
Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 18-19 ; 1 Pierre 4
Transmis par René Barrois le : 04/05/2025
Ananias, tu m’encourages (4)
“Il y avait à Damas un disciple nommé Ananias ; dans une vision, le Seigneur s’adressa à lui : Ananias ! Il dit : Me voici, Seigneur.” (Actes 9 : 10)
Ananias, un modèle de personne placée au bon endroit et agissant au bon moment selon les directives de Dieu.
Ananias, je ne sais comment tu parviens à la foi. Mais après le martyre d’Étienne, une grande persécution disperse les disciples et contribue au rayonnement de l’Évangile au-delà des frontières de la Judée et même jusqu’à Damas.
Et, alors que Saul vient d’être terrassé par le Seigneur sur le chemin de cette ville où tu vis, tu es choisi par Dieu pour secourir le futur apôtre. Il ne voit rien, il ne mange rien, il attend, il réfléchit, il s’interroge. Il ne sait qu’une chose : quelqu’un dans la ville va lui montrer ce qu’il doit faire.
Ananias, ta disponibilité pour le Seigneur, et ta disposition à écouter sa voix me touchent : “Me voici, Seigneur”. Une disponibilité qui, dans une époque cruciale de leur vie, a caractérisé aussi Abraham, Joseph, Moïse, Ésaïe et surtout le Seigneur lui-même. Devant la mission qui t’attend, tu crois bon de faire part de tes craintes au Seigneur, comme s’il ne savait pas tout : “Seigneur, j’ai entendu beaucoup de personnes dire, à propos de cet homme, tout le mal qu’il a fait à tes saints” (Actes 9 : 13). Mais Jésus Christ va vaincre tes préjugés, renverser la logique de tes raisonnements et te conduire sur le chemin. Tu vas donc vers l’homme que tu crains le plus. Et là, les mots que tu utilises pour saluer Saul sont bouleversants : “Saul, mon frère” (Actes 9 : 17 Segond 21). Toute méfiance et tout ressentiment sont ôtés de ton cœur et tu vois dans Saul ton frère en Christ, ton frère dans la foi, ton frère dans les souffrances qui accompagnent tout service pour le Seigneur, ton frère dans la proclamation du glorieux nom de Jésus.
Tu es alors l’instrument utilisé par le Seigneur pour accomplir une guérison miraculeuse en Saul de Tarse, qui recouvre la vue. Et tu es suffisamment humble pour disparaître après avoir fidèlement rempli le rôle que le Seigneur t’avait confié. Ananias, tu m’encourages à être disponible pour dire au Seigneur lorsqu’il m’appelle : « Me voici ! » et collaborer humblement à son œuvre. - Plaire au Seigneur à suivre
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 15-17 ; 1 Pierre 3
Transmis par René Barrois le : 03/05/2025
Daniel, tu m’encourages (3)
“Ses fenêtres étant ouvertes dans sa chambre haute, du côté de Jérusalem, [Daniel] s’agenouillait trois fois par jour, et priait, et rendait grâce devant son Dieu.” (Daniel 6 : 10)
Daniel, une vie de foi qui m’incite à rechercher la communion avec Dieu par la prière assidue.
Daniel, dès ta jeunesse, tu es arraché à ton foyer en Juda et déporté à Babylone. Cette marche de prisonnier de 800 km, dans des conditions difficiles, met certainement ta foi en l’Éternel à l’épreuve. Ton avenir semble bien compromis… Mais tu présentes avec tes amis Shadrac, Méshac et Abed-Nego, des qualités qui vous distinguent pour le service du roi.
La sagesse et surtout l’attachement à Dieu te caractérisent. Désireux de respecter les commandements divins, tu décides de ne pas te souiller “par les mets délicats du roi et par le vin” qu’il boit. Ta foi est assez ferme pour que tu fasses la volonté de Dieu quoi qu’il arrive. Et Dieu te fait trouver grâce auprès du prince des eunuques (Daniel 1 : 8-9).
Tu t’adonnes à la prière avec persévérance, rendant grâce en toutes circonstances. Tes habitudes n’ont rien de formaliste ou de superficiel. Au contraire, tu vis des temps forts de communion avec Dieu, implorant son secours dans les difficultés. Tu partages dans la prière tes soucis avec tes trois amis. Et Dieu répond en te révélant le sens des rêves du roi Nebucadnetsar (Dan. 2. 17-19). Ton exemple m’encourage, en cas de problème ou de crise, à avoir la même attitude avec des amis dignes de confiance qui croient en la puissance du Seigneur.
Plus tard, sous le règne de Darius, tu continues de servir Dieu fidèlement. Et ta foi reste assurée, fermant “la gueule des lions” (Hébreux 11. 33). Dieu t’honore en te faisant des révélations extraordinaires, comme cette vision du Fils de Dieu : “Voici, quelqu’un comme un fils d’homme vint avec les nuées des cieux […]. Sa domination est une domination éternelle” (Daniel 7 : 13-14). Vers la fin de ta vie, à la suite de Jérémie, tu comprends que le retour de captivité est proche et tu y contribues par tes prières ferventes. Oui, Daniel, ton exemple est inspirant pour moi ; je désire être un chrétien décidé qui se sépare du mal, un être de prière confiant, un témoin fidèle en communion avec Dieu qui donne la victoire. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 12-14 ; 1 Pierre 1 : 22 à 2 : 1-25
Transmis par René Barrois le : 02/05/2025
Jérémie, tu m’encourages (2)
“La parole de l’Éternel vint à [Jérémie], disant : Avant que je te forme dans le ventre de ta mère, je t’ai connu, et avant que tu sortes de son sein, je t’ai sanctifié, je t’ai établi prophète pour les nations.” (Jérémie 1 : 4-5)
Jérémie, un modèle de ministère courageux et persévérant dans des temps difficiles.
“La parole de l’Éternel vint à [Jérémie], disant : Avant que je te forme dans le ventre de ta mère, je t’ai connu, et avant que tu sortes de son sein, je t’ai sanctifié, je t’ai établi prophète pour les nations.” (Jérémie 1 : 4-5)
Jérémie, tu es appelé très jeune à être le porte-parole de Dieu auprès du peuple de Juda, alors que tu ne te sens pas capable de mener à bien cette mission. Mais tu es bien équipé des promesses de Dieu : “Ne les crains point ; car je suis avec toi pour te délivrer” et : “Je veille sur ma parole pour l’exécuter” (Jérémie 1 : 8, 12). Cependant, dans les premières années de ton ministère, tu as des doutes, parfois très profonds, sur l’accomplissement de ces promesses. Et plus d’une fois, tu veux tout abandonner.
Ta mission de prophète est difficile.
Tu vis dans une période de plus en plus troublée. Ton ministère débute vers 627 avant J-C sous le règne du roi Josias, après la grande réforme spirituelle qu’il a initiée (voir Jérémie 1 : 2 et 2 Chroniques 34 : 3) ; il continue jusqu’à la prise de Jérusalem sous Sédécias en 586. Tu « t’accroches » à ta mission pendant 41 ans, plusieurs fois remis en selle par Dieu lui-même. Et c’est toujours le même terrible message que tu dois délivrer à un peuple idolâtre mais que tu aimes, message d’avertissement et d’annonce du jugement de Dieu.
Mis à part par Dieu, tu souffres de solitude.
Pour appuyer ton ministère, Dieu te demande de renoncer à te marier, à avoir des enfants (Jérémie 16 : 2). Tu es incompris, même de ta parenté, mais tu as un feu intérieur qui te fait persévérer malgré les moqueries et l’opposition d’un peuple qui ne veut pas écouter. Tu passes plusieurs fois par la case « prison », à cause du nom de Dieu. Mais tu connais ses délivrances dans les persécutions et les souffrances.
Ta persévérance est exemplaire, quand bien même ton ministère semble avoir peu ou pas de résultats. Il n’est pas flamboyant : contrairement à d’autres prophètes, aucun miracle ne vient appuyer tes propos. Si nous avons déjà fait un petit bout de chemin dans la vie chrétienne, dans le service pour Dieu, nous comprenons, Jérémie, tes doutes et tes plaintes. Mais, paradoxalement, tu es un modèle puissant de persévérance et de fidélité à ton Dieu. Tu m’encourages ! - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 9-11 ; 1 Pierre 1 : 1-21
Transmis par René Barrois le : 01/05/2025
Caleb, tu m’encourages (1)
“ [Caleb dit à Josué] : Je suis encore aujourd’hui fort comme le jour où Moïse m’envoya […]. Et maintenant, donne-moi cette montagne dont l’Éternel a parlé en ce jour-là […] peut-être que l’Éternel sera avec moi, et je déposséderai [les Anakim].” (Josué 14 : 11-12)
Caleb, un homme de foi qui a mis au défi 3 générations d’Israélites.
Défi à la première génération
Caleb, tu es fidèle depuis le début. Tu es l’un des douze espions envoyés dans le pays promis. Tu y vois abondance et richesse mais aussi murailles et géants, et tu as la conviction que l’Éternel aidera son peuple à le conquérir. Avec Josué, tu te distingues de tes camarades qui font un rapport négatif et réduis au silence les défaitistes en faisant entendre une note d’espérance : “Si l’Éternel prend plaisir en nous, il nous fera entrer dans ce pays-là et nous le donnera, un pays qui ruisselle de lait et de miel” (Nombres 14 : 8). Dieu répond : seuls Josué et toi recevez la promesse d’entrer dans le pays.
Défi à la deuxième génération
Au moment de la conquête, apparemment aucun homme dans les douze tribus ne veut de la montagne qui environne Hébron. Pourtant tu l’as repérée 45 ans auparavant et tu sais bien qu’elle représente un point stratégique. Certes, elle est un repaire de géants (les Anakim), une citadelle de résistance. Mais dans la vigueur de ta foi, tu ne recules pas devant l’obstacle. Tu défies l’impossible en demandant en héritage à Josué le plus difficile. Tu as encore l’énergie de la foi qui t’animait dans ta jeunesse. Dieu répond : il te permet de vaincre les géants “et le pays se reposa de la guerre” (Josué 14 : 15).
Défi à la troisième génération
Caleb, parvenu à ton grand âge, tu ne peux plus assurer toi-même la destruction de la forteresse de Kiriath-Sépher et tu engages à ta suite les plus jeunes. Tu lances un défi à la troisième génération qui n’a pas connu la mer Rouge et dont certains sont nés dans le désert : “À qui frappera Kiriath-Sépher et la prendra, je lui donnerai ma fille Acsa pour femme” (Josué 15 : 16). C’est Othniel, ton neveu, qui le relève. Dieu répond : il lui donne la victoire. Oui, Caleb, ton énergie pour Dieu ne se dément pas tout au long de ta vie. Tu m’encourages à me remettre avec foi à la puissance de Dieu et à montrer une énergie persévérante pour sa gloire. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 7-8 ; Jude
Transmis par René Barrois le : 30/04/2025
Les péchés que Dieu a choisi d’oublier
Satan vit dans le passé. Il est le prince de ce qui a été, le roi du regret et de la culpabilité. Il vit pour nous garder dans ces choses, nous rappeler ce que nous avons fait et à quel point nous avons été horribles. Son esprit est consumé par des pensées de victoires passées, de moments où il nous a poussés à pécher, à trébucher ou à tomber à cause de ses mensonges. Parce que dans son cœur, il sait que le passé est tout ce qu’il a.
Quand nous sommes sauvés, Satan perd son emprise sur nous et son seul espoir est de nous faire croire que nous sommes encore captifs. Il ne peut plus avoir notre âme, mais il peut nous rendre misérables et inefficaces en tant qu’enfants de Dieu.
Ne le laisse pas faire. Ne le laisse pas remplir ton esprit de doutes et de confusion, avec des souvenirs des péchés passés – des péchés que Dieu a choisi d’oublier. Des péchés que nous avons besoin d’oublier pour pouvoir réellement aller de l’avant.
Il n’est pas suffisant d’accepter Jésus et de lui demander Son pardon. Nous devons aussi rejeter qui nous étions et embrasser entièrement le jour nouveau – le jour de notre salut. Le jour où notre cœur, nos pensées et nos âmes sont renouvelés.
Il est important de noter qu’il existe une grande différence entre la foule qui suit Jésus et ces quelques disciples qui vivent chaque jour avec une passion dévorante pour Jésus ! Ils ont fait davantage qu’accepter le salut. Ils ont embrassé un futur totalement nouveau. Ils ont choisi de s’oublier eux-mêmes et de regarder vers l’avant.
« Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3: 13-14).
Ne laisse pas Satan remplir tes pensées de doute et de confusion, avec des souvenirs de tes péchés passés – des péchés que Dieu a choisi d’oublier. Il te donne un cœur nouveau, un cœur qui n’a pas de passé, mais uniquement un avenir brillant et glorieux. - Nicky Cruz
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 4-6 ; Marc 16
Transmis par René Barrois le : 29/04/2025
Célébrons ensemble
« Poussez vers Dieu des cris de joie, vous tous, habitants de la terre! Chantez la gloire de son nom [...]. » (Psaume 66. 1-2)
La signification des congés varie d'une personne à une autre, mais une chose est certaine: nous aimons tous avoir une raison de célébrer. Debout au bord d'un lac pendant mes vacances d'été, alors que je regardais les centaines de personnes faire du canotage, se baigner, pique-niquer ou simplement marcher ensemble, je réfléchissais à l'importance de célébrer des événements importants avec nos amis et nos bien-aimés.
Avez-vous déjà essayé de célébrer quelque chose seul? Un feu d'artifice n'est pas très amusant quand il n'y a personne qui s'écrie avec nous «Oh! Ah!» Pour faire un pique-nique, il faut des gens. Les anniversaires de naissance et de mariage, et les remises de diplômes sont bien plus agréables quand il y a beaucoup d'amis et de parents qui y participent.
Comme chrétiens, nous avons beaucoup de choses à célébrer - et pas seuls ou seulement quelques fois par année! Nous devons nous réunir régulièrement avec les autres chrétiens, pour nous exciter mutuellement à l'amour et aux bonnes œuvres (Hébreux 10. 24-25) et pour célébrer la bonté du Seigneur. Le psalmiste a encouragé tous les peuples à se rappeler « les œuvres de Dieu » et à élever la voix ensemble pour le louer (Psaume 66. 5-8).
Célébrons l'amour et la bonté de Dieu avec ceux qui partagent notre joie. L'effusion de la grâce et de la miséricorde de Dieu, et ses provisions quotidiennes ne sont que quelques-unes des nombreuses raisons de se réjouir !
Quand on connaît Christ, on a toujours une raison de célébrer .- J.D.B.
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 1-3 ; Marc 15 : 21-47
Transmis par René Barrois le : 28/04/2025
Soif de prier
« Comme une biche soupire après les courants d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? » (Psaume 42 : 2-3).
Avez-vous le désir de prier ? Comment se crée-t-il en nous ? Comment le garder. Ici, le psalmiste le traduit par la soif, ce qui implique une nécessité impérieuse.
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Revenir toujours à Dieu. Si nous avons perdu le désir de prier, nous pouvons toujours revenir à lui en reconnaissant notre besoin.
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Ne pas établir ce besoin par des émotions seulement, car elles nous trahissent souvent. De même que le corps a besoin de respirer ou de boire, de même notre esprit réclame la prière. Respectons se besoin.
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Placer l'exercice de la prière avant le plaisir. La récompense de la prière vient souvent après l'effort. Il n'existe pas de persévérance sans discipline.
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Nourrir ses temps de prière pour éviter de se déconcentrer. Tenir une liste de prière en remerciant pour les exaucements donne une meilleure concentration et de la gratitude. Recherchons les sujets qui plaisent à Dieu et nous aimerons davantage à prier.
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Laisser régner l'Esprit. L'Esprit intercède en nous, et quand il nous a remplis, il inspire et donne l'autorité dans la prière. Sa communion intensifie et prolonge notre prière.
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Planifier sa journée. Organiser notre temps nous permet de le consacrer à Dieu. Le succès est dans une régularité organisée, c'est-à-dire une habitude spirituelle installée.
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Toujours croire que c'est possible. La foi est moteur de la soif de prier et de l'exaucement. C'est parce que je crois, que je demande, et que je verrai la chose s'accomplir.
Revenons au désir simple de prier qui est la marque de notre dépendance, de notre amour et de notre foi en Dieu.- Nicolas Thunin
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 29-31 ; Marc 15 : 1-20
Transmis par René Barrois le : 27/04/2025
Vaincre nos résistances (2)
« 1 Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. 2 Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades. 3 Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples. 4 Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs. 5 Ayant levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? 6 Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire. 7 Philippe lui répondit: Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. 8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: 9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens? 10 Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. 11 Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent. 12 Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. 13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d'orge, après que tous eurent mangé." (Jean 6 : 1-13).
De son côté, le jeune garçon qui a amené les cinq pains et les deux poissons a surmonté avec simplicité et foi :
L'individualisme qui aurait pu le conduire à prendre son reps seul ;
Le sentiment d'infériorité qui pousse à croire qu'on est trop petit pour proposer son aide ;
La peur de tout perdre ! Pour gagner avec Christ, il faut savoir perdre certaines choses.
En conclusion, ne sommes*nous pas à la fois un peu comme les disciples et peu comme le jeune garçon ?
Ne sommes-nous pas devenus parfois ces chrétiens expérimentés et raisonnables qui ont inconsciemment construit un certain nombre de résistances à leur foi ?
Et pourtant opérer des miracles, le Seigneur n'attendrait-il pas que nous retrouvions ce cœur d'enfant, plein de foi et de simplicité ?
Dieu a fait les êtres humains simples et droits, mais ceux-ci ont tout compliqué » (Ecclésiaste 7 : 29 -FC). - Nathanaël Koudougou
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 26-28 ; Marc 14 : 53-72
Transmis par René Barrois le : 26/04/2025
Vaincre nos résistances (1)
« Jésus leur répondit : ils n'ont pas besoin de s'en aller ; donnez-leur vous-mêmes à manger. » (Matthieu ).
Le miracle de la multiplication des pains est le seul relaté dans les quatre évangiles, ce qui montre son importance. Il commence par décrire un magnifique tableau de l'amour de Jésus qui, malgré sa fatigue, fut ému de compassion en voyant les besoins de chaque personne de cette foule. D la même manière, Jésus vous connaît et est ému de compassion pour vous. La foule l'avait suivi et se retrouve avec lui, le soir venu, dans ce lieu désert. Tous ont faim. Les disciples voudraient raisonnablement les renvoyer, mais Jésus leur dit : « donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Cette extraordinaire histoire nous montre à quel point le miracle, aussi grant soit-il, n'est pas différent à faire pour Jésus. Ce qui semble plus compliqué, c'est de vaincre les résistances du cœur de l'homme ! Jésus va donc pousser les disciples à vaincre leurs résistances et à bannir ce mot « TROP » de leur vocabulaire pour qu'il n'en fasse plus partie.
- C'est TROP grand ! Non,même quand la foule compte 30 000 personnes, le Seigneur dépassé par le nombre et peut en même temps agir pour vous personnellement.
- C'est TROP peu ! Non, même avec seulement cinq pains et deux poissons, le Seigneur peut nourrir des milliers d'âmes. Avec le peu que vous avez Dieu peut faire de grandes choses.
- C'est TROP fatigant ! Non, il renouvelle nos forces pendant la marche comme il l'a fait pour les disciples qui, au départ, étaient partis pour trouver un lieu de repos.
- C'est TROP tard ! Non, même quand vous avez déjà vécu de graves situations,il n'est jamais trop tard pour voir Dieu agir.
- C'est TROP désert ! Non, même quand votre vie semble un désert spirituel, le Seigneur peut y faire jaillir des sources d'eau. - Nathanaël Koudougou
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 23-25 ; Marc 14 : 27-52
Transmis par René Barrois le : 25/04/2025
Dieu vous appelle à le servir !
« Goliath s'écria : « Choisissez (trouvez) un homme qui descende contre moi. » (1 Samuel 17 : 8).
La réponse est venu de Dieu en la personne de David : « J'ai trouvez David, mon serviteur, je l'ai oint de mon huile sainte. Ma main le soutiendra et mon bras le fortifiera. L'ennemi ne le surprendra pas et le méchant ne l'opprimera point ; j'écraserai devant lui ses adversaires » Psaume 89 : 21-24).
Dieu trouve toujours l'homme approprié pour relever son honneur. N'a-t-il pas trouvé Jésus , le Fils bien-aimé ? A la question de l’Éternel : « Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? » Jésus répondit : « Me voici, envoi-moi » (Esaïe 6 : 8) ; « Voici je viens, dans le rouleau du livre, il est question de moi pou faire ta volonté,ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10 : 7).
Jésus fut l'envoyé de Dieu pour triompher d'un autre Goliath bien plus fort que celui que David a confronté : « Goliath avait une taille de six coudées... il portait une cuirasse du poids de cinq cents sicles de fer » (1 Samuel 17 : 4-7). Si David a vaincu le géant par une pierre lancée par sa fronde, Jésus , lui, l'a fait tomber par sa croix : « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix » (Colossiens 2:15).
Dieu trouve encore des hommes et des femmes de foi, de véritable combattants spirituels qui triomphent des manœuvres du diable. Voulons-nous être comptés dans leur rang ? Quel cri de victoire dans la bouche de l’Éternel quand il s'est écrié : « J'ai trouvé David , mon serviteur, je l'ai oint de mon huile sainte » (Psaume 89 : 21) !
Le Seigneur a besoin de vous, tel un David dans la prière, lejeûne, le témoignage, divers services au sein de votre Église. Vous êtes fait pour le service. Que Dieu vous « trouve » pour répondre à son besoin ! - Daniel Bodolec
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 20-22 ; Marc 14 : 1-26
Transmis par René Barrois le : 24/04/2025
Et après... ?
« Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? ... » (Luc 12 : 13-20)
Un grand-père qui félicitait son petit-fils pour la belle réussite à ses examens lui demanda : « Et après que vas-tu faire ? - Je vais chercher un bon travail pour gagner ma vie. Et après, que feras-tu ? - Je vais me marier. - Et après ? Je voudrais créer ma propre entreprise. Et après ? Je préparerai ma retraite. - Et après ? Je voyagerai. Et après ? « Le jeune homme comprit où son grand-père chrétien voulait en venir. Ce dernier « après » signifiait la mort... il resta silencieux !
La Bible dit : « comme il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement, » (Hébreux 9 : 27). Si la vie de notre corps se termine au tombeau, l'existence de notre âme subsistera éternellement, soit avec Christ au ciel, soit loin de lui dans les tourments éternels. Préparer son avenir et sa retraite est une mesure de sagesse, mais négliger son avenir éternel est une folie déclare la Bible. Jésus dit de cet homme de la parabole qu'il est un insensé.
C'est inéluctable, inévitable : un jour vous et moi, nous franchirons la porte de l'éternité. Où la passerez-vous ?
Ils y a quelques années, une équipe d'archéologues effectuant des fouilles dans la partie ancienne de Thessalonique en Grèce, découvrit un cimetière datant du 1er siècle. Au milieu des tombes païennes, ils en trouvèrent une sur laquelle était inscrit : « Aucune espérance » C'est tragique !
Par contre, dans le cimetière du Chambon sur Lignon en Haute Loire, j'ai lu sur une tombe : « Délogé pour être avec Christ ». Avez-vous cette espérance ? La Bible dit : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4 : 12).
Tôt où tard, ce sera aussi votre tour. Êtes-vous prêt ? Il est urgent d'y penser. - Joël Chédru
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 18-19 ; Marc 13
Transmis par René Barrois le : 23/04/2025
Laissez tomber
« Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ! En effet, il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre ». (Matthieu 4 : 6)
Aujourd’hui, je veux vous parler du domaine de l’orgueil. Nous reprenons le drame de l’attaque de Satan contre Christ dans ce passage (Matthieu 4 : 6-10).
Je crois que le diable faisait appel à l’orgueil de Jésus à ce moment-là. Il s’est rendu compte que Jésus était ferme en son cœur quant à qui il était et ce qu’il devait faire.
Alors le diable l’a emmené dans le lieu le plus public de tous, et lui a dit : “Maintenant, tu dois prouver ceci à tout le monde. Si tu te jettes en bas, tu atterriras en douceur parce que les anges te rattraperont, et tout le monde saura que tu es le Fils de Dieu.”
