Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 43-44 ; Apocalypse 7

Transmis par René Barrois le : 15/12/2025

Dieu console

« Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. » (Esaïe 40 : 1)

 

Certes, de grandes perspectives s’offrent à ceux qui espèrent dans le Nom du Christ Jésus. L’espérance dont ils se réjouissent est d’une portée qui surpasse de beaucoup leur traversée en ce monde. Ils savent qu’ils auront part au siècle à venir. Ils tressaillent d’allégresse à la seule évocation de l’éternité bienheureuse qu’ils passeront en la présence du Seigneur. Là-bas, il n’y aura plus ni larme, ni deuil, ni cri, ni travail. Les douleurs de ce monde seront passées. Elles ne reviendront plus, jamais. D’ailleurs, le souvenir même de ces choses ne montera plus au cœur. Quelle pensée pleine de consolation, n’est-ce pas?

Réalisons-le, dans l’absolu, il n’y a que très peu de temps avant que nous ne rejoignions l’autre rive. Pour l’heure, il est vrai, les tentations sont multipliées et toutes sortes d’angoisses nous environnent. Néanmoins, bientôt, très bientôt, tout cela sera oublié et nous serons consolés. Oui, avant longtemps, tous ensemble, nous serons enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec Lui.

En attendant, que ferons-nous? Gardons l’espérance que nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et solide! Alors, nous pourrons résister aux plus grandes tempêtes sans en être emportés! Ne perdons pas non plus l’occasion de consoler nos frères et sœurs par ces paroles! Oui, lorsque l’épreuve s’abat sur les bien-aimés, ayons soin de leur remettre en mémoire la douce espérance qui leur est réservée dans les cieux. Sans se lasser, invitons-les à prendre de la hauteur pour considérer le repos promis en lequel ils doivent entrer incessamment. Employons-nous enfin, autant qu’il est possible, à leur rappeler que les souffrances du temps présent ne sont point comparables à la gloire à venir qui doit être révélée en nous.

En somme, comptant sur la grâce d’en haut, soyons simplement de ceux qui obéissent fidèlement à cette chaleureuse exhortation: « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. » - Message d'amour

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 41 – 42 ; Apocalypse 6

Transmis par René Barrois le : 14/12/2025

 

Un jeune homme comblé mais triste...

« Le jeune homme lui dit : J'ai gardé tout cela ; que me manque-t-il encore ? Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis moi. » (Matthieu 19 : 20-21 Darby)

 

Ce jeune homme est « extrêmement riche » (Luc 18 : 23) et il est aussi richement considéré, car il compte parmi les chefs du peuple. Par rapport à sa vie terrestre, il a tout ce qu'il faut pour être heureux : il a la jeunesse, probablement la santé, en tout cas les richesses et le pouvoir.

Et pourtant, il y a un grand vide au plus profond de ce jeune homme si privilégié :il ne possède pas la vie éternelle et cherche désespérément à l'acquérir.

Ce n'est pas que sa conscience lui reproche une vie dissolue ou quelque comportement anormal ; non, sa moralité est au-dessus de tout soupçon, car il a toujours très soigneusement observé les commandements de la loi de Moïse que Jésus lui énumère.

Peut-être toi aussi te sens-tu riche ? Peut-être pas de la même manière que ce jeune homme, mais tu te sens riche de ta moralité irréprochable, de ton ascendance chrétienne, de ta connaissance de la Bible, de tes diplômes ou de tes parents, qui sont prêts à tout pour te lancer dans la vie.

Peut-être, sans vouloir même trop te l'avouer, te rends-tu compte qu'il y a un vide dans ton cœur, «qu'une chose te manque» pour être à l'aise avec Dieu, même si tu as l'assurance d'être sauvé.

C'est le moment de faire le point avec Dieu, de lui demander ce qu'il attend de toi. Peut-être alors le Seigneur mettra-t-il le doigt sur une chose qui te tient tellement à cœur qu'elle prend la pas sur ton amour pour lui. Peut-être te dira-t-il comme au jeune homme riche : « Lâche ce qui te paraît si précieux pour la terre » ; « tu auras un trésor dans le ciel ; et viens , suis-moi »

Écoute alors sa voix et, contrairement au jeune homme riche, tu pourras aller de l'avant à la suite de ton Seigneur. Tu trembleras peut-être, mais tu auras la joyeuse certitude que Jésus marche à la fois devant toi et à ton côté pour t'aider.

C'est ainsi que « l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera richement donnée » (2 Pierre 1 : 11). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 39 – 40 , Apocalypse 5

Transmis par René Barrois le : 13/12/2025

 

L’heure de l’offensive

“Or à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons...” (Éphésiens 3 : 20).

 

Il est temps que nous changions profondément notre attitude mentale : Dieu ne nous a pas appelés à "survivre" dans ce monde, mais à nous conduire en rois, en maîtres, en conquérants ! Il ne suffit plus d'avoir juste assez, il nous faut obtenir plus que le nécessaire!

J'ai demandé à quelqu'un, l'autre jour : "Comment allez-vous, aujourd'hui ?" Et il m'a répondu : "À peu près ! Étant donné les circonstances !" Je me suis demandé quelle genre d'attitude cette personne semblait adopter aux yeux du monde ? Paul disait : "Nous sommes plus que vainqueurs !" (Romains 8 : 37). Un conquérant gagne des batailles, mais être plus que vainqueur signifie dominer complètement, régner en maître absolu, être au poste de contrôle ! Dieu ne nous a pas appelés à contenir le diable, à le tenir en échec ; Il nous a appelés à l'attaquer, à prendre l'offensive, afin qu'il s'enfuie loin de nous. "Résistez au diable, et il fuira loin de vous." (Jacques 4, : 7). En grec, le mot fuir sous-entend "plein de terreur". Imaginez votre vie sous un nouvel angle : chaque matin quand vous vous réveillez, le diable commence à trembler en se disant: "Le voilà debout, la bataille est sur le point de recommencer ! À l'aide !" Voilà la conduite que vous devez adopter : "Ne donnez pas accès au diable !" (Éphésiens 4 : 27). Satan n'a aucune place dans votre vie à moins que vous ne lui en donniez une ! Au lieu de cela, regardez-le droit dans les yeux aujourd'hui, et dites-lui : "Pas un centimètre de plus ! "Comprenez-le, son but est de vous séparer de votre foi, car c'est par la foi que vous le vaincrez à chaque reprise, et c'est par la foi que vous hériterez de toutes les promesses que Dieu vous a faites. "Car, sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu." (Hébreux 11 : 6).

La Bible nous dit à quatre reprises : "Le juste vivra par la foi." (Habakuk 2 : 4 ; Romains 1 : 17 ; Galates 3 : 11 ; Hébreux 10 : 38). C'est un style de vie, une manière de se comporter . Aussi demandez à Dieu qu'Il vous aide à vivre vraiment par la foi, 24 heures sur 24 ! - Sa Parole pour aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 37 – 38 , Apocalypse 4

Transmis par René Barrois le : 12/12/2025

 

La porte de la vallée : fuir l’idolâtrie

« Hanun et les habitants de Zanoach réparèrent la porte de la vallée. Ils la  bâtirent, et en posèrent les battants, les verrous et les barres. » (Néhémie 3 : 13)

 

          Son nom de « porte de la vallée » lui vient de ce qu’elle s’ouvrait au nord sur la partie supérieure de la vallée de Hinnom. Cette vallée profonde et étroite acquit une réputation fâcheuse pour les scènes de cruauté rituelle dont elle fut le témoin.

          Approchez, si vous en avez le courage, et plongez vos regards aussi bas que possible dans le ravin des immondices. Découvrez la frénésie d’un peuple devenu fou qui bâtit à Topheth son haut-lieu pour le dieu Moloc. Sentez l’encens de l’idolâtrie s’élevant du plus profond de l’abject et de l’abominable. Entendez les cris des enfants sacrifiés et brûlés vifs en l’honneur de la divinité païenne ; leur écho fouette d’horreur les pentes raides et rocheuses de « la vallée du carnage », ainsi que la nommera le Dieu saint. Pouvez-vous mesurer alors l’abysse de l’apostasie ? L’enfer le peut.

          Des âmes attiédies se rassurent : « Nous ne descendrons pas si bas ! », affirment-elles. Mais nul besoin d’édifier la statue d’un Moloc pour sombrer loin de Dieu. L’idole peut-être notre propre personne. Parlant de ceux qui marchaient « en ennemis de la croix », et dont la fin serait la perdition, Paul écrivait : « Leur dieu, c’est leur ventre, et leur gloire, ils la mettent dans leur honte, eux qui n’ont à cœur que les choses de la terre » (Philippiens 3 : 19). 

          Ami lecteur, que le poison mortel coule d’une corne ou d’une fiole, il tuera. Que l’idole soit aussi haute que la tour de Babel, aussi impressionnante que la statue de Nebucadnetsar, ou dissimulée dans la bourse d’un disciple cupide et traître, elle enflammera la colère du Dieu jaloux. 

