent des souffrances profondes. La rencontre avec Dieu pour un non-chrétien ou le retour vers lui pour l’un de ses enfants peuvent permettre une guérison ou un apaisement. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Job 20-24 ; 1 Corinthiens 3

Transmis par René Barrois le : 10/07/2025

La réponse de Dieu à un monde en crise

 

Où se trouve l’Église au milieu du chaos ? Elle est pleine d’activité religieuse, mais cela vient surtout de la chair. C’est tragique car notre Seigneur a toujours un remède pour un monde dans le chaos. Un remède éprouvé qu’Il a utilisé pendant des générations pour réveiller son Église morte et rétrograde : Dieu fait se lever des hommes et des femmes qu’Il a choisis.

Notre Seigneur utilise des individus pour répondre à un monde en crise. D’abord, Il les transforme de façon surnaturelle. Ensuite, Il les appelle à une vie de soumission totale à Sa volonté. Ces serviteurs touchés par Dieu sont bien décrits dans Psaumes 65: 4 : « Heureux celui que tu choisis et que tu admets en ta présence, pour qu’il habite dans tes parvis ! »

Pour résumer, Dieu met à part un tel serviteur. Là, dans la présence merveilleuse du Seigneur, le serviteur reçoit les pensées de Dieu – un appel divin. Soudain, son âme ressent une urgence et il reçoit une parole de Dieu, prêt à marcher avec une autorité spirituelle.

L’histoire biblique révèle ce schéma encore et encore. Le peuple de Dieu n’a cessé de le rejeter et de se tourner vers des idoles, adoptant des pratiques païennes. Et, à chaque fois, Dieu a fait se lever un serviteur saint : un juge, un prophète, un roi juste.

Samuel est un bon exemple. « Mais ils oublièrent l’Éternel, leur Dieu ; et il les vendit entre les mains de [leurs ennemis]... Ils crièrent encore à l’Éternel, et dirent : nous avons péché, car nous avons abandonné l’Éternel » (Samuel 12: 9-10).

De tels serviteurs touchés par Dieu deviennent des instruments de délivrance de Dieu. Ils sont capables de discerner les temps et, parce qu’ils connaissent le cœur de Dieu, le Seigneur les utilise comme oracles.

Aujourd’hui, Dieu appelle de nombreuses personnes à sortir du tourbillon de la vie pour entrer dans une recherche de sa présence : « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force » (Ésaïe 40: 31).

As-tu expérimenté cette exhortation divine à communier de façon plus intime avec le Seigneur ? Il veut que nous passions du temps avec lui dans une adoration tranquille, attendant d’entendre sa voix. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :  Job 19-21 ; 1 Corinthiens 2

Transmis par René Barrois le : 09/07/2025

Qui suis-je ?

« Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. » (Romains 5 : 6)

« Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris. » (Ésaïe 53 : 5)


En société : tel que je voudrais être. Je désire que les autres aient de moi une bonne opinion. J'aimerais être reconnu, admiré, estimé... En famille : tel que l'on me voit. J'ai le visage de tous les jours. Bon, on pourrait faire mieux, mais chacun a ses défauts.

En moi-même : tel que je me connais. Comment atteindre mon idéal et satisfaire les exigences de ma conscience ? Même si je suis assez indulgent pour moi-même, je vois bien que je ne suis pas parfait ; néanmoins, comparé à d'autres... !

 

Enfin tel que Dieu me voit : « Il n'y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire ». Dieu dit : « Il n'y a pas de juste, non, pas même un seul... Tous ont péché... ». Je suis pécheur. Puis-je me changer ? « L'Éthiopien peut-il changer sa peau et le léopard ses taches ? » (Jérémie 13: 23). Non, mais Dieu, tel qu'il me connaît, prouve son amour à lui envers moi en ce que lorsque j'étais encore pécheur, Christ est mort pour moi (Romains 5: 8).

Tel que je suis, Dieu m'aime. « C'est moi, c'est moi qui efface tes transgressions, à cause de moi-même ; et je ne me souviendrai pas de tes péchés » (Ésaïe 43: 25).

Cette merveilleuse nouvelle est révélée dans l'Évangile. L'avez-vous lu ? - Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne : Job 15-18 ; 1 Corinthiens 1

Transmis par René Barrois le : 08/07/2025

L'ancre de l'âme

« Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile » (Hébreux 6 : 19).

Il y a si souvent des tempêtes dans la vie : accidents, deuils, maladies, chômage sont comme des vents contraires qui ont tendance à nous déstabiliser. Mais l'espérance du chrétien est semblable à une ancre, sûre et solide. Comparée à elle, les espoirs que nous pouvons mettre dans ses aides humaines peuvent se comparer à un roseau cassé perçant la main de quiconque s'appuie dessus.

 

Où trouver ailleurs de telles certitudes ? Peut-on être tranquille et rassuré face à l'avenir économique qui s'annonce peu brillant ? Que penser des religions qui changent constamment, des amours qui se glacent, de la santé qui se détériore et des découvertes scientifiques qui parfois nous inquiètent ?

Espérer en Dieu, c'est voir, par la foi, la réalité de Dieu ; c'est avoir la certitude qu'il nous attend dans Son ciel. Si l'espérance du non-croyant est aussi peu résistante que la toile d'araignée (Job 8 : 14), c'est parce que seul Dieu connaît l'avenir et que si vous êtes son enfant, il vous assure de son salut et de la place su'il a préparée pour vous.

Oui, cette ancre est solide et si vous le Lui demandez, personne ne pourra vous ôter de sa main. Elle va au-delà du voile, nous transporte déjà dans le royaume du Dieu vivant, dans cet avenir dont les croyant ne doivent plus avoir peur. - Gérard Fo

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Plan de lecture quotidienne : Job 12-14 ; 2 Thessaloniciens 3

Transmis par René Barrois le : 07/07/2025

De progrès en progrès, de gloire en gloire !

« Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès. » (1 thessaloniciens 4 : 1) « Que tes progrès soient « vident pour tous ! » (1 Timothée 4 : 15b)

 

Dans ces deux textes, l’apôtre Paul nous rappelle quelque chose d’essentiel concernant la vie du chrétien : il est appelé à grandir, à changer, à être transformé pour devenir meilleur. Dans l’inconscient collectif de nos églises, il y a parfois l’idée qu’à partir du moment où l’on est né de nouveau, tout est fait. Du coup, certains hésitent à prendre le baptême en pensant qu’une fois le baptême pris tout faux pas serait dramatique ; d’autres se scandalisent au moindre écart d’un frère ou d’une sœur. Cependant, Dieu ne nous appelle pas à la perfection immédiate, mais à une marche vers la perfection. Il n’est pas gênant qu’un disciple ait encore des défauts, mais il est gênant qu’il ne montre aucun progrès ! Paul encourage Timothée à progresser et à faire que ses progrès soient évidents pour tous, pour en donner gloire à Dieu !

Vous qui hésitez à vous engager avec le Seigneur, sachez qu’il ne vous demande pas de devenir parfait du jour au lendemain, mais qu’il va vous aider à marcher de progrès en progrès.

Vous qui êtes déjà disciple de Christ, quel est le dernier progrès qui a pu être constaté dans votre vie (caractère, exercice des dons spirituels, intimité avec Dieu...) ? Paul nous donne le moyen de vivre une vie de progrès : « Nous tous qui … contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire... » (2 Corinthiens 3 : 18). C’est en contemplant notre Dieu que nous ferons de réels progrès qui le glorifieront. - Luc.Goillot

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Plan de lecture quotidienne : Job 9-11 ; 2 Thessaloniciens 2

Transmis par René Barrois le : 06/07/2025

Une institution divine : le mariage

« Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal épargné par la souillure : ceux qui se livrent à l'immoralité sexuelle et à l'adultère, Dieu les jugera. » (Hébreux. 13 : 4)

 

L’acte du mariage officiel est considéré par une partie importante de nos contemporains comme une formalité inutile.

Dès le début de l’histoire de l’homme, Dieu a institué le mariage dans ses fondamentaux et Jésus Christ a souligné l’importance de sa manifestation sociale (Jean 4 : 18). Ne nous laissons donc pas entraîner par le courant de pensée actuel ; ne soyons pas influencés par la pratique de couples non mariés qui vivent dans notre voisinage. Affirmons clairement, au contraire, et en particulier auprès de nos enfants, la pensée de Dieu à l’égard du mariage et de sa reconnaissance publique.

Soyons certains que toute autre façon de voir procède du diable dont l’objectif est justement de démolir tout ce que Dieu a prévu pour le bonheur de l’homme. Il à été « meurtrier dès le commencement et il ne s'et pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y à pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 : 44), il ne veut que détruire le mariage et la famille qui en découle pour ternir la signification profonde de la famille de Dieu et de l’union de Christ et de l’Église.

Objection fréquente : l’absence de cérémonie officielle ne change pas la nature de l’union décidée entre un homme et une femme. Cette cérémonie n’est rien de plus qu’une formalité instituée par les hommes et qui n’entre pour rien dans les différents aspects de leur vie conjugale.

Ne nous laissons pas abuser par cette objection ! Le N.T. n’envisage pas d’autre façon de vivre en couple que dans le cadre du mariage ; or, pour qu’un couple soit reconnu marié, il doit se conformer à des prescriptions légales auxquelles tout croyant doit aussi se soumettre. Ces prescriptions ont évolué au cours de l’histoire et elles diffèrent suivant les coutumes locales, mais elles montrent clairement à tous qui est marié et qui ne l’est pas.

Ajoutons que, au regard du N.T., le concubinage est une forme de fornication (les relations sexuelles en dehors du cadre du mariage) et les croyants sont fermement invités à la fuir (1 Corinthiens 6 : 18). Il en est de même de l’adultère, c’est-à-dire des relations sexuelles avec d’autres personnes que son conjoint (Matthieu 5 : 27-32).

Ne nous laissons donc pas contaminer par le désordre ambiant et respectons fidèlement les commandements de Dieu : c’est le chemin de la bénédiction.- Plaire au Seigneur

La charte du mariage

« Je prouverai la justice de mon créateur. » (Job 36 : 3)

« C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils feront qu'un. » ( Genèse 2 : 24)

 

Ce second verset est énoncé trois fois dans la Bible :

– par Dieu à l’aurore de l’humanité (Genèse 2 ; 24),

– par Jésus Christ, homme sur la terre (Matthieu 19 : 5),

– par l’apôtre Paul (Éphésiens 5 : 31).

Il est comme la charte du mariage. Il se décompose en trois parties distinctes, mais liées dans un ordre très précis :

« L’homme quittera son père et sa mère »

Le jeune homme et la jeune fille ont reçu la vie et ont grandi dans le foyer de leurs parents. Ils ont été entourés de beaucoup de soins dans leur enfance. Ensuite, ils ont été les témoins les plus proches de la vie de couple de leurs parents. Si ces derniers étaient chrétiens, ils ont vu leur piété aux jours de joie et aux jours d’épreuve, leurs faiblesses aussi. Là, ils ont été aimés et ont appris beaucoup de choses sur la vie, plus même qu’ils n’en ont conscience. Mais aujourd’hui, ils fondent leur propre cellule familiale ; ils quittent celle de leurs parents. Ils leur témoigneront de l’affection, de l’estime et de la reconnaissance, mais ils auront un foyer distinct. Pour la société, cet aspect est publiquement reconnu de façon officielle dans l’acte civil du mariage.

« Il s’attachera à sa femme »

Le fait de quitter est plutôt négatif, mais la raison en est profondément positive : « il s’attachera à sa femme ». Le mot s’attacher dans la langue hébraïque a le sens d’alliance, de contrat. Il ne s’agit donc nullement de quelque expérience passagère qui pourrait être suivie d’une autre, mais d’un engagement ferme, stable, mutuellement et volontairement consenti, fondé sur l’amour réciproque. Cet engagement réciproque est aussi un élément majeur de l’engagement civil du mariage.

« Ils ne feront qu'un »

Par la citation que Paul fait de cette expression en 1 Corinthiens 6 : 16, il est évident que cette troisième déclaration est l’énoncé pudique de la dimension sexuelle du mariage. Dieu l’a voulu ainsi. L’unité profonde soulignée dépasse cependant la dimension sexuelle pour s’appliquer tous les domaines de la vie commune. Aucune autre relation ne comporte cette dimension-là ; seul le mariage l’inclut et l’honore. On ne peut dénaturer ce que Dieu a établi sans en subir des conséquences douloureuses à plus ou moins long terme.

Nous ferons bien d’écouter notre Créateur qui a voulu le meilleur pour nous. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Job 6-8 ; 2 Thessaloniciens 1

Transmis par René Barrois le : 05/07/2025

En condition pour recevoir sa promesse ?

« Restons fermement attachés à l'espérance que nous reconnaissons comme vraie, car celui qui nous a fait les promesses est digne de confiance. » (Hébreux 10 : 23 Semeur).

 

Lorsque Dieu nous a fait une promesse, Nous ne pouvons pas savoir si nous sommes proches ou non de son accomplissement, alors il nous faut persévérer. Cela fait peur-être des années que Dieu vous a donné une parole qui n'est pas encore accomplie. Deux possibilité se présentent. Soit vous cru que cette parole était de Dieu, et elle ne l'est pas ; votre prière est donc : Seigneur confirme-moi que c'était de toi ou enlève cette parole de mon esprit » Soit cette parole était de Dieu et votre prière est donc : « Seigneur, renouvelle mon espérance et ma foi afin que je la voie » Il ce peut qu'aujourd'hui soit le jour où vous allez découvrir le trésor jusque-là caché. Alors, persévérez.