L’orgueil nous pousse à faire des choses imprudentes, et Satan faisait tout ce qu’il pouvait pour que Jésus agisse de manière imprudente. Mais Jésus a répondu parfaitement : “Tu ne provoqueras pas l’Éternel, ton Dieu.”
Au fait, le verset que Satan a cité à Jésus au sujet des anges qui l’attrapent avait une fin, qu’il a omis d’inclure. Il dit : “Il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies.” La traduction anglaise de la Bible appelée The Message (le Message) rend ce texte ainsi : “(…) dans toutes tes voies d’obéissance et de service”.
En d’autres termes, vous ne pouvez pas faire quelque chose d’irréfléchi pour prouver quelque chose aux autres et espérer que Dieu vous sauve. Ne laissez pas votre orgueil vous faire prendre des risques. Au contraire, résistez à l’attaque de Satan dans le domaine de l’orgueil. Réalisez ce qu’il en est : c’est une tentation en vue de vous faire tomber ! Si vous êtes sûr de qui vous êtes, vous n’avez rien à prouver à personne.
Écouter la voix de Dieu
Est-ce que par moments l’orgueil pourrait vous pousser à réagir ou à agir de la mauvaise manière ? Arrêtez-vous un instant et écoutez ce que Dieu veut vous dire à ce sujet.
Vous pourriez maintenant, avec vos mots, parler à Dieu à ce sujet. Voici un exemple de prière : "Mon Dieu, je ne veux pas tomber dans le piège de l’orgueil. Donne-moi tes valeurs, je veux te glorifier par mon attitude et par mon positionnement. Purifie mon cœur. Je veux te plaire, et vivre en représentant TA LUMIÈRE. Je ne veux pas chercher ma propre gloire."
Louer Dieu
Louer Dieu, c'est lui exprimer notre reconnaissance. Aujourd'hui, prenez un temps pour lui dire pourquoi vous souhaitez le remercier et l’élever. Il est le modèle d’humilité que vous pouvez suivre. Il a prévu pour vous un chemin de sortie de la tentation. Réjouissez-vous dans la louange pour cela.
Agir aujourd'hui
À présent, pour aller plus loin dans ce que Dieu vous a dit, vous pouvez noter au moins une action concrète à réaliser. Confesser une faute est déjà une bonne manière d’en être libéré. Proclamer la victoire de Jésus pour vous en est une autre. Alors, vous ne tomberez pas dans le piège de Satan.
Honorer le Seigneur
Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d'honorer notre Dieu.
"Seigneur Jésus, ton modèle d’humilité est celui que je veux suivre. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen ! - La pensée de jour
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 16-17 ; Marc 12 : 18-44
Transmis par René Barrois le : 22/04/2025
Ils ont des yeux et ne pas voir !
« Ils ont des yeux et ne voient pas… » (Jérémie 5. 21)
Il est possible d’avoir des yeux en bon état et cependant de n’avoir aucune perception de la grandeur ou puissance de Dieu. C’est cet état que décrit le prophète.
Dans l’introduction de son épître adressée aux chrétiens de Rome, l’apôtre Paul décrit cette terrible cécité : « Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa fidélité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables… » (Romains 1.19/20).
Les hommes peuvent voir la perfection d’un univers merveilleux, les milliers d’étoiles et de galaxies dont la beauté est sans égale. Ils peuvent découvrir à l’aide de puissants microscopes la même beauté dans l’infiniment petit. Ils peuvent s’extasier sur le cycle de l’eau, sur les merveilles de la nature. Ils peuvent voir avec quelle précision l’univers fonctionne, mais ils veulent nier que derrière toute cette beauté il y a un créateur. Ils ne peuvent concevoir qu’une horloge existe sans horloger, mais ils admettent que l’univers, des milliers de fois plus complexe qu’une horloge, se soit fait sans le Créateur ! Oui, ils ont des yeux et ne voient pas !
D’autre part il est possible d’avoir une bonne vue, mais, dans certaines circonstances, d’être frappé d’aveuglement. Dans ce cas nos yeux voient mais notre cerveau ne reçoit pas l’information de la chose vue.
La Bible nous parle d’une telle situation : « Les syriens descendirent vers Élisée. Il adressa alors cette prière à l’Éternel : Daigne frapper d’aveuglement cette nation ! Et l’Éternel les frappa d’aveuglement » (2 Rois 6 : 18). Les soldats ne voyaient pas que le prophète les conduisait au cœur même de la ville où ils pouvaient être capturés ! Mais, au contraire, on leur servit un délicieux repas et repartirent en paix (versets 22 et 23).
Il existe un autre aveuglement qui peut nous toucher tous. Parfois nous ne percevons pas les merveilles des promesses contenues dans la Parole de Dieu. Voilà pourquoi le psalmiste priait en demandant à Dieu de lui ouvrir les yeux du cœur : « Seigneur, ouvre mes yeux pour que je contemple les merveilles de ta loi » (Psaumes 119.18). La Parole nous a été donnée pour éclairer nos incompréhensions, pour chasser nos doutes. Notre vision de la vie, des épreuves et des souffrances, de la famille et de l’église, se fonde sur une connaissance équilibrée de sa Parole. Lorsque notre vie spirituelle est éclairée par une bonne compréhension de sa Parole, alors elle devient lampe et lumière : « Ta Parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 : 105).
Ma prière en ce jour : Seigneur que mes yeux sachent te voir dans les merveilles de ta création, et sachent percevoir les merveilles de ta Parole. Amen ! - Paul Calzada
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 14-15 ; Marc 11: 27 à 12 : 1-17
Transmis par René Barrois le : 21/04/2025
Proclamez votre foi
« Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? » (Matthieu 9 : 28)
Peut-être souffrez-vous d'une maladie depuis des années et vous approchez-vous du Seigneur en priant.Vous connaissez ses promesses, mais rien ne se passe.
Dans ce passage, alors qu'ils se sont eux-mêmes approchés de Jésus, l'ayant préalablement suivi en réclamant sa compassion, et malgré leur désir évident d'être guéris, le Maître leur pose cette question : « Croyez-vous que je puisse » rendre la vue ?
Il s'adresse à des aveugles. Leur réponse est : « Oui, Seigneur ! » Se disent-ils : « bon, cela fait des années que je suis ainsi, j'y crois, mais... ? Non, ils n'ont pas douté en leur cœur puisqu'ils ont été exaucés : « Alors il toucha leurs yeux, en disant : qu'il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s'ouvrirent » (Matthieu 9 : 28-30). Ils proclament leur foi, par un simple et humble « OUI »
Dans certains cas, comme ce le fut pour Ézéchias, les médicaments sont nécessaires :« on prit [la masse de figues] et on l'appliqua sur l'ulcère. Et Ézéchias guérit »(2 Rois 20:1-7). Mais qu'a fait ce roi à l'annonce du diagnostic ? Il a prié avec beaucoup d'humilité et d'abondantes larmes. Qu'on fait les aveugles ? Ils ont demandé la compassion en criant à Jésus, et ils ont été guéris.
Il est important d'attribuer à Dieu la guérison, celle de « divers maladies » (Marc 1 : 34). En effet, il est écrit : « Voici, je suis, l’Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? » (Jérémie 32 : 27).
Le Seigneur a créé le corps humain, il connaît tout ce qui le constitue jusqu'à la plus petite cellule. Continuez à vous confier en lui chaque jour, proclamez votre foi, persévérez dans la prière, et attendez-vous à lui. - Michel Pelletier
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 11-13 ; Marc 11 : 1-26
Transmis par René Barrois le : 20/04/2025
Un matin lumineux : la résurrection
“Le premier jour de la semaine, elles viennent au tombeau, comme le soleil se levait […]. Elles virent un jeune homme, assis du côté droit, vêtu d’une robe blanche […]. Alors il leur dit : Ne soyez pas épouvantées ; vous cherchez Jésus le Nazaréen, le crucifié : il est ressuscité.” (Marc 16 : 2, 5-6)
Un matin pas comme les autres : il paraissait le plus triste, il s’est révélé le plus grand.
Quelques heures après les ténèbres qui ont assombri tout le pays, le corps de Jésus est placé dans un tombeau. Les gens qui ont condamné le seul juste que la terre ait porté peuvent être satisfaits. Celui qui avait dit : “Je suis la lumière du monde” (Jean 8 : 12) gît maintenant dans l’obscurité d’une tombe, derrière la lourde pierre qui en bouche l’entrée.
Et voilà qu’à l’aube du premier jour de la semaine, les femmes pieuses qui avaient suivi et aidé Jésus dans son ministère se rendent au tombeau. Elles viennent apporter les soins rituels au corps de celui dont elles pleurent l’absence. Chemin faisant, elles se font du souci au sujet de cette grosse pierre qui en ferme l’entrée. Grande est leur surprise ! La pierre a déjà été roulée, l’accès est libre. Un ange se tient là et les rassure : “Il est ressuscité” ! La chose est trop incroyable ! Quand elles obéissent à l’ange et vont annoncer la bonne nouvelle aux disciples, elles sont accusées d’inventer des histoires (Luc 24 : 11).
Mais la nouvelle se répand et, le soir même, Jésus apparaît aux disciples et leur dit : “Paix à vous !” (Jean 20 : 19), et il leur montre ses mains et son côté percés. Un jour nouveau commence, et avec lui, une nouvelle période pour l’humanité : celle de l’Évangile, celle de la grâce de Dieu offerte à tous les hommes. Le salut déborde des limites d’Israël et va s’étendre au monde entier.
Le salut n’est pas le résultat de nos bonnes œuvres. La vie éternelle s’obtient par une nouvelle naissance qui est un don de Dieu, et par laquelle les croyants reçoivent une vie nouvelle, la vie de résurrection de Jésus Christ ; ils deviennent enfants de Dieu, “une nouvelle création” (2 Corinthiens 5 : 17).
Oui, ce matin-là, les longs jours de ténèbres et d’obscurité font place à la lumière d’un jour nouveau qui, pour les croyants, durera éternellement. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 8-10 ; Marc 10 : 32-52
Transmis par René Barrois le 19/04/2025
La mise au tombeau
“Joseph d’Arimathée […] vint donc et enleva le corps de Jésus. Nicodème aussi […] vint, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, d’environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus et l’enveloppèrent de linges, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir.” (Jean 19 : 38-40)
Lorsque Dieu a une œuvre à accomplir, il sait trouver ceux qui sont capables de l’exécuter, même parmi les plus difficiles à amener dans le royaume de Dieu.
Au temps du Seigneur, on ne faisait certainement pas grand cas du cadavre d’un crucifié, mais une prophétie concernant Jésus devait s’accomplir : “Il a été avec le riche dans sa mort” (Esaïe 53 : 9). À cet effet, Dieu va se servir de deux hommes qui, jusque-là, n’avaient pas eu le courage d’afficher leurs convictions personnelles au sujet de Jésus.
Joseph, un homme riche, originaire de la ville d’Arimathée et membre du sanhédrin, était disciple de Jésus, mais en secret. Nicodème, un autre membre du sanhédrin, était venu l’interroger de nuit (Jean 3 : 2). Il avait essayé de défendre Jésus, mais indirectement, devant les pharisiens qui l’accusaient d’imposture (Jean 7 : 50-51).
Ces deux hommes de foi sortent de leur clandestinité pour s’occuper du corps du supplicié et faire les démarches auprès du gouverneur, risquant leur réputation et même leur vie. Plus remarquable encore, ces deux Israélites pieux renoncent à participer aux cérémonies de la Pâque auxquelles les Juifs attachaient beaucoup d’importance (Jean 18 : 28) ; ils vont en effet se souiller rituellement en touchant un mort (Nombres 19 : 13).
Grâce à eux, pas de fosse commune pour le corps du Seigneur, mais un sépulcre neuf, que Joseph avait fait tailler pour lui-même dans le roc. Pas d’embaumement en injectant dans le cadavre des substances destinées à en assurer la conservation à la manière antique. Les Juifs, eux, avaient pour coutume d’envelopper le corps dans un suaire, puis ils ajoutaient les épices entre les nombreux plis et couches de drap pour lutter contre les odeurs. Ainsi, le corps du Seigneur est resté tel que Joseph l’avait descendu de la croix, sans que l’homme y ajoute de nouvelles incisions après le coup de lance du soldat. Le sang et l’eau avaient jailli, témoignage d’une œuvre accomplie : le sang, symbole d’une vie donnée pour le pardon des péchés, et l’eau, symbole de la vie éternelle.
Nous admirons la manière dont Dieu a pris soin de son Bien-aimé, ainsi que l’amour et le courage des hommes qu’il avait choisis pour accomplir sa volonté. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 3-7 ; Marc 10 : 1-31
Transmis par René Barrois le 18/04/2025
Un jardin de souffrance
“Jésus vient avec [ses disciples] en un lieu appelé Gethsémané.” (Matthieu 26 : 36)
“Jésus s’y était souvent réuni avec ses disciples.” (Jean 18 : 2)
La Passion de Jésus Christ commence dans le jardin de Gethsémané. Comme dans toute sa vie sur la terre, sa perfection y brille à travers différents aspects rappelés dans chacun des évangiles.
La prière de Jésus au jardin de Gethsémané est rapportée dans les trois évangiles synoptiques. Trois aspects de son combat ressortent avec des nuances propres à chacun.
L’obéissance
“Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi ; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux” (Matthieu 26 : 39). En répétant trois fois cette prière, le Seigneur indique son recul devant ce qu’il sait être une coupe de souffrances et de mort, mais en même temps il montre sa parfaite obéissance à son Père. Son acceptation et son entière soumission ressortent en Matthieu (v. 42) dans les termes employés par le Seigneur quand il prie pour la deuxième fois : “S’il n’est pas possible […], que ta volonté soit faite.”
L’intensité du combat
Le combat du Seigneur à Gethsémané est d’une grande intensité : Jésus “commença à être attristé” — Marc dit même “saisi d’effroi” — “et très angoissé. Alors il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort” (Matt. 26. 37, 38). Luc ajoute deux précisions : “Alors lui apparut un ange du ciel, qui le fortifiait. Étant dans l’angoisse du combat, il priait plus instamment ; et sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient sur la terre” (Luc 22 : 43-44).
La solitude
Avant de s’éloigner pour prier, Jésus demande aux disciples qui l’accompagnent leur soutien : “Veillez avec moi” (Matthieu 26 : 38). Mais les disciples sont défaillants, ils ne comprennent pas l’enjeu de ce moment et ils s’endorment. Jésus constate alors l’abandon de ceux qu’il avait choisis : “Vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi ?” (v. 40). Sa solitude est totale. Dans l’évangile selon Jean, le combat de Gethsémané n’est pas rapporté, mais plutôt son issue. Lors de son arrestation, Jésus redit sa parfaite communion avec son Père dans l’acceptation des souffrances de la croix : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?” (Jean 18 : 11). Et sa dernière parole sur la croix : “C’est accompli” (Jean 19 : 30) scelle notre salut et nourrit notre adoration. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 1-2 ; Marc 9 : 33-50
Transmis par René Barrois le : 17/04/2025
LA NECESSITE D'UN DEVOILEMENT PUR ET SPIRITUEL
Bien-aimé du Seigneur,
Nous n'avons pas pour habitude d'écrire une lettre personnelle avec chaque numéro du Témoin et du Témoignage ; la raison en est que nous désirons que l'élément personnel soit tenu à l'écart autant que possible, et qu'il y ait la moindre suggestion que nous soyons quelque chose de privé ou de détaché.
Si le Seigneur nous a donné un ministère, nous désirons l'accomplir en communion avec tous Ses enfants, et non dans une séparation d'esprit.
Si la séparation existe, nous nous efforcerons constamment de voir que ce n'est pas parce que nous nous séparons des autres enfants du Seigneur, mais simplement à cause de leur réaction au message qu'il nous est donné de transmettre.
En d’autres termes, nous ne prendrons pas l’initiative d’une séparation spirituelle et ne nous laisserons pas ainsi séparer. Notre ministère dans le Seigneur est accessible à tous ceux qui le désirent.
L’isolement sera ce que feront les autres, non pas parce que nous nous limitons à quoi que ce soit qui relève de la circonscription.
Nous ne considérons pas que ce soit notre affaire de détruire ce qui existe pour Dieu quelque part.
Nous ne cherchons pas, comme certains semblent le penser, à détruire ou à briser les « églises » et le « christianisme organisé ».
Nous ne disons jamais à personne de quitter son église. De telles questions relèvent de l’individu et du Seigneur et – comme nous avons toujours cherché à le souligner – cela doit se faire par révélation du Saint-Esprit.
Nous réalisons avec une intense tristesse de cœur que tout ne va pas bien avec ce qui représente ostensiblement le Seigneur ici, et qu'il existe un état de choses largement répandu qui n'est pas vraiment conforme au désir révélé de Dieu.
"Nous vivons à une époque de disette spirituelle plus que d'habitude - l'état des choses pourrait bien nous rappeler la vallée des ossements desséchés d'Ézéchiel –
Nous devons non seulement faire face aux maux qui ont caractérisé les âges passés, mais aussi à la corruption mûrie d'un temps où les divers maux du monde gentil sont devenus liés et couverts par le manteau de la profession chrétienne et lorsque nous nous tournons vers l'état de ceux dont la connaissance de la vérité et la haute profession pourraient naturellement encourager l'attente d'un chrétien plus sain et plus vigoureux ; Dans l’action, nous constatons, hélas !
Dans bien des cas – oui, dans la majorité des cas – que la connaissance n’est qu’une théorie froide et sans influence, et la profession, superficielle. » Le christianisme est devenu en grande partie une question de doctrine et de croyance.
L’épreuve de la vie chrétienne consiste en grande partie à y adhérer. L’expérience chrétienne est devenue largement limitée à une question de salut, sans les grands facteurs et problèmes relatifs éternels et universels.
Le service chrétien se réduit beaucoup trop à une question d'enthousiasme dans une grande communauté, sans une compréhension adéquate de ce que le Seigneur recherche réellement et de l'énergie et de l'équipement indispensables du Saint-Esprit.
L'« église » chrétienne est très largement réduite aux institutions terrestres, aux sociétés, aux dénominations, aux bâtiments, aux activités et aux ordres, et la révélation et l'appréhension spirituelles du « Corps Unique » et du « Un Esprit » font pour la plupart défaut.
L'enseignement chrétien est devenu très largement - au mieux - une affaire de discours et de sermons avec une présentation de "la lettre de la Parole", une présentation de la vérité comme vérité, mais manquant de "révélation dans la connaissance de Lui" ( Éphésiens 1 : 17); cette véritable intériorité de sens qui atteint le cœur et répond aux besoins spirituels les plus profonds de ceux qui ont faim.
Le résultat de tout cela est que l’impact de ce qui représente Dieu sur le monde, et particulièrement sur « les dirigeants mondiaux de ces ténèbres », est presque nul, ou une quantité négative.
Les dirigeants missionnaires qui sont en mesure de parler avec autorité sont presque d'accord pour dire que le seul espoir d'un mouvement adéquat parmi les païens réside dans la direction d'un nouveau mouvement spirituel parmi le peuple de Dieu dans les pays d'origine.
À mesure que nous approchons de la fin de cet âge, le contact et l’impact des forces de Satan seront tels que seuls ceux qui connaissent le plein témoignage de Jésus et s’y tiennent expérimentalement pourront le traverser sans être paralysés.
L’aspect des choses évolue rapidement. Les vingt dernières années ont vu une évolution vers un domaine où les anciennes méthodes et moyens ne se révèlent plus efficaces.
Nous constaterons bientôt une formidable pression des puissances des ténèbres sur cette terre, utilisant les puissances mondiales à un tel degré et de telle manière qu'elles éclipseront tout ce qui a existé jusqu'à présent. Ceci est en plein accord avec la Parole de Dieu.
Il n'y aura qu'une seule et unique espérance pour le peuple de Dieu, et c'est sa connaissance de Lui en Christ et de la puissance de Sa résurrection en tant que réalité spirituelle actuelle.
Non pas ses activités, ses enthousiasmes, ses organisations, ses entreprises, ses credo, ses "églises", son orthodoxie, et ainsi de suite, mais LUI-MÊME.
Ce temps, qui arrive maintenant - bien qu'imperceptible pour tant de personnes préoccupées par des plans et des programmes - rendra manifeste le principe du "Corps unique", car chacun des enfants du Seigneur ressentira vivement le besoin de la communion d'un autre, quel que soit son lien, pourvu qu'il Le connaisse.
L'introduction du ministère des prophètes d'autrefois a eu son origine dans l'effondrement du véritable ordre du Seigneur.
Il leur appartenait de garder devant Son peuple cet ordre et de le rappeler contre un jour de feu.
Nous sommes dans une telle époque, et ce dont le Seigneur a besoin, c'est de cet instrument par lequel il peut garder Son Esprit en vue sur les choses et y revenir ; un instrument qui paiera le prix du refus d'audition, de l'ostracisme, des fausses imputations, des calomnies et des calomnies cruelles.
Cela nécessite de la foi, de l’audace et une volonté de laisser toute justification au Seigneur.
Bien-aimés membres du Christ, serez-vous poussé à rechercher dans le Seigneur « un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance», un pur dévoilement spirituel du Seigneur Jésus comme représentation de Dieu de Sa pensée concernant toutes ces questions de ce que nous avons mentionné, et à mesure qu'Il vous donne la lumière, vous verrez la grâce de le défendre au jour de Son besoin, en toute audace et quel qu'en soit le prix.
Toutes les autres questions répondront d’elles-mêmes au fur et à mesure que vous ferez cela.
Bien à vous dans les liens de Son Corps Unique. - T. Austin-Sparks
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 3-4 ; Actes 19 : 8-41
Transmis par René Barrois le : 16/04/2025
Le bonheur
« Je chanterai l'Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai. Que mes paroles lui soient agréables! Je veux me réjouir en l'Éternel. » (Psaume 104 : 33-34)
Sans doute, la vie est difficile. Qui que nous soyons, nous connaissons tous, et toutes, notre lot de difficultés. Bien évidemment, personne ne le nie ni même ne le conteste. Néanmoins, nous avons réellement sujet de nous réjouir. Certes, la joie dont nous nous entretenons ici n’est pas celle du monde. En réalité, elle n’est en rien comparable. Fait notable, elle ne met pas à l’abri des larmes pas plus qu’elle ne dispense de la souffrance. Pourtant, cette joie, les Écritures la décrivent comme étant ineffable et glorieuse.
La raison en est que sa source est absolument différente de celle du bonheur tel que le monde l’entend. Voici, la santé, l’argent ou encore le succès n’y contribuent en rien. Assurément, ce sont autant de bienfaits temporels pour lesquels nous ne manquons pas de rendre grâces à Dieu. Toutefois, si nous en sommes privés, nous n’en sommes pas moins joyeux! Et pour cause, notre bonheur ne dépend pas des circonstances de cette vie. Non, notre joie ne trouve son origine que dans le Seigneur. Nous nous réjouissons parce que nous avons cru en Dieu. Oui, nous nous réjouissons parce que nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Il ne reste maintenant nulle vallée qui ne soit comblée, nulle montagne ou colline qui ne soit abaissée. Non, en dépit des vents violents et des tempêtes, notre joie en Jésus-Christ demeure.
Alors, véritablement, nous le constatons: tout ce que ce présent siècle est en mesure de nous offrir est pâle et insipide. C’est ici une eau qui n’étanche jamais la soif, ce sont des plaisirs éphémères et vains qui ne contentent jamais l’âme. La connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ, voici le motif pour lequel nous sommes remplis d’allégresse. Aussi, si Dieu le permet, nous chanterons à l’Éternel tant que nous vivrons; nous psalmodierons à notre Dieu tant que nous existerons ! - Message d'amour
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Plan de lecture quotidienne : Juges 19-21 ; Marc 8 : 27 à 9 : 1-13
Transmis par René Barrois le : 15/04/2025
Le joug mal assorti
« Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules. » (2 Corinthiens 6. 14)
Ceux qui ont labouré avec des animaux de trait savent que lier sous le même joug deux bêtes trop différentes rendra leur collaboration impossible. Cette image du « joug » est très parlante pour désigner toute sorte d’association que nous serions amenés à contracter volontairement. Dans le monde des affaires, par exemple, une association entre un chrétien et un incrédule n’est pas viable et peut même être désastreuse pour les deux parties : le croyant partage la responsabilité des décisions prises, et pour son associé qui ne peut pas comprendre son souci de ne pas déshonorer le nom du Seigneur, il sera un véritable frein. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas travailler avec des incrédules, car alors il nous « faudrait sortir du monde » (1 Corinthiens 5 : 10), mais on ne peut le faire qu’en gardant sa liberté de décision.