          Lève-toi « Hanun » ! Rassemblez vos forces, « gens de Zanoach », vous tous les graciés de la nouvelle alliance, et réparez « la porte de la vallée » ! A l’instar des Thessaloniciens, vous avez fui la puanteur de l’idolâtrie. Vous vous êtes tournés vers Dieu, en vous éloignant des idoles. Ne retournez pas vers l’autel de votre ancienne honte. Tenez bon dans la communion avec le Seigneur. « Fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10.14). Glissez les traverses de la consécration dans les anneaux de la pureté et de l’irréprochabilité. L’apôtre Jean vous y exhorte : « Petits-enfants, gardez-vous vous-mêmes loin des idoles » (1 Jean 5 : 21) - Paul BALLIERE

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 35 – 36 ; Apocalypse 3 : 7 – 22

Transmis par René Barrois le : 11/12/2025

 

Si quelqu'un veut venir après Moi

"Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il Me suive." (Matthieu 16 : 24).

 

L'enseignement que le Seigneur donne à Ses disciples subsiste encore aujourd'hui, rien n'a été changé de Son côté; et pour la foi fidèle et l'obéissance filiale, rien n'est changé non plus. Les vrais disciples sont les hommes et les femmes qui vivent en association avec le Sauveur crucifié, ressuscité et maintenant glorifié. Soumis à Sa Parole, ils accomplissent Son œuvre de foi et d'amour parmi les hommes aux mêmes conditions que les disciples primitifs.

 

"Si quelqu'un veut venir après Moi..." Dieu n'emploie plus le langage de l'Ancienne Alliance, Il ne commande plus, Il propose. Il s'agit d'une invitation que nous sommes libres d'accepter ou de refuser. Il n'est pas question du salut par grâce dans ce passage, ni de la justification par la foi, mais de la condition de vie d'un disciple qui s'enrôle volontairement et accepte d'obéir en soldat loyal et discipliné à son Chef. Mais jusqu'à ce que nous nous soyons volontairement soumis, le Seigneur nous propose seulement de nous enrôler dans les rangs de Ses disciples. Il ne nous y oblige pas.

 

"Qu'il renonce à lui-même..." C'est sur ce point précis que nous sommes mis à l'épreuve, car si ce renoncement n'est pas la base et le fond de notre vie de disciple, la faillite nous attend. Avons-nous vraiment renoncé à nous-mêmes? Non pas dans le but d'être loués par les hommes, mais vus de Dieu qui saura nous récompenser publiquement à Son -heure. Quand nous aurons répondu affirmativement à cette invitation du Maître, notre vie sera protégée et fructueuse.

 

"Qu'il se charge de sa croix, et qu'il Me suive." N'attendons pas que les circonstances nous obligent à donner notre vie, mais offrons-la volontairement. Ce qui donne de la valeur à notre consécration, ce n'est pas seulement notre décision de suivre Jésus et de nous charger de notre croix, mais c'est l'acte volontaire que nous accomplissons, tout en étant parfaitement conscients de ne pas agir par obligation, mais par amour envers notre Seigneur et envers le monde.

 

Acceptons donc Son invitation, remplissons les conditions d'un tel service, car alors nous pourrons servir l'humanité et glorifier notre Dieu sur la Terre. H.E. Alexander

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 33 – 34 ; Apocalypse 2 : 18 à 3 : 6

Transmis par René Barrois le : 10/12/2025

 

Le Pardon au cœur de nos relations

« C’est ainsi que mon Père qui est au ciel vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »( Matthieu 18 : 35).

La parabole du serviteur impitoyable (Matthieu 18) nous rappelle que si Jésus, par amour pour nous, a accepté de payer la dette énorme de nos péchés en mourant à la croix pour notre rédemption, nous aussi, nous devons remettre les offenses que nous subissons et qui restent cependant minimes en comparaison avec le prix que Jésus paya pour nous.

En refusant de pardonner l’offense de votre frère, non seulement vous vous comportez comme si la vie de Christ n’était pas en vous, mais encore, comme s’il n’était pas mort pour remettre aussi la dette de votre frère. Ne vous laissez pas aveugler par vos sentiments et ne laissez pas la rancune vous atteindre dans vos relations. 

Autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tout le monde” : ce verset biblique devrait être affiché dans chaque maison. Nous devons rechercher la paix dans nos connexions, construire autour de nous de vraies relations de cœur avec nos proches, nos familles et amis. Évidemment, pour établir de bonnes relations il faut d’abord rechercher l’intérêt des autres… Dieu utilise nos relations pour accomplir son plan. Ne vous repliez pas sur vous-même, aujourd’hui Dieu peut vous donner la force de pardonner à vos proches…

 

Prions ensemble : Père, peu importe mes déceptions, je veux continuer à tisser de bonnes relations avec mon prochain. – Pierre-Daniel Martin (Adore Dieu)

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 31 – 32 ; Apocalypse 2 : 1-17

Transmis par René Barrois :09/12/2025

 

Les relations avec les autres chrétiens

« Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. » (Hébreux 10 : 24-25).

Le verset 25 nous donne des ordres sur la communion des croyants et que nous ne devons pas abandonner l'habitude de nous réunir.

Le croyant individuel ne se développe pas tout seul, le chrétien a besoin des autres pour l'aider dans sa croissance. Il faut la communion, l'encouragement et la contribution des autres. C'est une nécessité de jouir de la communion fraternelle et avec Dieu.Notre Seigneur nous a donné une promesse pour les petites rencontres : « Là ou deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. » (Matthieu 18 : 20).

Quand deux croyants prient et travaillent ensemble pour Christ, ils multiplient leur efficacité. (Voir Lévitique 26 : 8 Deutéronome 32 : 30). Jésus-Christ a envoyé ses disciples deux à deux pour l'évangélisation (Luc 10 : 1).

(Voir Actes 10 : 22 ; 11 : 12 ; 15 : 36-41) Quand le Saint-Esprit a séparé les gens pour la ministère et le témoignage, dans les premiers jour de l'église, il les a séparés en groupes de deus ou de trois, ou de quatre. Il y a une raison pour cela : quand deux sont ensemble, ils se soutiennent. Les Écritures nous enseignent à croire et à demander à Dieu de nous accorder un ou plusieurs chrétiens avec lesquels nous pourrons travailler.

Cherchez les passages : 1 Jean 1:3 ; Philippiens 1 : 5 ; Philémon 6 ; 1 Corinthiens 10 : 16-17. Le mot Koinonia qui signifie « partager » apparaît. C'est jouir de la communion avec Dieu et les autres, témoigner devant le monde et partager la nature de Jésus-Christ, quelle merveilleuse manière de grandir spirituellement.

 

a) Partager sa foi avec les autres

Nous ressentons souvent le besoin de parler de Christ avec des amis. Nous nous sentons coupables si nous ne le faisons pas. Le témoignage de notre foi est une expression de maturité et un moyen de croissance.

« Le plus grand témoignage que nous donnons est celui de notre vie. «  Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les coeurs. » (2 Corinthiens 3 : 3) nous dit que Christ écrit une lettre avec l'Esprit, dans le cœur des hommes. Dans un sens, on peut dire que la vie du croyant est une Bible, la seule que certains lirons dans leur vie !

Quand vous partagez votre foi, vous contribuez à l'affermir. C'est une activité qui non seulement amène les autres au Seigneur, mais augmente également notre propre maturité spirituelle.- Rick C. Howard

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 29 – 30 ; Apocalypse 1

Transmis par René Barrois le : 08/12/2025

Le chrétien adulte

 

Une manière générale la psychologie divise les personnes en deux catégories : les introvertis et les extravertis. Un introverti est quelqu'un dont les pensées sont tournées sur lui- même. Il juge les situations selon qu'il en est affecté personnellement. Il est particulièrement subjectif dans son comportement. Il a toujours tendance à se replier sur lui-même. Un extraverti est naturellement l'opposé de celui-ci. Ses pensées sont généralement orientées vers les autres. Il est positif et a une attitude objective, quelles que soient les situations. En comparant ces deux types de personnes, nous constatons que l'extraverti a le plus souvent une meilleure santé de même qu'un meilleur équilibre mental que l'introverti. L'introverti, lui, rumine plus facilement sur ses problèmes. Il a de la peine à se débarrasser de ses tensions ou de ses anxiétés. Il souffrira aussi davantage mentalement et nerveusement. Par conséquent sa santé physique sera plus facilement atteinte. Il existe aussi des introvertis ou des extravertis spirituels. Ils correspondent à ce que la Parole de Dieu nous dit à propos des chrétiens charnels ou spirituels, des chrétiens enfants ou adultes comme mentionné dans les versets ci-dessus. Le chrétien enfant ou charnel est généralement égocentrique, toujours en réactions et souvent hypersensible et subjectif. Le chrétien spirituel ou adulte est, lui, positif, objectif et désintéressé.