Pendant le temps d'attente, notre patience est mise à l'épreuve. Alors, portons notre attention non sur la promesse mais sur Celui qui l'a formulée. Développons avec lui une intimité forte, Cherchant à lui être agréable.

Lorsque je promet à mon fils de lui donner quelque chose, je choisis le moment où il pourra pleinement en profiter, mais parfois, il veut tellement la chose qu'il ne se comporte pas bien durant le temps d'attente. Son attitude n'annule pas la promesse, mais prolonge ce temps d'attente, non que la promesse soit liée au mérite (avec Dieu, elle ne l'est pas), mais elle est liée à la faculté de bien la recevoir pour un plein bénéfice.

Êtes-vous en condition pour recevoir la promesse ? Êtes-vous bien disposé pour la recevoir ou faut-il encore travailler votre caractère ? Ne vivez-vous votre foi que pour les promesses ?

Tous ces événements sont à prendre en compte pour attendre la promesse dans la confiance et la patience. - Benjamin Lamotte-Augris

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Plan de lecture quotidienne : Job 3-5 ; 1 Thessaloniciens 5

Transmis par René Barrois le : 04/07/2025

Vaincre l'intimidation de l'adversaire

« Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire: Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d'eux ! Élie, voyant cela, se leva et s'en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur. » (1 Rois 19 : 2-3)

 

Une des armes favorites du diable est l'intimidation.

Élie intimidé, et va :

- Fuit dans le désert.Un chrétien fuit les situations, les conflits, les difficultés, au lieu de se positionner par la foi avec l'assurance que Dieu donne.

- S'arrêter pour mourir.Un chrétien intimidé cesse de témoigner, de prier;c'est la fin de sa flamme pour Dieu, de son enthousiasme et de son espérance.

- Prendre la direction opposée à son appel.

Un chrétien intimidé tourne le dos à son appel qui est de témoigner de Jésus et reste centré sur lui-même, n'ayant pour seul but que de chercher à être béni.

 

Être intimidé conduit aussi à ne pas oser prier. Mais David disait : « Je te louerai dans la grande assemblée, je te célébrerai au milieu d'un peuple nombreux » (Psaume 35 : 18).

Jésus attend de ses rachetés qu'ils parlent de lui, de son œuvre de salut, et sa grâce, de son amour, de sa puissance, mais bien souvent ils n'y arrivent pas, entravés par la timidité et pétris dans leurs peurs, leurs complexes ou la peur du « qu'en dira-t-on ? »

Lors du développement de l’Église, le diable a essayé d'intimidé les disciples pour les empêcher de suivre Jésus, de témoigner, et il continue de le faire aujourd'hui. Ne lui laissons aucune place et résistons-lui avec fermeté. Le Seigneur est à nos côtés. Il est notre assurance et notre victoire ! Il nous aidera à nous lever pour vaincre les intimidations de l'adversaire. - Nathanaël Koudougou

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Plan de lecture quotidienne : Job 1-2 ; 1 Thessaloniciens 4

Transmis par René Barrois le : 03/07/2025

Le regard des hommes diffère de celui de Dieu

« Tu passes pour être vivant, mais voici, tu es mort . » (Apocalypse 3 : 1).

 

L'homme peut voir une chose qui lui semble belle, alors que Dieu la voit méprisable. A l’Église de Sardes, le Seigneur fait bien la différence comme le motre notre verset. A l'inverse, l'homme peut voir une chose qui lui semble méprisable, alors que Dieu la voit belle : « Jésus n'avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire » (Esaïe 53 : 2) ; « Tu es le plus beau des fils de l'homme, la grâce est répandue sur tes lèvres : c'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours » (Psaume 45 : 3).

L'homme peut voir tous les inconvéniens chez un être humain, alors que Dieu, voit le potentiel de la grâce agissante qui transforme, embellit, qualifie. Ce fut le cas pour David ! Personne n'aurait misé sur lui ! Ni Samuel, ni son père Isaï, ni ses frères, ni Saul. Personne, sauf Dieu ! Dieu a vu dans le cœur de David ce quelque chose d'essentiel qui correspondait à son cœur. « L’Éternel a son trône dans les cieux ; ses yeux regardent, ses paupières sondent les fils de l'homme » (Psaume 11 : 4). Lorsqu'il s'agit d'oindre le deuxième roi d'Israël, Saluel a sans doute pensé qu'une belle prestance devait être déterminant pour occuper le trône et s'est laissé séduire par la stature d'Eliab, mais Dieu luit dit : «Ne te laisse pas impressionner par son apparance physique et sa taille ne juge pas de la même manière que les hommes, car ce n'est pas lui que j'ai choisi . Je ne juge pas de la même manière que les hommes. L'homme ne voit que ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au coeur » (1 Samuel 16 : 7 (BS).

Ainsi, malgré ses années d'expérience en tant que prophète, Samuel est tombé dans le piège des apparences tropeuses et séductrices. « Tout ce qui brille n'est pas or ! » Que le Seigneur nous donne le juste regard. - Daniel Bodolec

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Plan de lecture quotidienne :  Esther 8-10 ; 1 Thessaloniciens 2 : 17 à 3 : 1-13

Transmis par René Barrois le : 02/07/2025

Le vrai visage de Jésus

« De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme. » (Ésaïe 52 : 14).

 

Beaucoup de qualificatifs du visage sont employés dans le dictionnaire mais, nous parlant prophétiquement du visage de Jésus crucifié, Ésaïe dit : « De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré » (Ésaïe 52 : 14).

Il est vrai que sous l’effet des brutalités son visage fut tout défait, totalement méconnaissable, et quelqu’un de ses connaissances aurait pu passer près de la croix sans le reconnaître. C’est par amour pour nous que Jésus a accepté l’agonie de la croix, pour expier nos péchés et sauver nos âmes par son sacrifice volontaire et expiatoire. Ne l’oublions jamais ! Parler du visage de quelqu’un, c’est parler de sa personnalité. On dira d’une personne qu’elle a deux visages, c’est-à-dire un caractère trompeur, et c’était le cas des religieux du temps de Jésus dont il dénoncera la duplicité : « Extrêmement vous paraissez justes, vous avez l’allure d’honnêtes gens, pieux et droits mais au fond de vous mêmes, il n’y a qu’hypocrisie » (Matthieu 23: 28, A. Kuen).

Jésus, dont le regard pénètre jusqu’au plus profond du cœur, connaît très bien notre vrai visage. Il sait qui nous sommes vraiment : des pécheurs ! Alors, reconnaissons-le devant lui car il ne demande qu’à nous pardonner si nous nous repentons ; il veut changer notre vie afin de nous rendre réellement heureux.

Quel était le vrai visage de Jésus, je veux dire son caractère ? Lisez attentivement les quatre évangiles et vous le découvrirez ému de compassion devant la souffrance, pleurant avec ceux qui pleurent, toujours prêt à écouter, pardonner, restaurer.

Croyez que ses desseins bienveillants sont aussi pour vous aujourd’hui ! - Joël Chédru

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Plan de lecture quotidienne : Esther 5-7 ; 1 Thessaloniciens 1 à 2 : 1-16

Transmis par René Barrois le : 01/07/2025

Je t'aimerai toujours quoi que tu fasses

« De loin, l’Éternel s’est montré à moi : "Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté. »  (Jérémie 31 : 3)

Depuis toujours, j’aime lire. J’ai lu beaucoup d’albums à mes enfants et petits-enfants. Dernièrement, j’en ai trouvé un avec de superbes dessins. Un enfant en colère criait et cassait des objets. Quand sa maman lui a demandé ce qui lui arrivait, il a répondu qu’il était méchant et de mauvaise humeur parce que personne ne l’aimait. Sa maman lui a répondu qu’elle l’aimait même quand il était désagréable.

 

Cette petite histoire m’a parlé du Seigneur. Même quand nous sommes de mauvaise humeur et désagréable, il nous aime toujours d’un amour fou. C’est fou, non ?

"Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? Cesse t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a porté ? À supposer qu’elle l’oublie, moi je ne t’oublie pas" (Ésaïe 49 : 15).

Il arrive que des parents oublient leur enfant dans un magasin, ou sur une aire d’autoroute, mais le Seigneur ne nous oublie et ne nous oubliera jamais, car son amour est bien plus grand que le nôtre. En fait, IL EST AMOUR !

"Nous, nous savons et nous croyons que Dieu nous aime. Dieu est amour" (1 Jean 4 : 16). - La Pensée du jour

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Plan de lecture quotidienne : Esther 1-4 ;  Luc 24 : 36-53

Transmis par René Barrois le : 30/06/2025

L’Église était en paix !

« L’Église était en paix (...), s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit. »(Actes 9 : 31)

Depuis deux mille ans, les églises ont souvent été traversées par toutes sortes de débats qui ont malmené leur paix intérieure. Pour celles de Judée, de Galilée et de Samarie, mentionnées dans ce verset, il nous est dit qu’elles étaient en paix, et que cette paix avait une répercussion sur leur croissance. 

 

Pour se développer en qualité et en quantité, l’Église a besoin de paix. Chacun peut progresser dans la foi et le service, lorsque règne un climat de paix. Pour cette raison, dans la plupart des épîtres, les apôtres souhaitent que la paix soit dans les églises auxquelles ils s’adressent. Paul exhorte ainsi les Éphésiens : "Supportez-vous les uns les autres avec amour, en vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix" (Éphésiens 4.2-3). 

 

La paix dans l’Église découle de la paix déjà présente au sein du couple, de la famille, et entre les générations. Si vous vous querellez à la maison, quelle paix pouvez-vous apporter dans l’église ? Certes, d’autres facteurs interviennent aussi dans la croissance des Églises, cependant, la paix est essentielle. 

Si vous êtes un artisan de paix au sein de votre communauté, vous contribuez à sa croissance. Continuez à faire vivre cette paix autour de vous, pour l’édification commune et pour le rayonnement de l’Évangile. - Paul Calzada

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Plan de lecture quotidienne : Néhémie 11-13  ; Luc 24 : 13-35

Transmis par René Barrois le : 29/06/2025

Jonas : un prophète réticent

« La parole de l’Éternel vint à Jonas, fils d'Amitthaï : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle, car sa méchanceté est montée jusqu'à moi. Jonas se leva pour s'enfuir à Tarsis, loin de la présence de l'Éternel. » (Jonas 1 : 1-3)

 

Tout est surprenant dans l’histoire de Jonas. Sous le règne de Jéroboam II, roi du royaume d’Israël (royaume du nord, séparé des deux tribus de Juda et Benjamin), Jonas annonce une bonne nouvelle : le rétablissement des frontières que le pays avait connues à l’époque de Salomon (2 Rois 14 : 25). Et cela arrive ! Cette restauration si complète de la puissance israélite étonne, car on ne peut pas l’attribuer à la piété de Jéroboam II. Au contraire, pendant les 41 ans de son règne, « il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel » ! La véritable cause de cette expansion a été la compassion de Dieu envers ces dix tribus d’Israël sur lesquelles la sentence de destruction finale n’avait pas encore été prononcée. Comme le montrent les livres d’Osée et d’Amos, Israël n’a toutefois manifesté aucune repentance en réponse à cette grâce.

Mais quand Jonas est chargé d’un message accusateur contre les Ninivites, ennemis d’Israël et connus pour leur cruauté, il désobéit ouvertement à l’injonction de Dieu. Il part dans la direction opposée et prend un bateau en partance pour l’Espagne. Face à la tempête et aux interrogations des marins, alors qu’il se sait coupable, il ne propose à aucun moment de faire demi-tour. Il préfère même une mort assurée plutôt que de risquer sa vie en remettant son message à Ninive : « Prenez-moi et jetez-moi dans la mer, et la mer se calmera envers vous », dit-il aux marins (Jonas. 1 : 12). Dieu accomplit un miracle en faveur des matelots et délivre son serviteur de la mer par un grand poisson « qui vomit Jonas sur la terre » (2 : 11).

Dieu invite à nouveau Jonas à remettre son message. Jonas obéit et l’incroyable se produit : les hommes de Ninive écoutent le message : « Dans 40 jours, Ninive sera détruite ! ». Ils croient Dieu et s’humilient de leurs mauvaises actions. Le jugement divin est alors écarté. Oubliant que lui-même vient d’être un objet de la grâce de Dieu, il prend très mal le pardon accordé à Ninive : il craint de passer pour un faux prophète !

Dieu a pardonné aux Ninivites… et à Jonas. Bénissons Dieu de ce que notre conduite n’entrave pas sa miséricorde !

 

« L'Éternel fit souffler sur la mer un vent impétueux, et il s'éleva sur la mer une si grande tempête… L’Éternel fit venir un grand poisson pour avaler Jonas… L’Éternel fit pousser une plante qui s'éleva au-dessus de Jonas pour donner de l'ombre à sa tête et le délivrer de son mal. »  (Jonas 1 : 4 ; 2 : 1 ; 4 : 6)

 

Ce livre présente un paradoxe : celui qui connaît le plus Dieu est le plus réticent à lui obéir.

– Jonas connaît « le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre » et ne craint pas d’en parler aux marins troublés par la tempête (Jonas. 1 : 9).

– Dans le ventre du poisson, il exprime sa confiance en Dieu au sein de l’épreuve : « Dans ma détresse, j'ai fait appel à l'Éternel, et il m'a répondu » (2 : 3).

– Dès le début, il a discerné le caractère miséricordieux de Dieu et sa volonté : « Je savais que tu es un Dieu de grâce et de compassion, lent à la colère et riche en bonté, et qui regrette le mal que tu envois » (4 : 2).