Cependant, ce lien dans le travail peut se rompre, alors que le joug le plus intime, celui du mariage, est indissoluble. Aux yeux de Dieu, les liens du mariage ne peuvent être rompus que par le décès de l’un des deux conjoints. Nous savons bien qu’un mariage mal assorti entraînera beaucoup de chagrin et du déshonneur pour le Seigneur.
Mais il y a beaucoup d’autres jougs, en dehors du mariage et des affaires, moins étroits et moins contraignants, que nous avons à détecter pour les fuir, tous ! Réfléchissons à ce qui doit caractériser le croyant : la justice, la lumière, la conscience que son corps est le temple de Dieu, une relation étroite avec la personne de Christ. Comment un incroyant pourrait-il se soumettre aux principes d’une vie pour Christ ? Il est impossible pour l’incrédule de s’accorder avec ce qui est indispensable à la vie même du croyant. Il ne possède pas la vie spirituelle nécessaire pour vivre comme un croyant. De plus, ce dernier peut être entraîné par de mauvaises œuvres et se faire du mal. Car bien que né de Dieu, il a toujours la chair en lui et les choix de son associé incroyant ont des résonances dans sa vieille nature, alors que l’inverse n’est pas vrai.
Si un croyant et un incroyant se placent ainsi sous un même “joug”, quel qu’il soit, nous savons bien ce qui va se passer : l’incroyant ne peut partir que dans une seule direction, alors que le croyant peut soit la suivre, soit en suivre une autre qui nécessite de marcher par la foi ; l’incroyant ne peut que tirer le croyant dans une direction où ils pourront marcher ensemble sous peine de rompre leur association ou de freiner leur progression commune, alors que le croyant ne peut pas obliger l’incroyant à marcher par la foi. - d’après F.B. Hole
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Plan de lecture quotidienne : Juges 17-18 ; Marc 8 : 14-26
Transmis par René Barrois le : 14/04/2025
Le pouvoir des paroles divines
“Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon Ta parole !” Luc 1. 38
Les mots que nous prononçons ont un certain pouvoir, de blesser ou d’encourager, de rassurer ou de faire peur, mais les mots que Dieu prononce ont une puissance infiniment plus grande. Dans le récit de la création Dieu dit : “Que la lumière soit !" Et la lumière fut (Genèse 1. 3). Jésus devant la tombe de Lazare, s’écria : “Lazare, sors !” Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge (Jean 11. 42, 43). Aussi simple que cela ! Quant à Marie, elle accepta sans discuter la parole de l’ange concernant la future naissance de Jésus. Á chaque fois la parole divine a insufflé la vie dans une situation désespérante. Nous pouvons faire de même en nous appuyant sur des paroles de Dieu. En voici quelques exemples :
1- “Ne crains rien, car Je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de Ma droite triomphante” (Ésaïe 41. 10).
2- “Fortifie-toi et prend courage. Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles” (Josué 1. 9).
3- “Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, mon Dieu, mon rocher où je trouve un abri, mon bouclier, la force qui me sauve, mon rempart !” (Psaume 18. 3).
4- “Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, et avec actions de grâces. Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ” (Philippiens 4. 6-7).
5- “Retenons fermement l'espérance que nous proclamons, car celui qui a fait la promesse est fidèle” (Hébreux 10. 23).
6- “L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d'allégresse” (Sophonie 3. 17) - Sa Parole pour aujourd'hui
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Plan de lecture quotidienne : Juges 14-16 ;Marc 7 : 24 à 8 : 1-13
Transmis par René Barrois le : 13/04/2025
L’excellence de l’œuvre du Fils de Dieu
“Après avoir accompli au travers de lui-même, la purification de nos péchés, il s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. Il est ainsi devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom bien plus remarquable encore que le leur.” (Hébreux 1. 3,-4)
Le Fils est non seulement le Créateur, mais aussi le Rédempteur. Une seule expression résume toute l’œuvre de notre rédemption : “la purification des péchés”. Le Fils l’a faite par lui-même à la croix.
Pour créer l’univers, sa parole a suffi. Pour maintenir l’univers, sa parole suffit. Mais pour effacer nos péchés une fois pour toutes, le Fils de Dieu a dû payer le prix suprême, donner sa propre vie. Le Fils de Dieu, le souverain de l’univers, a consenti à devenir “l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde” (Jean 1. 29). C’est sa propre œuvre ; personne ne pouvait l’accomplir à sa place. Et la majesté de sa personne donne une valeur infinie à ce qu’il a fait.
Il fallait faire la purification de nos péchés, les ôter de devant Dieu. Le Fils de Dieu a dû consentir à être fait péché pour nous, un état si totalement opposé à sa nature que seule la foi peut l’accepter. Mais sa mort comme sacrifice expiatoire offre au Dieu d’amour la possibilité de pardonner, puisque sa justice est satisfaite.
Il a fallu que le Fils de Dieu devienne homme pour accomplir la purification des péchés des hommes. Il s’est substitué à nous volontairement sur la croix. Son œuvre a été si parfaitement et si définitivement accomplie qu’il a pu s’asseoir à la droite de la Majesté, la place du pouvoir, de l’autorité et de l’honneur.
Les sacrificateurs sous l’ancienne alliance se tenaient continuellement debout, alors que Jésus, notre grand et souverain sacrificateur, est maintenant assis, son œuvre expiatoire est achevée à jamais. Sous la Loi, il fallait sans cesse recommencer les sacrifices, alors que le sacrifice de Christ suffit une fois pour toutes.
En méditant l’excellence de la personne du Fils de Dieu et la perfection de son œuvre, nous nous oublions nous-mêmes pour laisser toute la place à notre Sauveur et Seigneur. Comme l’a dit Jean-Baptiste, le plus grand des prophètes, “il faut qu'il grandisse et que moi, je diminue” (Jean 3. 30 ; Luc 7. 28). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Juges 12-13 ; Marc 7 : 1-23
Transmis par René Barrois le : 12/04/2025
Recherchez Dieu !
“Sans la foi, il est impossible de Lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui Le cherchent.” (Hébreux 11: 6)
“Celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe.” Cette affirmation nous paraît une évidence : comment s’approcher de quelqu’un dont vous ne croyez pas en l’existence ? David avait dit : “Le Seigneur, du ciel, se penche sur les êtres humains, pour voir s’il y a quelqu’un qui ait du bon sens, qui cherche Dieu.” (Psaume 14 : 2) Pourtant, bien des êtres humains qui nient Son existence, ne peuvent pas s’empêcher de Le prier de les sortir d’une mauvaise passe, comme si, en Lui adressant des prières, Dieu sortirait d’une bouteille comme un génie afin de répondre à leurs demandes. Or, il est impossible de venir à Dieu si Son Esprit n’a pas, au préalable, préparé notre esprit à Le reconnaître, en créant un besoin, une soif de Le connaître. Mais des millions de chrétiens qui croient en Lui cherchent avant tout à obtenir quelque chose de Lui, au lieu de vouloir Le connaître, Lui. Jésus a déclaré : “Cherchez premièrement Son royaume et Sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus.” (Mtthieu 6 : 33) En d’autres termes, cherchez à Le connaître avant de rechercher Ses dons. Dieu a promis de répondre à nos prières si nous cherchons avec humilité à Le connaître plus intimement. Il ne se cachera pas, ne détournera pas de nous Ses regards. Écoutez : “Si Mon peuple, sur qui est invoqué Mon nom, s’humilie, prie et Me recherche… Moi, Je l’entendrai depuis le ciel…” (2 Chroniques 7 : 14) et aussi : “Moi, J’aime ceux qui M’aiment, et ceux qui Me cherchent Me trouvent.” (Proverbe 8 : 17) Dieu aiment ceux qui cherchent à mieux Le connaître pour qui Il est et non pas pour les bénédictions qu’ils peuvent recevoir de Lui. La plupart d’entre nous sommes satisfaits de Le connaître juste assez pour jouir de Ses bénédictions, pas d’être transformés au plus profond de nous-mêmes par ce que nous découvrons sur Sa personnalité. Le rechercher vraiment exige un engagement permanent, pas seulement quand nous avons du temps de libre. Les récompenses seront à la hauteur de notre engagement. - Sa Paole pour aujourd'hui
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Plan de lecture quotidienne : Juges 10-11 ; Marc 6 : 30-56
Transmis par René Barrois le : 11/04/2025
LES AFFLICTIONS CONCOURENT AU BIEN DE CEUX QUI AIMENT DIEU
1. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu en ce qu’elles sont les moyens de purifier le cœur.
Dans la prospérité, le cœur est enclin à être partagé (Osée 10 : 2). Le cœur s'attache en partie à Dieu, et en partie au monde. Il est comme l'aiguille entre deux aimants; Dieu attire, et le monde attire. Dieu enlève le monde, pour que le cœur c'attache à Lui avec plus de sincérité. La correction est destinée à rendre le cœur droit. Comme quelquefois nous tenons un fer dans le feu pour le redresser, ainsi Dieu nous tient dans le feu de l’affliction pour nous rendre plus droits. Ô combien c’est bon, quand l'âme a été tordue et séparée de Dieu par le péché, que l’affliction intervienne pour la rendre droite à nouveau!
2. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, en ce qu’elles nous rendent semblables à Christ.
La verge de Dieu est comme un crayon traçant sur nous, et d’une manière plus évidente, l’image de Christ. Il est bon qu’entre la Tête et les membres il y ait symétrie et de bonnes proportions. Voudrions-nous faire partie du corps mystique de Christ, sans Lui ressembler ? Sa vie, comme disait Calvin, était une suite de souffrances, « homme de douleurs et habitué à la souffrance » (Esaïe 53 : 3). Il pleura, il saigna. Sa tête, était couronnée d’épines, et nous, nous chercherions à être couronnés de roses? Il est bon de ressembler à Christ, même dans la souffrance. Jésus-Christ a bu la coupe amère, rien que le fait d'y penser l'a fait suer comme des grumeaux de sang; et, bien qu’il soit vrai qu'il ait bu le poison dans la coupe (la colère de Dieu), il y reste cependant un peu d’armoise amère que les croyants doivent boire: seulement il y a une différence entre les souffrances de Christ et les nôtres; les siennes ont donné satisfaction, les nôtres sont un châtiment.
3. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, elles tendent à détruire le péché.
Le péché est la mère, l’affliction est la fille; la fille aide à détruire la mère. Le péché est comme l'arbre qui fait naître le ver, l’affliction est comme le ver qui mange l'arbre. Il y a beaucoup de corruption dans le meilleur des cœurs; l’affliction l’enlève peu à peu, comme le feu enlève l’écume de l'or. Qu'est-ce que cela peut nous faire que nous subissions plus la grosse lime, si à la fin il y a moins de rouille! Si un médecin disait à son patient, « Votre corps est empoisonné, et plein d’impuretés qu'il faut enlever, sinon vous mourrez; je vais prescrire un médicament qui, bien qu'il vous rende malade, enlèvera toutes les impuretés, et sauvera votre vie »; ne serait-ce pas pour le bien du malade ? Les afflictions sont le médicament employé par Dieu pour combattre nos maladies spirituelles; elles guérissent l'élévation produite par l’orgueil, la fièvre de la convoitise, la plaie de la cupidité. N’agissent-elles donc pas en notre faveur ?
4. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu en ce qu’elles sont des moyens pour détacher nos cœurs du monde.
Quand on enlève la terre autour des racines d’un arbre, c’est pour détacher cet arbre de la terre; ainsi Dieu enlève nos conforts terrestres pour détacher nos cœurs de la terre. Il y a une épine avec chaque fleur. Dieu voudrait que le monde nous soit attaché comme une dent déchaussée et qui, d’un mouvement brusque, peut être détachée sans douleur. N’est-il pas bon d’être sevré ? Les saints les plus âgés en ont besoin. Pourquoi le Seigneur rompt-il la conduite d'eau, sinon pour que nous allions vers lui, en qui nous avons « toutes nos sources » (Psaume 87 : 7) ?
5. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, en ce qu’elles cèdent la place à des réconforts.
« Je lui donnerai ses vignes dans la vallée d’Achor, comme une porte d'espérance » (Osée 2 : 17). Achor signifie difficulté. Dieu adoucit les maux extérieurs par une paix intérieure. « Votre tristesse se changera en joie » (Jean 16 : 20). Voici l’eau changée en vin. Après une pilule amère, Dieu donne du sucre. Paul avait ses cantiques de prison. Le bout du bâton de Dieu est enduit de miel. Dans l’affliction les saints ont eu de telles extases de joie, qu’ils se sont crus aux frontières du Canaan céleste.
6. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, en ce qu’elles nous exaltent.
« Qu'est-ce que l’homme, pour que tu en fasses tant de cas, pour que tu le visites le matin?» (Job 7:17-18). Par l'affliction, Dieu nous exalte de trois manières. Premièrement en ce qu’il s’abaisse tellement pour s'occuper de nous. C’est en effet un honneur que Dieu s'occupe de nous, qui ne sommes que poussière et cendres. Que Dieu nous considère comme dignes d’être frappés, c’est en effet nous exalter. Ne pas être frappé de Dieu, c’est être méprisé. Vous voulez persister dans le péché, suivre votre propre chemin et votre péché vous conduira à l'enfer. Deuxièmement, les afflictions nous exaltent, en ce qu’elles sont des étendards de la gloire, des signes de notre parenté avec Dieu. « Supportez le châtiment: c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils que le père ne châtie pas? » (Hébreux 12 : 7). Chaque meurtrissure de la verge est un insigne d'honneur. Troisièmement, les afflictions tendent à exalter les saints, en ce qu’elles les font connaître au monde. Les soldats n’ont jamais été tant admirés pour leur victoire, que les saints pour leurs souffrances. Le zèle et le courage des martyrs dans leurs épreuves les ont rendus célèbres pour la postérité. Combien Job est renommé pour sa patience! Dans la Bible, l'Esprit de Dieu a fait mention de son nom de la manière suivante: « Vous avez entendu parler de la patience de Job » (Jacques 5 : 11). Job était plus connu pour sa souffrance qu’'Alexandre pour ses victoires.
7. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, en ce qu’elles sont des moyens de nous rendre heureux.
« Heureux l'homme que Dieu châtie » (Job 5 : 17). Quel homme politique ou quel moraliste n’a jamais parlé du bonheur par la souffrance? Job le fait. « Heureux l’homme que Dieu châtie. »
On peut dire: comment les afflictions nous rendent-elles heureux? Nous répliquons que, étant sanctifiées, elles nous rapprochent de Dieu. C’est quand elle est pleine que la lune est le plus éloignée du soleil: ainsi, bien des personnes dans la pleine lune de la prospérité se trouvent le plus éloignées de Dieu; les afflictions nous rapprochent de Dieu. L’aimant de la miséricorde ne nous attire pas aussi près de Dieu que les liens de l’affliction. C’est quand Absalom a mis le feu aux champs d’orge de Joab, que Joab a couru chez Absalom (2 Sam. 14:30). Quand Dieu met le feu à nos conforts terrestres, nous courons vers lui, et nous nous réconcilions avec lui. Quand le fils prodigue se trouvait serré par la faim et le besoin, alors il est rentré chez son père (Luc 15 : 13). Quand la colombe n’a pu trouver aucun endroit pour se poser, alors elle est rentrée à l’arche. Quand Dieu fait tomber sur nous le déluge de l’affliction, alors nous nous réfugions dans l’arche qui est Christ. Ainsi les afflictions nous rendent heureux, en ce qu’elles nous approchent de Dieu. La foi peut se servir des eaux de l’affliction, pour nager plus vite vers Christ.
8. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, en ce qu’elles réduisent les méchants au silence.
Combien ils sont prêts à diffamer et à calomnier les enfants de Dieu en disant qu'ils servent Dieu uniquement pour en retirer quelque chose pour eux-mêmes. C’est alors que Dieu fait passer son peuple par la souffrance, pour qu’il puisse boucler les lèvres des méchants. Quand l’athée de ce monde voit que Dieu a un peuple qui ne le sert pas pour des gains pécuniaires, il est réduit au silence. Le diable a accusé Job d’être hypocrite, d’être un mercenaire, que toute sa religion avait pour seul but de gagner de l'or et de l'argent. « Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu? Ne l'as-tu pas protégé, lui, sa maison et tout ce qui est à lui ... » « Voici, » dit Dieu, « Je te le livre; » (Job 1:9, 12). Dès que le diable eut reçu cette commission, il se mit à enlever à Job toutes ses possessions; mais Job continuait à adorer Dieu (Job 1 : 20), et à confesser sa foi en lui. « Voici, il me tuera; je n'ai rien à espérer; mais devant lui je défendrai ma conduite » (Job 13 : 15). Ceci a réduit le diable au silence. Combien cela étonne les plus méchants des hommes quand ils voient que les enfants de Dieu restent près de Dieu même quand ils passent par la souffrance, et que, quand ils ont tout perdu, ils persistent dans leur intégrité.
9. Les afflictions concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, en ce qu’elles préparent le chemin pour la gloire (2 Corinthiens 4 : 17).
Ce n'est pas qu’elles méritent la gloire, mais elles en préparent le chemin. Comme le labourage prépare la terre pour la semence, de même les afflictions nous préparent pour la gloire. Comme le peintre met son or sur un fond sombre, de même Dieu fait à l’aide de l’affliction un fond de couleur sombre, sur lequel il peint l’or de la gloire. Le vase est d’abord séché avant qu’on y mette le vin: de même les vases de la miséricorde sont d’abord préparés par l’affliction, et puis le vin de la gloire y est versé. Nous voyons que les afflictions ne sont pas préjudiciables aux saints, mais bénéfiques. Nous ne devrions pas autant regarder les maux de l’affliction que les biens ; ni le côté sombre du nuage autant que le côté clair. Thomas WATSON
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Plan de lecture quotidienne : Juges 9 ; Marc 6 : 1-29
Transmis par René Barrois le : 10/04/2025
Dieu est Maître de Ses voies...
"J'ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là." (1 Rois 17 : 4)
Elie, cet homme "de la même nature que nous", (Jacques 5 : 17), souffrait à la fois de la famine dans le pays, et de la guerre spirituelle entre les puissances du ciel et de l'enfer. Pourtant il a contrôlé la situation par ses prières. Il n'a pas essayé de se soustraire aux difficultés dont tous souffraient: il était homme de sa génération. Mais le Seigneur le protégeait, parce qu'il faisait Sa volonté et était fidèle à sa vocation difficile.
Et voici, d'en haut vient l'ordre qu'il aille se cacher au torrent de Kerith... car "J'ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là".
Un torrent... en temps de famine! Un corbeau... comme messager et moyen employé par Dieu pour nourrir Son enfant! Si Elie avait raisonné selon sa sagesse propre, il aurait hésité à suivre cet ordre; il n'aurait pas opté pour ces moyens-là. Mais Dieu choisit les choses qui ne sont pas pour accomplir Ses plans et glorifier Son saint Nom. Il sait faire jaillir des sources dans le désert, et Il sait employer toute chose pour bénir et secourir ceux qui Lui sont fidèles. Ce corbeau vorace dont la nourriture est précisément le pain et la viande, était aux ordres du Créateur. Plus encore, le corbeau n'est-il pas un des oiseaux impurs signalés dans Lévitique 11? Mais Dieu est Maître de Ses voies, au-dessus de toute routine et de toute habitude ou forme. En temps de famine et d'apostasie, Il choisit ce qu'Il veut et qui Il veut pour accomplir Ses plans, et Son choix est souvent un défi lancé à la sagesse humaine comme à la religion morte et traditionaliste.
Mais notre méditation d'aujourd'hui vous concerne personnellement; elle s'adresse à vous qui, là où vous êtes, devez affronter un "Achab" et souffrez de la "famine", spirituellement parlant, selon la prophétie d'Apocalypse chapitres 6 et 13. Dans de telles circonstances, il y a un torrent auquel il faut boire pendant la marche. Psaume 110:7. En temps de famine, les courants du fleuve "réjouissent la ville de Dieu". Psaume 46:5. Et quand les ressources tarissent, quand les moyens habituels font défaut, écoutons la Parole qui dit: "J'ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là." Dieu est derrière les circonstances, au-dessus des difficultés. Seulement, comme Elie, tenons-nous dans la présence de l’Éternel ! -H.E. Alexander
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Plan de lecture quotidienne : Juges 7-8 ; Marc 5 : 21-43
Transmis par René Barrois le : 09/04/2025
L’exercice des dons dans l’assemblée
Craignant d’être trop long, je ne lirai pas le chapitre 13 qui est pourtant d’une grande importance, car il nous montre que sans l’amour les dons ne sont rien. (1 Corinthiens 12 ; 13)
Par la grâce de Dieu nous avons été amenés à comprendre ce qu’est un rassemblement selon la Parole en dehors de toute organisation humaine. L’Assemblée n’est pas une dénomination quelconque. Elle est composée de tous les croyants sur la terre ; et si nous l’oublions, nous deviendrons sec. En Matthieu 18, on trouve l’Assemblée réunie ; le Seigneur en est le centre, n’y eût-il que deux ou trois enfants de Dieu. Au commencement, tous les croyants étaient réunis ensemble, mais l’Ennemi a travaillé parmi eux en provoquant des divisons. Cependant, ce à quoi il ne peut pas toucher, c’est à l’unité du corps : malgré les nombreuses divisions qui déchirent la chrétienté, l’unité du corps subsiste, tous les croyants sont membres d’un seul corps.
Mais maintenant qu’il est impossible que tous les croyants se rencontrent en un même lieu, où faut-il alors se réunir ? En Matthieu 18 nous trouvons le principe d’une réunion d’assemblée. Si nous venons à une réunion, attirés par le Seigneur, pour y rechercher sa Personne, nous serons toujours bénis, et ce sera un avant-goût du ciel, comme nous l’avons lu ce matin : « ils ne virent plus personne, sinon Jésus seul avec eux » (Marc 9 : 8). Il n’y a pas d’exemple plus simple que ce passage de la transfiguration pour nous montrer ce que sera le ciel, où l’Agneau sera au milieu des rachetés. Eh bien ! nous pouvons déjà réaliser cela ici-bas, lorsque nous sommes réunis en Assemblée. Quelle merveille ce serait si tous venaient se rassembler autour du Seigneur pour le trouver Lui seul ! Prenons garde de ne pas considérer l’Assemblée comme une « secte », c’est-à-dire quelque chose que l’on a coupé, séparé. L’Assemblée ne fait nullement partie d’une organisation quelconque, c’est un tout, c’est l’ensemble de tous les croyants sur la face de la terre, c’est le corps de Christ dont chaque assemblée locale est l’expression. Elle est unie au Seigneur - et au Seigneur seul - qui est sa Tête glorifiée dans le ciel.
Ces deux chapitres contiennent les enseignements relatifs à l’exercice des dons dans l’Assemblée. « Il y a diversité de dons de grâce, mais le même Esprit ; il y a diversité de services, et le même Seigneur » (12 : 4-5). Nous devons les recevoir selon la volonté du Seigneur, car « à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de ce qui est utile » (v. 7). Il a été donné à chacun quelque chose en vue du bien dans l’Assemblée. Si nous n’y pensons pas, nous pourrions tomber dans une organisation humaine. Ne l’oublions pas, chers amis, quand nous nous réunissons autour de Seigneur ! Ayons à cœur, si nous aimons le Seigneur, d’accomplir les fonctions qu’Il nous a données à remplir, car le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs. Ce mot « chacun » se trouve aussi en 1 Pierre 4 : 10 : « Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce, employez-le les uns pour les autres, en bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu ». Et en Ephésiens 4 : 15-16 : « …le chef (la tête), le Christ de qui tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure qui le soutient, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, la croissance de ce corps pour être lui-même édifié en amour ». Si un membre ne fonctionne pas, un autre risque de travailler à sa place. Chacun doit prendre garde au service qu’il a reçu dans le Seigneur, afin qu’il l’accomplisse. Les croyants sont comparés à un corps dont les membres fonctionnent en obéissant à la volonté de la tête. « Or vous êtes le corps de Christ, et ses membres chacun en particulier » (12 : 27). Si un petit membre, le plus petit, ne travaille pas, le fonctionnement du corps est défectueux. Demandons donc au Seigneur que nous agissions, chacun, pour la gloire du Seigneur et pour le bien et l’édification de l’Assemblée.