« Pour moi, frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. » (1 Corinthiens 3 : 1)

« Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme. J’ai mis de côté ce qui était de l'enfant.» (1 Corinthiens 13 : 11)

« Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. » (1 Corinthiens 16 : 13) L'apôtre Paul révélait qu'il était un chrétien adulte, lorsqu'il écrivait dans l'épître aux Galates chapitre 2, verset 22 : « J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. » « Non pas moi », dit Paul, « mais Christ ». Il n'était pas égocentrique, mais christocentrisme. Nous allons maintenant considérer le sujet d'un peu plus près et tirer les différents enseignements provenant de la différence entre un chrétien adulte et un chrétien enfant « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. » (Éphésiens 1 : 3) Nous sommes déjà bénis en Christ ; maintenant nous sommes appelés à bénir les autres par nos paroles, nos actions, nos prières. « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » (Philippiens 2 : 4 ). Le chrétien enfant est uniquement rempli de lui-même, tandis que le chrétien adulte est aussi là pour les autres. L'Éternel dit à Abraham : « ... Je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront » Genèse 12 : 3) Quelle promesse extraordinaire ! II y a là deux vérités inséparables. Nous sommes bénis en vue de bénir et c'est en bénissant que nous serons bénis de Dieu.

 

ÊTRE BÉNI OU BÉNIR LES AUTRES « Ne rendez point le mal pour le mal, ou injure pour injure ; bénissez au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. » (1 Pierre 3 : 9) Très peu de chrétiens ont malheureusement répondu à cet appel que Dieu leur a adressé de bénir les autres. Il est évident que tout au long de notre vie chrétienne, nous aurons sans cesse besoin de Sa bénédiction sur nos vies. Cependant, il ne faut pas que cette bénédiction soit une fin en elle-même. Le chrétien est appelé à être béni en vue de bénir les autres.

 

DEMANDER LA PRIÈRE OU PRIER POUR LES AUTRES Il y aura toujours des moments dans notre vie où nous aurons besoin de la prière des autres en notre faveur. Même l'apôtre Paul se trouvait dans cette situation. Réalisons cependant que ces occasions particulières ne doivent pas devenir la règle dans notre vie. Ne ressemblons pas à certaines personnes qui sont si absorbées par leurs propres problèmes qu'elles mendient continuellement la prière du plus grand nombre de chrétiens. Par contre, le centre du chrétien adulte, c'est Christ, et il expérimente une joie profonde lorsqu'il peut prier pour les autres d'une manière vraiment désintéressée. Cette attitude, source de grandes bénédictions pour l'intercesseur autant que pour les autres, nous la trouvons déjà chez Job. Après 41 chapitres de condamnation, de confusion et de discussions, nous découvrons la clé de sa délivrance et de son rétablissement dans ces paroles : « L'Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et l'Éternel lui accorda le double de tout ce qu'il avait possédé. » (Job 42 : 10) Il est tout à fait normal de réclamer la prière des autres quand nous sommes dans le besoin ; mais trouver sa joie à prier avec compassion pour les autres est la règle de vie du chrétien adulte.

 

ÊTRE SERVI OU SERVIR LES AUTRES « Quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur, et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup.» (Matthieu 20 : 26- 28) Le chrétien enfant cherche consciemment ou inconsciemment à être servi, tandis que le chrétien adulte a pour principal objectif de servir les autres. Dans notre société, quelqu'un est considéré comme grand dans la mesure où il a beaucoup de gens à son service. Dans le royaume de Dieu, c'est l'inverse : est grand celui qui sert un grand nombre de personnes. Mais le chrétien adulte ne recherche pas cette grandeur ; il considère sa position comme serviteur de tous comme un honneur et un privilège. Le but de la rédemption de Christ est de faire de nous des chrétiens adultes et spirituels cherchant de mieux en mieux à bénir les autres, à prier pour les autres, à servir les autres. Une telle vie portera du fruit qui demeure et glorifiera le nom de notre Maître. - Samuel Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 27 – 28 ; 3 Jean

 

Transmis par René Barrois le : 07/12/2025

 

Tous ceux qui vinrent Jésus furent guéris

 

« Afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. » (Matthieu 8 : 17 ; Ésaïe 53 : 4-5).

 

Voilà une parole extrêmement importante, une révélation et une promesse qui nous sont données par Dieu. Dans une des plus livres de la Bible, le prophète Ésaïe (53 : 4-5) annonçait ainsi les souffrances et la mort de Jésus le Messie :

« Ce sont nos souffrances qu’il a portées ; c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous, nous l’avons considéré comme atteint d’une plaie, comme frappé par Dieu et humilié. Mais il était transpercé à cause de nos fautes ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris »

Ce texte, écrit quelque 700 ans avant la venue du Messie, nous révèle qu’il a pris sur lui nos péchés, et qu’à cause de son sacrifice, Dieu nous fait grâce si nous venons à lui dans une profonde repentance, en confessant nos transgressions.

Quand nous nous tournons vers lui, il nous décharge du fardeau qui pesait sur nous à cause de nos fautes, et nous libère du péché et des passions asservissantes.

Mais cette prophétie contient encore une autre promesse : le Fils de Dieu, en offrant pour nous sa vie sur la croix, s’est aussi chargé de nos infirmités et de nos maladies.

Méditons donc ces paroles, recevons-les avec foi, comme l’enfant qui ne doute pas de l’amour de son père, et nous les verrons s’accomplir dans notre vie.

Lorsque nous lisons dans l’Évangile de Matthieu le contexte dans le quel l’apôtre place les paroles d’Ésaïe, nous voyons qu’il s’agit bien là d’une promesse concernant la guérison des maux de notre corps.

L’apôtre nous dit : « Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée avec la fièvre. Il toucha sa main et la fièvre la quitta, puis elle se leva et se mit à le servir. Le soir venu, on lui amena plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole et guérit tous les malades. Ainsi s’accomplit la parole du prophète Ésaïe : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. » (Matthieu 8 : 14-17).

Ces scènes nous montrent la manière d’agir du Seigneur : répondant à la foi des malades qui se sont approchés de lui, il les guérit tous.

Peut-être avaient-ils été les témoins de la guérison instantanée du lépreux qui, peu de temps auparavant, s’était prosterné devant Jésus en disant « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pure », ou en avaient entendu parler...

Le Christ ému de compassion, « étendit la main sur lui, le toucha et dit : je le veux sois purifié. Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre » (Matthieu 8 : 2-3).

Peut-être avait-il entendu Jésus déclarer son admiration pour la foi de centenier romain qui, à l’entrée de Capernaüm l’avait abordé avec beaucoup d’humilité, de respect et de foi, en lui demandant de guérir son serviteur gravement malade ce que le Seigneur lui accorda sur-le-champ.

Mais la Bible nous apprend aussi que parfois certaines guérisons ne furent pas instantanées.

Souvenons-nous notamment, de l’exemple de l’aveugle de Bethsaïda rapporté dans l’Évangile de Marc ch. 8 : 22-25 : Jésus lui mit d’abord de la salive sur les yeux, puis lui imposa les mains à deux reprises pour le rétablir complètement.

Cela signifiait-il que ce jour-là, le Seigneur avait moins de puissance ? Certainement pas !

Mais celui qui avait ressuscité Lazare et le fils de la veuve de Naïn, calmé la tempête sur le lac, multiplié les pains et les poissons... voulait enseigner à ses disciples et à vous tous qu’il faut persévérer dans la foi et la prière, et que l’exaucement ne surgit pas toujours immédiatement.

La parabole dite « du juge inique » leur fut donnée par le Seigneur pour leur montrer qu’il faut toujours prier sans jamais se lasser ; ni se décourager (Luc 18 : 1-8). Ainsi fit la veuve à laquelle ce juge rendit enfin justice !

Et Jésus avait conclu son enseignement par ces paroles :  « Dieu ne ferait-il pas justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit et tarderait-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice ».

Mais!il avait aussitôt ajouté : « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-il la foi sur la terre ? »

Dieu ne change pas.

Aujourd’hui comme par le passé, il veut sauver, guérir, secourir ceux qui viennent à lui pleins de confiance.

Approchons-nous donc de lui et persévérons dans la prière, avec élan, sans nous laisser arrêter par le doute.

« Il en sera fait selon ta foi » a souvent le Christ.

Quel avertissement mais aussi quelle promesse ! - Yvon Charles

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 24 – 26 ; 2 Jean

Transmis par René Barrois le : 06/12/2025

 

Quand les « psy » remplacent la Parole...

Les « psy » seraient-ils donc devenus les nouveaux pasteurs de l’église ? Et un freudisme habillé de hardes vaguement christianisées y aurait-il remplacé la Parole de Dieu ?...

Il est manifeste qu’une mode nouvelle pénètre depuis quelques temps le « monde évangélique », notamment, puisant sont inspiration dans une démarche empruntée – consciemment ou non – à la psychanalyse : Chez certains, la « guérison psychologique » se substitue peu à peu à la conversion et à la sanctification bibliques.

Chez d’autres, il s’agit d’être libéré des héritages négatifs des ancêtres, voire de chasser les démons qu’ils ont pu transmettre à leurs descendants !

Et les chrétiens sincères se trouvent désorientés en nombre grandissant, déstabilisés dans leur foi et leur piété, ou même atteints dans leur équilibre psychique par la recherche en eux de ces prétendus  « héritages » ancestraux méconnus, et plus encore quand le « travail sur soi » ou la « prière de puissance » censés les en délivrer n’aboutissent à rien.

Or, rien de tout cela n’est biblique !

Quiconque s’est authentiquement tourné vers Dieu en Jésus-Christ – converti – et marche dans ses voies avec fidélité, par sa grâce, est libre de toutes dénominations : « Si le Fils vous libère, vous serez réellement libre » à dit Jésus.