Jonas connaît plusieurs caractères de Dieu, mais il refuse de communiquer celui dont il a lui-même bénéficié : la grâce. Dieu doit alors lui parler de façon insistante. Il se sert des éléments de la nature, des hommes, d’un poisson, d’une plante, d’un ver. Tous obéissent à sa voix, mais pas Jonas !

– Par la tempête, Dieu manifeste sa souveraineté sur les éléments naturels qui servent son dessein et sur son prophète qui devra annoncer le message qu’il lui a confié.

– Par le grand poisson qui vomit le prophète sur la terre, Dieu montre à Jonas qu’il ne pourra pas échapper à l’appel divin.

– Par la grande plante qui fournit de l’ombre au prophète irrité des résultats de la repentance de Ninive, par le ver qui la ronge le lendemain et par le vent brûlant qui achève de la dessécher, Dieu cherche à ouvrir le cœur de Jonas : « Tu as eu pitié de la plante qui ne t'a coûté aucune peine et que tu n'as pas fait pousser, qui est née une nuit et qui a disparu l'autre nuit, et moi je n'aurais pas pitié de Ninive. » (4 : 10-11).

Nous ne savons pas si Jonas a compris la leçon, mais retenons-la pour nous-mêmes : dans les services que Dieu nous confie, mettons de côté nos préjugés et notre amour-propre ; soyons « remplis de la connaissance de sa volonté » (Colossiens 1 : 9), celle du « Dieu Sauveur qui veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Timothée 2 : 4), même nos ennemis. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Néhémie 9-10 ;  Luc 23 : 50 à 24 : 1-12

Transmis par René Barrois le : 28/06/2025

Apprenons à garder la silence

« Faites toutes choses sans murmures ni hésitations. » ( Philippiens 2 : 14).

 

Murmurer est la fait de se plaindre, de protester, d'émettre un mécontentement, et certaines situations ou incompréhensions peuvent nous pousser à réagir ainsi.

Cependant, même face à ce que nous pensons être de l'injustice, cela déplaît à Dieu ; « Vous fatigué l’Éternel par vos paroles, et vous dites : En quoi l'avez-vous fatigué ? C'est en disant : Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l’Éternel, et c'est en lui qu'il prend plaisir ! Ou bien : où est le Dieu de la justice ? » (Malachie 2 : 17).

toutes nos paroles sont entendues de Dieu et peuvent devenir un obstacle à l'accomplissement de ses promesses dans nos vies et dans notre Église. Le peuple juif fut bloqué en murmurant sans cesse contre Moïse et dut errer quarante ans dans le désert, car il n'apprenait pas de ses erreurs : « Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eus » (1 Corinthiens 10 : 6). Ne pensons pas être à l'abri et veillons ; nous aussi, car durant le ministère de Jésus, même ses disciples en ont été victimes : « Jésus sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet » (Jean 6 : 61) ; « Voyant cela, tous murmuraient et disaient » (Luc 19 : 7) ; « Quelques-uns exprimaient entre eux leur indignation (…) et s'irritaient contre cette femme » (Marc 14 : 4-5). Jésus devait alors les reprendre afin qu'ils ne perdent pas de temps.

Le fait de murmurer peut devenir un véritable fléau qui a pour conséquence de détourner un grand nombre de fidèles du principal objectif : celui de servir le Seigneur de tout son cœur.

Alors, ne soyons pas rebelles et apprenons à garder le silence pour faire « toutes choses sans murmures ni hésitations » Le Seigneur répondra lui-même à nos incompréhensions, s'il le désire. - Michel Pelletier

 

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Plan de lecture quotidienne : Néhémie 7-8  ; Luc 23 : 26-491

Transmis par René Barrois le : 27/06/2025

 

Demeurez en Christ : Préface de l’auteur Andrew Murray

 

Pendant son séjour sur la terre, Jésus indiquait les relations que ses disciples devaient avoir avec lui, par ces mots : « Suis-moi! » Quand l'heure de les quitter pour monter au ciel fut venue, il se servit d'une autre expression révélant l'union plus intime et plus spirituelle qui allait s'établir entre eux et lui. « Demeurez en moi ! » leur dit-il

Le sens  profond de ces mots  et les promesses qu'ils  renferment, restent malheureusement cachés à bien des disciples sincères de Jésus.

Tout en se confiant en leur Sauveur pour le pardon de leurs péchés et pour le secours dont ils ont besoin, et tout en cherchant à lui obéir dans une certaine mesure ils ne font pas l'expérience de l'intimité, de la merveilleuse communion de vie et d'intérêt à laquelle Jésus les invite en leur disant « Demeurez en moi. » Ils perdent ainsi un bien inappréciable; et la perte n'est pas seulement pour eux- mêmes, mais aussi pour l’Église et pour le monde. L'ignorance est souvent la source de leur incrédulité et la raison pour laquelle ils jouissent si peu du salut complet préparé pour eux.

Qu'on prêche dans nos Églises la vie en Christ, la communion vivante avec lui, l'expérience de sa présence et de son secours journalier, avec autant de zèle et de clarté que son expiation et son pardon, on verra bon nombre de croyants accueillir avec joie cette nouvelle vie ; et les fruits ne se feront pas attendre.

 C'est dans le désir d'aider ceux qui n'ont pas encore compris ce que le Sauveur a voulu dire par ce commandement, ou qui n'osent pas croire que cette vie leur soit accessible, que ces méditations sont publiées. L'enfant apprend sa leçon par de fréquentes répétitions.

 En fixant son attention tour à tour sur chacune des faces de la foi, le croyant est amené à se les approprier toutes. Nous avons l'espoir qu'il sera utile à plusieurs de méditer avec nous, jour après jour, pendant un mois, à la lumière de la parabole du cep et des sarments, ces mots précieux : "Demeurez en moi ».

L'expérience de cette communion avec Christ nous apparaîtra comme indispensable à toute vie vraiment chrétienne : nous découvrirons les bénédictions immenses qui en découlent.

Méditons avec prière et acceptons dans la foi Jésus tout entier, tel qu'il s'offre à nous, et le Saint-Esprit rendra cette parole esprit et vie ; elle deviendra pour nous puissance de Dieu à salut.

 Le Seigneur veuille, dans sa miséricorde, bénir ce petit livre pour ceux qui cherchent à le mieux connaître. Qu'il montre à ceux de ses enfants qui veulent encore  vivre  par  eux-mêmes,  comment  il  les  veut  entièrement à lui, recherchant uniquement dans une communion entière avec lui, la joie ineffable et glorieuse après laquelle ils soupirent.

Et nous qui déjà goûtons les douceurs de cette vie, soyons des témoins toujours plus fidèles de la puissance de notre Seigneur pour nous garder en lui afin d'en amener un grand nombre dans cette voie.

 En terminant, qu'il nous soit permis de donner un conseil à nos lecteurs. Il faut du temps pour croître en Jésus, le cep : n'espérez pas demeurer en lui sans y consacrer le temps nécessaire.

Il ne suffit pas de lire les Écritures ou des méditations comme celles-ci ; de croire en saisir la pensée de demander à Dieu sa bénédiction pour reprendre ensuite le train de vie avec l'assurance que tette bénédiction viendra. Non il faut chaque jour des moments de communion directe avec Jésus et avec Dieu.

Nous reconnaissons bien la nécessité de consacrer chaque jour certains moments à nos repas ; l'ouvrier réclame une heure pour son dîner.

Prendre à la hâte une certaine quantité de nourriture est de peu de profit. De même pour vivre par Jésus, nous devons nous nourrir de lui (Jean 6. 57) ; nous devons prendre et nous assimiler le pain céleste que le Père nous a donné dans son Fils.

Ayez donc soin chaque jour, avant, pendant et après la lecture de votre Bible, de vous mettre en contact avec la personne vivante de Jésus, pour vous placer d'une manière directe sous sa divine influence; alors vous lui donnerez l'occasion de prendre possession de vous, et de vous garder en sûreté dans sa puissante communion.

 Que le bienfait de demeurer en Christ avec les riches bénédictions qui en découlent, soit accordé à tous les lecteurs de ce volume. Que la grâce de Jésus, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient leur portion journalière. Amen.

 « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron ». Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

Demeurez-en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments.

Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.

Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé.

Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.»

 « Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimé. » Demeurez dans mon amour.

« Si vous gardez Mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.

"Je vous ai dit ces choses afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »

 « C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. ». Jean 14 : 1-12.

 Édition Numérique Yves PETRAKIAN – France 2011 – Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source : http://456-bible.123-bible.com

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Plan de lecture quotidienne :  Néhémie 4-6  ; Luc 22 : 66 à 23 : 1-25

Transmis par René Barrois le : 26/06/2025

Le joug mal assorti

« Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules. » (2 Corinthiens 6. 14)

 

Ceux qui ont labouré avec des animaux de trait savent que lier sous le même joug deux bêtes trop différentes rendra leur collaboration impossible. Cette image du « joug » est très parlante pour désigner toute sorte d’association que nous serions amenés à contracter volontairement. Dans le monde des affaires, par exemple, une association entre un chrétien et un incrédule n’est pas viable et peut même être désastreuse pour les deux parties : le croyant partage la responsabilité des décisions prises, et pour son associé qui ne peut pas comprendre son souci de ne pas déshonorer le nom du Seigneur, il sera un véritable frein. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas travailler avec des incrédules, car alors il nous « faudrait sortir du monde » (1 Corinthiens 5 : 10), mais on ne peut le faire qu’en gardant sa liberté de décision.

Cependant, ce lien dans le travail peut se rompre, alors que le joug le plus intime, celui du mariage, est indissoluble. Aux yeux de Dieu, les liens du mariage ne peuvent être rompus que par le décès de l’un des deux conjoints. Nous savons bien qu’un mariage mal assorti entraînera beaucoup de chagrin et du déshonneur pour le Seigneur.

Mais il y a beaucoup d’autres jougs, en dehors du mariage et des affaires, moins étroits et moins contraignants, que nous avons à détecter pour les fuir, tous ! Réfléchissons à ce qui doit caractériser le croyant : la justice, la lumière, la conscience que son corps est le temple de Dieu, une relation étroite avec la personne de Christ. Comment un incroyant pourrait-il se soumettre aux principes d’une vie pour Christ ? Il est impossible pour l’incrédule de s’accorder avec ce qui est indispensable à la vie même du croyant. Il ne possède pas la vie spirituelle nécessaire pour vivre comme un croyant. De plus, ce dernier peut être entraîné par de mauvaises œuvres et se faire du mal. Car bien que né de Dieu, il a toujours la chair en lui et les choix de son associé incroyant ont des résonances dans sa vieille nature, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Si un croyant et un incroyant se placent ainsi sous un même “joug”, quel qu’il soit, nous savons bien ce qui va se passer : l’incroyant ne peut partir que dans une seule direction, alors que le croyant peut soit la suivre, soit en suivre une autre qui nécessite de marcher par la foi ; l’incroyant ne peut que tirer le croyant dans une direction où ils pourront marcher ensemble sous peine de rompre leur association ou de freiner leur progression commune, alors que le croyant ne peut pas obliger l’incroyant à marcher par la foi. - d’après F.B. Hole

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Plan de lecture quotidienne : Néhémie 1-3  ; Luc 22 : 39-65

Transmis par René Barrois le : 25/06/2025

Jésus est la porte !

En vérité, en vérité, Je vous le dis, Je suis la porte des brebis…” (Jean 10 : 6)

 

Quand Jésus s’écrie : En vérité, en vérité, Je vous le dis, Je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant Moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir”, son auditoire du premier siècle comprenait ce qu’Il voulait dire, mieux que nous aujourd’hui. Jésus se décrit comme le Bon Berger, Ses brebis reconnaissent Sa voix, elles le suivent ; Il est prêt à donner Sa vie pour Ses brebis, mais pourquoi dit-Il qu’Il est la porte ? En Israël, les enclos pour les moutons ou les brebis étaient, soit des abris rocheux, soit des enclos, fermés par des murs de pierres entassées les unes sur les autres. Dans les deux cas une ouverture avait été aménagée pour permettre l’entrée et la sortie des brebis. La nuit le berger enfermait ses brebis dans cet enclos où elle étaient en sécurité car le berger s’étendait en travers de l’ouverture, formant ainsi une “porte” humaine. Aucun animal ou aucun autre humain n’aurait franchi cette “porte” car le berger l’aurait défendue au péril de sa vie. Les brebis étaient en sécurité tant que le berger demeurait à l’entrée. Jésus, par cette parabole, nous instruit que nous sommes en sécurité tant que nous sommes assurés de Sa présence. Bien des gens traversent leur vie à la recherche de la bonne “porte”, celle qui donne un sens à leur vie, qui ouvre sur une vie de satisfaction. Êtes-vous l’une de ces personnes ? Si tel est le cas, la seule solution valable est de rechercher Jésus qui a ditJe suis la porte des brebis.” - Sa Parole pour aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne : Esdras 9-10 ;  Luc 22 : 1-38

Transmis par rené Barrois le : 24/05/2025

La révélation des fils de Dieu

« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. »

(Romains 8 : 19)

          Au lieu d’ergoter inutilement sur le problème du mal, il te faut écouter la longue et déchirante plainte de la création asservie, corrompue, soupirant vers la paix, vers le règne de Dieu.

          Tu vois où en sont les nations : leur civilisation, leur sagesse aboutit à un cercle vicieux d’intérêts opposés, de mensonge et de peur, d’armements et de guerres. Quand donc la foi viendra-t-elle briser le cercle ? Quand donc l’amour de Dieu couvrira-t-il la terre ?

          Tu sens aussi combien sont vains les bouleversements sociaux ; c’est simplement, comme disait Bonaparte, « du fumier qu’on retourne » ; le cœur humain reste inchangé. Qui changera le cœur de l’homme ?