Au verset 28, nous avons l’énumération des dons dans l’Assemblée. A propos des aides, quelles aides peuvent être les sœurs ! Déjà par leur présence, en venant chercher le Seigneur, puis par leurs prières.
Le don des langues est remarquable : connaître les langues sans étude ! Mais les Corinthiens s’enorgueillissaient de ce don, aussi est-il nommé le dernier.
Il y a aussi des « dons de grâce plus grands » (v. 31) ; ce sont ceux qui produisent l’édification de l’Assemblée. Les désirons-nous, et « surtout celui de prophétiser » (14 : 1) ? Le don de prophétiser comporte le don de communiquer les révélations des pensées de Dieu exprimées dans sa Parole. Il y a cent ans par exemple, on n’attendait pas le Seigneur venant chercher son Eglise puis revenant après les noces de l’Agneau. Lorsque le cri de minuit s’est fait entendre, le retour du Seigneur a été remis en lumière, ça a été une révélation pour les âmes pieuses. Aujourd’hui, nous avons encore ce don de prophétiser qui ne comporte plus celui de donner de nouvelles révélations, la Révélation étant complète, mais celui de faire valoir la Parole auprès des âmes, de manière à l’appliquer au cœur au moment opportun. Ce sera pour elles une sorte de révélation et il en résultera de l’édification. Ce n’est seulement qu’en se nourrissant de Christ que nous pourrons user de ce don de prophétie.
Je répète ces trois choses auxquelles je pensais : 1) A chacun. 2) Désirez avec ardeur les dons spirituels, mais surtout de prophétiser. 3) L’édification de l’Assemblée. Ce mot se trouve sept fois dans le chapitre 14.
Il faut se souvenir que chacun a sa fonction dans l’Assemblée, petite peut-être, mais nous ne sommes pas dans le jour des grandes choses. Dans un « Messager évangélique » de 1926, notre frère Alfred Guignard a écrit quelque chose sur 2 Rois 4. Un homme apporta à l’homme de Dieu du pain des premiers fruits, vingt pains d’orge et du grain en épi dans son sac. Il s’intéressait au peuple de Dieu. C’était peu de chose, une nourriture simple, même grossière, mais pourtant précieuse, qu’il ne fallait pas mépriser surtout en un temps de famine. Le peuple en mangea et il en resta. Il en est de même aujourd’hui pour l’Assemblée. Des anciens frères nous parlaient du Seigneur dans un langage ordinaire, mais chaleureux et dicté par leur amour pour Christ. Ainsi le Seigneur devenait précieux pour le cœur du racheté. On mangeait du pain d’orge et les âmes étaient prospères. Aujourd’hui, des frères pourraient être en bénédiction dans l’Assemblée. Ils ont joui de tel passage, mais craignent ne pas pouvoir s’exprimer correctement, ils se taisent, ils craignent de présenter du pain d’orge.
Que le Seigneur nous accorde de ne pas craindre de lire un chapitre qui nous aura fait du bien et d’ajouter ne serait-ce que cinq mots pour parler de Lui ! Il en résultera un grand encouragement pour l’Assemblée. - D. Houriet
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Plan de lecture quotidienne : Juges 5-6 ; Marc 5 : 1-20
Transmis par René Barrois : 08/04/2025
Se repentir maintenant
« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir. » Actes 17.30
Notre conscience est une voix intérieure qui ne peut pas mentir. « Dieu a placé dans chaque homme son trône de jugement », écrivait avec justesse le théologien néerlandais Campeius Vintringa (1659-1722). Regardez autour de vous : l’état moral de l’homme n’est qu’un déficit permanent.
Afin que personne ne conteste cette réalité qui dit qu’aucun de nous n’est juste devant Dieu (Psaume 143 : 2), considérez que notre culpabilité ne se base pas uniquement sur le mal que l’on a fait, mais aussi sur le bien que l’on a refusé de faire ! L’histoire, par exemple, a retenu de Pilate qu’il a cherché la faveur des hommes plutôt que celle de Dieu. Il a eu beau se laver les mains pour déclarer son innocence, il n’était pas moins coupable d’avoir laissé condamner Jésus, qui était innocent (Matthieu 27 : 24)...
Dans nos consciences, bien qu’il soit évident que nous sommes tous pécheurs, le poids de notre passé n’est pas ce qui importe : l’essentiel est d’obéir au Seigneur maintenant ! "Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, dit Jésus" (Matthieu 9 : 13).
Son pardon opère si vous lui avouez votre faute. Passant par-dessus votre temps d’ignorance, par la repentance et la foi en Christ, sachez que la voie vers Dieu vous est ouverte ! - Dominique Moreau
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Plan de lecture quotidienne : Juges 3-4 ; Marc 4 : 21-41
Transmis par René Barrois le : 07/04/2025
Avoir une relation personnelle avec Dieu et marcher avec Lui est primordial pour chacun de nous
En tant que notre Créateur et notre Père, si nous sommes chrétiens, Dieu voudrait entretenir une relation étroite avec chacun de nous. C’est la raison pour laquelle Il nous a laissé Sa Parole, la Bible, par laquelle Il nous interpelle, nous conseille, nous édifie, nous exhorte. Il désire le faire dans chacune de nos circonstances.
« L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu » nous disent les Ecritures.
C’est la raison pour laquelle le Seigneur nous interpelle en tout temps et de diverses manières. Il veut, en réalité, être la source de notre vie. Il veut que nous dépendions de Lui et de Lui seul. De ce fait, Il s’attend à ce que nous venions journellement dans Sa présence, au-devant de Lui, pour écouter Sa voix et puiser en Lui la force dont nous avons besoin pour continuer notre pèlerinage terrestre.
L’importance d’avoir une relation personnelle avec Dieu, notre Créateur
L’importance d’avoir une relation personnelle avec Jésus, notre Sauveur, est merveilleusement bien illustrée par l’événement historique suivant :
L’Empereur Frédéric II s’était posé la question suivante, à savoir quelle langue tous les enfants du monde parlent, lorsqu’ils viennent au monde. Il a voulu connaître la langue d’origine de tous les êtres humains. Et il a demandé à observer lui-même des bébés pour voir quelle langue ils se mettraient à parler, si personne ne leur avait jamais adressé la parole.
Une chronique de 1268 rapporte ceci : « L’Empereur a donc donné l’ordre aux puéricultrices et infirmières de bien nourrir leurs bébés, de bien les soigner, les laver, leur donner le bain, mais en aucun cas de jouer avec eux ou de leur parler. Il voulait voir si ces enfants-là allaient se mettre à parler l’hébreu, le latin ou l’arabe ou encore la langue de leurs parents. Cette expérience fut vaine, car tous les bébés traités de cette manière moururent. En fait, ils ne purent survivre au manque de paroles et d’affection de ces dames qui les avaient soignés. Ces enfants avaient pourtant tout ce qu’il fallait pour vivre : ils étaient bien nourris et bien soignés. Et pourtant, tous moururent ! L’essentiel leur manquait : des paroles aimantes et une attention personnelle de la part des puéricultrices qui s’en occupaient.
Il en est exactement de même pour nous, quant à notre relation avec Dieu. Comme nos enfants ne peuvent vivre longtemps privés de nos paroles et de nos gestes d’affection, nous chrétiens ne pouvons pas mener une vie chrétienne épanouie et victorieuse, une vie qui glorifie le Seigneur sans une Parole qui sort de Sa bouche. Notre Créateur le sait, c’est pourquoi Il nous a laissé Sa divine Parole en nous exhortant à maintes reprises de nous en nourrir régulièrement : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu ».
En tant que bon et tendre Père, Il désire pour nous une vie réussie et fructueuse pour Son royaume, et cela dans 3 domaines particuliers ; une vie réussie :
1. par rapport à nous-mêmes
2. par rapport à ceux qui nous environnent
3. par rapport à notre relation avec Lui
C’est la raison pour laquelle Il a établi pour l’homme de fermes règles de conduite générales : ce sont les 10 commandements. Mais plus que cela encore ; le Seigneur s’adresse également à chaque personne en particulier et de manière précise, chacune de Ses directives étant adaptée au plan qu’Il a Lui-même préparé pour elle.
Voilà pourquoi il est si important pour chacun de nous de chercher à découvrir ce merveilleux plan que Dieu a préparé pour nous et de marcher sur ce chemin si parfaitement tracé par Celui qui nous connaît mieux que nous-mêmes.
L’importance d’apprendre à marcher avec Dieu
Comme nous venons de le voir et si nous voulons bénéficier d’une vie chrétienne victorieuse, combien il est vital pour chacun d’entre nous de nous mettre en relation directe et personnelle avec notre Seigneur et Maître, de lui remettre les commandes de notre existence, en un mot, de l’établir Roi et Seigneur sur toute notre vie.
Et si vous voulez qu’Il l’oriente et la dirige, il faut évidemment être à Son écoute, et non seulement cela, mais encore être décidé de Lui obéir en mettant en pratique toute Sa Parole. Comment donc marcher avec Dieu et entendre Sa voix ?
Premièrement en lisant chaque jour la Bible, dans un esprit de prière et de consécration. Si vous le faites régulièrement, vous vous apercevrez bien vite que votre façon de raisonner commence à changer, que vos pensées seront empreintes de celles de Dieu, que votre intelligence sera complètement renouvelée. Avec l’aide du Saint-Esprit, vous serez alors à même d’entendre la voix de Dieu et ses directives pour votre vie. Dans la prière, l’Esprit de Dieu viendra également vous éclairer et confirmer Sa pensée dans votre cœur.
Quel que soit le domaine de votre vie, la pensée de Dieu ayant été confirmée en vous, la deuxième étape à franchir et qui est des plus importantes sera celle de prendre la décision d’obéir à Sa volonté divine ainsi révélée.
Que le Seigneur nous aide tous à réexaminer périodiquement notre relation avec Lui et à progresser dans la qualité de notre marche chrétienne. Prenons pour exemple Hénoch qui marcha avec Dieu durant 300 ans, nous est-il précisé ! Quel exemple de marche et d’obéissance que cet homme, qui a su honorer son Seigneur si longtemps ! Puissions-nous apprendre à placer chacune de nos journées sous le regard de Dieu. Cheminer avec Lui toute une vie est certes l’existence la plus glorieuse que nous puissions avoir sur cette terre. Notre plus grand désir n’est-il pas qu’un jour notre Maître puisse nous dire : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître » ? - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne : Juges 1-2 ; Marc 4 : 1-20
Transmis par René Barrois le : 06/04/2025
La force de la lamentation
« Le soir, et le matin, et à midi, je médite et je me lamente ; et il entendra ma voix. » (Psaume 55 : 17)
Dans la mentalité occidentale, la lamentation a souvent un sens négatif de résignation, de repli sur soi, d’incapacité à réagir. Mais dans la perspective biblique la lamentation est une forme de prière, un appel passionné à Dieu.
La plainte n’est pas la lamentation
Dans notre vie, il faut apprendre à distinguer lamentation et plainte. La plainte est très commune : nous nous plaignons un peu de tout et souvent les uns des autres ! Mais l’on a perdu le véritable sens de la lamentation, qui consiste à pleurer face à Dieu.
Au lieu de pleurer devant Dieu, de lui dire notre incompréhension, de crier notre douleur, nous nous plaignons aux autres, à commencer par nos proches et nous les rendons malheureux.
Nos plaintes sont sans issue parce qu’elles sont vécues à un niveau purement humain, horizontal. Elles n’atteignent pas le fond du problème.
La lamentation, un cri devant Dieu, une prière sincère et confiante
Ouvrir la voie à la lamentation devant Dieu, c’est prendre conscience de la dimension verticale de nos vies. Les circonstances sont peut-être les mêmes, mais nous les vivons autrement, en relation avec Dieu, dans la foi. Cette ouverture coupe court aux plaintes qui font dépérir. Aux plaintes stériles, il faut donc substituer la lamentation profonde vécue dans la prière, et dans la foi.
Se lamenter, c’est offrir à Dieu sa douleur et sa peine sans aucune censure, le plus sincèrement possible. Cela nous permet d’apporter à Dieu nos questions et nos chagrins les plus intenses, confiants qu’il ne nous rejettera jamais : aucune prière ne peut être trop sincère.
Je reconnais que j’ai vécu des situations où je me suis demandé : « Où trouver dans la Bible une page qui corresponde à ce que je ressens actuellement ? ». Je me suis alors reconnu à la lecture des Lamentations de Jérémie, et j’ai trouvé la paix. Plutôt que de donner une place aux critiques, ou au ressentiment, j’ai laissé en moi un espace aux paroles du prophète qui, malgré leur caractère dramatique, ont adouci et soulagé mon coeur. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Josué 23-24 ; Marc 3 : 13-35
Transmis Par René Barrois le : 05/04/205
Heureux ceux qui sont intègres
« Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! » (Psaume 119 : 1)
La Bible dit, le Saint-Esprit déclare : « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie », et cette affirmation n’est pas limitée à quelques temps particuliers, à certains moments de la vie, mais demeure en tous temps, en tous lieux et en toutes circonstance.
Ce n’est certainement pas la ligne de vie de la plupart de nos contemporains qui s’en moqueraient volontiers. Mais les rires et moqueries ne changent rien à la réalité : Dieu révèle la vérité immuable et éternelle.
Toutes les générations décadentes, libertines, débauchées, matérialistes et incrédules, depuis celles de Noé, et de Lot, de l’empire romain jusqu’à la nôtre, ont engendré les mêmes mœurs, les mêmes maux, et ont connu des fins semblables.
En des temps comme ceux-là, l’homme de Dieu redouble de vigilance. Et lorsque règne le mensonge, la fraude, l’hypocrisie, le « laisser-aller » en tous domaines, comme en notre époque, il écoute la Parole de Dieu. Que dit-elle ?
« Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! »
Le terme « Heureux » peut sembler étonnant, mais pourtant une méditation plus approfondie révèle que la paix du cœur, une conscience tranquille, une âme sereine, une vie solidement construite, une espérance inébranlable, la joie de la présence de Dieu sont d’un prix incomparable.
Ou ceux qui choisissent la fraude, se gaussant des gens honnêtes, mais qui seront souvent rattrapés par leurs tricheries et devront en rendre compte parfois devant les hommes, et toujours devant Dieu ?
Heureux ceux qui sont intègres, c’est-à-dire droits, honnêtes, scrupuleux, fidèles, sûrs, fiables, limpides et plus encore, solides dans leur droiture, comme le granit.
Ces hommes haïssent et rejettent toute malhonnêteté, fraude, mensonge hypocrisie, tout ce qui est faux, retors, fourbe, mais aussi tout ce qui est laxisme, et cela non seulement en paroles, en raisonnements, mais dans toutes leur existence, respectant les engagements pris quoi qu’il en coûte...Ils mettent en pratique l’enseignement du Christ : « Que votre oui soit oui, que votre non soit non, tout ce qu’on y ajoute vient du Malin » (Matthieu 5 : 37).
Leur parole est sûre, une parole d’honneur opposée aux propos légers, mensongers, aux promesses non tenues qui déconsidèrent ceux qui les tiennent.
La parole donnée vaut alors signature comme en certaines régions huguenotes du passés, où le sérieux était tel qu’un accord verbal suffisait à conclure un marché.
Au contraire, un témoignage, des relations humaines peuvent être ruinés par des promesses non tenues, que cela soit envers des adultes ou des enfants.
Certes, notre mémoire est faillible et il peut nous arriver de faire erreur. Mais il faut prendre les moyens pour limiter les erreurs et les oublis et réparer tout ce qui peut l’être auprès du prochain, fût-il un enfant.
Notre intégrité concerne toute notre vie ; tout d’abord nos paroles, mais aussi nos pensées, nos raisonnements,et notre comportement quels que soient les circonstances et les lieux où nous nous trouvions : à la maison, sur notre lieu de travail, dans nos affaires, à l’école, dans nos relations avec nos collègues, amis...
La Bible insiste beaucoup sur la justice, elle parle souvent du « juste » et déclare : « Le juste vivra par la foi » (Habacuc 2 : 4). Elle dit « L’homme intègre dans sa voie... » Bien sûr il existe des fidélités communes, des grands principes, les bases de toute vie, définis par l’Éternel, le Créateur, qui concernent tous les hommes. La conscience placée par Dieu dans le cœur des humains permet, telle une balance, de peser toutes choses. Mais il est important de la ré étalonner fréquemment à la lumière de la Parole de Dieu, afin qu’elle demeure juste...
En dehors de ces fidélités qui concernent tous le hommes et femmes, chacun doit veiller et être fidèle en des domaines qui lui sont propres, en fonction de son caractère, de son héritage, de sa culture, de ses tendances personnelles, du milieu où il vit, etc : être intègre dans ses voie »
Il est dit de Noé : « Noé était un homme juste et intègre parmi ses contemporains » ou « en son temps » (Genèse 6 : 9). Il était bien plus difficile d’être intègre dans la génération de Noé que dans bien d’autres, parmi ses contemporains qui l’étaient pas du tout ! Mais « Noé marchait avec Dieu » nous dit la Bible (Genèse 6 : 9), voilà son secret, le secret de tous les hommes de Dieu.
C’est pourquoi ils sont « intègres dans leurs voies » dans tous les aspects de leur vie. Ils sont droits devant Dieu, vivant dans sa présence, dans sa lumière, droits face à ses commandements, et droits aussi devant les autres. Il sont enfin droits en eux-mêmes, avec eux-mêmes, désireux d’être lucides, limpides, vrais, d’avoir une conscience nette.
La lucidité dont ils font preuve les amène à veiller pour ne pas « voir la paille dans l’oeil du prochain et ne pas voir la poutre dans leur oeil » (Matthieu 7 : 3), à ne pas fermer les yeux sur les faiblesses et travers qui seraient excusés d’avance, afin de pouvoir être conservés, imposés...
Leur honnêteté et leur fermeté les conduisent au contraire à trancher lorsque cela s’avère nécessaire. « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel »
C’est donc la loi de l’Éternel qui les dirige et non les habitudes du temps, les mœurs de l’époque, les manières d’agir du milieu dans lequel ils évoluent dans le cadre de leur travail, de leurs études, de leur famille, de leurs amis en politique, en sport ou autres...
La bible, la Parole de Dieu, les Dix Commandements, ces dix bases immuables, les paroles du Christ sont des fondations de leur existence et leur référence en tous domaines.Ils ne cherchent pas à plaire d’abord aux incrédules, que ce soit dans le cadre de la famille ou celui du travail.
Peu leur importe le « qu’en dira-t-on » ou leur intérêt, le hommes de Dieu affirment avec le psalmiste : « j’ai choisi la voie de la fidélité » (Psaume 119 : 30), « heureux ceux qui observent la justice ne tout temps, qui font ce qui est droit. » (Psaume 106 : 3). Le chemin est clair, tous peuvent le comprendre.
L’auteur du psaume 119 écrivait : « Toi Seigneur, tu as révélé te s exigences pour qu’on les respecte avec soin. Puissent mes voies être bien réglées ! » (Psaume 119 : 4-5).
Il nous revient de prendre toutes les dispositions pour que nos voies soient bien réglées, de nous défricher un champ nouveau afin de ne pas semer parmi les épines ainsi que nous y invite l’Éternel par le prophète (Jérémie 4 : 3).
Cette démarche est opposée à tout laxisme, à toute négligence, à la superficialité, à l’inconstance, au refus d’obéir à la Parole de Dieu ou de prendre les moyens pour y parvenir. L’homme de Dieu fait au contraire preuve de sérieux, il « suit les ordres du Seigneur et lui obéit de tout son coeur » (Psaume 119 : 2). « L’intégrité des hommes droits les dirige » (Proverbes 11 9).
La bible dit encore : « Celui qui vit dans l’intégrité marche avec sécurité, mais celui qui suit des voies tortueuses sera dévoilé » (Proverbes 11 : 3).
Voilà une affirmation forte, réconfortante. Tout est précaire ici-bas, et les tricheurs abondent. Mais ils s’avancent vers les marécages. Au contraire, l’homme intègre vit sur des bases sûres, immuables. Son cœur, sa vie, sa famille, son couple, ses relations, son travail sont fondés sur le roc.
Les moqueurs et mains s’agitent pour un temps, mais tôt ou tard, « Ce que l’homme aura semé, il le récoltera » (Galates 6 : 7. Le masques finissent par tomber et les tortueux, les menteurs et tricheurs, les douteux courent à la faillite dans tous les aspects de leur vie.
Quel sera le bilan ?
Et en ce qui nous concerne que restera-t-il de notre vie ? Grisaille, illusion, sable, ou lumière, intégrité, roc... ?
La Bible dit que l’homme de Dieu est intègre, fort, et marche entouré de la bénédiction de Dieu, de ses conseils, de sa fidélité. - Yvon Charles
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Plan de lecture quotidienne : Josué 20-22 ; Marc 2 : 23 à 3 : 1-12
Transmis par René Barrois le : 04/04/2025
Jésus pleura
Le Nouveau Testament nous relate 3 circonstances où Jésus pleura. Il est évident qu’il a pleuré plus que trois fois puisqu’il est écrit : « Il va en pleurant et portant la semence qu'il répand… » (Psaume 126 : 6). Combien de fois est-il dit qu’il fut ému de compassion en voyant les foules. « Il était ému de compassion envers la foule, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont pas de berger » (Marc 6 : 34). Il a pleuré et il peut pleurer avec ceux qui pleurent, car il a été « un homme de douleurs, sachant ce que c’est que la souffrance » (Ésaïe 53 : 3)
1) Jésus pleura sur la ville de Jérusalem (Luc 19 : 41 à 44)
« … voyant la ville, il pleura sur elle en disant : Si seulement tu avais toi aussi reconnu, aujourd’hui, ce qui peut te donner la paix ! Mais maintenant cela est caché à tes yeux. Des jours viendront pour toi où tes ennemis t’encercleront et te serreront de tous côtés. Ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sue pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où tu as été visitée. »
Jésus pleure sur la ville connaissant les tragiques conséquences de son aveuglement volontaire : il voit déjà les armées romaines de Titus qui, 40 ans plus tard, massacreront tous les habitants et détruiront complètement la ville.
Jésus avait déjà dit auparavant : « Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Luc 13 : 34)
Ce qui est dit de la ville de Jérusalem est aussi vrai pour tout homme qui n’accepte pas la grâce de Dieu. Il est destiné au jugement final et à la condamnation éternelle.
Ne pensons pas que Jésus y soit indifférent. Bien au contraire : « Aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur, l'Éternel, je ne prends certainement pas plaisir à la mort du méchant, mais plutôt à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu'il vive ! » (Ézéchiel 33 : 11)
« Notre Dieu sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité. » (1 Timothée 2 : 4)
2) Au tombeau de Lazare : « Jésus pleura » (Jean 11 : 35)
Lazare est mort. Il est depuis quatre jours déjà dans le sépulcre quand Jésus arrive. Voyant pleurer Marie, la sœur de Lazare, et les Juifs qui l’accompagnaient il frémit dans son esprit et fut tout ému.
Jésus pleure.
Pourquoi pleure-t-il ? Ne sait-il pas qu’il va le ressusciter dans un instant ? Jésus pleure en constatant les ravages de la mort, conséquence du péché. Quelques jours plus tard, il se chargera lui-même de ce péché lorsque, sur la croix, il en subira lui-même le jugement à la place des coupables que nous sommes.