L’Esprit de Dieu demeure en lui, selon la promesse du Christ ; et l’Esprit-Saint ne peut cohabiter avec les esprits mauvais.

Tout enseignement affirmant le contraire – fut-il émaillé de tronçon de versets, cités hors de leur contexte et dénaturé – est clairement anti-biblique.

Le chrétien aura certes de combats, des tentations, des « attaques de l’adversaire »... le Christ en a prévenu les siens  « vous aurez des tribulations dans le monde... », mais la victoire lui a été acquise par le Seigneur « prenez courage car j’ai vaincu le monde... »

Il est vrai que ces fausses doctrines peuvent constituer un alibi facile pour ceux et celles qui veulent s’affranchir de la sanctification à laquelle chacun est appelé : transférer sa propre responsabilité spirituelle sur ses ancêtres est plus confortable, et tellement conforme à « l’air du temps »... !

Et si tout n’était pas aussi grave, l’on pourrait se demander, avec humour attristé, si certains propagandistes de ces fausses doctrines ne ressemblent pas au Dr Knock mis en scène par l’auteur Jules Romains, dont la devise était : « Tout bien portant est un malade qui s’ignore », et qui était parvenu à convaincre l’une des ses patientes qu’elle était tombée d’une échelle étant petite, ce dont celle-ci n’avait aucun souvenir mais quelle se désolait d’apprendre...Et le Dr Knok de persuader la pauvre femme de se faire soigner par lui...

L’apôtre Paul écrivait aux Thessaloniciens, confrontés à des fausses doctrines, de ne pas se « laisser promptement ébranler dans leur bon sens » (2 thessaloniciens 2 : 2).

Combien cette exhortation est d’actualité à notre époque où les errements, et même les égarements sont si nombreux au sein du peuple de Dieu !

Souvent l’apôtre a aussi exhorté les chrétiens à demeurer dans la « sainte doctrine » et dans une « foi saine »...

Comme le seraient-elles sans rester fondées sur la Parole de Dieu, et non sur des élucubrations humaines !

Que notre vie soit tout entière irriguée par cette foi biblique saine, et sainte ! Samuel Charles

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 22 – 23 ; 1 Jean 5

Transmis par René Barrois le : 05/12/2025

 

Lequel voulez-vous ?

Cette question a été posée il y a environ 2000 ans lorsque Jésus est emmené lié à Pilate, le gouverneur romain.

« Crucifie-le ! » s’écrie la foule.

— Mais quel mal celui-ci a-t-il fait ? demande Pilate. Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort.

— Crucifie ! Crucifie-le ! crie encore plus fort la foule.

C’était la veille de la fête de Pâque et, à cette occasion, le gouverneur avait l’habitude de libérer un prisonnier à la foule, celui qu’elle voulait. Or, il y avait un prisonnier fameux, Barabbas qui avait été jeté en prison la veille à cause d’une émeute et pour meurtre.

— Lequel voulez-vous que je relâche ? demande Pilate à la foule. Barabbas ou Jésus qui est appelé Christ ?

— Fais mourir celui-ci et relâche-nous Barabbas !

— Mais quel mal celui-ci a-t-il fait ?

Mais la foule crie encore plus fort, poussée par les chefs religieux :

— Crucifie-le !

Alors Pilate, voulant contenter la foule, leur relâche Barabbas ; puis, ayant fait fouetter Jésus, il le livre pour être crucifié.

 

Lequel voulez-vous ?

Les Juifs furent placés devant un choix entre deux hommes : Jésus, le Fils de Dieu, et Barabbas dont le nom signifie : « fils de son père » représentant ainsi la race humaine.

Jésus, l’homme parfait, était venu du ciel pour révéler l’amour de Dieu. Toutes ses paroles, tous ses actes ont témoigné de son origine divine. Il avait passé au milieu de l’humanité en prodiguant à tous bienfait sur bienfait. Il avait guéri toutes sortes de maladies et, tout en répondant aux besoins du corps de ses interlocuteurs, il s’était occupé du besoin de leur âme, chassant les démons de ceux qui en étaient possédés, touchant les consciences, parlant aux cœurs, enseignant le chemin de la vie. Tout ce qu’il avait accompli envers les hommes avait exprimé l’amour divin et son ardent désir qu’ils acceptent la vie éternelle.

De Barabbas, nous ne savons pas grand chose, sinon qu’il avait manifesté l’attitude courante de l’homme en général : révolte, violence, meurtre.

En face de ces deux hommes, les Juifs, placés devant leur responsabilité, choisissent d’épargner celui qui les représente, celui qu’ils considèrent comme l’un des leurs. Ils exigent la libération de Barabbas et la crucifixion de Jésus.

 

Lequel voulez-vous ?

Et vous, cher ami lecteur, si vous n’avez pas encore reçu Jésus comme votre Sauveur, vous êtes aussi placé devant votre responsabilité. Quel choix faites-vous ? Lequel voulez-vous ?

 

Jésus, le Fils de Dieu, la source de la vie,

ou Barabbas, représentant la race humaine digne de mort ?

C’est volontairement que Jésus s’est laissé crucifier. Il aurait pu demander 12 légions d’anges (Matthieu 26 v.53). Lui à qui le vent et la mer obéissaient (Marc 4 v.39), aurait pu anéantir tous ceux qui mettaient la main sur lui pour le crucifier. Il s’est laissé clouer sur la croix parce qu’il savait que là, il allait payer le prix de vos péchés, subissant à votre place la condamnation divine.

 

« Regarde, vous dit Dieu, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur […] j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives. » (Deutéronome 30 v.15 et 19)

 

Lequel voulez-vous ?

Jésus ou Barabbas ?

La bénédiction ou la malédiction ?

La vie éternelle ou la mort éternelle ?

« Choisis la vie, afin que tu vives. »

Jésus a dit : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jean 11 v.26)

« Qui croit au Fils [de Dieu] a la vie éternelle, mais qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3 v.36)

 

Avec lequel voulez-vous passer l’éternité ?

Avec Jésus, dans le ciel ?

Ou avec Barabbas, en enfer ? - La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 20 - 21 ; 1 Jean 4

Transmis par René Barrois le : 04/12/2025

Jésus l’aima

« Personne n’a un amour plus grand que celui-ci : que quelqu’un laisse sa vie pour ses amis. » (Jean 15. 13)

« [Le] Fils de Dieu… m’a aimé et… s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2 : 20)

 

Dans un petit village, un croyant avait placé sur sa clôture un écriteau avec ces mots : “Jésus l’aima”. Au bord de la route, il était à la vue de tous. Comme l’apôtre Jean, qui se nommait “le disciple que Jésus aimait” (Jean 13 : 23), ce chrétien témoignait de l’amour de son Sauveur. Lorsqu’il dut vendre sa maison, l’écriteau disparut. Le nouvel acquéreur n’avait sans doute pas réalisé que Dieu l’aimait.

La Bible nous raconte l’histoire d’un homme qui veut avoir la vie éternelle (Marc 10 : 17-22). Il est jeune, c’est un chef du peuple (Matthieu 19 : 20 ; Luc 18 : 18), il est riche. Il a tout ce qu’il faut pour être heureux sur la terre. Il se conduit bien. Il réalise pourtant qu’il lui manque l’essentiel, la vie éternelle, et accourt vers Jésus pour lui présenter sa demande. Voilà un excellent réflexe, que nous devrions nous aussi toujours adopter. “Jésus l’aima”. Mais la réponse le déçoit : “Vends tout ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi” (Marc 10 : 21). Elle révèle que les biens de cette terre prenaient plus de place que Jésus dans son cœur. Il s’en va tout triste, incapable de se débarrasser de ses richesses.

Jésus a manifesté un amour véritable envers chacun de nous. Il a donné sa vie pour effacer nos fautes et nous amener à Dieu. Oui, il nous aime et voudrait que nous ne fassions pas comme cet homme, mais que nos cœurs répondent à son amour, en croyant en lui et en le suivant pour notre propre bonheur. Il voudrait que nous proclamions, nous aussi : “Jésus nous aime”. - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 17 - 19 ; 1 Jean 3 : 11 - 24

Transmis par René Barrois le : 03/12/2025

 

La loi dans le cœur

«La loi de son Dieu est dans son coeur ; aucun de ses pas ne chancellera. » (Psaumes 37 : 31).


Mettez la loi dans le coeur d'un homme, et cet homme marchera droit. Voilà où la loi doit être inscrite ; elle est alors, comme les tables de pierre dans l'arche, à la place qui lui est destinée. Dans la tête, elle embarrasse ; sur le dos, elle pèse ; dans le coeur, elle soutient et maintient.

 

Quelle belle expression que celle-ci « la loi de son Dieu ! » Quand nous connaissons l'Éternel comme notre Dieu, sa loi signifie pour nous liberté. Dieu, qui est entré avec nous dans cette alliance, nous donne le désir d'obéir à ses prescriptions et de marcher dans ses commandements. Suivre les préceptes de mon Père, sera pour moi un délice.