          Le message est pourtant là, qui créerait des êtres nouveaux, qui sauverait le monde ; ce qui manque, ce sont les messagers fidèles ; l’obstacle, la grosse entrave à l’Évangile, c’est que nous, ses champions, ne soyons pas des « fils de Dieu ». Le monde attend, pour croire à la puissance de ton Maître, de l’avoir vue manifestée en toi. Ainsi toute la création dolente est comme suspendue à ta transformation.

          Tu ne peux pas savoir quelle œuvre immense doit commencer par la révélation en toi d’un « fils de Dieu », mais tu peux constater la détresse du monde. Si tu n’as pas assez soif d’être transformé, de voir l’œuvre du Maître s’accomplir en ton cœur, pense que la création entière attend ta décision ; c’est sa libération que tes hésitations retardent. - Philippe VERNIER (www.batissezvotrevie.fr)

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Plan de lecture quotidienne : Esdras 7-8  ; Luc 21 : 5-38

Transmis par René Barrois le : 23/06/2025

Le Père s'est fait connaître par le Fils...

"En Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en Lui." (Colossiens 2 : 9-10).

 

Le Père s'est fait connaître par le Fils, et le Fils nous a introduits dans cette relation de coeur parfaite avec le Père. Non seulement nous Lui disons "Abba, c'est-à-dire, Père", mais le Père nous ouvre Son coeur et déverse Ses bontés sur nous. Nous étions aveugles, livrés à nous-mêmes, livrés au néant d'une vie de tradition et d'irréalité. Mais en se donnant à nous, le Père nous a pris à Lui, afin que nous possédions la vie qui est en Lui-même. Il nous fait connaître Son amour parfait, Sa force, Sa fidélité, Sa vérité... tout ce que le mot de Père représente.

Christ est notre vie, et Sa vie est en nous, remplissant nos coeurs, nos pensées, nous sanctifiant esprit, âme et corps. Sa vie est éternelle, non seulement en ce qui concerne l'éternité à venir, mais aussi celle du passé. Saisissons ce grand fait: ce qui appartient à l'éternité, à l'infini, Dieu nous le donne! Nous, dont la vie n'est qu'une vapeur qui monte et s'évanouit, nous qui vivons dans ce monde où tout change — sauf sa corruption et son impiété croissantes —, nous qui sommes nés dans le péché, nous pouvons et devons manifester autour de nous ce souffle de l'éternité, qui est Dieu Lui-même. Quelle récompense pour notre simple acte d'obéissance à Le suivre où qu'Il nous conduise! Quand Dieu peut faire de nous ce qu'Il veut, nous pouvons demander ce que nous voulons, et cela nous est accordé.

Nous avons tout pleinement en Lui, et quelque chose de cette plénitude doit jaillir de nous sur les autres. Dieu voudrait nous donner une vie qui Le reflète et qui rejette tout ce qui n'est pas de Lui; une vie donnée au service et au salut des autres; une vie qui n'est pas un grand et fatigant effort, mais qui tout simplement exprime ce qu'Il est.

Alors notre vie d'irréalité cédera la place à la vie des réalités: l'amour, la vérité, la ressemblance à Lui-même, vivante et virile. Jésus a dit: "Je suis venu, afin que Mes brebis aient la vie et qu'elles l'aient même avec abondance." (Jean 10 : 10 V.O.) - H.E. Alexander 

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Plan de lecture quotidienne : Esdras 4-6  ; Luc 20 : 20 à 21 : 1-4

Transmis par René Barrois le : 22/06/2025

Devoir d’examen

 

“N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais examinez tout et retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute forme de mal.” 1 Thessaloniciens 5 : 19-22

 

Paul termine sa première lettre aux Thessaloniciens par des recommandations sur la vie d’église, en particulier sur les enseignements qui y sont donnés.

 

− Examinez tout

Le terme « Examinez tout » signifie discerner, scruter, examiner, dans le but d’approuver ou de rejeter. Paul ne dit pas que la raison humaine peut être juge de ce que Dieu nous révèle dans la Bible, mais il exhorte à vérifier si tout ce qui est dit et enseigné dans l’église est conforme aux Écritures. Un tel examen est d’abord individuel et il devrait conduire à une appréciation partagée, comme nous le lisons ailleurs : Quand aux prophètes, que deux ou trois parlent et que les autres évaluent leur message (1 Corinthiens 14 : 29). C’est une démarche de précaution enseignée dans le N.T. : Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit mais mettez les esprit à l'épreuve pour savoir qu'ils sont de Dieu, car plusieurs prétendus prophètes sont venus dans le monde (1 Jean 4 : 1).

 

− Retenir ce qui est bon

Il est important de mettre tout à l’épreuve à la lumière de la Parole de Dieu, bien sûr pour éviter le mal, mais surtout pour en dégager le bien. Quand on prêche devant une assemblée, il arrive, même aux serviteurs de Dieu les plus doués, de faillir en exposant la Parole de Dieu : des expressions maladroites, des digressions inappropriées ou encore des opinions très personnelles peuvent échapper (surtout quand on parle beaucoup !). Le devoir d’examen implique de retenir ce qui est bon et d’y adhérer sans réserve. Cela ne signifie pas que toutes les choses à laisser de côté sont nécessairement mauvaises ; mais elles peuvent être futiles ou inutiles.

 

− S’abstenir de toute forme de mal

Nous avons le devoir de discerner le mal où il se trouve, en nous d’abord, autour de nous ensuite, et de nous en abstenir. Il faut tenir ferme au bien et avoir le mal en horreur (Romains 12 : 9) : il doit être rejeté sous toutes ses formes. Il peut se présenter sous les aspects les plus grossiers comme sous les aspects les plus attractifs. Celui qui accepte un compromis avec un enseignement clairement erroné n’est pas loin de tomber dans les mêmes erreurs.

Si nous sommes appelés à tout éprouver, toute la Parole de Dieu doit demeurer la référence de notre examen. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Esdras 1-3 ;  Luc 20 : 1-19

Transmis par René Barrois le : 21/06/2025

 

Laisse l’Esprit de Dieu prendre le Laisse l’Esprit de Dieu prendre le contrôle de ta vie

« Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit ». (Jean 3 : 8)

 

Pourquoi comparer le Saint-Esprit au vent ? Le dictionnaire définit le vent comme étant un mouvement des masses d'air se déplaçant d'une zone de haute pression vers une zone de basse pression.

Le vent est aussi un élément imperceptible, il ne se voit pas mais il se sent, il est rapide et indomptable, il est insaisissable. Le vent est un souffle qui peut être à la fois doux et agréable mais aussi puissant et destructeur.

Dans la Bible, nous pouvons voir que le souffle de Dieu est donné à l'homme dès la Genèse 2 : 7 « L’Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant » puis, dans Job 33:4 nous pouvons également lire « L'Esprit de Dieu m'a crée, et le souffle du Tout Puissant m'anime » et encore dans Ezéchiel 37 : 9 « Il me dit : prophétise, et parle à l'Esprit ! Prophétise, fils de l'homme, et dis à l'Esprit : ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu'ils revivent ». Dès le commencement, Dieu a soufflé de son Esprit sur l'homme pour lui donner la vie car son intention était de le bénir et de le voir vivre spirituellement et pas seulement charnellement. Le souffle vivifiant est donc venu des cieux vers la terre, vers ses enfants. Mais par l'entrée du péché dans le monde, le souffle de vie spirituel dans l'homme a disparu et Dieu a voulu offrir à sa créature, un moyen de retrouver la vie éternelle, le souffle de vie qui lui permettrait de se réconcilier avec lui.

 

Pour cela, il a envoyé son Fils bien-aimé Jésus afin qu'il nous introduise à nouveau dans la vie en nous donnant le souffle de vie, le Saint-Esprit dont nous sommes le temple, nous qui sommes régénérés en Christ qui est le seul chemin qui mène à la vie. Proverbes 30:4 nous questionne « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ? Qui a recueilli le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans son vêtement ? Qui a fait paraître les extrémités de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son Fils ? Le sais-tu?». L’Éternel des armées est celui qui donne la vie (Amos 4 : 13) et cette vie se trouve en Jésus son Fils bien-aimé.

Le souffle du Saint-Esprit est tombé sur les disciples qui priaient et s'attendaient au Seigneur le jour de la Pentecôte. Dans Actes 2 : 1-4 il est dit « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Dans langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et il se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer ». Ce jour là, le souffle du Saint-Esprit a été aussi impétueux qu'un vent puissant et il fut bruyamment entendu par tous. Dans l’Épître de Jean, Jésus nous dit « Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 :26). Puis, il dit à nouveau dans Jean 20 : 21-22 « Jésus leur dit de nouveau : la paix soit avec vous ! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit ». Jésus nous a donné le souffle du Saint-Esprit pour nous permettre de prendre conscience de notre état de pécheur et nous repentir puis de trouver la vie en Jésus notre Sauveur . Mais aussi, il nous accompagne chaque jour de notre vie et nous guide sur le chemin de la vie, il nous révèle Christ et nous enseigne la voie de la vérité. 

 

Le Saint-Esprit est donné à tous dès lors que nous avons accepté Jésus pour Seigneur et Sauveur. Ainsi quelque soit notre nationalité, l'Esprit peut abonder librement et bénir ceux qui sont proches ou éloignés, en France où au Japon, au Canada ou en Afrique. Et ce que le Seigneur attend de nous, c'est que nous propagions la bonne nouvelle de la réconciliation avec Dieu en proclamant l’Évangile de paix. Bien que nous ne savons d'où vient le vent ni où il va, nous connaissons que le Saint-Esprit vient du Père par son Fils Jésus et qu'il souffle de tous côtés. Nous ne devons pas craindre de proclamer la vie en Jésus car le Saint-Esprit parlera pour nous en temps et en heure et si l'on vous persécute pour avoir annoncé l'évangile de grâce, alors laissez l'Esprit prendre le contrôle de votre vie. Marc 13 : 11 nous dit « Quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d'avance de ce que vous aurez à dire, mais dites ce qui vous sera donné à l'heure même ; car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit-Saint ». En refusant d'annoncer la bonne nouvelle à une personne car elle vous semble « suspecte », parce qu'elle est différente et d'un aspect peu attrayant, vous pouvez passer à côté de ce que le Seigneur attendait de vous. Ecclésiaste 11:5 dit « Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’œuvre de Dieu qui fait tout ». N'oublions pas que nous devons nous soumettre à l'Esprit et faire la volonté de Dieu en Jésus en lui laissant le contrôle de notre vie et en lui obéissant jusqu'au bout et en toutes circonstances. Et si Dieu nous demande d'aller à tel endroit, ne lui résistons pas, mais même si ce qui se profile devant nous est inquiétant, étonnant et incertain, n'ayons pas crainte car Jésus vous tient la main et il marche devant nous.

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28: 19-20) - Michelle Brassard

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Plan de lecture quotidienne :  2 Chroniques 35-36 ;  Luc 19 : 28-48

Transmis par René Barrois : 20/06/2025

Pourquoi, nous n'aimons pas prier ?

« Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6 : 6)

 

Nous nous accordons tous à dire que la prière est primordiale dans notre vie d’enfant de Dieu. Saint Jean Chrysostome a même dit au IVᵉ siècle : "La prière est la respiration de l’âme." 

J’ai fait un sondage à main levée, pour deux questions, dans plusieurs églises. Ma première question était : "Qui aime la présence de Dieu ? "Hormis ceux qui dormaient, tous les autres levaient la main. Ma deuxième était : "Qui aime la prière ?" Je marquais une courte pause avant de finir : "Qui aime la prière… et qui peut le prouver ?" Déjà, moins de mains se levaient. Et parmi celles qui avaient commencé à se lever à la première partie de la question, beaucoup se baissaient aussitôt lorsque je finissais de la poser.

Pourquoi aimons-nous tant la présence de Dieu et aimons-nous si peu la prière ? Certainement parce que nous avons dissocié prière et présence. Pourtant, lorsque Jésus enseigne ses disciples au sujet de la prière, il ne fait pas de distinction. Il dit : "Quand tu pries (...) ton Père, qui voit dans le lieu secret" (Matthieu 6 : 6). Autrement dit : "Quand tu pries, Dieu, le Père céleste, est présent", ou encore : "Là où il y a prière, il y a sa présence." 

La raison pour laquelle nous ne vivons pas cette réalité est probablement parce que nous avons fait de la prière le moyen d’obtenir quelque chose. La prière n’est pas seulement le moyen d’obtenir quelque chose, mais de trouver quelqu’un : Dieu, notre Père. 

Aujourd’hui, quand vous prierez, n’oubliez pas que la prière est avant tout un rendez-vous avec votre Dieu. - Nicolas Panza

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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 33-34  ; Luc 19 : 1-27

Transmis par René Barrois le : 19/06/2025

 

Tu étais chrétien …et des relations sexuelles sont venues interrompre ta relation avec le Seigneur !

Combien de personnes aujourd’hui se nomment chrétiennes, sans avoir une véritable communion personnelle avec Jésus-Christ dans leur vie ! Leur vie de prière est pratiquement inexistante. Il peut y avoir diverses raisons à cela, bien sûr. Pour nous qui nous déclarons chrétiens, la Bible (Parole de Dieu), ne nous exhorte-t-elle pas de multiples manières à entretenir une relation journalière, étroite et constante avec notre Sauveur et Seigneur ? C’est elle seule qui nous permettra de vivre une vie chrétienne équilibrée et victorieuse. Ne désirons-nous pas nous soumettre à elle et lui obéir, afin de glorifier notre Sauveur et Seigneur en toutes choses ?