3) Les larmes à Gethsémané (Hébreux 5 : 7)
« C’est lui (Jésus) qui, durant les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété. »
Aucun mot ne pourrait décrire les douleurs morales du Seigneur Jésus au jardin de Gethsémané, lorsqu’il anticipait ses souffrances atroces qu’il devait subir sur la croix, expiant nos péchés. Son âme était saisie de tristesse jusqu’à la mort ; pour l’Homme saint par excellence, la pensée de porter le péché ne pouvait que le saisir d’effroi. Trois fois, tombant à genoux, il supplia son Père : « Mon Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! » - coupe de la colère divine contre le péché - mais dans son obéissance parfaite et par amour pour nous, il ajoutait aussitôt : « Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite ». Son angoisse était telle que sa sueur devint comme des grumeaux de sang tombant à terre.
Qui pourrait comprendre ou mesurer l’angoisse de l’Homme divin, l’Homme parfait, acceptant de boire la coupe de la colère divine contre nos innombrables péchés, sachant ce qu’il allait souffrir sur la croix ?
Après les pleurs, la joie.
« Il va en pleurant et portant la semence qu'il répand ; il revient avec chant de joie, portant ses gerbes. » (Psaume 126 v.6)
Si le Seigneur Jésus a pleuré en portant la semence qu’il a répandue, suivant son chemin douloureux de la croix, il revient bientôt pour prendre son Église qu’il se fera paraître glorieuse, sans ride ni tâche ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable (Ephésiens 5 : 27). Quelle joie ce sera lorsqu’il portera ses gerbes : ses rachetés. Il verra le fruit du travail de son âme (Esaïe 53 : 11)
« A cause de la joie qui était devant lui, il a enduré la croix, ayant méprisé la honte. » (Hébreux 12 : 2) - La Vérité Sûre
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Plan de lecture quotidienne : Josué 16-19 ; Marc 2 : 1-22
Transmis par René Barrois le : 03/04/2025
Le bond de la foi
« Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?» (Jean 11 : 40)
Aujourd’hui vous devez vous élancer dans les promesses. Il vous faut croire que Dieu ne vous abandonne jamais, qu’il lui est impossible de manquer à sa Parole. Il est Dieu pour l’éternité.
Non pour un jour mais à jamais
Il garde sa promesse à toujours ;
Pour tous ceux qui croient, qui obéissent,
Il garde sa promesse à toujours.
Il n’y a en Dieu ni changement ni ombre de variation. Il reste le même. Il manifeste sa gloire divine.
À Marthe et Marie Jésus a dit : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
Nous devons comprendre qu’il y aura des temps d’épreuve, mais ils ne sont là que pour nous rendre un peu plus semblable au maître.
Il fut tenté en toutes choses, tout comme nous le sommes, cependant il n’a point commis de péché. Il a tout enduré ; Il est notre exemple.
Prière du jour : Seigneur, je veux faire ce bond de la foi pour pouvoir contempler ta gloire. Amen. - Smith Wigglesworth
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Plan de lecture quotidienne : Josué 13-15; Marc 1 : 21-45
Transmis par René Barrois le : 02/04/2025
Un beau programme
« Si vous souffrez en faisant le bien et l’endurez, c’est digne de louange devant Dieu, car c’est à cela que vous avez été appelés ; car aussi Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces. » (1 Pierre 2 : 20-21)
On a attribué à François d’Assise, croyant du 13e siècle, la prière suivante :
“Seigneur,
– Fais de moi un instrument de ta paix.
– Là où il y de la haine, que je mette l’amour.
– Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
– Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
– Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
– Là où il y a le doute, que je mette la foi.
– Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
– Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
– Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant :
– À être consolé qu’à consoler,
– À être compris qu’à comprendre,
– À être aimé qu’à aimer…”
C’est ce que Jésus Christ a parfaitement accompli, et il nous exhorte à suivre ses traces (1 Pierre 2 : 21). Notre difficulté est de mettre en pratique ce qui est énuméré ci-dessus et que beaucoup de chrétiens ont repris à leur compte. En réalité, nous ne pourrons pas le faire par nos propres forces, mais Jésus Christ peut et veut nous aider. Pour cela, bien sûr, il faut le connaître, lui appartenir et le laisser nous transformer. - La Bonne Semence
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Plan de lecture quotidienne : Josué 10—12 ; Marc 1 : 1-20
Transmis par René Barrois le : 01/04/2025
Il met en déroute notre ennemi.
« Il a fait retirer ton ennemi. » (Sophonie 3 : 15)
Voyez quelle chute que la sienne ? Satan a perdu son trône dans nos coeurs, comme il a perdu son siège dans le ciel. Le Seigneur Jésus a détruit la domination de l'ennemi. Celui-ci peut nous attaquer, mais ne peut nous réclamer comme sa possession. Ses chaînes ne sont plus sur nous : le Fils nous en a affranchis et nous sommes véritablement libres.
Cet ennemi continue, il est vrai, à se faire l'accusateur de nos frères : mais le Seigneur l'a chassé aussi de cette position. Notre avocat le force au silence, réduisant à néant les charges qu'il avance contre nous, et plaide la cause de notre âme, en sorte qu'aucune des insultes du diable ne puisse nous atteindre.
Le mauvais esprit nous assaillira par la tentation et cherchera à s'insinuer dans notre esprit ; mais là encore il a perdu sa prééminence première. Il s'y faufilera comme un serpent, mais n'y régnera plus en roi. Il hurle encore ses blasphèmes chaque fois qu'il le peut ; mais à notre grand soulagement, la voix du Seigneur le réduit bientôt au silence et l'oblige à s'enfuir comme un chien devant le fouet. Agis ainsi, Seigneur auprès de ceux que le diable poursuit aujourd'hui de ses aboiements et qui tremblent à sa menace. Fais fuir leur ennemi et te rends glorieux à leurs yeux. Tu l'as vaincu, Seigneur, mets-le maintenant en déroute et expulse-le du monde. - C.H. Spurgeon
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Plan de lecture quotidienne : Josué 7-9 ; Actes 28 : 17-31
Transmis par René Barrois le : 31/03/2025
Le Maître de notre foi
« Vous m'appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, car je le suis. » (Jean 13 : 13)
Notre Seigneur n'impose jamais son autorité ; jamais il ne dit : "Tu dois." Il nous laisse parfaitement libres. Libres de lui cracher au visage, comme certains hommes l'ont fait ; libres de le mettre à mort. Il ne nous dira rien. Mais lorsque, grâce à la Rédemption sa vie est créée en moi, je reconnais aussitôt qu'il a sur moi une autorité absolue. C'est la domination morale de Celui dont il est dit : "Tu es digne..." Mais mon indignité refuse de se courber devant Celui qui est digne. Chaque fois que je rencontre un homme qui m'est supérieur, et que je refuse de reconnaître sa supériorité, je révèle mon indignité. Dieu fait notre éducation par des gens qui nous dépassent, non en intelligence mais en "sainteté", jusqu'à ce que nous nous soumettions au Seigneur lui-même.
Si notre Seigneur nous imposait l'obéissance, il serait un tyran, et n'aurait plus la véritable autorité. Il ne réclame jamais notre obéissance, mais lorsqu'il se révèle à nous, nous lui obéissons aussitôt. Il devient sans peine notre Seigneur, et nous vivons dans l'adoration du matin au soir. La manière dont je conçois l'obéissance met en évidence ma croissance spirituelle.
L'obéissance est un mot auquel nous devons redonner sa vraie valeur. L'obéissance n'est possible qu'entre des égaux : c'est le rapport d'un fils à son Père, et non d'un domestique à son patron. "Moi et le Père, nous sommes un." "Bien qu'il fut Fils, il a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes." Le Fils a obéi en tant que Rédempteur parce qu'il était le Fils, et non pas pour le devenir. - Oswald Chambers
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Plan de lecture quotidienne : Josué 5-6 ; Actes 28 : 1-16
Transmis par René Barrois le : 30/03/2025
Le triomphe de la foi
« Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi ! » (1 Jean 5 : 4).
Sommes-nous pessimistes ou optimistes ? Le pessimisme peut nous envahir quand on regarde l'homme et tout le mal dont il est capable...Mais notre espoir n'est pas dans l'homme...
C'est parce que nous croyons en Dieu que nous sommes optimistes quand à l'avenir, confiants dans ce que Dieu est capable de faire : « Dieu peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3 : 20), confiants également dans ce qu'il va faire : « Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver...Je mettrai un chemin dans le désert et des fleuves dans la solitude » (Esaïe 43 : 19).
Devant une promesse de Dieu, on peut réagir en disant : « J'espère », mais le mot espérer introduit un élément d'incertitude, alors que dans la Bible ce mot se réfère à une attente confiante et joyeuse de l'avenir et de l'accomplissement de ce que Dieu a promis. Concernant Abraham, il nous est dit : « Alors que tout lui interdisait d'espérer, il a espéré et il a cru...Il considéra son corps, qui était comme mort (il avait presque cent ans) et celui de Sara, qui ne pouvait plus donner la vie, et sa foi ne faiblit pas. Loin de mettre en doute la promesse et de refuser de croire, il trouva sa force dans la foi, en reconnaissant la grandeur de Dieu et en étant absolument persuadé que Dieu est capable d'accomplir ce qu'il a promis » (Romains 4 : 18-21 ; Parole Vivante).
Cessons donc de dire : « Oui, mais... » et reposons-nous sur la fidélité de Dieu !
« C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c'est dans le calme et la confiance que sera votre force » (Esaïe 30 : 15). Le Seigneur veille sur sa Parole pour l'accomplir ! - Joseph Atta Ntiamoa
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Plan de lecture quotidienne : Josué 3-4 ; Actes 27 : 27-44
Transmis par René Barrois le : 29/03/2025
L’Éternel guérit !
« Je suis l’Éternel, qui te guérit. » (Exode 15 : 26).
« Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies. (Matthieu 8 : 17)
Cette promesse de Dieu concernant la guérison sous l'Ancien Testament, se rapporte également au Nouveau Testament.
Le problème de la maladie est lié au péché et de la mort qui sont les conséquences de la désobéissance d'Adam et Eve dans le Jardin d’Éden.
Cette promesse de Dieu de donner santé et guérison à son peuple fait partie de son alliance et de ses commandements (Exode 15 : 26).
Cette volonté de Dieu est démontrée par les actions de Jésus (Matthieu 4 : 23-24 ; 8 : 14-16). Le croyant doit avec foi et humilité, chercher à obtenir l'abondance par l’œuvre de la croix de Christ, y compris la guérison du corps.
C'est aussi le ministère de l’Église. Le Nouveau Testament donne trois façons par lesquelles la puissance de la guérison de Dieu est communiquée par l'intermédiaire de l’Église : 1) L'imposition des mains (Marc 16 : 15-18 ; Actes 9 : 17). « la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. » (Jacques 5 : 15).
2) La confession des péchés suivie de l'onction d'huile (Jacques 5 : 14).
3) Le don des guérisons (1 Corinthiens 12 : 9).
Néanmoins, la guérison n'est pas donnée à tout le monde. Nous devons persévérer à rechercher la puissance de la guérison, pour la gloire de Jésus.
Les étapes à suivre :
Soyez en bonne relation avec Dieu et avec votre prochain.
Nourrissez-vous de la Parole de Dieu.
Recherchez la présence de Jésus.
Demandez aux anciens de l'église de prier pour vous en vous oignant d'huile
Soyez attentif au Saint-Esprit, qui peut vous conduire à effectuer un changement dans votre vie.
Croyez que le miracle est présent en vous confiant à la puissance du Christ « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Esaïe 53 : 5).
Quand la guérison est là, louez le Seigneur, même si celle-ci tarde. Réjouissez-vous !
N'oubliez pas, l’Éternel ne vous oubliera jamais, il vous aime et désire votre bien.
Dieu nous dit :
« Je suis ton Dieu, ton Sauveur
Je suis celui qui te guérit.
Je dis un mot, la maladie s'enfuit.» Amen ! - René Barrois
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Plan de lecture quotidienne : Josué 1-2 ; Actes 27 : 1-26
Transmis par René Barrois le : 28/03/2025
Béatitudes : une poursuite de la paix (7)
“Bienheureux ceux qui procurent la paix, car c’est eux qui seront appelés fils de Dieu.” (Matthieu 5 : 9)
Les enfants de Dieu sont appelés à être des ouvriers de paix dans un monde où la violence s’exprime à tous les niveaux.
Cette béatitude interpelle dans un monde rempli de conflits et de guerres. Non pour s’impliquer en politique afin de résoudre les problèmes liés au maintien de la paix entre les hommes. La paix dont Jésus parle est avant tout d’ordre spirituel ; elle est intérieure et elle transforme les attitudes et les relations avec les autres.
Présenter la paix avec Dieu
Dès le commencement, l’être humain est entré en conflit avec son Créateur. Le péché a envahi le monde. Rapidement, toutes les relations humaines en ont été impactées : meurtres, violence, incompréhension. Mais Christ est venu offrir une réconciliation, une réparation au problème du péché ; il est venu pour « faire la paix ». Le croyant qui accepte le salut par l’œuvre de la croix, reçoit, avec le pardon de Dieu, la paix du cœur. Comme l’écrit Paul : “Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ” (Romains 5 : 1). Sa conscience est apaisée, car Christ est sa “paix” (Ephésiens 2 : 14). Et il est appelé à présenter “l’Évangile de paix” (Ephésiens 6 : 15).
Procurer la paix entre les hommes
Mais procurer la paix n’est pas seulement présenter Dieu qui remplit le cœur de paix, mais aussi montrer par son comportement que cette paix est un facteur d’unité, de réconciliation entre les êtres humains. Sa nature pécheresse pousse naturellement l’homme dans les conflits : parmi les “œuvres de la chair” il y a “les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres” (Galates 5 : 19-21). À l’inverse, Dieu veut produire dans le croyant le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, etc. (v. 22, 23). Dirigé par l’Esprit, le chrétien s’emploie à construire des ponts entre les humains, plutôt que des murs. Il le fait dans sa famille, dans l’Église, comme dans la cité. Il manifeste le caractère du “Dieu de paix” (Philippiens 4 : 9). C’est pourquoi il peut être appelé “fils de Dieu” Plaire au Seigneur Fin
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 33-34 ; Actes 26 : 19-32
Transmis par René Barrois le : 27/03/2025
Béatitudes : une exigence de pureté (6)
“Bienheureux ceux qui sont purs de cœur, car c’est eux qui verront Dieu.” (Matthieu 5 : 8)
Le chrétien, le cœur purifié par Dieu, marche sous son regard avec l’aide du Saint Esprit. Ce qui le remplit de joie.
Le croyant est invité à marcher sous le regard de Dieu. Mais seul “celui qui a les mains innocentes et le cœur pur” peut se tenir devant Dieu (Psaume 24 : 3-4). La purification du cœur, et donc de l’être tout entier, est indispensable.
Un cœur renouvelé
Sous l’ancienne alliance, Dieu appelait le peuple à circoncire son cœur (Deut. 10. 16), en référence au rite marquant l’appartenance au peuple de Dieu, et annonçait qu’il le ferait lui-même : “L’Éternel, ton Dieu, circoncira ton cœur et le cœur de ta descendance, pour que tu aimes l’Éternel, ton Dieu, […] afin que tu vives” (Deutéronome 30 : 6). Ce que l’homme ne parvient pas à réaliser, Dieu le fait pour lui. Dieu opère cette transformation à travers l’œuvre de salut en Jésus Christ. Lors de sa nouvelle naissance spirituelle, le croyant reçoit un cœur nouveau. Alors s’accomplit la prophétie d’Ézéchiel : “Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau ; et j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair” (Ezéchiel 36 : 26). Le centre de contrôle de son être est ainsi régénéré.
Un cœur entretenu
À la suite de cette transformation intérieure, le croyant s’applique à garder pur son cœur en se détournant des souillures du monde. Il prie comme David après sa faute : “Crée-moi un cœur pur, ô Dieu !” (Psaume 51 : 10). Des lunettes sales, le pus d’un œil infecté, toutes ces choses détériorent la vision. Il en est de même pour la vision spirituelle, lorsque l’impureté est dans le cœur. D’où l’injonction de le protéger : “Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie” (Proverbe 4 : 23). La béatitude du jour promet que ceux qui ont le cœur pur verront Dieu. Le cœur purifié par le sang de Jésus Christ, le croyant est appelé à marcher, avec l’aide du Saint Esprit, dans la lumière de son Sauveur (1 Jean 1 : 7) en attendant le jour où le voyant, il lui sera semblable. Cette espérance est sa motivation (1 Jean 3. 2-3). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 31-32 ; Actes 26 : 2-18
Transmis par René Barrois le : 26/03/2025
Béatitudes : une compassion active (5)
“Bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite.” (Matthieu 5 : 7)
Soyons prêts à apporter aux autres le pardon et la compassion que Dieu montre à notre égard.
Précédemment nous avons parlé de ceux “qui ont faim et soif de la justice”. Le risque est que cette soif de justice s’accompagne d’un esprit de jugement. Pour l’éviter, Jacques affirme : “La miséricorde s’élève au-dessus du jugement” (Jacques 2 : 13). C’est pourquoi Jésus dit : “Bienheureux les miséricordieux”.
Ce mot a presque disparu de notre vocabulaire. Il renvoie à deux termes hébreux qui décrivent le cœur de Dieu dans l’Ancien Testament. Ce sont les mots « hesed » et « racham » qui peuvent être traduits par « bonté », « miséricorde », « grâce », « compassion ». Cette miséricorde de Dieu est éternelle (Psaume 25 : 6), infinie (Ps. 108. 4), inépuisable (Luc 1 : 50) et elle fait sa joie : “Il prend son plaisir en la bonté” (Michée 7 : 18).
N’avez-vous jamais réfléchi au regard de Dieu sur l’humanité ? Il est le Dieu de miséricorde ! Il offre le salut aux hommes “selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint” (Tite 3 : 5). Et pour ceux qui se confient en lui, il est un Dieu qui pardonne leurs défaillances : il est rempli de miséricorde !
Le chrétien est appelé à reproduire ce caractère de Dieu dans sa vie. Dans l’évangile selon Luc, Jésus exhorte : “Soyez miséricordieux, comme aussi votre Père est miséricordieux” (Luc 6. 36). Laissons-nous émouvoir par les autres. Montrons notre compassion par un esprit de pardon et non de jugement et traduisons-la dans des actes. Ainsi, dans la parabole du jour du Jugement, Jésus cite six situations où les miséricordieux ont su « donner » à leur prochain dans le besoin et il ajoute : “Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi” (Matthieu 25 : 35-40).
Le verset du jour attache à l’esprit de miséricorde une promesse de réciprocité : “C’est à eux que miséricorde sera faite”. Si nous sommes des instruments de miséricorde, nous serons ces bénis du Père qui hériteront, par grâce, du royaume (Matthieu 25 : 34). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 29-30 ; Actes 25 : 13 à 26 : 1
Transmis par René Barrois le : 25/03/2025
Béatitudes : une attente de justice (4)
“Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car c’est eux qui seront rassasiés.” (Matthieu 5 : 6)
Les hommes recherchent un monde plus juste. Mais seule la justice de Dieu, absolue et indissociable de sa grâce, peut combler nos attentes.
L’être humain qui a reconnu sa faillite spirituelle, qui a pleuré sur ses fautes, qui a développé un sens de la douceur (voir les trois premières béatitudes) se trouve confronté au fait que la société dans laquelle il vit est une société violente et injuste. La justice humaine cherche à corriger cela ; elle est nécessaire, mais elle est faillible. Elle ne peut pas satisfaire celui qui a un profond besoin de justice. D’autant qu’il a conscience qu’il n’est pas meilleur que les autres. Il ressent pour lui-même ce besoin, car “il n’y a pas de juste, non pas même un seul” (Romains 3 : 11). Seul Dieu est parfaitement juste.
La bonne nouvelle, c’est que Dieu se plaît à étancher cette faim et cette soif de justice ! Car il est aussi un Dieu de grâce. Nous sommes “justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus” (Romains : 3 : 24). Nous pouvons alors porter nos pensées, nos envies et nos actions vers “tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est de bonne réputation” (Philippiens 4 : 8).
Force est de constater que nous avons souvent soif de choses vaines, qui s’avèrent être “des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau” et qui ne nous désaltèrent pas. En d’autres termes, commençons d’étancher notre soif de justice, auprès de Dieu, “la source des eaux vives” (Jérémie 2 : 13) et nous célébrerons “l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des hommes ! Car il a rassasié l’âme altérée, et a rempli de biens l’âme affamée” (Psaume 107. 8-9).
Nous attendons le jour où Dieu établira sa justice. Malachie termine son livre avec ces paroles de l’Éternel : “Pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice” (Malachie 4 : 2). Heureux ceux dont les préoccupations reflètent qu’ils ne sont pas vraiment de ce monde. Juste des voyageurs ayant d’autres valeurs, en route vers le Royaume où la justice habite (2 Pierre 3 : 13). - Plaire au Seigneur à suivre
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 28 ; Actes 25 : 1-12
Transmis par René Barrois le : 24/03/2025
Béatitudes : une douceur puissante (3)
“Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre !” (Matthieu 5 : 5 (Segond 21)
Dans un monde de violence, y a-t-il de la place pour la douceur qui a été celle du Seigneur sur la terre ?
La façon de vivre enseignée par Dieu est généralement en opposition avec celle du monde.
Selon la troisième béatitude, le disciple se distingue du monde violent dans lequel il vit en ce qu’il contrôle sa force, sa puissance ou son autorité. C’est le sens de cet adjectif « doux » ou « débonnaire » qui qualifie le Seigneur Jésus : “Apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur” (Matthieu 11 : 29).
La douceur n’est pas de la mollesse ni de l’inaction, comme le pensaient les Grecs et les Romains, pour qui la douceur conduisait à la servitude, à l’esclavage. Celle du Christ ne l’empêche pas de renverser les tables des marchands dans le temple. Il n’hésite pas à mettre les gens face à leurs responsabilités, à révéler leurs travers, à mettre en lumière leur hypocrisie (Jean 2 : 14-15 ; Luc 7 : 44-47 ; Matthieu 23 : 1-33).
La douceur n’est pas non plus un refus de responsabilité ou d’autorité sous couvert d’une fausse humilité, que ce soit dans le cadre familial, l’Église ou la société. Ce n’est pas un silence prudent. L’injonction de Pierre est tout, sauf une incitation à la passivité : “Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte” (1 Pierre 3 : 15).
Jésus Christ, le Créateur qui possède toute autorité, est pourtant doux… Il ne se venge pas lui-même, il ne répond pas à l’attaque par l’attaque. L’apôtre Paul invite le chrétien à une telle maîtrise de soi (Colossiens 3 : 12), produite par l’Esprit qui est en lui (Galates 5 : 22). La douceur se cultive au quotidien : c’est un regard tendre accordé à un conjoint fatigué, un sourire offert à un collègue irascible, une réponse paisible donnée à une personne irritée… Ce sont bien les doux qui hériteront de la terre. Le vrai Propriétaire de celle-ci promet à ceux qui le suivent une part bénie. David déjà l’affirmait : “Les débonnaires posséderont le pays, et feront leurs délices d’une abondance de paix” (Psaume 37 : 11). - Plaire au Seigneur à suivre
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 25-27 ; Actes 24
Transmis par René Barrois le : 23/03/2025
Béatitudes : sensibilité selon Dieu (2)
« Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ! » (Matthieu 5 : 4) (Segond 21)
La déclaration paradoxale de la joie dans les pleurs nous encourage et nous fait apprécier les consolations divines.
La deuxième béatitude est frappante par le contraste dans sa formulation : “Heureux ceux qui pleurent”. On associe rarement les deux ! Qu’est-ce que Jésus a voulu nous enseigner ? La réponse se trouve dans les raisons pour lesquelles on pleure. Certaines sont bonnes et rendent la tristesse nécessaire et même bienfaisante.
1 – La reconnaissance de notre état de pécheur devant Dieu conduit à la repentance et à l’acceptation du salut offert par pure grâce.
2 – Le sentiment de notre propre péché quand nous nous rendons compte d’une faillite spirituelle est bouleversant. L’apôtre Pierre pleure “amèrement” lorsqu’il réalise que, par trois fois, il a renié Jésus (Matthieu 26 : 75). Pleurer sur l’acte coupable, reconnaître le mal, permet d’être ensuite renouvelé par l’amour et le pardon de Dieu.