L'homme dont le coeur est obéissant sera soutenu dans tous ses pas. Il fera ce qui est bien ; par conséquent, il fera ce qui est prudent. Une action sainte est toujours la plus sage, quoiqu'il puisse sembler au moment même. Quand nous marchons dans ses lois, nous sommes engagés sur la voie royale de notre Dieu. La Parole de Dieu n'a jamais égaré une seule âme. Sa direction est claire : c'est de marcher humblement et droitement dans l'amour et la crainte de Dieu. Ce sont là de sages avis, des règles de sainteté pour nous préserver de la souillure. Celui-là marche sûrement qui marche droitement. - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 16 ; 1 Jean 2 : 15 à 3 : 10

Transmis par René Barrois le : 02/12/2025

 

Obéir, oui ! Mais après ?

« Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté. » (Marc 6 : 45-52)


Nous avons tendance à nous imaginer que, si Jésus-Christ nous oblige à faire quelque chose, l'obéissance nous conduira vers un succès éclatant. Ne croyons jamais que le plan de Dieu est de nous accorder les succès dont nous rêvons ; il est possible que ses intentions soient juste à l'opposé des nôtres. Nous croyons que Dieu nous conduira dans une direction particulière, vers le but que nous désirons atteindre, et nous faisons erreur. Le fait d'atteindre tel ou tel but n'est qu'un incident de parcours. Notre état présent, où nous ne voyons qu'un moyen, est aux yeux de Dieu un aboutissement.

 

Comment est-ce que je m'imagine les desseins de Dieu à mon égard ? Sa pensée est que je dépende entièrement de lui et de sa puissance. Si je reste calme et serein au milieu du tourbillon de la vie, Dieu a atteint son but. Il désire que je puisse voir Jésus marchant sur les eaux, sans aucun rivage en vue, sans autre but, sans autre certitude que celle-ci : tout est bien puisque je le vois là, devant moi, marcher sur les flots. C'est ma manière de vivre et non le but de ma vie qui glorifie Dieu.

 

L'entraînement auquel Dieu me soumet n'est pas pour tout à l'heure, il est pour maintenant. Son dessein concerne la minute présente, et non un avenir problématique. Nous avons à lui obéir sans nous inquiéter des conséquences possibles. Ce qui, pour les hommes, est une préparation en vue de l'avenir, est pour Dieu un aboutissement.

Le but de Dieu est de m'apprendre à reconnaître qu'il peut, Lui, marcher aujourd'hui sur les eaux tourmentées de mon existence. Si nous avons en tête un but plus lointain, nous nous désintéressons du présent. Comprenons donc que Dieu veut notre obéissance. Chaque instant nous deviendra précieux. - Oswald Chambers

 

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 13 - 15 ; 1 Jean 1 à 2 : 14

Transmis par René Barrois le : 01/12/2025

 

Solution de nos problèmes

«Quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves » (1Pierre 1 : 6).

Nous avons tous, dans notre vie, des épreuves plus ou moins faciles à supporter et qui, dans certains cas, nous font exprimer ce genre de propos :"«Qu'ai-je fait pour mériter une telle chose" ? 

 

« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » (Philippiens 4 : 6).

Dieu a rempli nos cœurs de son amour, cela me paraît être la solution à tous nos problèmes. La prière est le seul remède pour éloigner l'inquiétude.

 

En effet, lorsque nous sommes en prière, nous renouvelons notre confiance en la fidélité du Seigneur en déposant sur lui nos inquiétudes et tous nos problèmes, « déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5 : 7).

 

La paix de Dieu garde nos cœurs et nos pensées « Parce que l'on se confie en toi » (Esaïe 26 : 3).Les croyants doivent se confier ardemment en Christ.

 

Le Seigneur nous fortifie afin « qu'il nous donne, selon la richesse de sa gloire d'être puissamment fortifiés par son Esprit »( Éphésiens 3 : 16). Il faut que Christ puisse établir sa présence en nos cœurs. Le Christ veut habiter dans les zones les plus profondes de notre vie. Il peut vivre en nous en lui soumettant notre esprit, notre volonté et nos émotions . Cela ne peut être possible que par la foi, c'est pourquoi il est important que nous renforcions régulièrement notre foi en développant en nous la grâce et la puissance du Saint – Esprit, en obéissant à Dieu et que notre esprit soit rempli de sa Parole.

 

Le livre aux Hébreux nous dit de « rechercher la sanctification » (Hébreux 12 : 14) elle est une cause importante pour obtenir une réponse à nos problèmes. Ainsi, nous obtenons miséricorde, nous trouvons la grâce et nous sommes secourus dans nos détresses. - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne :  Ézéchiel 11-12    ;   Jean 21

Transmis par René Barrois le : 30/11/2025

 

Le défi insensé des chefs du peuple

« Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant...Il s'est confié en Dieu, qu'il le délivre maintenant s'il tient à lui, car il a dit : Je suis Fils de Dieu. » (Matthieu 27 : 41, 43).

 

Aux provocations des passants à la vue de Jésus crucifié, les chefs religieux ajoutent avec cynisme ce qu'ils pensent être une justification ultime de leur crime odieux. Dieu n’intervient pas pour délivrer celui qui l’avait invoqué comme son Père ? Pour eux, c’est la preuve du bien-fondé de la condamnation qu’ils ont prononcée, eux les responsables religieux, garants de la loi de leur Dieu ! Quel défi ! Ils ont bien « pour père le diable », selon l’expression de Jésus (Jean 8 : 44).

Au désert, Jésus a répondu au tentateur en citant la Parole ; mais à la croix, il ne répond pas. La croix est l’épreuve douloureuse qu’il a acceptée de la main du Père (Luc 22 : 42 ; 24 : 26), il n’a donc plus rien à dire à ces provocation ! Pourtant, dans ses souffrances, Jésus intercède pour ceux qui le haïssent : « Père, pardonne leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 : 34).

En restant sur la croix, Jésus rencontre toute la violence du pouvoir des ténèbres dont c’était l’heure ( Luc 22:53), déjà évoquée dans l’Ancien Testament : « Tous ceux qui me voient se moque de moi...ils hochent la tête...ils ouvrent leur gueule contre moi », « ils persécutent celui que toi tu as frappé » (Psaume 22 : 12 ; 69 : 26).

Puis il porte à notre place le poids de la colère de Dieu contre le péché ; le tourment s’intensifie : « Je suis l’homme qui a vu la misère sous le bâton de sa fureur. Il m’a poussé, il m’a fait avancer dans les ténèbres, et non dans la lumière » (Lamentations 3 : 1-2 , Segond 21). Jésus accomplit la prophétie involontaire de Caïphe et souffre  « pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés » Il paie ainsi à Dieu le prix indicible de leur rançon.

Jésus peut dire « C’est accompli », remettre son esprit entre les mains du Père, mourir en vainqueur ! Alors le centurion, témoin de ces événements, déclare : « Véritablement, cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15 : 39).

Gloire à Jésus-Christ qui n’a pas relevé le défi des hommes mais est resté sur la croix pour accomplir la volonté de Dieu ! C’est lui qui a triomphé à la croix ! - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 8-10    ;   Jean 20 : 19-31

Transmis par René Barrois le : 29/2025

 

Trésor caché et perle de grand prix (2)

Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme, après l’avoir trouvé, a caché ; et de la joie qu’il en a, il s’en va, vend tout ce qu’il possède et achète ce champ-là.” (Matthieu 13 : 44)

 

Le regard du chrétien sur Dieu et son royaume

 

Le chrétien trouve un trésor, une perle dans Jésus et l’Évangile

Les deux paraboles vues hier peuvent être interprétées d’une autre façon : le chré tien trouve en Dieu, en Jésus Christ et dans le message de l’Évangile un trésor ou une perle dont la valeur est inestimable.

 

Des parcours contrastés

Dans un cas, l’homme tombe sur le trésor, dans l’autre, le marchand cherche (peut être longtemps) la perle. Les parcours pour venir à Dieu sont contrastés. Certains hésitent longtemps avant de choisir de suivre Christ. D’autres sont arrêtés net dans leur chemin et se jettent tout de suite au pied de la croix.

 

Un prix élevé

Le salut est offert gratuitement au pécheur qui se repent par Jésus qui en a déjà payé le prix. Que signifie alors tout vendre pour acheter le trésor ou la perle ? C’est mettre sa confiance en Dieu et lui abandonner le contrôle de sa vie. Au-delà de l’argent, cela inclut le temps, le travail, la famille, etc. Tout est laissé au pied de la croix, aux pieds de Jésus. Le chrétien est amené à comprendre qu’il n’est qu’un gestionnaire. Le Sauveur devient le maître, le détenteur de sa vie. Parfois il conduit le chrétien à se séparer d’un de ses biens pour le suivre : abandonner une carrière prometteuse, laisser son confort et sa sécurité pour servir au loin, consacrer son temps à des tâches pratiques dans l’église locale.