Nous examinerons ici une des raisons qui coupe inévitablement notre relation avec Dieu. Il s’agit plus particulièrement de ce qui s’appelle aujourd’hui vivre en concubinage, avoir des relations sexuelles avec un jeune homme ou une jeune fille en dehors des liens du mariage, chose que la Bible condamne à plusieurs reprises, quoiqu’en dise la société actuelle.

Des relations sexuelles hors mariage seraient-elles venues interrompre ta relation avec Dieu ?

 

Que de jeunes « chrétiens », et parfois aussi de moins jeunes, pensent aujourd’hui être parfaitement en ordre avec Dieu, tout en se permettant de vivre selon les nouvelles règles de la société permissive actuelle, société qui ne tient absolument plus compte des principes de vie conjugale établis par notre Créateur. Plusieurs parmi eux se sont laissé gagner par l’Esprit et les conceptions du monde d’aujourd’hui déclarant que certaines « vieilles règles » de conduite, issues du christianisme sont aujourd’hui dépassées, qu’elles ne correspondent plus aux besoins de la génération actuelle, les choses ayant maintenant changé.

 

On entend souvent dire, et cela malheureusement même en milieu chrétien : « Il n’y a pas de mal à avoir des relations sexuelles avant le mariage ; au contraire, il faut bien se connaître avant de se marier ». Que de jeunes dans les églises chrétiennes ont adopté cette mentalité et, pour faire comme tout le monde, se sont compromis avec l’esprit de ce siècle en se laissant eux aussi prendre au piège de cette philosophie trompeuse.

 

Que dit la Bible à ce sujet ?

Voyons quelques textes des Écritures qui nous parle des relations sexuelles en dehors du mariage : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, …n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6 : 9-10).

Et encore, en parlant de ceux qui seront autorisés à entrer au ciel :
« Dehors les chiens, les magiciens, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » ‘Apocalypse 22 :15).

Le Seigneur considère les relations sexuelles avant le mariage comme de la débauche ou de l’impudicité : « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ?… Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? »

Le mot débauché, impudique ou encore fornicateur dont la Bible parle, désigne précisément les relations sexuelles hors du mariage. Ceux qui commettent de telles choses pratiquent le péché, selon les Ecritures.

Si vous êtes chrétien ou chrétienne, et que vous croyez que la Bible est la Parole de Dieu, vous ne pouvez avoir de doutes concernant le bien ou le mal à ce sujet lorsqu’elle dit encore : « Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères » (Hébreux 13 : 14).

 

Le Seigneur a prévu une vie conjugale heureuse pour toi

D’autre part, si le Seigneur estime que les relations sexuelles hors du mariage sont nuisibles, lui notre Créateur, nous parle en parfaite connaissance de cause ; c’est parce qu’il prévoit l’aboutissement d’une telle violation de principes de vie (qu’il a lui-même établis pour notre bien-être). S’il déclare que pratiquer ces choses, c’est commettre le péché, c’est bien parce qu’il en connaît les fâcheuses, même désastreuses conséquences, et cela tôt ou tard. Dieu ne se trompe jamais et ses commandements sont parfaits. Il est notre Créateur. C’est lui qui a créé l’homme et la femme et qui désire, pour chaque couple, une harmonie et une joie parfaite, non une vie entachée de péché, comprenant des brèches qui plus tard laisseront des traces douloureuses au sein du couple.

 

C’est en suivant les commandements du Seigneur que nous seront vraiment libres ! Il dit la Vérité, et c’est elle seule qui nous libère. Ces règles de comportement sexuel bibliques pourraient être comparées aux règles de la circulation routière. Un conducteur au volant de sa voiture qui enfreindrait les règles de la circulation, les feux rouges, etc., deviendrait rapidement une menace pour lui-même aussi bien que pour les autres. Plusieurs feux rouges peuvent lui sembler embêtants s’il est pressé d’arriver à destination. Mais un accident est tellement plus contrariant, bien plus encore : il est dangereux pour lui et pour tout le monde.

Les interdictions aussi bien que les permissions de Dieu sont là pour nous aider à vivre en sécurité et heureux. Elles nous préservent de graves accidents. Le Seigneur sait ce qu’il dit et la raison pour laquelle il le dit. Les hommes peuvent changer de philosophies, de mœurs, mais seule la Parole de Dieu nous dit la vérité absolue. Les philosophies de ce monde se trompent et nous induisent en erreur lorsqu’elles affirment que nous pouvons avoir des relations sexuelles hors mariage sans conséquences pour notre future vie de couple et de famille.

Ainsi donc, si tu te dis chrétien et que, dans ce domaine, tu es allé trop loin et que tu as péché, que tu t’es écarté des voies de Dieu, une sincère repentance te permettra de retrouver ta relation avec ton Sauveur. Ne restes pas dans ce péché de la fornication, de l’impureté que Dieu condamne. Renonce à tes relations sexuelles hors mariage et remets ta vie en ordre avec le Seigneur qui t’aime et veut te purifier de toute cette souillure qui lui est en horreur. Il voudrait que tu retrouves cette communion intime que tu as connue avec Lui. Tu peux revenir au Seigneur qui, au moindre signe de repentance de ta part, te pardonnera et t’accueillera à nouveau les bras ouverts. Reviens à Lui et tu retrouveras l’équilibre d’une vie chrétienne harmonieuse, victorieuse, heureuse que tu as connue dans le passé. Puisses-tu prendre cette décision et t’écarter du mauvais chemin que tu as emprunté. Tu n’en seras que plus heureux et ta future vie conjugale, ton futur foyer en goûtera les fruits délicieux. - Dorothée Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 31-32  ; Luc 18 : 15-43

Transmis par René Barrois le 18/06/2025

Noël ou Halloween ?

Poser cette question est superflu : « bien évidemment Noël, cette « fête » d’un autre âge est totalement dépassée ! »

Il est vrai que, depuis déjà longtemps, le vrai sens de Noël s’estompait de plus en plus au profit d’une fête pagano-chrétienne où l’alcool, la ripaille, les « réveillons » de fêtards marquaient l’événement..mais quel événement au fait ? Quelques souvenirs de plus en plus vagues chez les anciens, quelques musiques de circonstances pour d’autres et, à quelques exceptions près, c’est là l’essentiel de ce qui subsistait en cette génération pour le plus grand nombre.

La fête païenne a gommé la réalité spirituelle de Noël, ce qui était à l’origine : la venue du Messie, fils de Dieu, Sauveur,

la plus grande nouvelle qui ait retenti sur cette terre en dérive,

l’espoir pour tous, même les plus coupables,

l’espérance, lumière dans la nuit de ce monde, lumière d’éternité.

Mais l’adversaire et les impies ne peuvent supporter l’Évangile...et au cours des ans, les païens et chrétiens d’apparence firent « évoluer » le temps de Noël et l’enfouirent sous des festivités et rites qui finirent par l’étouffer !

Mais ce n’est pas encore assez...et l’escamotage de Noël se réalise maintenant sous nos yeux.

Il faut terrasser le christianisme, effacer de la terre, les mémoire, jusqu’au souvenir même du judéo-christianisme.

Alors, aux assauts sournois ou violent contre la Bible, contre la foi, l’on ajouta la séduction. Le matérialisme sous toutes ses formes, en toutes publicités... la recherche du plaisir comme « idéal », la jouissance enflammée comme finalité !

Ainsi, notamment par les médias, en particulier la télévision « omniprésente » dans presque toutes les maisons, les esprits – et les corps – furent préparés pour la grande révolution païenne.

Halloween est la plus récente offensive, mais certes pas la dernière !

Derrière « l’amusante » (!) fête des enfants, et l’intérêt du commerce, se dissimule – mal - la résurgence de la terrible nuit païenne et diabolique.

La nuit où les Celtes en particulier vivaient dans les ténèbres affolantes et effrayantes de la proximité des morts, revenants et autres personnages de sorcellerie...nuit de tous les débordements et toutes les épouvantes...

N’est-il pas stupéfiants que ce vieux fantasme aliénant païen réapparaisse ?

Non ! Tout plutôt que Dieu, ses commandements, l’Évangile...

Remarquez avec quelle rapidité cette « fête » d’Halloween se répand...et quelle formidable promotion l’impose !

« Anodine » ? Non ! redoutable même sur le plan psychique pour les enfants, et pas que pour les enfants.

De mauvais goût ? Oui ! Et bien plus que cela !

Quel sujet de médiation pour qui veut réfléchir en se libérant du conditionnement des « maîtres à penser » de cette « civilisation » Noël...Halloween !

C’est un symbole et plus qu’un symbole : une réalité redoutable.

Quelle occasion pour beaucoup de chrétiens séduits chaque jour davantage par les sirènes de ce monde païen, de se ressaisir ! Il est encore temps d’ouvrir les yeux, de reconsidérer toutes choses à la lumière d’en-haut ! « Toutes choses », c’est-à-dire son propre cœur, sa vie en tous domaines, « sa maison »...et d’en chasser toutes les idoles de ce monde et l’emprise de l’adversaire, tous ces « Halloween », afin que brille la lumière de Noël...et que règne le Christ. - Yvon Charles

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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 29-30  ; Luc 17 : 20 à 18 : 1-14

Transmis par René Barrois le : 17/06/2025

Pourquoi Dieu permet-il une telle catastrophe ?

Il ne se passe pas une année sans catastrophes naturelles. Les tsunamis, les cyclones, les tremblements de terre, entraînent un grand nombre de morts, de blessés et de sans-abri… et aujourd’hui, nous entendons souvent parler du cyclone qui a provoqué 35 morts, 67 blessés graves et un très grand nombre de sans abris à Mayotte.

Il est normal que nous nous posions la question : « Pourquoi ? ».

 

Ah ! que de «pourquoi» l’on se pose sur cette terre. Pourquoi Dieu qui est le maître de l'univers, parce qu'il en est le créateur, permet-il de tels fléaux qui causent tant de dégâts et de victimes ? Les guerres et les attentats qui font périr tant d’êtres humains sont les conséquences directes de la méchanceté de l’homme, mais quelle est la cause des catastrophes naturelles ? Quel est le but de Dieu qui permet de tels cataclysmes ? On comprendrait encore qu’il punisse ceux qui l’outragent, qu’il frappe les gens malhonnêtes, immoraux ou malfaisants. Mais au moins, qu’il épargne les innocents et les êtres sans défense… !

 

Et l’on entend ou l’on devine les murmures et les accusations secrètes ou ouvertes : « Dieu est injuste ! ». Si telle était la pensée de l’un de nos lecteurs, Dieu lui répond, d’abord en lui posant une question : « qui es-tu, ô homme, créature humaine, pour contester contre Dieu ? » (Romains 9 : 20). « Comme les cieux sont bien plus haut que la terre, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées » dit-il en Esaïe 55 : 9.

 

Dieu est souverain, sage et il sait parfaitement ce qu’il fait. En ce moment même, il veut parler aux hommes, toucher leur cœur, leur faire prendre conscience de la fragilité de la vie, les amener à se poser les questions essentielles : « et si je faisais partie des 35 morts victimes de ce cyclone, où serait mon âme ? ». La suprême catastrophe, ce n’est pas la mort, mais ce qui la suit : le jugement. Un petit enfant qui meurt échappe peut-être, de ce fait, à bien des souffrances sur la terre, et surtout à la perdition éternelle qui serait sa part plus tard s’il n’acceptait pas Jésus comme son Sauveur.

 

Non, Dieu n’est pas injuste ! Il rappelle à sa créature coupable d’avoir rejeté son Fils en Le crucifiant qu’il l’aime. « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16)

Ami qui, peut-être, accusez Dieu d’injustice, ne voulez-vous pas plutôt faire partie de ces « quiconque croit en lui » afin que vous ne périssiez pas ? - La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 26-28  ; Luc 17 : 1-19

Transmis par René Barrois le : 16/06/2025

 

« Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » 'Genèse 1 : 26)

« Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 : 8).

Qu’est-ce que l’homme ?

 

“Qu’est-ce que l’homme ? D’où vient-il ? Où va-t-il ?” Depuis des siècles l’être humain se pose ces questions sans pouvoir y répondre par lui-même. Aristote écrit : “Par rapport aux autres créatures, l’humain est le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales”. Blaise Pascal estime que l’homme est “un monstre incompréhensible”. L’expression est dure, mais elle en dit long sur ce dont l’homme est capable ! Comment la seule créature terrestre capable d’appréhender le bien et le mal peut-elle en même temps commettre des actes suffisamment terribles pour mériter le qualificatif de “monstre” ?

La Bible répond, et explique ce paradoxe. L’homme est la créature de Dieu façonnée à son image, capable de sentiments et douée de raison. Seulement, dès le jardin d’Éden, il s’est détourné de son Créateur en lui désobéissant ouvertement, et ainsi il s’est placé sous l’autorité de Satan. Depuis, il erre, tiraillé entre la certitude de ne pas être un animal comme les autres, et son incapacité à faire le bien par lui-même. Dans sa souffrance il en arrive à reprocher à Dieu sa situation :Pourquoi ne détournes-tu pas les yeux de moi, et ne me laisses-tu pas tranquille ? (Job 7 : 19).

Il y a une autre issue possible. Dans son immense amour, Dieu a donné son Fils, qui a subi à notre place le jugement de nos fautes (Jean 3 : 16). Accepter cette main tendue et croire, c’est retrouver la relation que nous avons perdue avec notre Créateur, et résoudre une fois pour toutes la question de notre origine. - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 23-25 ;  Luc 16

Transmis par René Barrois le : 15/06/2025

Des pas, petits et grands...