3 – Le péché des autres croyants nous afflige, comme Paul craignait de l’être à propos des Corinthiens (2 Corinthiens 12 : 21). Non que nous nous estimions supérieurs, mais une telle tristesse découle du sentiment du déshonneur jeté sur le nom de Christ par des comportements indignes de croyants.
4 – Les difficultés et les épreuves nous font souffrir, les nôtres bien sûr, mais aussi celles des autres : “Pleurez avec ceux qui pleurent” (Romains 12 : 15). La compassion naît de l’identification à ceux qui sont éprouvés. Nous avons un modèle parfait dans notre Seigneur qui compatit à nos faiblesses (Hébreux 4 : 15).
Les pleurs sont la marque de notre humanité, les consolations viennent de Dieu. Jésus, avant de quitter les siens, a promis : “ [Le Père] vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l’Esprit de vérité” (Jean 14 : 16). Le fait d’avoir une sensibilité selon Dieu ouvre la porte à ses consolations : “Le Dieu de toute consolation […] nous console à l’égard de toute notre affliction” (2 Corinthiens 1 : 3-4). Et nous attendons le jour où, dans l’état éternel, il essuiera toute larme de nos yeux (Apocalypse 21 : 4). - Plaire au Seigneur à suivre
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 22-24 ; Actes 23 : 12-35
Transmis par René Barrois le : 22/03/2025
Béatitudes : humilité récompensée (1)
“Bienheureux les pauvres en esprit, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux.” (Matthieu 5 : 3)
La reconnaissance de notre pauvreté spirituelle nous fait entrer en possession des richesses que Dieu a en réserve pour ses enfants.
On appelle « béatitudes » les huit paroles de Jésus rapportées au début du sermon sur la montagne parce qu’elles commencent par le mot « bienheureux » ou « heureux ». Ces paroles indiquent le chemin du bonheur selon Dieu. Plus que le simple fait d’être heureux, des bénédictions particulières sont réservées à ceux et celles qui montrent les caractères mentionnés.
La première béatitude parle des “pauvres en esprit”
Il ne s’agit bien sûr pas de pauvreté matérielle, ni du fait de manquer d’intelligence, ni d’être « simple d’esprit ». Le terme original désigne ceux qui ressentent qu’ils ont besoin des autres pour vivre ; ils se sentent pauvres spirituellement et n’ont rien à offrir à Dieu.
Trop de personnes pensent qu’elles ont quelque chose à offrir à Dieu : leurs talents, leur personnalité, et même leur fortune. Mais Dieu n’est pas impressionné par cela. Il ne bénit pas en proportion de ce qu’on lui donne, car ce que l’on possède est grâce de sa part. Dieu bénit celui ou celle qui dépend entièrement de lui, ce que Jésus enseigne dans la parabole de Luc 18 : 9-14. C’est le publicain priant : “Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur !” qui est justifié, plutôt que le pharisien plein de suffisance religieuse. Déjà sous l’ancienne alliance, Dieu disait : “J’habite […] avec celui qui est abattu et d’un esprit contrit, pour revivifier l’esprit de ceux qui sont contrits” (Esaïe 57 : 15). Quand on vient à Dieu les mains vides, quel bonheur de le voir les remplir ! Dieu apprécie une attitude d’humilité ; il y répond par le don gratuit de l’entrée dans le “royaume des cieux”. C’est le message du salut par grâce : Dieu vient sur la terre dans la personne de son Fils, “humble de cœur” (Matthieu 11 : 29), pour sauver des pécheurs repentants et les introduire dans son royaume. Le chrétien est invité à montrer cette même humilité de cœur dans sa vie pratique : “Soyez revêtus d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles” (1 Pierre 5 : 5). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 18-21 ; Actes 22 : 22 à 23 : 1-11
Transmis par René Barrois le : 21/03/2025
Un processus quotidien
« Celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la poursuivra jusqu'au jour de Jésus-Christ. » (Philippiens 1: 6)
Être chrétien est plus qu'une simple conversion instantanée. C'est un processus quotidien dans lequel vous devenez de plus en plus semblable à Christ. Lorsque vous commencez, vous commencez comme un bébé. Vous devez être nourri des choses simples de la Bible et apprendre à marcher progressivement dans votre vie chrétienne. Au début, vous allez tomber et faire beaucoup d'erreurs, mais vous devez continuer à grandir. Cependant, beaucoup de gens ont cessé de grandir. Ils restent des bébés spirituels toute leur vie. Je crains que cette expérience ne soit trop commune aujourd'hui. C'est peut-être à vous.
Vous souvenez-vous du jour où vous avez donné votre coeur et votre vie à Christ? Vous étiez sûr de la victoire. Comme il semblait facile d'être plus que vainqueur par le Christ qui t'aimait. Des milliers de chrétiens ont des problèmes avec eux-mêmes. Le grand besoin dans la chrétienté aujourd'hui est que les chrétiens apprennent le secret de la victoire quotidienne sur le péché.
Prière pour le jour : Père, je tombe plusieurs fois, mais avec amour tu me donnes la force de supporter. - Billy Graham
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 16-17 ; Actes 21 : 37 à 22 : 1-21
Transmis par René Barrois le : 20/03/2025
L'homme parfait
« Jésus... de Nazareth,... Dieu l'a oint de l'Esprit-Saint et de puissance, lui qui a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance, car Dieu était avec lui. » (Actes 10 : 38)
Il était le plus grand, et il s'est fait le plus humble.
Il était le plus riche, et, pour nous, il a vécu dans la pauvreté.
Seigneur sur toutes les créatures, il a pris la condition d'esclave.
Les anges lui rendent hommage alors que l'humanité n'a eu qu'une crèche et une croix à lui offrir.
Venu chez les siens, il n'a pas été reçu.
À son amour infatigable, les hommes ont répondu par la haine.
Il avait le droit d'exiger et il n'a cessé de donner.Il était la source de la vie éternelle, et il a demandé à boire à une femme étrangère.
Il soulageait les souffrances des humains, et il a souffert plus que personne.
Lorsqu'on l'outrageait, il ne rendait pas d'outrage, quand il souffrait, il ne menaçait pas (1 Pierre 2 : 23).
Au lieu de se venger, il a pardonné.
Alors qu'il était crucifié, il a prié pour ses bourreaux.
Lui, le juste, est mort pour des injustes.
Fils de Dieu, homme parfait, « l'homme Christ Jésus... s'est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2 : 6). - Graines d’ensemencement
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 13-15 ; Actes 21 : 17-36
Transmis par René Barrois le : 19/03/2025
Nos principes de vie
« Je vous recommande donc, frères et sœurs, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte raisonnable. Ne prenez pas comme modèle le monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît[a], ce qui est parfait. » (Romains 12 : 1-2 la Bible du Semeur).
« Ne pas se conformer au siècle présent » ne signifie pas que l'on doive renoncer à la modernité y compris pour proclamer l’Évangile par la radio, la télé, internet. La version Segond traduit : « Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel. » (Romains 12 : 2). L'apôtre Paul met en opposition l'esprit du monde et l'Esprit de Dieu (1 Corinthiens 2 : 12).
Ne confondons pas modernité avec mondanité. La modernité, c'est ce qui appartient au temps présent, alors que la mondanité, c'est ce qui appartient à la vie du monde en opposition aux principes bibliques. La version Parole vivante traduit : « ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent » Nous devons marquer notre différence dans notre façon d'être de vivre au quotidien, en tout temps, en tout lieu et devant quiconque.
Paul écrivait : « Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur. Il vous rappellera quels sont mes principes de vie en Christ, tels que je les enseigne partout, dans toutes les Églises où je passe, et les règles de conduites que j'inculque aux chrétiens en tout lieu. » (1 Corinthiens 4 : 17 Parole vivante). Un principe, c'est une loi fondamentale qui sert de base, c'est une règle de conduite. En voici trois exemples : « Je choisis la voie de la vérité » (Psaume 119 : 30) ; « Je ferai de la droiture une règle » (Esaïe 28 : 17) ; « Je suis pour la paix » (Psaume 120 : 7).
Ne vivons pas notre vie chrétienne au hasard des circonstances et encore moins selon les principes du monde, mais appliquons toujours ceux que nous enseigne la Parole de Dieu, afin d'honorer notre Seigneur Jésus-Christ. - Joël Chedru
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 11-12 ; Actes 21 : 1-16
Transmis par René Barrois le : 18/03/2025
A Dieu seul soit la Gloire !
« Non pas à nous, Éternel, non pas à nous, Mais à ton nom donne gloire, A cause de ta bonté, à cause de ta fidélité ! » (Psaume 115 : 1)
Le psalmiste exprime ici une parole qui sous-entend directement une doctrine biblique importante. La Bible nous montre de l'Ancien au Nouveau Testament que tout dans no vies doit rrnedre gloire à Dieu !
Paul dit : « Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » (2 Corinthiens 4 : 6).
Christ est présenté comme « le reflet de la gloire de Dieu et l'empreinte de sa personne »... (Hébreux 1 : 3). Paul dit encore : « accueillez-vous les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pourboire de Dieu » (Romains 15 : 7).
« les cieux racontent lz gloire de Dieux » (Psaume 19 : 1). Un verset résume bien les choses : « faites toutpour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10 : 31).
Pouvons-nous affirmer que tout ce que nous faisons, nous le faisons pour la gloire de Dieu ? N'a a-t-il pas des zones d'ombres dans nos cœurs qui nous poussent à réaliser certaines choses pour obtenir de la reconnaissances, pour être valoriser, rassurés ou pour montrer ce que nous savons faire ? Cela peut être passager ou ne concentrer qu'un domaine spécifique de notre vie, et nous n'en avons pas toujours conscience. Pour stopper et vaincre ces zones d'ombre, il nous faut marcher dans la vérité, passer du temps avec le Seigneur et avoir un sain désir de la laisser nous façonner, nous guérir et nous transformer.
Faisons un examen authentique de notre cœur avec la grâce de Dieu et le miroir de sa Parole pour que le Saint-Esprit purifie notre être intérieur en profondeur et nous ramène à une vie dévouée entièrement à la gloire de Dieu. - Nathanaël Koudougou
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 8-10 ; Actes 20 : 17-38
Transmis par René Barrois le : 17/03/2025
Ne jugez pas !
« Ne jugez point afin que vous ne soyez point jugés. » (Matthieu 7 : 1-5).
Si on s'en tient à cette parole de Jésus, nous comprenons qu'il faut absolument éviter tout jugement. Or, paradoxalement, l’Écriture enseigne que le jugement est nécessaire : « Jugez selon la justice et non selon les apparences » (Jean 7 : 24) ; « L'homme spirituel juge de tout » (1 Corinthiens 2 : 15). L'épître aux Hébreux nous enseigne que les adultes sont ceux qui ont le jugement exercé par l'usage à discerner ce qui est bien de ce qui est mal (5 : 15), ce qui signifie clairement que tout chrétien avisé doit être capable de faire une juste évaluation des choses et d'avoir du discernement.
Que devons-nous juger précisément ? Les faux enseignements (Matthieu 7 : 15-16); 1 Jean 4 : 1) ; l'immoralité ; les différents entre chrétiens ; soi-même (1 Corinthiens 5 : 3 ; 6 : 1-8 ; 11 : 31). A ce sujet, quelqu'un a dit : « Quelle bénédiction ce serait si nous jugions nos propres fautes avec aussi peu d'indulgence que nous jugeons les fautes des autres avec la charité que nous avons à l'égard des nôtres ! »
Qu'entend alors le Seigneur quand il dit : « Ne jugez point afin que vous ne soyez point jugés. » Cette exhortation s'adresse à celui qui voit la paille dans l’œil de son prochain sans voir la poutre dans le sien, donc à un hypocrite ! Ce texte ne s'élève pas contre un jugement honnête et impartial ; il se veut être un avertissement donné à un hypocrite qui juge pour le plaisir de critiquer et qui, aveuglément se croit supérieur ; il n'est pas interdit d'avoir une opinion, de voir les choses avec lucidité, mais quel est notre état d'esprit dans ce jugement ? Celui du mépris ou de la compassion, celui du rejet ou de l'accueil, celui du pardon ou de la condamnation ? - Daniel Bodolec
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 5-7 ; Actes 20 : 1-16
Transmis par René Barrois le : 16/03/2025
La cène
Lecture : 1 Corinthiens 11 : 24-30
Pourquoi célébrer la cène ?
“Quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai fortement désiré manger cette pâque avec vous, avant que je souffre… Puis, ayant pris un pain, ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.” (Luc 22. 14-15, 19)
“Faites ceci en mémoire de moi… Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.” (1 Corinthiens 11: 24, 26)
Dans la coutume juive, à l’occasion d’un deuil, la famille du défunt offrait un repas simple, composé de pain et de vin, aux amis qui étaient venus la consoler (Jér. 16. 7). Lors du dernier souper de la Pâque qu’il partage avec ses disciples, le Seigneur prend un pain, puis une coupe. Par ce geste symbolique, il leur annonce sa mort imminente. Par la voix de l’apôtre Paul (second verset du jour), il invite également ceux qui l’aiment, à partager ce repas en souvenir de lui.
– “En mémoire de moi”. Répondons à son ardent désir, exprimé quelques heures avant la croix. Mais seuls ceux qui font partie de sa famille sont invités à ce repas. Prendre la cène est alors une façon simple de montrer notre amour à notre Seigneur.
– “Vous annoncez la mort du Seigneur”. Par ce geste, les croyants rendent aussi un témoignage public. Ils rappellent l’œuvre de Jésus :
• aux enfants et aux incroyants qui sont amenés à s’interroger sur la signification d’un tel acte ;
• aux anges, qui désirent plonger leurs regards dans l’histoire du salut (1 Pierre 1. 12) et admirent la victoire de Christ sur Satan, le péché et le monde.
– “Jusqu’à ce qu’il vienne”. Jésus est vivant et glorifié. En célébrant la cène, nous rappelons son incarnation et sa mort, mais nous proclamons aussi sa résurrection et sa venue prochaine.
Pour Dieu aussi, il est important que les chrétiens se souviennent de l’œuvre de Jésus à Golgotha. Dans l’histoire de l’éternité, il y a eu trois heures terribles où Dieu a dû abandonner son Fils. Mais il a montré sa pleine satisfaction en l’œuvre accomplie : il l’a ressuscité et l’a fait asseoir à sa droite. Le rappel de la perfection du sacrifice de son Fils lui est agréable. Il ne veut pas que ses enfants oublient ce moment.
Comment célébrer la cène
“Quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l’égard du corps et du sang du Seigneur. Mais que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps.” (1 Corinthiens 11: 27-29).
C’est un privilège de célébrer la cène. Mais aussi une responsabilité, et les versets ci-dessus risquent de retenir plusieurs croyants. Faut-il avoir peur d’une telle injonction ? Le Seigneur utiliserait-il un acte, à la portée de tous les enfants de Dieu, pour les punir ensuite ?
Le sérieux de la participation à ce souvenir est souligné dans les versets 27 à 34. Mais ces exhortations n’ont pas pour but de nous décourager. Bien sûr, Satan ne supporte pas que sa défaite soit proclamée et il essaie de mettre le doute dans mon esprit : « tu n’es pas vraiment digne de prendre la cène ! » Certes, personne ne peut prétendre à quelque dignité personnelle pour participer au repas de communion. Mais le Seigneur Jésus est digne qu’on se souvienne de lui, pour les raisons évoquées dimanche dernier. Les versets du jour attirent notre attention sur la manière dont nous participons à ce repas.
Les Corinthiens célébraient la cène à l’occasion d’un souper, comme l’avait fait Jésus avec ses disciples. Mais les riches avaient tendance à apporter beaucoup de nourriture et souvent leurs repas finissaient mal : plusieurs étaient ivres et n’étaient plus conscients de ce qu’ils faisaient. C’est pourquoi Paul les exhorte à réserver un moment spécial pour célébrer la cène ; tous les frères et sœurs, pauvres ou riches, pourront être présents et pleinement conscients de la signification de l’acte qu’ils accomplissent.
Pour nous également, du fait de l’habitude, nous risquons de participer à la cène sans distinguer, dans le pain et la coupe, le corps et le sang du Seigneur. C’est en quelque sorte mépriser le Seigneur, pécher contre lui. S’il y a dans nos vies des péchés non jugés, si nous sommes en conflit avec nos frères, notre conjoint ou un membre de la famille, ou si nous sommes devenus indifférents à l’amour du Seigneur, alors nous mangeons “indignement”. Pour ne pas être jugés, examinons nos vies sérieusement à la lumière divine, confessons nos péchés, repentons-nous, puis participons à ce repas.
Oui, souvenons-nous ensemble de la mort du Seigneur comme il l’a désiré, jusqu’à ce qu’il vienne. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 3-4 ; Actes 19 : 8-41
Transmis par René Barrois le : 15/03/2025
Sept choses impossibles...
« Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent : qui peut être sauvé ? Jésus les regarda, et leur dit : « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. » (Matthieu 19 : 25-26).
Napoléon Bonaparte a osé dire : « Impossible n’est pas français ! » Français ou pas, nous devons reconnaître que nous sommes parfois devant certaines impossibilités.
La Bible nous en fait connaître aux moins sept :
1. « Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu. » (Hébreux 11 : 6) ; « la foi vient de la parole de Christ » (Romains 10 17).
2. Il impossible de mériter la vie éternelle : « Aux hommes cela est impossible... » (Matthieu 19 : 16-26). C’est un héritage que l’on reçoit par la foi 5Jean 3 : 16).
3. Il est impossible d’entrer dans le royaume de Dieu sans naître de nouveau : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3 :3).
4. Il est impossible de se purifier soi-même : « Quand tu te laverais avec du nitre, quand tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité resterait comme une tache devant le Seigneur » (Jérémie 2 : 22).
5. Il est impossible de se racheter soi-même : « Nul ne saurait payer sa rançon. Le rachat de son âme coûte trop cher, il faut y renoncer à jamais » Psaume 49 : 7-8).
6. Il est impossible de se sauver soi-même : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres » (Éphésiens 2 : 8-9). Ce qu’il nous est impossible de faire, Jésus l’a fait pour nous.
7. Attention ! Il est impossible d’échapper (à la condamnation éternelle) « en négligeant un si grand salut. » (Hébreux 2 : 3).
Dieu déclare nos limites et a affirme nos impossibilités à trouver, par nous-mêmes, le Chemin du salut ! Alors, que faire sinon accepter ce salut qu’il nous offre en Jésus-Christ. - Joël Chédru
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 1-2 ; Actes 18 : 24 à 19 : 1-7
Transmis par René Barrois le : 14/03/2025
La vie n’est pas toujours tendre
« Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. » (Jean 19 : 26)
Drames, deuils, détresses diverses, maladies, accidents… jalonnent la vie des uns et des autres… Dans toutes ces situations, Dieu a voulu que la famille soit un refuge, un abri, un havre où l’on puisse être épaulé, consolé, encouragé.
Au début du siècle dernier, un pauvre commerçant, suite à un dramatique incendie qui détruisit sa boutique, rentra chez lui complètement abattu et désespéré. Il pleurait et disait : « Nous avons tout perdu, je dois licencier nos employés, notre commerce est fini, il ne nous reste plus rien, tout est fini. » Alors qu’il était prostré et dans un profond désespoir, sa fille de dix ans s’approcha et lui dit : « Papa, tu ne m’as pas perdue, je suis là. » Son épouse vint également vers lui et lui adressa ces mots d’encouragement : « Chéri, prends courage, je suis à tes côtés et ensemble on va se battre. » C’est alors que la grand-mère, qui était en train de lire la Bible, lui dit : « Mon fils, il te reste toutes les promesses de Dieu. » Encouragé par tous les membres de sa famille, il releva la tête et dit : « Combien c’est bon, à l’heure de la détresse, d’avoir le soutien de la famille ! »
Peut-être me direz-vous : « C’est bien beau tout cela, c’est une belle histoire, mais moi je n’ai pas de famille, je suis seul(e), je n’ai plus personne à mes côtés sur qui m’appuyer… » Vous avez raison, votre conjoint(e) n’est plus là, votre fils unique vient de partir suite à un terrible accident, vous n’avez ni frère ni sœur, vous êtes seul(e) ! C’était la situation de Marie, au moment où son fils était agonisant, mourant sur la croix. Seule, et personne pour la consoler ! Alors, dans un dernier souffle, Jésus la confie à Jean : « Voilà ta mère !» Jésus lui donne une famille pour qu’elle soit consolée, entourée, soutenue.
Savez-vous que Dieu désire également vous donner une famille ? C’est la volonté de Dieu : « Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés » (Psaumes 68 : 7). Dieu désire que vous trouviez auprès de ceux qui aiment Jésus – comme Jean aimait Jésus – une famille de substitution, auprès de laquelle vous trouverez aide et réconfort à l’heure de l’épreuve, du deuil, du drame.
Ma prière en ce jour : Merci Seigneur pour ma famille, merci pour le réconfort qu’elle m’apporte et celui que je puis lui offrir. Quant à moi qui n’ai pas de famille, merci pour mes frères et sœurs en la foi, merci pour l’amour qu’ils me manifestent, et merci surtout pour celui que je peux leur témoigner. Amen ! - Paul Calzada
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 34-36 ; Actes 18 : 1-25
Transmis par René Barrois le : 13/03/2025
Une foi à toute épreuve
«Quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves » (1Pierre 1 : 6).
Nous avons tous, dans notre vie, des épreuves plus ou moins faciles à supporter et qui, dans certains cas, nous font exprimer ce genre de propos : « Qu'ai-je fait de mal pour mériter une telle chose ? Je m'en serais bien passé. Je n'ai pourtant rien fait de mal... »Vous voyez de quoi je veux parler, n'est-ce-pas ?
Regardez bien ce que dit l'apôtre Pierre : « puisqu'il faut » En vérité, il est nécessaire, indispensable, utile, d'être affligé, et cela dans le but d'éprouver notre foi, de tester notre résistance, nos capacités, notre courage face a l'adversité.
Comme le souligne se passage, il est fort probable que nous nous retrouvions un jour, dans une situation où il n'y a plus aucune issue, aucune aide humaine possible, rien à quoi nous puissions nous raccrocher. Pour certains, ce sera l'épreuve de la maladie, un divorce, du harcèlement au travail ; pour d'autres, ce sera la persécution dans un payx hostile à l’Évangile, au péril de leur vie.
Dans tous les cas, nous avons le choix de subir l'épreuve ou de placer notre confiance en notre Seigneur, comme a pu le faire Daniel (6 : 23), retrouvé vivant et sans blessure dans une fosse, face à un lion. . Sa foi fut honorée. Quand à Abraham, « il ne douta point, par incrédulité au sujet de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu » (Romains 4 : 20).
Quelle que soit votre épreuve, mettez votre foi en action, soyez confiant et surtout lâchez prise. Dieu est au contrôle, il sait ce que vous vivez. Croyez en Jésus-Christ et vous verrez sa gloire. Il changera vos larmes en joie, vos souffrances en paix. - Michel Pelletier
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 32-33 ; Actes 17 : 16-34
Transmis par René Barrois le : 12/03/2025
POURQUOI ÊTES VOUS TOUT TRISTES : DIEU EXISTE
C’est la question posée par Jésus aux deux disciples sur la route d’Emmaüs, accablés et déçus par la mise à mort de leur Maître, crucifié à Golgotha … Leur état de tristesse et de chagrin aveuglant, ils ne connaissent pas cet homme – qui pour les rassurer et les délivrer de leur déception – leur expliqua les Écritures et le pourquoi du sacrifice de Jésus, sa résurrection et sa montée au ciel … (Luc 24/13 à 35).
Ils Le reconnurent à la prière de bénédiction que Jésus prononça avant le repas.
La tristesse : État affectif, pénible, durable, accablant. Envahissement de la conscience par l’insatisfaction, une déception, une douleur, une mauvaise nouvelle, un manque d’amour …
Elle peut provoquer de la peine, du chagrin, des idées noires, du dégoût, l’envie de se suicider et de mourir, de s’isoler, de ne plus se nourrir, même l’insomnie…
La tristesse peut conduire à la dépression et à ses effets pervers sur l’esprit, le cœur (l’âme) et le corps, et provoquer des migraines, ulcères, douleurs, maladies cardiaques et complications psychosomatiques … souvent chroniques et incurables !