 

Une entrée personnelle et joyeuse

L’entrée dans le royaume est personnelle. Combien de promeneurs passent par ce champ où se trouve un trésor sans le voir ? Combien « d’experts en perles » voient la perle rare, sans décider de tout vendre pour l’acquérir ? Chacun doit se positionner, dire « oui » par la foi au Christ. Il n’y a pas de décompte attristé de ce qu’on laisse, mais la réalisation joyeuse (“de la joie qu’il en a” Matthieu 13 : 44) que Christ et son règne sont inestimables. De sorte qu’en abandonnant tout, on reçoit tout et au-delà ! - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Ézéchiel 5-7     ;  Jean 20 : 1-18

Transmis par René Barrois le : 28/11/2025

 

Trésor caché et perle de grand prix (1)

Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme, après l’avoir trouvé, a caché ; et de la joie qu’il en a, il s’en va, vend tout ce qu’il possède et achète ce champ-là.” (Matthieu 13 : 44 )

 

Le regard de Jésus sur les siens

 

Les deux paraboles du trésor caché et de la perle de grand prix présentent, comme les autres paraboles de ce chapitre, des caractères du royaume des cieux : elles sont toutes deux centrées sur sa valeur, son prix. Jésus n’en a pas donné l’interprétation, contrairement à certaines autres. Plusieurs explications ont été proposées, mais deux nous parlent plus particulièrement.

 

Jésus voit un trésor, une perle dans les siens

Qui est cet homme, ou le marchand (Matthieu 13 : 45-46) ? Dans les paraboles précédentes, l’homme représente toujours Dieu. On peut donc penser que l’homme représente encore ici Dieu ou Jésus Christ, son Fils. Peut-être le trésor caché est-il le peuple d’Israël, comme la perle visible est l’Église. Quoi qu’il en soit, tel est son peuple aux yeux de Dieu : un trésor, une perle.

L’assimilation de l’Église à une perle est confortée par le fait qu’elle rassemble des Juifs et des gens issus des nations païennes. Selon Lévitique 11 : 9-12, les huîtres sont impures. Si Dieu tire des perles de l’impur, peut-être s’agit-il là d’une représentation symbolique de l’Église.

Il vend tout ce qu’il possède” : Jésus s’est anéanti, il a laissé la gloire du ciel, il a renoncé à la considération des hommes et il s’est livré lui-même. L’acquisition du champ contenant le trésor comme de la perle par Jésus Christ se fait par sa mort sur la croix.

Dieu regarde ceux qu’il sauve comme des trésors : “L’Éternel, ton Dieu, […] fera de toi sa plus grande joie. Il gardera le silence dans son amour, puis il se réjouira à grands cris à ton sujet” (Sophonie 3 : 17 Segond 21). L’expression “la joie qu’il en a” fait penser à ce que dit l’épître aux Hébreux : “Jésus, […] à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix” (Hébreux 12 : 2).

Cette interprétation exprime combien Jésus aime les siens, combien il aime l’Église ! “Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous” (Éphésiens 5 : 2). “Christ a aimé l’as semblé et s’est livré lui-même pour elle” (Éphésiens 5 : 25). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 3-4    ;   Jean 19 : 17-42

Transmis par René Barrois le : 27/11/2025

 

La semence pourrie de l’Évangile de la prospérité

Tout d’abord, il y a la semence pourrie qui est prêchée par des bergers avides. Ceci est connu sous le nom de L’ÉVANGILE DE LA PROSPÉRITÉ.

C’est l’un des plus grands reproches que l’Eglise de Jésus-Christ ait jamais à subir depuis Christ. Cet évangile perverti empoisonne des multitudes – même en Chine, en Afrique et dans le monde entier. Il s’agit d’un évangile américain inventé et répandu par de riches évangélistes et pasteurs américains. Riches !

Cela m’alarme que tant de personnes puissent écouter les cassettes et regarder les vidéos qui viennent de ces conférences sur la prospérité sans pleurer sur ces choses. Ce poison s’est répandu à travers le monde entier. Cuba est entrain de s’ouvrir et cela démange ces prédicateurs d’y entrer tout de suite avec leur évangile de la Prospérité, pour proclamer à la population : " Vous avez été pauvres suffisamment longtemps maintenant, Dieu veut que tous les Cubains soient riches."

La semaine passée, on m’a donné une cassette vidéo enregistrée récemment dans des réunions de Kenneth Copeland. J’ai écouté les orateurs et je ne pouvais pas croire mes oreilles.

Mes amis, lorsque vous lisez le Nouveau Testament, vous voyez que l’apôtre Paul a nommé ceux qu’il croyait être de faux prophètes. Il a donné des avertissements en nommant leurs noms. Je vous dis maintenant que si vous pouvez écouter ce que je vais vous dire sans en être affligés, c’est que vous êtes aveugles. Vous êtes spirituellement aveugles. Vous avez un cœur dur. Un cœur enveloppé d’un bouclier de telle sorte que le pur évangile ne peut pas y pénétrer. Votre esprit a été si saturé de cet évangile déséquilibré que vous êtes incapables de renoncer à bon nombre de ces prédicateurs. Vous ne pouvez pas prêcher la vérité. Il est impossible de leur montrer quelque chose d’autre dans les Écritures parce qu’ils ont un bouclier autour de leurs cœurs. Ce sont des cœurs durs.

Certains d’entre vous ne recevront pas ce message. Si votre âme s’est nourrie des cassettes de Copeland et de Hagin, vous n’allez pas aimer ce que vous entendrez. Mes amis, je suis un berger, j’ai été appelé par Dieu. J’ai fait de cette église une promesse. Aussi longtemps que nous serons sur cette chaire, si nous apercevons des loups déguisés en brebis s’introduisant pour dérober le troupeau, nous nous lèverons pour crier contre cela. C’est à vous d’en tenir compte.

Cette semaine, je me suis installé sur mon fauteuil et j’ai écouté les orateurs parler à cette conférence et j’ai été si choqué et blessé. Le fardeau de Dieu est tombé sur moi. C’est pourquoi je prêche aujourd’hui ce message. Pleurez sur ce message.

Je cite mot à mot ce qui a été dit. Les orateurs pouvaient à peine tous passer parce que tous les gens se précipitaient avec des poches bourrées d’argent. La raison pour laquelle ils font cela provient d’une nouvelle doctrine qui vient juste de paraître et qui dit : "Si vous voulez être bénis, vous devez trouver l’évangéliste ou le pasteur le plus béni que vous puissiez trouver parce que celui à qui l’on a beaucoup donné reçoit beaucoup, celui qui a peu, même ce qu’il a lui sera ôté. Si vous trouvez le prédicateur le plus béni et le plus prospère et que vous lui donnez de l’argent, alors vous serez bénis. Il sera encore plus béni, si vous, vous donnez à ceux qui sont les plus bénis…" C’est un mécanisme en forme de pyramide. Si ces hommes étaient dans le monde séculier, ils seraient mis en prison. Ce sont des structures pyramidales. Au sommet se trouve l’homme qui paraît le plus saint et parle le plus fort. Des centaines de personnes couraient jusqu’à ce que leurs poches grossissent. Le pécheur se demande : "Est-ce cela l’Évangile de la liberté ? Des billets de dollars ? "

Écoutez ce qui a été dit. L’orateur s’est levé et a fait la déclaration suivante : "Si une pauvre veuve vivant d’une allocation vous tend un billet de 5 dollars, vous feriez mieux de le prendre. Elie a pris le dernier repas de la veuve. Vous êtes celui qui est oint, vous le méritez, vous devez le prendre."

Là, vous me dîtes que cela c’est l’Évangile. Vous me dites que vous ne pouvez pas pleurer sur cela.

Le même orateur a déclaré : "J’habite dans une maison de 750 m2. Je vais me faire construire une maison plus grande maintenant. Une maison dont le roi Salomon sera fier. J’ai payé seulement 15000 dollars (15 000 euros) pour avoir un chien. Vous voyez ce magnifique anneau autour de mon doigt, j’étais en Jamaïque et je l’ai acheté pour seulement 32000 dollars (32700 euros environ). Je veux que vous sachiez que, lorsque les gens dans ma ville passeront devant mon manoir et qu’ils verront ma Rolls Royce couchée dans l’allée, ils sauront qu’il y a un Dieu dans le ciel."

Un des orateurs s’est levé et a dit : "Nous avons fait une alliance avec le frère Copeland comme quoi pendant les 365 prochains jours, aucun de nous n’allait souffrir un seul jour. Nous ne connaîtrons aucun moment de découragement. Nous ne serons jamais malades ou dans le besoin. Nous allons jouir de toutes les bénédictions. Nous rejetons toute souffrance, toute douleur, tout problème financier." Tout ceci est formidable si vous êtes en haut de la pile.

Voici ce qui me chagrine le plus. La chose suivante a été prêchée : "Le Saint-Esprit ne peut pas être répandu sur vous à moins que vous ne soyez d’abord dans le flot de l’argent. A moins que vous ne prospériez, le Saint-Esprit ne peut pas accomplir Son œuvre."

Réfléchissez à cela ! De quelle façon cela vous affecte-t-il ? Qu’est-ce que cela fait à votre esprit lorsque vous voyez des gens pauvres qui vivent d’une paye à l’autre, à qui soudain on dit : "Courez pour l’argent", et que les gens courent follement partout et que ces prédicateurs disent alors des premiers qui courent : "Ils réclament la richesse" ?

Ensuite, j’ai vu des gens se ratatiner comme des serpents depuis leurs sièges pour tomber à terre. J’ai vu l’évangéliste s’avancer et siffler comme un serpent et des gens qui tombaient partout. Mes amis, que se passe-t-il ?