« Comble de l'inconsistance, dit l'Ecclésiaste, comble de l'inconsistance, tout n'est que fumée ! » (Ecclésiaste 1 : 2)

 

21 juillet 1969. L’astronaute Neil Armstrong est le premier terrien à poser son pied sur la lune. Il est suivi de peu par son coéquipier Edwin Buzz Aldrin. Les médias du monde entier relaient les images de ce qu’on appelle désormais un « alunissage ». La phrase d’Armstrong « Un petit pas pour un homme… Un pas de géant pour l’humanité » est retransmise sur toute la planète. Cinquante ans plus tard, elle est encore très largement connue.

Certes, ces petits pas des astronautes concrétisaient le pas de géant qu’avaient fait la science et la technique pour permettre cette courte visite extra-terrestre. Mais le monde idéal auquel aspire l’humanité depuis des siècles s’était-il rapproché pour autant ? Un demi-siècle plus tard, les événements mondiaux vécus depuis cet exploit, témoignent-ils d’un pas de géant dans la condition générale de l’humanité ?

À l’aube des temps, le premier homme a fait lui aussi un geste que l’on considère généralement comme un petit pas ! Dieu l’avait placé dans un jardin magnifique où tout avait été préparé pour lui. Il pouvait goûter librement de toutes les choses qui lui étaient offertes, mais il devait respecter le commandement de son créateur : « Mais tu ne mangeras pas le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras, c'est certains. » (Genèse 2 : 16). Par vanité l’homme en a mangé !

Un fruit mangé, était-ce un grand pas ? Mais, mangé au mépris de la volonté divine, c’était un pas de géant pour l’humanité issue d’Adam et d’Ève ! Aucun autre pas survenu ensuite sur la terre n’égalera celui-ci dans ses conséquences ! Avec ce pas, c’est le genre humain tout entier qui perd son innocence et rompt la relation privilégiée qu’il avait avec Dieu. « C'est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché » (Romains 5 : 12). La domination du mal et l’incapacité de s’en délivrer se gravent dans la nature humaine et se transmettent de génération en génération ! Quel pas !

Un autre homme viendra « pour diriger nos pas sur le chemin de la paix » (Luc 1 : 79). Il dira : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suis ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie » (Jean 8 : 12). Marchons à sa lumière !

« En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, toute personne qui commet le péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille ; c'est le Fils qui y reste pour toujours. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres. » (Jean 8 : 34-36)

Lors de sa courte visite sur la lune, le 21 juillet 1969, l’astronaute Neil Armstrong a prononcé cette phrase devenue célèbre : « Un petit pas pour un homme… Un pas de géant pour l’humanité ».

Vingt siècles plus tôt, la venue sur la terre de Jésus Christ, le Fils de Dieu, était ainsi annoncée : « Grâce à elle, le soleil levant nous a visité d'en haut pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour diriger nos pas sur le chemin de la paix » (Luc 1 : 78-79).

Le Fils de Dieu, un avec Dieu dans sa gloire, s’est anéanti lui-même, a été trouvé comme un homme sur la terre. L’expression « pas de géant » est-elle suffisante pour décrire qu’il a quitté la gloire du ciel pour nous visiter, comme un homme, et habiter au milieu de nous ?

Qui décrira ensuite « les petits pas » de Jésus sur la terre ? Comment, dans sa vie d’homme, il a marché inlassablement “aujourd’hui, demain et le jour suivant”, selon son expression (Luc 13 : 33), « lui qui allait de lieu en lieu en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient sous la domination du diable, parce que Dieu était avec lui »(Actes 10 : 38-39) ? Dieu lui-même rend témoignage : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation : écoutez-le ! » (Matthieu 17 : 5).

Mais que dire des derniers pas de la fin de la visite ? « Jésus, portant sa croix, sortit de la ville pour aller vers l'endroit appelé « le Crâne », qui se dit en hébreu Golgotha. C'est là qu'ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté et Jésus au milieu »(Jean 19 : 17-18).

« Il s'est humilié lui-même en faisant preuve d'obéissance jusqu'à la mort, même la mort sur la croix » (Philippiens 2 : 8).

Et là, sur la croix, « il s’est donné lui-même pour nous » (Éphésiens 5 : 2),

« En effet, par une seule offrande il a conduit à la perfection pour toujours ceux qu'il rend saints » (Hébreux 10 :14).

Quel acte extraordinaire ! En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, beaucoup seront rendus justes par l'obéissance d'un seul” (Romains 5 : 19).

Quel « pas de géant » pour sauver l’humanité ! Maintenant « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée » (Romains 10 : 13).

« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle »(Jean 3. 36),

« C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis » (Galates 5 : 1). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 20-22 ;  Luc 15 : 11-32

Transmis par René Barrois le : 14/06/2025

Un appel ; la délivrance

« Invoque-moi au jour de ta détresse ; je t'en délivrerai, et tu me glorifieras. » (Psaumes 50 : 15)

 

Voici qui est, certes, une belle promesse ! Elle est pour les cas d'urgence : « au jour de La détresse. » En un jour semblable il fait obscur à midi et chaque heure est plus sombre que celle qui précède. Souvenons-nous alors de cette parole qui nous est adressée tout exprès pour nous soutenir dans nos jours de ténèbres.

 

Quelle invitation gracieuse et pleine de condescendance : « Invoque-moi. » Nous ne devrions pas avoir besoin de cet avis : prier devrait être une occupation constante de tout le jour et de chaque jour. Quelle grâce d'avoir la liberté d'invoquer Dieu ! Quelle sagesse que d'en faire bon usage ! C'est folie de recourir aux hommes, quand le Seigneur nous invite à lui présenter notre cas à lui-même. N'hésitons donc pas à le faire.

 

Nous avons ensuite une assurance encourageante : « Je te délivrerai. » Quelle que soit la difficulté ou la nécessité, le Seigneur ne fait aucune exception, mais promet complète, sûre et heureuse délivrance. Il opérera lui-même cette délivrance de sa propre main. Croyons cela ; Dieu honore la foi.

 

En dernier lieu, voici le résultat : « Tu me glorifieras. » Ah, faisons-le surabondamment. Quand il nous aura délivrés, nous le louerons à haute voix. Et comme il est certain qu'il nous délivrera, louons le dès maintenant. - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne :  2 Chroniques 16-19  ; Luc 14 : 25 à 15 : 1-10

Transmis par René Barrois le : 13/06/2025

La porte du royaume

« Heureux les pauvres en esprit. » (Matthieu 5 : 3)


Prenons garde de ne pas voir avant tout en Jésus celui qui est venu pour nous enseigner. Si Jésus-Christ n'est que cela, l'idéal qu'il me propose, et qu'il m'est impossible de réaliser, sera pour moi comme le supplice de Tantale. À quoi cela sert-il de dresser devant moi un idéal inaccessible ? Je serais plus heureux si je ne l'avais jamais entrevu. À quoi bon me dire qu'il faut que je sois ce que je ne pourrai jamais être : Un homme au coeur pur faisant plus que son devoir, parfaitement consacré à Dieu ? Si je ne connais pas d'abord Jésus-Christ comme mon Sauveur, son enseignement n'est pour moi autre chose qu'un idéal qui me désespère. Mais lorsque je suis né de nouveau par l'Esprit de Dieu, je comprends que Jésus n'est pas venu seulement pour enseigner. Il est venu pour réaliser en moi l'idéal qu'il enseigne. La Rédemption implique que Jésus-Christ peut créer dans toute âme d'homme les mêmes sentiments et les mêmes dispositions qui réglaient sa propre vie, et c'est à des disciples ainsi disposés que s'adressent les préceptes donnés par Dieu.

 

L'enseignement du Sermon sur la Montagne produit le désespoir chez l'homme "naturel", et c'est justement là le but que Jésus cherche à atteindre. Aussi longtemps que dans notre orgueil nous nous croyons capables de réaliser un tel idéal, Dieu nous laissera buter contre un obstacle sur lequel nous nous briserons. Alors nous comprendrons qu'il nous faut aller à Lui comme des pauvres, pour recevoir ses dons : « Heureux les pauvres en esprit. » La première condition d'entrée dans le Royaume de Jésus-Christ est de reconnaître notre pauvreté, et notre incapacité absolue. Alors Jésus peut dire : « Béni sois-tu ! » Hélas ! nous sommes lents à reconnaître que nous sommes pauvres ! Seule la connaissance de notre misère rend possible en nous l'action de Jésus-Christ. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne :  2 Chroniques 12-15 ;  Luc 14 : 1-24

Transmis par René Barrois le : 12/06/2025

La puissance de la louange

 « Mes frères et soeurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, » (Jacques 1 : 2 Segond 21).

 

Le croyant n'est pas exempt de maladies, deuils, soucis familiaux, déceptions, voire la persécution. Parfois, Dieu permet que la vie du croyant soit éprouvée. Ces diverses épreuves, causées par le monde ou par Satan, menacent de l' écraser. Néanmoins, elles développent la foi et la persévérance. Le croyant doit affronter ces épreuves avec joie.

On pourrait penser, qu'il est impossible dans les temps de souffrance d'être joyeux. Pourtant, c'est un fruit délicieux. Cette joie est une force merveilleuse. Paul et Silas l'on expérimentée dans leur prison « Priaient et chantaient » (Actes 16 : 25). La joie du chrétien est une joie profonde, ainsi les épreuves ne peuvent pas détruire notre paix et notre joie. Dieu manifeste toujours sa grâce envers ceux qui marchent dans sa volonté « ma grâce te suffit » (2 Corinthiens 12 : 9-10).

M. Marsh a écrit : « Le chant de louange est absolument essentiel, et engendre de nouvelles bénédictions. »

 

Alors que nos diverses blessures nous pèsent et nous empêchent d’avancer, expérimentons en ce jour la puissance de la louange. Bénissons Dieu pour sa fidélité, son amour, sa présence invisible mais réelle. Nous devons louer Dieu pour sa miséricorde, dans les actes de délivrance qu'il accomplit dans nos vies, par exemple, il nous délivre des mains de l'ennemi ou il intervient pour nous guérir (Psaume 9 : 2-6, Jérémie 20 : 13).

 

La louange nous permet de détacher nos yeux de nos problèmes pour regarder à Dieu. La louange nous conduit à le remercier pour ce qu'il est, pour ses bontés, pour sa fidélité, pour son amour. En nous souvenant de ses promesses, et en le louant pour les grâces du passé, nous lui exprimons notre reconnaissance. - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 8-11 ;  Luc 13 : 22-35

Transmis par René Barrois le : 11/06/2025

Le changement : cultiver la joie (6)

« Le cœur joyeux fait du bien à la santé. » (Proverbes 17 : 22)

 

La joie a des origines différentes, mais elle est toujours produite par ce qui a du prix, et pour nous croyants, ce sont les valeurs divines. Cultiver et exprimer cette joie a une influence sur notre santé.

 

Exprimer la joie

Si la joie intérieure fait du bien à notre âme, extérioriser cette joie fait du bien à notre corps. Des études démontrent qu’une manifestation joyeuse, comme le rire, permet de réduire le stress et favorise la digestion ainsi que le sommeil. On dit même qu’il contribue à entretenir la forme physique, comme le dit le verset en en-tête !

 

Se livrer à la joie en réponse à l’œuvre de Dieu

Plusieurs versets parlent même de cris de joie, dans l’histoire du peuple d’Israël : “David et toute la maison d’Israël faisaient monter l’arche de l’Éternel avec des cris de joie et au son des trompettes” (2 Samuel 6 : 15). Dieu, le Créateur nous a faits avec cette faculté d’exprimer nos émotions. L’homme qui reconnaît l’action de Dieu en sa faveur peut montrer sa joie par des cris, des chants de triomphe, avec des instruments de musique, des applaudissements, des danses. Nombre de psaumes décrivent l’expression de la joie ! “Quand l’Éternel rétablit les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui songent. Alors notre bouche fut remplie de rire, et notre langue de chants de joie […]. L’Éternel a fait de grandes choses pour nous ; nous en avons été réjouis” (Psaume 126 : 1-3).

 

Participer au service dans la joie

Le service pour le Seigneur est appelé à se faire avec joie et nous y avons tous une responsabilité ! Obéissez à vos conducteurs, et soyez soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme ayant à rendre compte ; afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable” (Hébreux 13 : 17). Même le simple don, Dieu apprécie que nous le fassions joyeusement (2 Corinthiens 9 : 7). Les Philippiens ont manifesté une joie complète en accueillant Épaphrodite : Recevez-le donc dans le Seigneur avec une pleine joie” (Philippiens 2 : 29). La joie est une disposition intérieure appelée à se montrer à l’extérieur pour notre bien et celui de ceux qui nous entourent. N’est-elle pas un des caractères du fruit de l’Esprit ? - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 5--7  ; Luc 13 : 1-21

Transmis par René Barrois le : 10/06/2025

Le changement : jeûne et prière (5)

Et là, près du fleuve Ahava, je publiai un jeûne, pour nous humilier devant notre Dieu, pour lui demander le vrai chemin, pour nous et pour nos enfants, et pour tout notre avoir.” (Esdras 8 : 21)

 

La signification du mot jeûne, souvent limitée à une privation de nourriture, a sans doute un sens plus large de rupture des habitudes. Cette pause, associée à la prière, permet un recadrage de la vie, bénéfique pour l’avenir.

 

Jeûne et prière Esdras, l’auteur de ces paroles est à un tournant de son histoire. Dieu incline le cœur du roi de Perse Artaxerxès, pour qu’il permette au scribe expert de la Loi de rentrer à Jérusalem pour enseigner au peuple les ordonnances de l’Éternel. Esdras ne rentre pas seul. Prêt à partir, il rassemble le groupe des exilés près du fleuve mésopotamien. Leur vie va complètement changer : de captifs expatriés à Babylone ils vont redevenir citoyens d’Israël. Avant ce nouveau départ, ils prennent le temps d’une pause où ils recherchent Dieu, affirment leur dépendance, prient pour recevoir sa direction.