Le remède qui délivre de la tristesse :
Jésus déclare : « … Votre tristesse se changera en joie… » (Jean 16 : 20). Pour triompher de cette redoutable et « facile » tentation : le seul vrai remède, c’est de croire de tout son cœur à la Personne du Seigneur Jésus-Christ, et de Le recevoir dans son cœur, dans son esprit, présent en permanence dans notre corps … qui devient son temple !
Il est normal et nécessaire que l’âme pécheresse éprouve une vraie tristesse provoquée par l’annonce des vérités de l’Évangile, lui révélant les souffrances et la mort expiatoire du Christ-Jésus, pour le pardon et la purification de ses péchés. Cette tristesse pousse chaque créature à se repentir, et à recevoir – par l’action régénératrice du Saint-Esprit – une Nouvelle nature : (Tite 3 : 5 – 2 Corinthiens 5 : 17), et le bonheur d’être sauvée.
Ainsi pardonné, délivré et changé, le cœur du disciple de jésus a la paix, la joie, Son amour permanent et une foi ferme et efficace, qui nous pousse à chanter ce cantique :
Plus de fardeau, plus d’ennuis, plus de tristesse
Depuis que Jésus habite en mon cœur !
Maintenant c’est la victoire et l’allégresse
Gloire à jamais au grand Libérateur…
Donc, par Jésus-Christ en nous, et la réception puissante du Saint-Esprit, puis par la Lumière et les promesses de la parole de Dieu, le disciple du Seigneur est heureux et vit en paix et protégé : Plus de tristesse inutile.
« … Le juste ne crains point les mauvaises nouvelles, son cœur est ferme, confiant en l’Éternel » (Psaume 112 : 7) « … La joie de l’Éternel sera votre force … » (Néhémie 8 : 10)
« … Ne vous inquiétez de rien. » N’entretenez aucun souci, en toute situation, exposez vos besoins et vos souhaits à Dieu, en les Lui faisant connaître par vos prières … "Alors la paix de Dieu, gardera vos cœurs et vos pensées sous la protection du Christ-Jésus …» (Philippiens 4/4 à 7)
« Soyez toujours joyeux » (2 Thessalonniciens 5/16) - Albert LEBLOND
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 29-31 ; Actes 17 : 1-15
Transmis par René Barrois le : 11/03/2025
« Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » (1 Timothée 6 : 6-8)
Nombreux sont les hommes et les femmes qui vivent dans l’amertume et la tristesse parce qu’ils ne peuvent jamais être contentés. La soif des richesses de ce monde les consume et rien ne peut les satisfaire. L’eau qu’ils puisent ici-bas ne parvient pas à les désaltérer, et pour cause! Voici, les citernes auxquelles ils s’abreuvent sont crevassées et ne retiennent pas l’eau. Aussi sont-ils toujours plus malheureux et languissants car leur soif n’est jamais étanchée durablement. Au contraire, elle tend plutôt à s’accroître. Quel constat désespérant, n’est-ce pas ?
Néanmoins, il est une Personne qui peut nous offrir le contentement. « Qui ? » s’exprimera peut-être quelqu’un! Notre Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur! Seule la connaissance que nous pouvons avoir de Lui est en mesure de combler parfaitement nos âmes. Les Écritures nous assurent qu’Il est le Fils de Dieu, l’Envoyé de Dieu. Il est venu pour guérir ceux qui ont le cœur brisé. Il est venu pour rassembler les brebis dispersées qui sont sans berger.
Sans Lui, nous n’avons rien, nous sommes sans Dieu dans le monde, livrés à nous-mêmes et sans aucune espérance. Par contre, lorsque la connaissance de Jésus-Christ vient illuminer un cœur, toutes choses pâlissent et perdent entièrement leur éclat! C’est une certitude, nous avons tout pleinement en Lui. Il est notre paix, notre espérance, notre salut et notre vie. Si nous le savons, qu’avons-nous encore à faire du fatras de vanités que le monde nous propose pour combler le vide de nos cœurs? Laissons le Christ le remplir et buvons l’eau qu’Il nous donne.
Véritablement, nous n’aurons alors plus jamais soif ! - Message d'amour
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 27-28 ; Actes 16 : 16-40
Transmis par René Barrois le : 10/03/2025
La grâce au lieu de la Loi
« Le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce. » (Romains 6 : 14)
L’apôtre Paul donne cette assurance à des chrétiens rachetés, à ceux qui ont cru à l’évangile et ont été sauvés. Ils reconnaissent qu’ils sont pécheurs et méritent le jugement de Dieu. Mais, ayant cru, ils savent que, dans son amour, Jésus a supporté ce jugement à leur place lorsqu’il est mort sur la croix pour les en délivrer. Ayant été ainsi pardonnés et réconciliés avec Dieu, ils sont des enfants de Dieu, nés de nouveau, et ont alors commencé une nouvelle vie avec lui.
La Loi, ils ne sont pas tenus de la respecter, car ils en ont été libérés. Leur relation avec Dieu n’est pas déterminée par les commandements : tu dois et tu ne dois pas. En tant que rachetés, sauvés par grâce, ils se mettent volontairement à la disposition du Seigneur et lui obéissent par amour.
Si la Loi était la règle de leur vie, ils ne réussiraient pas à vivre pour la gloire de Dieu. Pourquoi ? Parce que la Loi ne donne pas la force de faire le bien. Elle présente seulement les exigences de Dieu, mais ne nous rend pas capables d’agir en conséquence.
C’est pourquoi les hommes sauvés sont sous la grâce qui les instruit “pour que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines”, ils vivent “dans le présent siècle sobrement, et justement et pieusement” (Tite 2 : 12) ; et c’est par la puissance du Saint Esprit qui habite en eux qu’ils sont rendus capables et disposés à faire ce que Dieu veut. En même temps, la grâce dirige leurs pensées vers le Seigneur Jésus qui les a aimés et qui s’est donné lui-même pour eux (voir Galates 2 : 20). Ainsi la grâce donne aux rachetés une forte motivation pour vivre pour Dieu.
Beaucoup pensent que la grâce de Dieu pourrait inciter les croyants à une conduite laxiste. Mais c’est exactement le contraire : la conscience de la grâce les conduit à éviter le péché en désirant faire des progrès dans une vie de communion avec le Seigneur. Par reconnaissance pour le salut qu’ils ont reçu, ils ne veulent plus pécher, mais plaire à leur Sauveur qui leur a dit : “Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes” (Matthieu 11 : 29).
“Grâces à Dieu de ce que, alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez ensuite obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits” (Romains 6 : 17) – Le Seigneur est proche
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 24-26 ; Actes 15 : 36 à 16 : 1-15
Transmis par René Barrois le : 09/03/2025
Aujourd’hui, un jour à sauver
“Au temps favorable je t’ai exaucé, le jour de salut je t’ai secouru. Voici, c’est maintenant le moment favorable, voici maintenant le jour du salut.” 2 Corinthiens 6 : 2
Chaque jour de notre vie est un nouveau don de notre Dieu. Notre temps n’est pas dans nos propres mains, mais à la disposition de Dieu. Demain ne nous appartient pas.
Aujourd’hui, nous est donnée une occasion sur la terre de nous réjouir dans le Seigneur et de nous comporter comme ses témoins.
Aujourd’hui, nous le louons pour son grand salut ; nous répondons à son amour en vivant près du Seigneur Jésus.
Aujourd’hui, Dieu veut nous parler par la Bible pour que nous l’aimions davantage et que nous puissions découvrir quelque chose du Seigneur Jésus que nous n’avons pas vu hier.
Aujourd’hui, c’est un jour favorable pour prier et dire à Dieu tout ce qui pèse sur nos cœurs, pour intercéder en faveur des autres.
Aujourd’hui, nous pouvons avoir confiance qu’il nous portera, nous conduira, nous secourra.
Aujourd’hui, Jésus peut être vu en nous, quand nous manifestons son amour, sa bonté, sa confiance en Dieu, mais aussi sa sainteté et son horreur du péché.
Aujourd’hui, c’est le temps agréable pour apporter une parole d’encouragement et de consolation aux autres, pour faire une visite à un frère éprouvé, pour aider une sœur qui a besoin d’un « coup de main », pour témoigner un intérêt actif et bienveillant à un voisin.
Maintenant, c’est le jour d’être un exemple pour nos enfants, pour leur parler du Seigneur Jésus qui veut être leur Sauveur et leur ami.
C’est maintenant un jour pour trouver la possibilité de parler du Seigneur Jésus, au travail, à l’école, où que nous nous trouvions.
Aujourd’hui encore, les hommes peuvent voir que nous possédons quelque chose qu’ils n’ont pas et qu’ils peuvent, eux aussi, trouver en Jésus.
Souvenons-nous ! Aujourd’hui, peut-être, Jésus revient nous chercher. Quel jour glorieux pour ses rachetés !
Sauvons donc encore la journée d’aujourd’hui pour faire ce que Dieu nous demande, avec joie et détermination ! - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 22-23 ; Actes 15 : 22-23
Transmis par René Barrois le : 08/03/2025
Le fleuve de Dieu
« Elle y mit l'enfant et le déposa parmi les roses sur le bord du Nil » (Exode 2 : 3)
La mère de Moïse met ce dernier dans un panier, le dépose sur le Nil, et le courant le transporte jusqu’à la fille de Pharaon qui l’adopte et le fait entrer dans sa famille. Les quarante années suivantes seront consacrées à le préparer à l’une des plus grandes missions de tous les temps : l’exode. Voilà une bonne leçon. Le fleuve l’a fait passer d’un lieu de désespoir à un lieu où tout est devenu possible. Et Dieu peut faire cela pour vous aussi.
1) Le fleuve de sa grâce peut effacer vos péchés, vous revêtir de la justice de Christ et vous amener vers une nouvelle relation avec Dieu.
2) Le fleuve de sa puissance peut vous faire passer du lieu de la défaite au lieu de la victoire.
2) Le fleuve de sa sagesse peut vous faire passer du lieu des erreurs et de la confusion au lieu de la vision et du succès.
3) Le fleuve de ses richesses peut vous faire passer du lieu du manque au lieu de l’abondance.
Sans doute Dieu devra vous séparer de ceux qui vous rabaissent parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’il vous a appelé à faire et vous mettre en contact avec un nouveau cercle d’amis. Il peut aussi vous placer dans une église qui va vous édifier spirituellement et vous aider à vous équiper pour accomplir le plan de Dieu pour votre vie. En tant qu’esclave, la mère de Moïse n’aurait jamais pu le présenter à la fille de Pharaon. Mais Dieu le pouvait. Ce que Dieu a fait pour Moïse, il le fera pour vous si vous le cherchez dans la prière et suivez ses instructions. - Par Priscilla
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 20-21 ; Actes 15 : 1-21
Transmis par René Barrois le : 07/03/2025
« PLUS PROCHE QUE JAMAIS »
L'horloge de l'apocalypse n'est plus qu'à 89 secondes de la « fin du monde »
Le groupe de scientifiques, Bulletin of the Atomic Scientists, a avancé le mardi 28 janvier son « horloge de l'apocalypse » d'une seconde face aux dangers nucléaires, climatiques ou biologiques que rencontre le monde.
Alors qu’il venait de prononcer un long discours sur les signes des temps de la fin, évoquant les courants religieux séducteurs, les guerres, les conflits entre nations et grands blocs mondiaux, les famines, les tremblements de terre, la persécution des chrétiens… Jésus dit à ses disciples : « Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive » (Evangile de Matthieu 24 : 32-34).
Face au changement climatique, à la menace nucléaire ou à la désinformation, l'horloge de l'apocalypse, qui symbolise depuis 1947 l'imminence d'un cataclysme planétaire, a été rapprochée le mardi 28 janvier d'une seconde du gong fatidique par le Bulletin of the Atomic Scientists. Ce groupe de scientifiques, chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a établi le nouvel horaire à minuit moins 89 secondes.
La Parole de Dieu déclare : « La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière » (1 Pierre 4 : 7).
« En 2024, l’humanité s’est rapprochée de plus en plus de la catastrophe. Les tendances qui ont profondément préoccupé le Conseil scientifique et de sécurité se sont poursuivies et, malgré des signes évidents de danger, les dirigeants nationaux et leurs sociétés n’ont pas réussi à faire le nécessaire pour changer de cap », affirme le Conseil scientifique et de sécurité dans son communiqué.
« L'horloge de l'apocalypse - qui évoque les menaces existentielles auxquelles nous sommes confrontés - est plus proche de la catastrophe qu'elle ne l'a jamais été dans son histoire », a déclaré à l'AFP l'ancien président colombien Juan Manuel Santos. lors d'une conférence de presse à Washington.
Guerre en Ukraine, phénomènes météorologiques extrêmes...
Est pointé du doigt le risque nucléaire plus que jamais prégnant en raison de la guerre en Ukraine: un conflit qui « pourrait devenir nucléaire à tout moment, par une décision hâtive, par accident ou par erreur de calcul ». Les scientifiques évoquent aussi le conflit au Moyen-Orient qui pourrait « dégénérer en une guerre plus vaste » et un « processus de contrôle des armes nucléaires » qui « s’effondre ».
La Parole de Dieu a annoncé les événements terribles des temps de la fin : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies » (2 Pierre 3 : 7).
Mais le Dieu d’amour et de grâce faire preuve d’une longue patience à l’égard de ces créatures : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3 : 9).
Toutefois, le jugement divin s’abattra, tôt ou tard, sur une humanité impie : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée » (2 Pierre 3 :10).
C’est pourquoi, nous, enfants de Dieu, sommes exhortés à une vie spirituelle authentique : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété, attendant et hâtant l’avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront… » (2 Pierre 3 : 11-12).
Les experts ont aussi mis en garde contre l'aggravation de l'impact du changement climatique sur la planète, après une nouvelle année record de températures élevées et des phénomènes météorologiques extrêmes qui ont « touché tous les continents ».
Les scientifiques alertent sur les maladies émergentes et réémergentes qui continuent de menacer l’économie, la société et la sécurité mondiale.
« Sauver le monde du gouffre »
En conclusion, le groupe de scientifiques appelle particulièrement les États-Unis, la Chine et la Russie, qui « ont le pouvoir collectif de détruire la civilisation » à une « action immédiate » pour « sauver le monde du gouffre », en menant « sérieusement des discussions de bonne foi ».
L'horloge avait été modifiée pour la dernière fois en 2023. Elle avait alors été avancée de 10 secondes pour s'établir à minuit moins 90 secondes, après l'invasion en février 2022 de l'Ukraine par la Russie, dotée de l'arme nucléaire.
Parfois nommé horloge de la fin du monde, cet indicateur métaphorique avait été créé en 1947 face à la montée du péril nucléaire et la montée des tensions entre les deux blocs pendant la Guerre froide. L'année de sa création, l'horloge avait été réglée à minuit moins sept minutes. C'est en 1991, année de la fin de la Guerre froide, que l'horloge a le plus reculé pour s'établir à minuit moins 17 minutes. - P.B.
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 18-19 ; Actes 14
Transmis par René Barrois le : 06/03/2025
À travers le voile déchiré
Alors que Jésus agonisait sur la croix, un fait plutôt inusité s’est produit dans le Temple de Jérusalem: le voile qui séparait le lieu Saint du lieu Très Saint se déchira à partir du haut jusqu’en bas. Cet événement est rapporté dans l’évangile selon Matthieu (27 : 51). Quel est le lien entre ces deux événements ?
Le voile du Temple
Les sacrifices d’animaux étaient offerts dans le Tabernacle. Ces sacrifices symbolisaient celui de Jésus-Christ à la croix. Ainsi, lorsque l’animal était sacrifié, le souverain sacrificateur récupérait le sang et entrait dans le Tabernacle. Ce dernier était divisé en trois parties: le parvis, le lieu saint et le lieu très saint. Le parvis était accessible à tout le monde, même aux non juifs. Le lieu saint, cependant, n’était accessible qu’aux prêtres lévites. La troisième partie, le lieu très saint, n’était accessible qu’au souverain sacrificateur. C’est parce que le voile déchiré séparait le lieu saint du lieu très saint qu’il a une si grande importance pour les croyants. Lorsque nous pensons à un voile, nous voyons tout de suite un tissu vaporeux et léger, mais celui-ci était fabriqué d’un matériel très opaque, et surtout, très résistant.
Séparé de la présence de Dieu
Ce voile servait à cacher le lieu où les Juifs croyaient que Dieu résidait, c’est-à-dire, le lieu très saint. Comprenons bien la signification de tout ceci. La présence de Dieu se manifestait dans un lieu dont l’accès était strictement interdit. Seul le souverain sacrificateur pouvait y entrer une fois l’an pour y offrir le sang d’un animal comme moyen d’expiation pour les péchés du peuple. C’était le lieu du pardon. J’insiste encore sur le fait que ce lieu était inaccessible au peuple. Autrement dit, dans l’Alliance de l’Ancien Testament, les gens du peuple n’avaient pas accès à Dieu directement; ils devaient passer par un intermédiaire, le grand-prêtre sacrificateur.
Jésus sur la croix
Revenons maintenant à Jésus sur la croix. Il est dit que c’est au moment où il était en train d’agoniser que ce fameux voile s’est déchiré du haut jusqu’au bas. Qu’est-ce que cela veut-il bien dire? Ne serait-ce pas le signe que Dieu ouvre l’accès de sa présence à tous? Le lien entre la crucifixion de Jésus et du voile qui se déchire nous montre que Jésus était le dernier et le vrai sacrifice qui enlève le péché du monde. La présence de Dieu n’est plus réservée à une élite spirituelle, tous y ont maintenant accès par Jésus-Christ.
Hébreux 10 : 18-23 "Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché. Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle."
Ce passage nous montre bien que Jésus est notre seul intermédiaire avec Dieu. De plus, comme il s’est offert lui-même comme sacrifice pour les péchés, il est celui à qui nous devons aller directement pour recevoir pardon, miséricorde et compassion.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 16-17 ; Actes 13 : 13-52
Transmis par René Barrois le : 05/03/2025
Nous pouvons nous adresser à Dieu comme un Père
Matthieu 6 : 9 "Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux !"
La façon dont on s'adresse à Dieu dans la prière en dit long sur l'image que l'on se fait de lui ainsi que sur le type de relation que l'on entretient avec lui.
Dieu nous a adoptés et nous pouvons nous adresser à lui non seulement avec liberté mais aussi comme à un père. C'est un discours que l'on entend bien souvent mais le chemin entre notre entendement et notre coeur est souvent long. Nous avons besoin que cette vérité s'intègre dans nos vies afin de vivre notre relation avec Dieu comme Lui l'a prévu.
Romain 8 : 15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !
Les mots « Notre Père » dans cette prière sont très importants. Ils servent de fondement pour toute la suite et c'est uniquement sur la base d'une relation personnelle et d'une intimité avec le Père que nous pouvons lui adresser nos requêtes.
Les pharisiens priaient de manière hypocrite mais notre manière à nous doit être authentique !
Quand nous lisons cette prière, Dieu nous invite à rechercher sa gloire, à nous soucier des intérêts de son royaume et à vivre sa volonté. Si nous faisons passer avant lui nos désirs personnels ou notre réputation, alors nous ne pouvons pas vivre cette relation saine d'un enfant avec sont père. Comme un bon père de famille, Dieu est concerné par nos besoins autant matériels que spirituels.
Sa fidélité dans notre quotidien et sans faille et Il nous a fait cette promesse qu'il est avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde.
Prenez le temps de réfléchir sur la manière dont vous le voyez et de quoi sont composées vos prières ? Est-ce que ce sont sans arrêt des demandes personnelles ou plutôt une prière qui reflète tout d'abord une relation d'amour ? - Nathan Fereyre
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 14-15 ; Actes 13 : 1-12
Transmis par René Barrois : 04/03/2025
Dieu au contrôle de notre monde et de son histoire
« Souvenez-vous de ce qui s'est passé dès les temps anciens; Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre, Je suis Dieu, et nul n'est semblable à moi.
J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, Et j'exécuterai toute ma volonté.
C'est moi qui appelle de l'orient un oiseau de proie, D'une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins, Je l'ai dit, et je le réaliserai; Je l'ai conçu, et je l'exécuterai.
Écoutez-moi, gens endurcis de coeur, Ennemis de la droiture!
Je fais approcher ma justice: elle n'est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, Et ma gloire sur Israël. » (Ésaïe 46 : 9-13)
Dieu est-il au contrôle de notre monde et de son histoire ? C’est une pensée troublante quand on considère l’histoire tourmentée des hommes… Dieu s’est-il laissé dépasser par les événements ou les a-t-il contrôlés ? Quand un ange a l’orgueil de se rebeller contre lui et devient Satan ? Quand Ève prend un fruit interdit, devant Adam qui ne dit rien ? Quand Nebucadnetsar dévaste le royaume de Juda et emporte l’élite du peuple en captivité ? Quand Néron brûle les chrétiens de Rome ? Quand la peste noire emporte 70 à 100 millions d’hommes au XIVe siècle ? Quand Hitler fait tuer des millions de Juifs ? Quand un tsunami fait 230 000 morts en 2004 ? Aux yeux des hommes, Dieu n’est jamais sur le podium pour les belles choses de la vie, mais il est toujours sur le banc des accusés pour toutes ces calamités. Une dissymétrie qui en dit long sur le cœur humain.
Pourtant, le prophète Ésaïe nous présente un Dieu qui règne de façon absolue. Contrairement aux idoles de bois qui ne contrôlent que par l’imagination qu’elles suscitent. Dieu règne.
Il contrôle.
1. Dieu contrôle tout selon ce qu’il est (46 : 9)
Souvenez-vous des premiers événements ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et rien n’est semblable à moi. Dieu est. Il exerce son règne selon sa nature, selon ce qu’il est. Chacune de ses décisions, chacun de ses actes s’exprime selon l’ensemble de ses attributs : il exerce sa souveraineté avec sainteté, avec justice, avec amour, avec patience, avec bienveillance, avec colère… Dieu agit ainsi très différemment de nous : si je suis irrité, le peu d’amour que j’ai dans le cœur s’éloigne très vite de moi. En sorte que mon irritation n’est pas juste, parce qu’elle est égoïste et dénuée d’amour. À l’inverse, quand Dieu exprime son jugement, ou quand Dieu décrète ou permet un événement tragique, ce n’est jamais sans lien avec d’autres attributs de sa personne, à savoir l’amour, la volonté de sauver, la sagesse, etc. Le verset 9 nous exhorte à considérer « les premiers événements ». Nous devons méditer sur les œuvres passées de Dieu — notamment quand la vie est dure — pour être émerveillés par la manifestation de sa souveraineté.
Ce que Dieu a réalisé dans le passé ne peut que nous éblouir. Noé, Lot, Rahab, Ruth, etc., dans leurs épreuves, ont bénéficié de la grâce de Dieu qui s’alliait à sa puissance et à sa souveraineté. Dieu est le même. Son caractère n’évolue pas et ne change pas. Ses attributs restent identiques dans ses jugements comme dans ses actes de sauvetage.
Voilà un bon thème de culte personnel : se souvenir des actes rédempteurs de Dieu dans l’histoire, puis basculer sur les actes rédempteurs de Dieu dans notre histoire personnelle.
Ésaïe enchaîne avec plusieurs qualités qui sont propres à Dieu :
● Il « est » (« Car je suis Dieu »). Son existence est indépendante de toute autre, à l’inverse de la création qui elle, est dépendante. Dieu ne l’est pas. Il n’a ni commencement ni fin.
● Il est « autre » (« Et il n’y en a point d’autre »). Dieu est unique en son genre et personne n’entre en compétition avec lui. Dieu n’a pas de rival — pas même Satan qu’il contrôle.
● Il est incomparable (« Rien n’est semblable à moi »). Tout ce que nous pouvons formuler au sujet de Dieu restera partiel, car il n’existe aucune comparaison adéquate. Les théologiens parlent de l’incompréhensibilité de Dieu… Il nous dépasse dans son être, sa volonté, et ses œuvres. Personne ne peut avoir une perspective complète sur Dieu.