Le reproche de l’Assemblée Solennelle ! Le prophète les appelle "chiens sauvages, sentinelles impies."

Mes amis, si vous aviez le cœur de Dieu et le fardeau du Seigneur, vous seriez entrain de crier avec Esaïe : " Ce sont des sentinelles aveugles, ignorantes, des chiens stupides, des gens endormis, aimant à se reposer, oui, des chiens aveugles qui ne possèdent jamais assez."

"J’ai une maison de 750 m2 mais je vais la vendre et je vais en construire une maintenant dans laquelle le Roi Salomon pourrait habiter… " Ils n’en possèdent jamais assez.

Esaïe a dit : " Les bergers qui ne peuvent pas comprendre observent tous leur propre voie, ne se préoccupant chacun que de son propre gain qu’ils veulent préserver jusqu’au dernier centime." Jérémie n’a pas mâché ses mots quand il a dit : "Mon peuple est un troupeau perdu. Ses bergers lui ont fait prendre un mauvais chemin." Vous allez me dire : "Pasteur, vous n’avez pas le droit de parler si fort sur ce sujet." Si vous pensez que je vais fort, lisez Ezéchiel 34: 1-10.

Vous prenez les 5 dollars de la veuve et vous achetez un chien à 15 000 dollars. Vous prenez la paye de la veuve et du pauvre et vous leur dites qu’ils n’ont pas assez de foi – c’est ainsi que ces évangélistes prospèrent. Ils prennent la laine même qui recouvre les brebis. Ils ne sont pas intéressés par les âmes, c’est l’argent qui les intéresse.

"Mes pasteurs ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, - à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel! Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux aux pasteurs! Je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes; je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie." (Ezéchiel 34:8-10)

Mon Dieu, viens à notre secours. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 3-4    ;   Jean 19 : 17-42

Transmis par René Barrois le : 27/11/2025

 

La semence pourrie de l’Évangile de la prospérité

 

Tout d’abord, il y a la semence pourrie qui est prêchée par des bergers avides. Ceci est connu sous le nom de L’ÉVANGILE DE LA PROSPÉRITÉ.

 

C’est l’un des plus grands reproches que l’Eglise de Jésus-Christ ait jamais à subir depuis Christ. Cet évangile perverti empoisonne des multitudes – même en Chine, en Afrique et dans le monde entier. Il s’agit d’un évangile américain inventé et répandu par de riches évangélistes et pasteurs américains. Riches !

Cela m’alarme que tant de personnes puissent écouter les cassettes et regarder les vidéos qui viennent de ces conférences sur la prospérité sans pleurer sur ces choses. Ce poison s’est répandu à travers le monde entier. Cuba est entrain de s’ouvrir et cela démange ces prédicateurs d’y entrer tout de suite avec leur évangile de la Prospérité, pour proclamer à la population : " Vous avez été pauvres suffisamment longtemps maintenant, Dieu veut que tous les Cubains soient riches."

La semaine passée, on m’a donné une cassette vidéo enregistrée récemment dans des réunions de Kenneth Copeland. J’ai écouté les orateurs et je ne pouvais pas croire mes oreilles.

Mes amis, lorsque vous lisez le Nouveau Testament, vous voyez que l’apôtre Paul a nommé ceux qu’il croyait être de faux prophètes. Il a donné des avertissements en nommant leurs noms. Je vous dis maintenant que si vous pouvez écouter ce que je vais vous dire sans en être affligés, c’est que vous êtes aveugles. Vous êtes spirituellement aveugles. Vous avez un cœur dur. Un cœur enveloppé d’un bouclier de telle sorte que le pur évangile ne peut pas y pénétrer. Votre esprit a été si saturé de cet évangile déséquilibré que vous êtes incapables de renoncer à bon nombre de ces prédicateurs. Vous ne pouvez pas prêcher la vérité. Il est impossible de leur montrer quelque chose d’autre dans les Écritures parce qu’ils ont un bouclier autour de leurs cœurs. Ce sont des cœurs durs.

Certains d’entre vous ne recevront pas ce message. Si votre âme s’est nourrie des cassettes de Copeland et de Hagin, vous n’allez pas aimer ce que vous entendrez. Mes amis, je suis un berger, j’ai été appelé par Dieu. J’ai fait de cette église une promesse. Aussi longtemps que nous serons sur cette chaire, si nous apercevons des loups déguisés en brebis s’introduisant pour dérober le troupeau, nous nous lèverons pour crier contre cela. C’est à vous d’en tenir compte.

Cette semaine, je me suis installé sur mon fauteuil et j’ai écouté les orateurs parler à cette conférence et j’ai été si choqué et blessé. Le fardeau de Dieu est tombé sur moi. C’est pourquoi je prêche aujourd’hui ce message. Pleurez sur ce message.

Je cite mot à mot ce qui a été dit. Les orateurs pouvaient à peine tous passer parce que tous les gens se précipitaient avec des poches bourrées d’argent. La raison pour laquelle ils font cela provient d’une nouvelle doctrine qui vient juste de paraître et qui dit : "Si vous voulez être bénis, vous devez trouver l’évangéliste ou le pasteur le plus béni que vous puissiez trouver parce que celui à qui l’on a beaucoup donné reçoit beaucoup, celui qui a peu, même ce qu’il a lui sera ôté. Si vous trouvez le prédicateur le plus béni et le plus prospère et que vous lui donnez de l’argent, alors vous serez bénis. Il sera encore plus béni, si vous, vous donnez à ceux qui sont les plus bénis…" C’est un mécanisme en forme de pyramide. Si ces hommes étaient dans le monde séculier, ils seraient mis en prison. Ce sont des structures pyramidales. Au sommet se trouve l’homme qui paraît le plus saint et parle le plus fort. Des centaines de personnes couraient jusqu’à ce que leurs poches grossissent. Le pécheur se demande : "Est-ce cela l’Évangile de la liberté ? Des billets de dollars ? "

Écoutez ce qui a été dit. L’orateur s’est levé et a fait la déclaration suivante : "Si une pauvre veuve vivant d’une allocation vous tend un billet de 5 dollars, vous feriez mieux de le prendre. Elie a pris le dernier repas de la veuve. Vous êtes celui qui est oint, vous le méritez, vous devez le prendre."

Là, vous me dîtes que cela c’est l’Évangile. Vous me dites que vous ne pouvez pas pleurer sur cela.

Le même orateur a déclaré : "J’habite dans une maison de 750 m2. Je vais me faire construire une maison plus grande maintenant. Une maison dont le roi Salomon sera fier. J’ai payé seulement 15000 dollars (15 000 euros) pour avoir un chien. Vous voyez ce magnifique anneau autour de mon doigt, j’étais en Jamaïque et je l’ai acheté pour seulement 32000 dollars (32700 euros environ). Je veux que vous sachiez que, lorsque les gens dans ma ville passeront devant mon manoir et qu’ils verront ma Rolls Royce couchée dans l’allée, ils sauront qu’il y a un Dieu dans le ciel."

Un des orateurs s’est levé et a dit : "Nous avons fait une alliance avec le frère Copeland comme quoi pendant les 365 prochains jours, aucun de nous n’allait souffrir un seul jour. Nous ne connaîtrons aucun moment de découragement. Nous ne serons jamais malades ou dans le besoin. Nous allons jouir de toutes les bénédictions. Nous rejetons toute souffrance, toute douleur, tout problème financier." Tout ceci est formidable si vous êtes en haut de la pile.

Voici ce qui me chagrine le plus. La chose suivante a été prêchée : "Le Saint-Esprit ne peut pas être répandu sur vous à moins que vous ne soyez d’abord dans le flot de l’argent. A moins que vous ne prospériez, le Saint-Esprit ne peut pas accomplir Son œuvre."

Réfléchissez à cela ! De quelle façon cela vous affecte-t-il ? Qu’est-ce que cela fait à votre esprit lorsque vous voyez des gens pauvres qui vivent d’une paye à l’autre, à qui soudain on dit : "Courez pour l’argent", et que les gens courent follement partout et que ces prédicateurs disent alors des premiers qui courent : "Ils réclament la richesse" ?

Ensuite, j’ai vu des gens se ratatiner comme des serpents depuis leurs sièges pour tomber à terre. J’ai vu l’évangéliste s’avancer et siffler comme un serpent et des gens qui tombaient partout. Mes amis, que se passe-t-il ?

Le reproche de l’Assemblée Solennelle ! Le prophète les appelle "chiens sauvages, sentinelles impies."

Mes amis, si vous aviez le cœur de Dieu et le fardeau du Seigneur, vous seriez entrain de crier avec Esaïe : " Ce sont des sentinelles aveugles, ignorantes, des chiens stupides, des gens endormis, aimant à se reposer, oui, des chiens aveugles qui ne possèdent jamais assez."

"J’ai une maison de 750 m2 mais je vais la vendre et je vais en construire une maintenant dans laquelle le Roi Salomon pourrait habiter… " Ils n’en possèdent jamais assez.