 

Aujourd’hui

À la croisée de nos chemins, il est parfois nécessaire de vivre un arrêt : un temps de bilan à part pour considérer nos actes passés à la lumière de la Parole et rechercher Dieu par la prière avant de s’engager dans une nouvelle orientation de vie. Ce temps vécu dans la présence de Dieu initie un changement, une sanctification pour un nouveau départ libérateur. “N’est-ce pas ici le jeûne que j’ai choisi, qu’on rompe les chaînes de l’iniquité, qu’on fasse tomber les liens du joug, et qu’on renvoie libres les opprimés, et que vous brisiez tout joug ?” (Esaïe 58 : 6). S’il y a sans doute de grands tournants dans nos existences, où nous prenons le temps de nous poser devant Dieu, un moment de bilan régulier ne peut être que bénéfique.

 

Jeûnons de tout ce qui nous occupe et préoccupe

Faisons une pause dans nos activités habituelles, bonnes ou mauvaises, et évaluons honnêtement quel en est le profit pour nous-mêmes, nos proches, pour la gloire de Dieu. Qu’en restera-t-il dans l’éternité ? C’est un exercice certes coûteux mais tellement profitable. Il vaut sans doute bien la peine de l’expérimenter régulièrement dans un monde qui nous offre tant d’occasions de nous disperser. Pratiquons des temps de jeûne et de prière pour rechercher la volonté bienveillante du Père dans sa proximité. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  2 Chroniques 1-4  ; Luc 12 : 49-59

Transmis par René Barrois le : 09/06/2025

Le changement : lamentation (4)

Moi, je crie à Dieu ; et l’Éternel me sauvera. Le soir, et le matin, et à midi, je médite et je me lamente ; et il entendra ma voix. Il a mis en paix mon âme, la rachetant de la guerre qu’on me fait, car ils étaient plusieurs autour de moi.” (Psaume 55 : 16-18)

 

Mettre des mots sur sa souffrance, les faire entendre à une oreille compatissante, pouvoir se lamenter, faire appel à la justice de Dieu, voilà qui change tout !

 

J’ai mal

Reconnaître sa souffrance, la mettre en mots va être un premier pas vers un changement, une impulsion pour chercher de l’aide. Qui d’autre pourrait mieux entendre la douleur que notre Dieu qui est venu vivre notre condition humaine ? Considérez celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne soyez pas lassés, étant découragés dans vos âmes” (Hébreux 12 : 3). Une grande partie des psaumes sont des cris de lamentation où les auteurs déversent leur détresse devant Dieu, font appel à lui pour les secourir.

 

Je suis entendu

Dans l’accompagnement des personnes en souffrance, combien de fois avons-nous le témoignage : « Je n’ai jamais dit ça à personne, comme ça fait du bien de parler… ». David l’avait déjà écrit : Tant que je me taisais, mon corps dépérissait” (Psaume 32 : 3 Segond 21). Cela confirme l’importance d’être écouté, entendu sans jugement. Ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel a été attentif et a entendu” (Malachie 3 : 16). S’approcher de Dieu oblige à se décentrer, à déplacer le regard sur la situation, à la voir comme lui la voit : une injustice dont l’offenseur aura à rendre compte ; une souffrance rajoutée par une fausse croyance, quelque chose d’utile dans son plan.

 

Je ne suis pas seul

La présence de Dieu que j’invoque m’apporte la paix (Philippiens 4 : 6, 7) et m’encourage : « Qu’est-ce que Dieu m’appelle à faire maintenant ? » ; « Qu’est-ce que nous pouvons faire toi et moi, Seigneur, dans cette situation ? ». Je redeviens acteur de ma vie avec l’aide de Dieu : “Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé” (Psaume 55 : 22). Je suis soutenu, dirigé, fortifié, accompagné pour reprendre la route avec confiance même si les circonstances n’ont apparemment pas changé, je ne suis plus seul pour les traverser. “Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver” (Psaume 46 ; 1). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 26-29 ;  Luc 12 : 22-48

Transmis par René Barrois le : 08/06/2025

Le changement : pardon (3)

Les uns à l’égard des autres, soyez bons, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné.” (Éphésiens 4 : 32)

 

La bonté dont nous avons bénéficié nous pousse au pardon. Notre pardon est possible parce que nous avons confiance en la justice de Dieu. L’habitude de pardonner change nos relations.

 

Le manque de pardon emprisonne

L’Esprit de Dieu habite dans le croyant, il renouvelle les pensées de celui-ci, transforme ses comportements. Paul parle de se dépouiller, de rejeter l’ancienne manière de vivre et les convoitises trompeuses, de se revêtir de justice et de la vérité, d’être renouvelé spirituellement (Ephésiens 4 : 22-23). Refuser de me laisser conduire par la bonté, fruit de l’Esprit, pour accorder le pardon à celui qui m’a offensé, va m’enfermer, m’empêcher de sortir de ma rancœur, occulter même la joie de mon propre pardon reçu en Christ.

Considérer la justice de Dieu La parabole du roi qui a voulu compter avec ses esclaves illustre bien ce propos : considérer l’immense dette que Jésus a payée pour nous à la croix nous incite à la compassion pour notre offenseur et nous délivre des bourreaux de l’amertume, de la vengeance ou de la victimisation (Matthieu 18 : 23- 34). Pardonner, c’est faire appel à la justice de Dieu, lui transmettre le dossier. Si l’offenseur est un croyant, le Sauveur a payé pour lui, mais il faudra quand même “que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien soit mal” (2 Corinthiens 5 : 10). Pour celui qui a refusé le salut, la justice sera rendue au tribunal du grand trône blanc (Apocalypes 20 : 11).

 

Le pardon libère

Pardonner libère l’offensé de sa quête de justice, car la faute est reconnue par Dieu, qui jugera justement. Mais la souffrance, les conséquences de l’offense peuvent être toujours présentes. La réparation ou la réconciliation ne sont pas toujours possibles, particulièrement lorsque la repentance et la demande de pardon de l’offenseur n’existent pas. Car si l’offensé a décidé de pardonner dans son cœur, il ne peut pas toujours l’exprimer à l’offenseur. Toutefois la décision de pardon devant Dieu libère et nous pouvons compter sur lui pour nous accompagner et changer de regard sur nos relations perturbées. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 23-25  ; Luc 12 : 1-21

Transmis par René Barrois le : 07/06/2025

Le changement : contentement (2)

La piété, avec le contentement, est un grand gain [...] ayant nourriture et vêtement, nous serons satisfaits.” (1 Timothée 6 : 6-8)

 

Cultiver le contentement change la vie ! La mienne et celle des autres.

 

Apprécions les dons du Donateur

Exprimer notre reconnaissance pour la réponse à nos besoins vitaux du quotidien a une plus grande influence sur notre être que nous ne l’imaginons. L’Ecclésiaste nous parle de nourriture, de boisson, de travail, d’amitié, de couple… (Ecclésiaste 8 : 15) : des réponses à des besoins bien légitimes, bien que tous n’en profitent pas de la même manière. Nous connaissons tous des personnes auprès desquelles il fait bon vivre car elles sont toujours contentes, même dans des situations compliquées. Elles nous entraînent dans leur sillage. Comme Paul l’exprime aux croyants de Philippes, elles ont appris à se contenter dans le dénuement” mais aussi “dans l’abondance” (Philippiens 4 : 12) !

 

Et partageons

Paul donne des directives à Timothée : “Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent siècle de ne pas être hautains et de ne pas mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais en Dieu, lui qui nous donne tout, richement, pour en jouir ; qu’ils fassent du bien” (1 Timothée 6 : 17). La prise de conscience de nos richesses (et nous sommes tous riches de quelque chose) nous dirige vers le Donateur car “qu’as-tu, que tu n’aies reçu ?” (1 Corinthiens 4 : 7). Nous pouvons en profiter mais nous sommes engagés à partager pour vivre la parole du Seigneur : “Il est plus heureux de donner que de recevoir” (Actes 20 : 35).

 

Choisissons bien

À quoi voulons-nous entraîner notre cœur ? Mon père nous encourageait à apprécier « ce que le Seigneur nous donne ». Au début de son mariage, sa prière avait été : “Ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m’est nécessaire, de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie” (Proverbes 30 : 8). Cultivons le contentement qui évite la jalousie et l’amertume et qui encourage à la confiance et à la dépendance envers notre Père céleste. Notre choix entraîne des conséquences pour nous-mêmes, pour les autres et surtout pour la gloire de Dieu. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 20-22  ; Luc 11 : 37-54

Transmis par René Barrois le : 06/06/2025

Le changement, c’est maintenant (1)

Ne vous conformez pas à ce monde ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner ce qu’est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu.” (Romains 12 : 2)

 

Tout commence par la pensée : « Je pense donc je suis » (René Descartes). Qu’est-ce qui occupe mes pensées ? Pouvons-nous dire comme le psalmiste :Combien j’aime ta loi ! tout le jour je la médite” (Psaume 119 : 97) ?

 

Le besoin de changement

Nous reconnaissons facilement qu’il y a des domaines de notre vie où nous avons besoin de changement. Mais nous ne savons pas toujours comment l’initier. Un pasteur, Florent Varak, propose dans un podcast quelques « techniques du changement spirituel ». Cette formulation peut sembler un peu surprenante, mais l’idée est intéressante pour celles et ceux qui désirent vraiment vivre une transformation.

 

La Parole vivante

Méditer les Écritures nous transforme. La proximité avec son Auteur nous aide à discerner sa volonté bienveillante pour notre âme. L’apôtre Paul encourage les croyants de Colosses :Que la Parole du Christ habite en vous richement, vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre” (Colossiens 3 : 16). Ainsi elle nous aide à refléter Christ dans nos relations. Comme les croyants romains, nous sommes exhortés à ne pas nous conformer au monde ambiant, mais à renouveler notre compréhension, à nous laisser impacter par la Parole de Dieu qui est “vivante et opérante, plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants : elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur” (Hébreux 4 : 12).

 

Le travail de l’Esprit

Nous avons une autre aide dans notre processus de changement : l’Esprit Saint nous conduit dans la vérité (Jean 16 : 13), mais aussi nous renouvelle (Tite 3 : 5) et nous transforme (2 Corinthiens 3 : 18). Permettre une action de l’Esprit en nous, sans entrave (“marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez pas la convoitise de la chair” – Galates 5 : 16), va nous encourager à développer son fruit : plus d’amour, de joie, de paix, de patience, de bienveillance, de bonté, de fidélité, de douceur, de maîtrise de soi… Qui ne rêve pas d’un tel changement ? Oui, nous avons besoin d’être renouvelés à toutes les étapes de notre vie et c’est possible, c’est le propos de Dieu qui nous a “prédestinés à être conformes à l’image de son Fils” (Romains 8 : 29). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 17-19  ; Luc 11 : 14-36

Transmis par René Barrois le : 05/06/2025

 

Écouter la voix du Père

Jésus a vécu sa vie sur terre de manière totalement dépendante du Père Céleste. Notre Sauveur n’a rien fait et rien dit sans avoir d’abord consulté son Père dans la gloire. Et Il n’a accompli aucun miracle sans en avoir reçu l’ordre de son Père. Il a déclaré : « Mais je parle selon ce que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » (Jean 8: 28-29).

Christ a dit très clairement qu’avoir une dépendance totale, une écoute permanente de la voix du Père faisaient partie de sa marche quotidienne. Nous le voyons dans une scène de l’évangile de Jean, où Jésus a vu un infirme allongé près de la piscine de Bethesda. Jésus s’est tourné vers cet homme et lui a ordonné de prendre son lit et de marcher – et, immédiatement, cet homme a été guéri et a pu marcher.

Les responsables juifs étaient en colère parce que, dans leur esprit, Jésus avait brisé le Sabbat en guérissant cet homme. Mais Jésus a répondu : « Je ne fais que ce que Mon père me dit de faire. » Il a expliqué : « le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait » (Jean 5: 19-20).

Jésus a dit très clairement : « Mon Père m’enseigne tout ce que je suis censé faire. » Jésus, dans sa chair, devait s’appuyer sur une œuvre intérieure quotidienne de la voix du Père pour le diriger. Il devait écouter la voix du Père heure après heure, miracle après miracle, un jour après l’autre.

Comment Jésus pouvait-Il entendre le murmure doux et léger de son Père ? La Bible nous montre que c’était à travers la prière. Encore et encore, Jésus se rendait dans un lieu isolé pour prier. Il a appris à entendre la voix du Père en étant à genoux.

Je t’encourage à passer du temps avec Jésus dans un lieu secret, dans la prière. Assieds-toi tranquillement dans sa présence et tu recevras une vérité que Christ seul peut te communiquer à travers son Esprit Saint. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 14-16 ; Luc 11 : 1-13

Transmis par René Barrois le : 04/06/2025

Contact avec le ciel

« Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme trouve son plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui... L'Éternel a pris plaisir en lui à cause de sa justice : il a rendu la loi grande et honorable » (Ésaïe 42 : 1, 21)

« Ils étaient extrêmement étonnés, disant (de Jésus) : Il fait toutes choses bien ; il fait entendre les sourds et parler les muets. » (Marc 7 : 37)


De retour en Galilée, le Seigneur traverse la Décapole où il avait précédemment délivré le démoniaque de Gadara. Le témoignage de cette délivrance a porté du fruit, car maintenant, au lieu de prier Jésus de s'en aller, les Gadaréniens lui amènent un sourd-muet pour qu'il le guérisse. Mais le Maître ne veut pas que cette guérison devienne un spectacle ; aussi tire-t-il l'infirme à l'écart de la foule. Il regarde vers le ciel et soupire avant de commander : "Ouvre-toi".