En contemplant la souveraineté de Dieu, la première attitude qui nous convient est l’humilité ! Nous devons saisir, par la foi, que la souveraineté de Dieu s’exprime d’une manière intelligente, parce que Dieu est intelligent, d’une manière aimante, parce que Dieu est aimant, d’une manière juste, parce que Dieu est juste, etc. Mais sans que l’on puisse nécessairement le comprendre parce qu’il est au-delà de toute compréhension exhaustive. Toutefois, je peux le connaître — tout comme je connais ma femme, mais je ne la comprends pas toujours !
2. Dieu contrôle tout selon son projet (46 : 10)
J’annonce dès le commencement ce qui vient par la suite et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli. Je dis : mon projet tiendra bon, et j’exécuterai tout ce que je désire.
Le début du verset 10 évoque son omniscience sur tous les événements futurs. La fin du verset affirme qu’il a la puissance d’accomplir ce qu’il veut réaliser. Les verbes ne laissent aucune ambiguïté sur l’activité de Dieu : il annonce, il dit, il appelle. Il est au contrôle ! Face aux tenants du « théisme ouvert » qui enseignent que Dieu autolimite sa puissance et son omniscience par amour, pour laisser une authentique liberté aux humains, Bruce Ware observe : « Il n’y a pas moins de neuf sections distinctes en Ésaïe 40 à 48, répétées de différentes manières, mais clairement pour relever un même objectif : le Dieu véritable et vivant, contrairement aux faux dieux imposteurs, se reconnaît comme le Dieu véritable parce que lui seul peut annoncer avec exactitude ce que le futur sera. » 1 Pour Ésaïe, le théisme ouvert est une juste description des idoles. Pas de Dieu. À l’inverse des idoles, ce que Dieu décrète, il l’accomplit. Il a dit qu’une femme enfanterait celui qui écraserait le diable — et il l’a fait : la vierge a enfanté un fils. Il a dit que son serviteur payerait pour les péchés des hommes — et il l’a fait : Jésus est mort
pour nous. Il a dit qu’il ne laisserait pas son Saint voir la corruption et qu’il serait délivré de la tombe — et il l’a fait : Jésus est ressuscité. Notre vision de Dieu est souvent binaire :
soit il est le joueur d’échec qui déplace les pièces sur l’échiquier,
– soit il est le bon grand-père débordé par les enfants qui jouent dans le parc.
Mais cela va à l’encontre du premier point que j’ai souligné : aucune comparaison n’est possible. Il n’est ni le grand-père ni le joueur d’échec ! Oui, Dieu contrôle tout. En reprenant les termes d’Éphésiens 1.11, il est celui qui « opère tout selon la décision de sa volonté ». Et tout ceci est fondé sur sa souveraineté absolue. Dieu est capable d’accomplir ce qu’il désire et n’est pas limité dans son pouvoir :
● « Notre Dieu est au ciel. Il fait tout ce qu’il veut » (Psaume 115 : 3).
● « Tout est possible à Dieu. » (Matthieu 19 : 26) ou « Rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1 : 37).
● « Tout ce que l’Éternel veut, il le fait, dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans les abîmes » (Psaume 35 : 6).
Oui, assurément, Dieu « exécutera tout ce qu’il désire » (cf. 46.10).
3. Dieu contrôle tout selon sa providence (46 : 11)
J’appelle de l’orient un oiseau de proie, d’une terre lointaine l’homme qui accomplira mes projets, ce que j’ai dit, je le fais arriver ; ce que j’ai conçu, je l’exécute.
La manière dont Dieu règne est complexe et compliquée ! Ici Ésaïe nous dit que Dieu est la cause première, mais non la cause intermédiaire. L’« oiseau de proie » qui vient de l’orient est une référence à peine voilée à Cyrus, ce roi perse, dont l’étendard était un aigle. Longtemps avant qu’il ne surgisse sur la scène de l’histoire, Dieu dit qu’il viendrait, et qu’il accomplirait son projet — à savoir :
● la conquête de Babylone, l’adversaire d’Israël,
● la libération d’Israël de la captivité et la reconstruction du Temple.
Mais comment Dieu a-t-il conduit Cyrus à venir inverser l’œuvre de Nebucadnetsar ? Jérémie dit à propos de ce dernier : « Tu as été pour moi un marteau, des armes de guerre. J’ai martelé par toi des nations, J’ai détruit par toi des royaumes » (Jérémie 51.20). Puis il ajoute : « Je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Chaldée tout le mal qu’ils ont fait à Sion sous vos yeux — Oracle de l’Éternel » (Jérémie 51 : 24).
L’analogie du joueur d’échecs tombe à l’eau : si Dieu est cause ultime de l’action de Nebucadnetsar, ce dernier reste pleinement responsable de ses actes. En sorte que le contrôle de Dieu est compatible avec la responsabilité de Nebucadnetsar. Dieu a-t-il forcé la main de Nebucadnetsar pour agir contre Israël ? Je suggère l’inverse : Dieu a plutôt relâché son contrôle pour livrer Nebucadnetsar à ses penchants naturels.
Une clé importante pour comprendre la souveraineté divine est de réaliser que cette souveraineté œuvre pour éviter le pire. Les gens s’offusquent de ce que Dieu contrôle toute chose — mais je dis l’inverse ! Heureusement que Dieu est au contrôle, notamment pour tempérer les ardeurs pécheresses de l’homme. Par son règne, Dieu réduit l’expression du mal. Le problème n’est pas la souveraineté contraignante de Dieu ; le problème vient quand il enlève sa contrainte sur l’humanité (cf. Romains 1 : 24,26,28 ; 2 Thessaloniciens 2 : 6). C’est une expression de sa bienveillance, de la grâce commune, que notre humanité ne se dévore pas davantage ! C’est une expression de son amour quand la terre ne s’effondre pas en tremblements de terre et en ouragans constants.
Que Dieu contrôle toutes choses ne signifie qu’il appuie sur les boutons d’automates. Il agit selon les lois naturelles, les lois psychologiques, les circonstances, etc.
Nulle part mieux que lors de la crucifixion de notre Seigneur Jésus, ne sont visibles la souveraineté providentielle de Dieu et la responsabilité humaine : « En vérité, contre ton saint serviteur Jésus, à qui tu as donné l’onction, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués, dans cette ville, avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient déterminé d’avance » (Actes 4 : 27-28).
4. Dieu contrôle tout selon son plan de salut (46 : 12-13)
Écoutez-moi, gens endurcis de cœur, si éloignés de la justice ! je fais approcher ma justice : elle n’est pas loin, et mon salut : il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, pour Israël, ma parure.
Le contrôle de Dieu s’exerce selon un axe rédempteur. Il contrôle toutes choses en vue d’accomplir un objectif : « que nous servions à célébrer sa gloire » (Éphésiens 1 : 12). Dieu appelle à lui les élus de tous les temps, de toute nation. Et Dieu pèse sur l’histoire en sorte que tous ceux et toutes celles qui sont destinés à la vie éternelle entendent la proclamation de l’Évangile et soient sauvés (cf. Actes 13 : 48).
Ésaïe annonce que la justice vient. Il suffit de lire Ésaïe 53 pour voir à quoi ressemble cette justice : un serviteur souffrant qui vient justifier ses enfants par sa mort expiatoire. Oui, son salut n’a pas tardé. John MacArthur a observé qu’il y avait beaucoup plus de conversions après des tremblements de terre. Comme quoi, la souveraineté de Dieu dans son appel est médié par des événements très terrestres !
L’entrée dans le royaume de Dieu varie d’un homme qui toute sa vie cherche la perle rare à celui qui tombe sur un trésor sans l’avoir cherché (cf. Matthieu 13 : 44-45). En sorte que nous ne pouvons pas nous dire : « Je ne fais rien puisque Dieu règne. » À l’inverse, parce que Dieu règne, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour aimer ceux qui m’entourent et pour que le commandement de l’Évangile retentisse à toutes les oreilles !
Nous sommes devant le Seigneur :
● transgresseurs de sa loi : coupables devant sa sainteté,
● souillés et honteux : exclus de sa présence,
● apeurés et crispés : voués à des forces qui nous dépassent.
Mais, souverainement, en Jésus-Christ :
● Dieu accorde le pardon : « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5 : 21).
● Dieu accorde l’honneur : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour nous, puisqu’il est écrit : Tout homme pendu au bois est maudit » (Galates 3 : 13).
● Dieu accorde la victoire : « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi, d’une manière semblable y a participé, afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et de délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l’esclavage » (Hébreux 2 : 14-15). Le règne de Dieu est bon, son contrôle est intelligent, son action est rédemptrice — même si elle nous dépasse.
Conclusion
Nous avons besoin de cet te transcendance majestueuse et souveraine, source d’espoir. N’abandonnons pas la notion de la souveraineté de Dieu. Elle est précieuse. Même dans nos chutes, Dieu exerce son règne. Jésus prévient Pierre, qui allait pécher, que, même en cela, il était sous l’autorisation de Dieu : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas, et toi, quand tu seras revenu à moi affermis tes frères » (Luc 22 : 31-32). Quelques jours plus tard, il lui adressera cette question : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » (Jean 21.15-17). Nos vies tout entières sont dans sa main.
Dieu permet, Dieu décrète. Son règne est mystérieux, mais bien réel.
Terminons en citant la Confession de foi dite de La Rochelle (1559) :
« Ainsi, en confessant que rien ne se fait sans la providence de Dieu, nous adorons avec humilité les secrets qui nous sont cachés, sans nous poser de questions qui nous dépassent. Au contraire, nous appliquons à notre usage personnel ce que l’Écriture sainte nous enseigne pour être en repos et en sécurité ; car Dieu, à qui toutes choses sont soumises, veille sur nous d’un soin si paternel qu’il ne tombera pas un cheveu de notre tête sans sa volonté. Ce faisant, il tient en bride les démons et tous nos ennemis, de sorte qu’ils ne peuvent nous faire le moindre mal sans sa permission. » - Florent Varak
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 11-13 ; Actes 12
Transmis par René Barrois le : 03/03/2025
Marcher sur les traces de Jésus, un grand privilège !
Combien la vie de Jésus, l’homme de douleur, est pour nous un sujet de profonde réflexion, de méditation et de remise en question quant à notre propre vie. Combien elle est digne d’admiration en tous points. Durant sa vie terrestre, Il était un homme aux contrastes marqués qui reflétaient à la fois son humanité sans faille et sa divinité parfaite. Jésus s’est abaissé jusqu’à nous, et par sa vie terrestre, Il nous a indiscutablement laissé une xemple afin que nous suivions Ses traces.
Jésus, le Fils de l’homme aux multiples contrastes : l’exemple parfait
Ces quelques réflexions que quelqu’un a faites sur Jésus nous conduirons certainement à réexaminer notre propre vie à la lumière de la sienne. Voici ce qu’il a été dit de Lui :
• Celui qui est le pain de vie a commencé son ministère en ayant faim
• Celui qui est la source d’eau a terminé sa vie en ayant soif
• En tant qu’homme, Jésus a eu faim, mais comme Dieu, Il a nourri les affamés
• Il a été fatigué lui qui est notre repos
• Il a payé le tribut à César, tout en étant Roi lui-même
• On a dit qu’il était un démon, alors qu’Il a chassé des démons
• Il a lui-même prié, et pourtant c’est Lui qui entend nos prières
• Il a pleuré, alors que c’est Lui qui sèche nos larmes
• On l’a vendu pour 30 pièces d’argent, alors que c’est Lui qui rachète les pécheurs
• On l’a conduit tel un agneau à l’abattoir, pourtant c’est Lui le Bon Berger
• Il a donné sa vie, il est mort et en mourant, Il a détruit la mort !
Comment expliquer le mystère de Jésus, le Souverain Maître de l’Univers, devenu un homme parmi les hommes. Il s’est abaissé comme nul autre ne s’est jamais abaissé dans ce monde, et cela afin de nous racheter, nous ses pauvres créatures déchues, pécheresses et perdues. Jésus, Dieu qui s’est fait homme, mérite certes toute notre louange et notre adoration ! Il doit être Lui, la source de notre méditation, de notre inspiration et sans cesse l’exemple parfait à suivre.
L’amour de Jésus, le Fils de Dieu, l’a poussé à quitter la gloire céleste pour venir sur cette terre se sacrifier pour nous
Lorsque nous considérons ce que Jésus a fait pour nous, nous ne pouvons que nous émerveiller devant un tel amour, un tel abaissement pour nous, des pécheurs rebelles, ses propres ennemis. Nous étions haïssables, nous haïssant les uns les autres ; nous préférions les ténèbres à la lumière. Nous étions perdus dans nos fautes et nos péchés et notre condition méritait le jugement et la mort. Mais Jésus le Juste, le Parfait, l’Innocent est venu dans ce monde sauver une humanité déchue et condamnée. Quel amour, quelle compassion et quel abaissement !
Considérons quelque peu ce qu’Il a fait. Il a renoncé à la Gloire du Ciel ; Il s’est humilié jusqu’à devenir un simple homme ; Il s’est fait pauvre et a marché sur cette terre en solitaire, tout cela afin d’accomplir le plan de salut de Dieu Son Père.
Non seulement Il ne fut pas le bienvenu dans ce monde, mais Il fut méprisé, rejeté et persécuté. On s’opposa violemment à Lui. Et tout cela n’a même pas suffit ; les hommes sont allés jusqu’à le crucifier. Lorsque des soldats romains l’ont cloué sur une croix, Il ne s’est pas défendu ; lorsque des passants ont secoué la tête pour le ridiculiser, une fois de plus, Il n’a rien dit ; et même lorsque les deux brigands crucifiés à ses côtés l’ont injurié, Il ne leur a pas répondu. Il savait parfaitement que se défendre aux yeux des hommes ne mènerait à rien ; Il était conscient que seul la défense du Dieu de justice aurait son efficacité. C’est la raison pour laquelle Il est resté totalement silencieux.
Mais le temps où son Dieu allait le justifier est arrivé ! Le troisième jour après la mort, Dieu l’a ressuscité et l’a élevé en le faisant asseoir sur son Trône. C’est pourquoi Il est aujourd’hui au-dessus de tout ce qui peut se nommer. Devant Lui, un jour, tout genou se verra obligé de fléchir, dans les cieux et sur la terre et même sous la terre ; toute langue confessera qu’Il est Seigneur et Roi. C’est devant Lui que nous comparaîtrons tous et que justice sera faite pour tous les hommes.
Ainsi, pour nous, à l’exemple de cette vie divine livrée, nous démontrant une obéissance parfaite à Dieu Son Père, une vie volontairement sacrifiée pour des ennemis tels que nous, combien il est salutaire pour nous de suivre son exemple et de nous abaisser, de nous livrer à notre tour totalement à Dieu en adoptant un Esprit de serviteur, veillant continuellement à ne pas nous élever nous-mêmes, mais comme Jésus nous l’a si bien démontré, à marcher dans l’humilité, oubliant nos intérêts personnels pour servir le Seigneur et nous donner aux autres.
Ressembler à Jésus, n’est-ce pas l’objectif le plus élevé que nous puissions nous fixer ? Imitons les hommes et les femmes de Dieu dans l’histoire de l’Eglise qui se sont laissés imprégner du caractère de Jésus et qui nous ont laissé, par leur consécration, leur persévérance, et leur endurance à toute épreuve, un exemple vivant de leur recherche de la ressemblance à leur Maître. - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 9-10 ; Actes 11 : 19-30
Transmis par René Barrois le : 02/03/2025
Moi, je suis
“Jésus leur dit : C'est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.” (Jean 6 : 35)
– Moi, je suis le pain de vie, mais il eut faim et refusa de transformer les pierres en pain (Jean 6 : 35 ; Matthieu 4 : 1-4).
– Moi, je suis le pain vivant, mais le pain que nous partageons aujourd’hui est signe de sa mort, de son corps donné pour nous (Jean 6. 51 ; Luc 22. 19).
– Moi, je suis la lumière, mais il a connu les ténèbres quand il est entré dans les heures de l’abandon (Jean 8 : 12 ; Lamentions 3 : 2).
– Moi, je suis la porte, mais il est sorti de la ville par celle qui menait à Golgotha (Jean 10 : 7 ; 19. :17)
– Moi, je suis le bon berger, mais il a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent (Jean 10. 11 ; Esaïe 53 : 7).
– Moi, je suis la résurrection, mais son corps a été déposé dans une tombe (Jean 11 : 25 ; 19 : 38-42).
– Moi, je suis le chemin, mais celui qu'il a lui-même emprunté menait à Golgotha où il a été crucifié, au vu et au su de tous ceux qui passaient par là (Jean 14 : 6 ; Marc 15 : 29, 30).
– Moi, je suis la vérité, mais ceux qui n'ont jamais pu le mettre en défaut ont réclamé sa mort (Jean 14. 6 ; Matthieu 26 : 59-68).
– Moi, je suis la vie, mais il a laissé sa propre vie, afin que beaucoup d’hommes et de femmes puissent recevoir la vie éternelle par la foi (Jean 14 : 6 ; 10 : 11, 17-18).
– Moi, je suis le vrai cep, mais la vigne de son peuple a dégénéré pour ne produire que du mauvais raisin (Jean 15 : 1 ; Esaïe 5 : 2).
– Il est descendu du ciel, mais il a été élevé sur la croix, suspendu entre terre et ciel (Jean 6 : 38 ; 3 : 14).
– Il est la source de l’eau de la vie, mais sur la croix, il a eu soif (Jean 4 : 10-14 ; 19 : 28).
S’il a été élevé sur une croix, il reste le centre d’attraction donné à tous les hommes (Jean 12 : 32). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 7-8 ; Actes 11 : 1-18
Transmis par René Barrois le : 01/03/2025
Une Bible « écologique » ?
Ile est parfois des faits d’apparence anecdotique et anodine, mais qui sont en réalité profondément révélateur...
Ainsi, par exemple, la grande maison d’édition américaine Harper Collins a-t-elle lancé dernièrement un « concept » qui a toutes les chances de rencontrer un vifs succès dans le « monde chrétien » : la Bible verte (TheGreen Bible) !
Cette « Bible écologique » possède une couverture100% coton et lin fabriquée par des ateliers respectueux de l’environnement, du papier recyclé, une encre naturelle à base de soja...
Une arbre est imprimé en couverture, la tranche est vert sapin, le dos porte la mention « La Bible verte », le texte est accompagné par des écrits de St François d’Assise, du Pape Jean-Paul II et de l’archevêque sud-africain Desmond TuTU, et mille versets sont imprimés en vert, avec chaîne de référence pour mettre en valeur les passages ayant trait à la nature, à la manière dont certaines éditions des Évangiles impriment en rouge les paroles du Christ.
Certes, la protection de l’environnement est devenue une absolue nécessité, et les chrétiens ont une parole à apporter pour que la Création soit respectée..
Mais la parution de cette « Bible verte » illustre bien une tendance qui s’accentue au sein des églises, chez des chrétiens : suivre les slogans, les rythmes et les modes de l’époque sans discernement, emboîter aveuglément le pas aux mouvements de la foule – même quand elle les mène à la dérive loin de l’Évangile – vivre « dans l’air du temps »...
Et plus grave encore, accommoder le message de la Parole de Dieu aux goûts du jour, au lieu d’être les signes, les témoins de l’Évangile de Jésus-Christ, de ce « message de la croix, qui est folie aux yeux de ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, puissance de Dieu... » comme l’écrivait Paul aux Corinthiens (1 Corinthiens 1 : 18).
Et il ajoutait : « Je n’ai voulu connaître parmi vous rien d’autre que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. »
Voilà le message essentiel que doivent porter la parole et la vie des chrétiens en tous temp, à chaque génération.
L’arbre ne saurait remplacer la Croix. L’Évangile, la Bible n’est pas d’abord écologique, mais « puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » ; ses paroles ne s’inscrivent pas en vert, mais en « lettres » de feu ; par l’Esprit Saint dans la vie des hommes et des femmes qui s’en saisissent par la foi.
La Parole de Dieu nous a été donnée pour être vécue : parole qui vivifie, sanctifie, émonde, fortifie ; parole qui transforme les cœurs, les vie, les foyers, les familles...
Jésus a dit : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »
Est-ce-là votre Évangile ? Est-ce-là votre Bible ?
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Plan de lecture quotidienne : Nombres 5 -6 ; Actes 10 : 24-48
Transmis par René Barrois le : 28/02/2025
La grâce et la vérité
« La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. » (Jean 1 : 17)
Qu’est-ce que la loi ?
La loi est l’ensemble des obligations et des interdictions que Dieu a données à l’homme par l’intermédiaire de Moïse. Elle est résumée au chapitre 20 du livre de l’Exode et complétée et détaillée dans le livre du Lévitique.
Qui pourrait prétendre avoir respecté toute la loi ? Qui pourrait prétendre n’avoir jamais menti, jamais convoité, avoir toujours aimé son prochain comme soi-même, etc. ?
La loi démontre que l’homme est pécheur et la Bible le confirme : « Il n’y a pas de juste, non pas même un seul … Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 11 et 23)
Le seul homme ayant marché sur la terre sans commettre un seul péché est Jésus Christ. L’homme parfait parce qu’il est Dieu a déclaré : « Je ne suis pas venu pour abolir la loi et les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » (Matthieu 5 : 17). Lui seul a aimé son prochain comme lui-même jusqu’à donner sa vie sur la croix. Il n’y a pas de plus grand amour (Jean 15 : 13)
Qu’est-ce que la grâce ?
Dieu a donné la loi par l’intermédiaire de Moïse mais la grâce et la vérité sont venues sans intermédiaire par Jésus Christ lui-même, Dieu manifesté en chair. « La Parole devint chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1 : 14)
La grâce, c’est l’amour de Dieu s’occupant d’êtres qui ne méritent pas d’être aimés, haïssables, et c’est ce que nous étions autrefois, à cause de nos péchés (Tite 3 : 3). La grâce suppose le mal et elle ne peut intervenir que s’il y a culpabilité. Si l’homme n’avait pas désobéi, s’il était resté parfait comme quand il a été créé au commencement à l’image et à la ressemblance de Dieu, il n’aurait pas besoin de la grâce. La grâce de Dieu apporte le pardon et pour qu’il y ait pardon, il faut que justice soit faite, et c’est là que se pose la question :
Qu’est-ce que la vérité ?
Pilate a posé cette question à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité ? », mais il n’a pas attendu la réponse (Jean 18 : 38)
Dans la phrase qui nous occupe, remarquons que la grâce est mentionnée en premier, puis la vérité, car nous ne pourrions supporter la vérité seule qui dévoile notre état de péché méritant la juste condamnation si la grâce de Dieu n’intervenait pas.
La vérité est que « Dieu est lumière et il n’y a en lui aucunes ténèbres » (1 Jean 1 : 5). A cause de sa sainteté, il ne peut admettre le mal (Habakuk 1 :13) et à cause de sa parfaite justice, il se doit de le punir.
La vérité est que l’homme est pécheur et mérite la juste sentence du Dieu juste et saint : « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6 : 23)
La vérité est que « Dieu est amour » (1 Jean 4 : 8 et 16). Il hait le péché mais il aime le pécheur et à cause de son grand amour, il fait grâce à tout pécheur repentant et croyant.
Comment Dieu peut-il intervenir en grâce tout en appliquant la vérité ?
Comment peut-il satisfaire à la fois son amour pour le pécheur et sa sainte justice ?
C’est à la croix qu’il faut aller : C’est là que « la bonté et la vérité se sont rencontrées et que la justice et la paix se sont embrassées » (Psaume 85 : 11)
C’est à la croix que se déploie l’amour de Dieu pour le pécheur en même temps que sa justice qui s’abat sur son Fils unique prenant sur lui la condamnation que nous méritons tous.
« Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités.
Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui
et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris…
… L'Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. » (Esaïe 53 : 5-6)
"L’amour de Dieu nous a donné Jésus,
Et par Jésus la paix fut faite ;
De la justice satisfaite
Les droits sur nous ne s’exigeront plus.
(Hymnes et cantiques n° 70)" – La vérité Sûre