 

Ce regard de Jésus vers le ciel et son soupire soulignent un contraste : pour avoir perdu contact avec le ciel, l'homme est devenu sourd à la voix divine et sa bouche ne peut rien prononcer agréable à Dieu. Mais Jésus est venu restaurer cette relation rompue entre Dieu et nous pour nous permettre alors de chanter les louanges de Celui qui "fait toutes choses bien".

 

Le commentaire prononcé alors par les foules étonnés résume, on peut le dire, la vie entière de Jésus. Ce n'était pourtant pas cette appréciation populaire qui comptait pour lui, mais l'approbation de Dieu. Il n'a jamais recherché la popularité, car il savait combien ces foules étaient versatiles. Le Seigneur Jésus est un exemple pour les croyants, qui ont à rechercher l'approbation de Dieu et non la renommée populaire. Le moment venu, le Seigneur leur dira comment il estime le service accompli : « Bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle sur ce qui était peu de chose, je t'établirai sur beaucoup » (Matthieu 25 :21). - Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 11-13 ; Luc 10 : 25-42

Transmis par René Barrois le : 03/06/2025

Sur la croix une inscription en trois langues

Lecture : Jean 19 : 15-22 ; 1 Corinthiens 1 : 18-25

 

Cette inscription en trois langues, placée par Pilate sur la Croix : « Jésus de Nazareth, roi des juifs », a son importance. Les chefs religieux ont contesté cette inscription écrite en trois langues, mais Pilate leur a répondu : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit » (Jean 19:22). C'est ainsi que la suprématie de la royauté de Jésus a été inscrite dans la langue des trois cultures dominantes de l'époque : juive, grecque, latine. L'apôtre Paul lève le voile sur le trait de caractère de l'une d'entre elles : Les Juifs demandent des miracles et les Grecs de la sagesse : nous , nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens (1 Corinthiens 1 : 22-13).

Les Juifs demandaient des miracles ou des signes propres à nourrir un orgueil théocratique national et une vaine curiosité. Mais rien de ce qui élève l'âme au niveau de la spiritualité. Les Juifs ont vu des signes en Jésus, seulement la vérité divine leur a échappée. Exemple : Dans la multiplication des pains, ils auraient dû voir par ce signe que Jésus était le Messie. Mais dans le signe ils n'ont vu que du pain. Ce n'était pas jésus qu'ils cherchaient, c'était le pain (Jean 6 : 26). En cela le cœur de l'homme est juif de nature.

Les Grecs cherchaient la sagesse. Leur sagesse philosophique, établie sur la réflexion du sens et la légitimité, ne leur permettait pas de voir que la vérité la plus élevée pouvait être contenue dans ce qu'il y a de plus petit. Pour eux, la révélation de la vérité, non dans des systèmes, mais dans des faits, comme celui de la Rédemption par la Croix, avait quelque chose d'irrationnel, d'absurde, c'est-à-dire sourd à la raison.

Les Latins, Paul est discret sue eux, on le comprend, c'était l'occupant ! Mais leur slogan bien connu, dénotait leur trait de caractère : (Donnez-nous des jeux et du pain). Ils attendaient tout de l'état providentiel, ils vénéraient les dieux du stade et les trois grands dieux de ce monde : l'honneur, le plaisir, le profit. La royauté et la Croix de Jésus triomphent de ces trois traits de caractères encore dominants aujourd'hui : « il a dépouillé les dominations et le autorités, et les livrées publiquement spectacle, en triomphant d'elles par la Croix » (Colossiens 2 : 15). - Robert Briand

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 9-10  ; Luc 10 : 1-24

Transmis par René Barrois le : 02/06/2025

Assiduité

« Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple...» (Actes 2 : 46).

 

Dans ce texte, Luc nous parle d'assiduité. Quel patron ne rêve d'avoir des employés assidus, quel professeur n'en désire autant pour ses élèves ? Savez-vous que Dieu aime l'assiduité ? Sommes-nous constant ou inconstant dans notre vie spirituelle ? Sommes-nous assidus aux divers rendez-vous que nous donne le Seigneur, que se soit pour notre communion personnelle avec lui, notre service pour lui, notre participation à la vie de l'église ?

Les premiers chrétiens se caractérisaient notamment par leur assiduité au Temple. C'est un enjeu pour notre siècle, car l'assiduité devient une qualité rare, quel que soit le domaine que l'on évoque. Cela vient du fait que nous avons de plus en plus de mal à gérer notre temps ; mais c'est aussi le fait qu'être assidu pour toujours, a la même chose, n'est plus dans l'air du temps !

En réalité, ce qui est l'origine de l'assiduité, c'est la passion, le feu qu'on ressent pour quelque chose ou quelqu'un. Un passionné de sport est assidu aux entraînement et aux matchs, un amoureux est fidèle aux rendez-vous de sa chère et tendre !

Sommes-nous passionnés pour Dieu et pour son œuvre ? Un des moyens de le savoir est de vérifier si nous sommes assidus aux divers rendez-vous que le Seigneur nous fixe, chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Paul félicitera Timothée d'avoir suivi son exemple dans ce domaine : « Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes résolutions, ma foi, ma douceur, ma charité, ma constance, mes persécutions, mes souffrances » (2 Timothée 3 : 10).

Dieu cherche des hommes, des femmes, des servantes, des serviteurs assidus. En trouvera-t-il pendant les congés d'été, pendant toute l'année, pendant toute une vie. - Luc Goillot

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 7-8 ; Luc 9 : 37-62

Transmis par René Barrois le : 01/06/2025

Premier ou dernier ?

Certains parmi les derniers seront les premiers, et d'autres parmi les premiers seront les derniers.” (Luc 13 : 30)

Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne - dit-il au paralysé -, lève-toi, prend ton brancard et retourne chez toi.” (Marc 2 : 10-11)

 

Ce jour-là, Jésus est à Capernaüm et l’assistance a rempli la maison. Voilà qu’arrivent quatre personnes portant un paralysé sur un brancard. Mais personne ne veut s’écarter pour les laisser s’approcher de Jésus avec leur ami paralysé. Ils montent alors sur le toit et dégagent un trou suffisamment grand pour faire descendre le paralysé dans son brancard jusque devant Jésus. “Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés” (v. 5).

Luc nous dit que des pharisiens et des docteurs de la loi venus de tout le pays sont assis là, au premier rang (Luc 5 : 17). L’objectif de Jésus est de les guérir de leur incrédulité envers sa personne : est-il le Messie attendu ? Or le Messie, le Christ, est connu d’eux pour devoir être “le Fils du Béni”, un mot usité chez les Juifs pour désigner Dieu digne de toute adoration sans prononcer son nom (Marc 14 : 61). Jésus possède donc aussi cette prérogative de pardonner sur la terre les péchés. Mais le pardon, l’effacement des péchés se fait dans les registres invisibles du ciel : comment vérifier la légitimité de cette affirmation de Jésus, présomptueuse à leurs yeux ?

Or aucun de ces docteurs de la loi n’ignore le Psaume 103 qui dit : “C’est lui qui pardonne toutes tes fautes, qui guérit toutes tes maladies” (v. 3). La guérison de ce paralysé serait-elle le corollaire « visible » du pardon « invisible » de ses péchés ? Et la preuve qu’ils ont bien devant eux le Christ de Dieu !

Connaissant leurs pensées, Jésus accomplit ce second miracle : guéri, le paralysé se lève “devant eux”, prend son brancard, sort “en la présence de tous” (v. 12). Un moment auparavant, la foule était infranchissable. Saisis d’étonnement, remplis de respect, tous s’écartent maintenant pour laisser passer l’homme guéri, son brancard sous le bras. Arrivé le dernier sur un brancard, il sort le premier pour marcher en “nouveauté de vie” (Rom. 6 : 4) et s’en va dans sa maison en glorifiant Dieu. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 5-6 ; Luc 9 : 18-36

Transmis par René Barrois le : 31/05/2025

Stop aux chamailles

« Ne vous répandez pas en plaintes les uns contre les autres, frères et sœurs, si vous ne voulez pas être condamnés. Voici que le Juge se tient déjà devant la porte. » (Jacques 5 : 9 – Semeur).

 

Ce chapitre 5 de Jacques porte sur la venue prochaine de Christ. A plusieurs reprises, il le répète afin d'amener ses lecteurs à lever les yeux vers Dieu et à quitter les choses secondaires qui les occupent. Il exhorte chacun à la patience et à la persévérance dans l'attente du retour de Jésus, car lui-même prend patience, comme un cultivateur qui attend le temps de la moisson pour récolter le maximum de production.

Dieu attend également le temps où les âmes seront prêtes à être récoltées en masse, car l'évangile se révélera être sûr et solide dans un monde en déliquescence . Dan cette attente, l'apôtre nous invite à prier les uns pour les autres afin que nous soyons guéris, et dans la joie de partager ce trésor de connaître Christ. Et il dresse cette recommandation : « arrêtez de vous plaindre les uns des autres. »

« Mais pourtant Seigneur, tu vois le comportement de ce frère dans ton Église, de cette sœur à mon égard ! »

Est-ce à nous de nous défendre ? Le motif de plainte est-il vraiment valable et sérieux ?

N'avons-nous pas autre chose à faire ? N'avons-nous pas assez de place dans la maison du Seigneur ? Qu'arrive-t-il lorsque papa arrive ou la maman entre dans la pièce où il y a conflit ? Il ne cherche pas qui à raison où tort, la sanction tombe sur les deux unilatéralement.

Concernant nos vies, il s'agit du Juge qui est la porte. C'est encore plus sérieux. Laissons nos querelles enfantines de côté et servons Christ ! Que nous puissions accueillir Jésus comme le moissonneur et montrer que nous étions des ouvriers occupés à moissonner les âmes ensemble, non à faire le jeu de l'ennemi en nous chamaillant ! - Benjamin Lamotte-Augris

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 3- 4 ; Luc 9 : 1-17

Transmis par René Barrois le : 30/05/2025

La providence de Dieu

« David allait et réussissait partout où l'envoyant Saül... Saül, voyant qu'il réussissait toujours, avait peur de lui... David avait plus de succès que tous les serviteur de Saül. » (1 Samuel 18 : 5, 14-15,30

 

Le mot qui résume l'ascension fulgurante de David est le mot « réussir » A quatre reprises en 1 Samuel 18, il est écrit « que David réussit » ou « qu'il avait du succès » En un éclair, David le petit berger des contrées champêtres de Bethléem, devint célèbre et fut considéré comme un héro nationale. Il n'était cependant qu'un jeune homme de dix sept ans, mais il fut néanmoins le choix de Dieu. C'est lui dont ilest écrit : « J'ai élevé du milieu du peuple un jeune homme » (Psaume 89 : 20). Qu'est-ce qui sous-tendait cette réussite ? Assurément, la providence divine ! N'était-ce pas la main invisible de Dieu qui orchestrait les choses, les planifiait, les conduisait de telle sorte que Ses desseins se réalisent ?

En ce qui nous concerne, ne doutons pas non plus que la providence divine suscite les circonstances et les événements en notre faveur pour que s'accomplisse le destinée qu'il nous prévu pour nous. L’Éternel avait providentiellement programmé, au détail près, des événements inattendus pour faire sortir David de l'anonymat. Sa destinée était merveilleusement supervisée par le Dieu souverain. Ces événements furent comme des étapes qui marquèrent progressivement son ascension. On peut en déceler au moins cinq qui furent de nature à élever David sur les sommets de la réussite :

- Il devint jouer de harpe à la cour royale,

- Il vainquit le géant Goliath,

- Il gagna l'amitié du de Jonathan, le fils du roi,

- Il fut élevé au rang de chef militaire, Il devint populaire aux yeux du peuple.

La providence divine saura conduire les choses pour votre vie. Demeurez confiants. - Daniel Bodolec

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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 1-2 ; Luc 8 : 40-56

Transmis par René Barrois le : 29/05/2025

Désir d’ascension !

« Après avoir dit cela, Jésus fut élevé pendant que ses disciples le regardaient,et une nuée le déroba à leurs yeux. » (Actes 1 : 9).

 

Aujourd’hui, beaucoup rêvent d’ascension : ascension à la célébrité, à un métier valorisant et bien payé, à un poste de responsabilités notamment dans le domaine politique ou économique. Et vous, de quoi rêvez-vous ?

Jésus nous propose une ascension d’un tout autre ordre : être élevé vers les lieux célestes ! Paul encourage les Colossiens à rechercher la gloire d’en haut : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. » (Colossiens 3 : 4).

Bien sûr, nous savons que ce n’est pas ce que notre nature humaine recherche. David est conscient de cette difficulté et fait cette prière : « Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre » (Psaume 61 : 3b). Voulons-nous nous joindre à cette prière de David ? Demandons à Dieu de nous aider de changer de nos mentalités, à atteindre ce que nous ne pouvons atteindre par nous-mêmes, à être de ceux qui recherchent l’ascension de l’âme. Ainsi, nous pourrons connaître les choses qu’aucun œil n’a vu, qu’aucune intelligence n’a pu comprendre ; nous pourrons de plus en plus être revêtus de la mentalité du royaume de Dieu.

Paul avait bien saisi ces choses lorsqu’il disait : « Nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste ? » (2 Corinthiens 5 : 2). Il venait de connaître une belle ascension humaine sur le plan religieux en persécutant les chrétiens, mais après sa rencontre avec Christ, il a changé de direction pour désormais connaître une ascension spirituelle qui le mènera vers des expérience hors du commun tout au long de l’exercice de son ministère d’apôtre. - L. Goillot

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