Esaïe a dit : " Les bergers qui ne peuvent pas comprendre observent tous leur propre voie, ne se préoccupant chacun que de son propre gain qu’ils veulent préserver jusqu’au dernier centime." Jérémie n’a pas mâché ses mots quand il a dit : "Mon peuple est un troupeau perdu. Ses bergers lui ont fait prendre un mauvais chemin." Vous allez me dire : "Pasteur, vous n’avez pas le droit de parler si fort sur ce sujet." Si vous pensez que je vais fort, lisez Ezéchiel 34: 1-10.

Vous prenez les 5 dollars de la veuve et vous achetez un chien à 15 000 dollars. Vous prenez la paye de la veuve et du pauvre et vous leur dites qu’ils n’ont pas assez de foi – c’est ainsi que ces évangélistes prospèrent. Ils prennent la laine même qui recouvre les brebis. Ils ne sont pas intéressés par les âmes, c’est l’argent qui les intéresse.

"Mes pasteurs ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, - à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel! Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux aux pasteurs! Je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes; je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie." (Ezéchiel 34:8-10)

Mon Dieu, viens à notre secours. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne : Ézéchiel 1-2    ;   Jean 18 : 28 à 19 : 16

Transmis par René Barrois le : 26/11/2025

 

Des messages venus du ciel ?

« Parle, Éternel, car ton serviteur écoute. » (1 Samuel 3 : 9)

« Prenez garde que vous ne refusiez pas celui qui parle... celui qui parle ainsi des cieux. » (Hébreux 12 : 25)


Des astronomes de Harvard ont envoyé un message dans l'espace pour tenter d'y découvrir la trace d'une vie intelligente, et ils attendent une réponse. Leur "oreille" qui a 26 mètres de diamètre est une antenne parabolique située près de Boston. Elle est couplée avec un récepteur complexe et informatisé qui permet d'écouter et d'analyser 128 000 fréquences à la fois, 24 heures sur 24. Peine et argent perdus ! Dix ans plus tard, le cosmos est toujours muet.

Écouter des messages intelligents provenant du ciel est par contre une exercice que les chrétiens devraient faire chaque jour. Mais nous n'avons pas besoin pour cela d'antennes ni d'ordinateur. Nous avons un Maître dans le ciel qui a pris l'initiative de nous parler par sa Parole écrite et l'assistance de son Saint-Esprit. Par ce moyen, nous recevons des communications émanant du Seigneur de l'univers.

L'équipe de Harvard n'a aucune idée de ce qu'elle pourrait entendre. Mais le chrétien est un habitué de ces communications avec le ciel. Les messages envoyés par Dieu nous font toujours mieux connaître le Seigneur Jésus, ainsi que son plan d'amour pour nous sur la terre. Recevez-vous régulièrement des messages d'en haut par la lecture de la Bible et par la prière. - Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne : Lamentation de Jérémie 3-5   ;  Jean 18 : 1-27

Transmis par René Barrois le : 25/11/2025

 

Les quatre saisons

«Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point. » (Genèse 8 : 22).

 

Le printemps nous parle de la vie qui apparaît dans toute sa beauté. L'espoir renaît. « Car voici, l'hiver est passé ; la pluie a cessé, elle s'en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes... » (Cantique des cantiques).

 

L'été nous parle de la force de la jeunesse qui va vers la maturité. Ne parle-t-on pas de la force de l'âge ? C'est le temps des projets, des grandes décisions, des grandes entreprises... des rêves aussi ! Et Dieu dans tout cela ? « Il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets, mais ce sont les desseins de l’Éternel qui s'accomplissent. » (Proverbes 19 : 21).

 

L'automne nous parle des premiers signes du déclins. La sève redescend, les feuilles tombent petit à petit. Serait-ce les signes précurseurs de l'avant dernière étape de la vie ? Mais c'est à ce moment-là que la nature donne ses meilleures couleurs. Les exigences permettent de mettre au service des plus jeunes les dons que nous avons reçu. Paul disait à Timothée : « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Ce que tu as entendu de moi en présence de nombreux témoins, confie-le à des personnes fidèles qui soient capables de l'enseigner aussi à d'autres. » (2 Timothée 2 : 1-2).

 

L'hiver ; un mot qui fait froid ! Il faut maintenant bien se couvrir. Tout va s'arrêter, se figer... comme la vie ! Serait-ce la fin ou l'annonce d'un recommencement ?

Non plus sur la terre cette fois, mais là-haut dans le ciel de gloire, dans la maison du Père, car nous croyons à la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, gage de notre propre résurrection. -Jean-Claude Florin

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Plan de lecture quotidienne : Lamentation de Jérémie ; 1-2 à Jean 17 : 1-26

Transmis par René Barrois le : 24/11/2025

 

Comment sortir de l’addiction aux drogues ?

« […]. Car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. » (2 Pierre 2 : 19 (LSG)

 

Comment sortir de l’addiction aux drogues et toute autre substance illicite ? Question cruciale ! Mission impossible ?

Je sais que cela pourrait être ta réaction après lecture du titre. Tu as sûrement déjà vu ou entendu parler de consommateurs piégés dans leur accoutumance. Certains semblent décrocher et s’en sortir à un moment donné. Il n’est pas rare qu’après une décision d’abstinence, beaucoup replongent dans ce vice pernicieux et finissent totalement détruits.

Mais, la bonne nouvelle, c’est que les ténèbres ne peuvent demeurer éternellement. Même les plus profondes finissent par se dissiper par l’œuvre et la main puissante de Jésus.

Pour sortir de l’addiction aux drogues, voici cinq choses à savoir :

 

Reconnaître ta dépendance

 

« En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. » (Jean 8 : 34 (LSG)

La première étape pour sortir d’une addiction, c’est d’avoir conscience de ton état de dépendance. Tant que tu nies ton état ou que tu minimises le problème, tu restes lié. Il est impossible de guérir de quelque chose que tu refuses de voir. Tu ne peux pas traiter un mal que tu refuses d’admettre. Tu ne peux pas affronter ce que tu choisis d’ignorer.

La dépendance à la drogue n’est pas simplement une mauvaise habitude ou un petit défaut. Ce n’est pas juste le résultat d’un mauvais choix d’amis ou de fréquentation, c’est un lien spirituel, mental et physique qu’il faut briser.

Mais pour y parvenir, il faut reconnaître cette vérité selon laquelle on est devenu esclave et rechercher de l’aide.

 

Aspirer à la délivrance

 

Rechercher de l’aide, c’est aspirer à sa délivrance totale. Cela passe par un processus qui peut varier. Commence déjà à en parler à un proche ou à un professionnel de santé, spécialiste dans ce domaine. Mais surtout, approche-toi de Dieu.

Il est fréquent que les personnes addicts retournent à ce qu’elles ont déjà vomi, parce qu’elles n’ont soigné que le physique et le mental, mais pas le spirituel.

La solution ultime et efficace, pour en sortir et guérir, c’est de donner sa vie à Jésus. Lui Seul peut te délivrer et te libérer totalement et définitivement. Sa puissance va te restaurer et t’aider à reconstruire tout ce que cette substance a détruit en toi.

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8 : 36 (LSG)

 

Rester loin des sources de tentation

 

« Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; […] » (Matthieu 5 : 30 (LSG)

 

Ce verset est radical, mais fondamental. En effet, donner sa vie à Jésus, prier et être soutenu dans la prière nécessitent des décisions fermes. Tu dois choisir de fuir les occasions de rechute et t’éloigner de cet environnement qui te détruit. Tu dois prendre une décision drastique et te couper de certaines relations.

Il te faudra éviter certains lieux, bloquer certaines plateformes, te séparer des habitudes qui t’incitent à retomber dans la dépendance. Fuis tous les compromis sans remords.

« Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » (1 Corinthiens 15 : 33 (LSG)

Appuie-toi sur Jésus, Il t’y aidera. Il te donnera la sagesse, la force surnaturelle pour prendre ces décisions radicales et vitales pour ta survie.

 

Résister et persévérer

 

Soyons réalistes, le chemin vers la guérison et la délivrance n’est pas automatique et immédiat. Il peut y avoir des tentations, des envies de céder à nouveau, des récidives, des moments de découragement, de tristesse, de faiblesse, etc. Mais, ne capitule pas. Tiens fermement la main de Jésus, et crois que malgré ces situations, Dieu est avec toi. Sa « Car sept fois le juste tombe, et il se relève, […]. »

Persévère, et surtout ne reste pas seul(e). L’isolement est un piège qui peut faire de toi une proie facile. Solitaire, tu es plus faible et exposé(e) à certaines tentations. En effet, t’éloigner et te couper des autres est dangereux pour ton bien-être spirituel, émotionnel et même physique. Le repli sur soi te conduit à des pensées négatives, des décisions prises sans conseil, une perte de motivation pour prier, méditer, jeûner.

 

« Car, s’ils tombent l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! » (Ecclésiaste 4 : 10 (LSG)

En somme, sache que ce qui a triomphé de toi peut être vaincu par Jésus-Christ. Il est venu pour rompre les chaînes et libérer les captifs (Luc 4 : 18). Non pour te condamner, mais pour te sauver, te guérir et te délivrer. Si tu es fatigué(e) et chargé(e), viens à Lui, Il te donnera du repos.

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11 : 28 (LSG)

 

Prière :

Seigneur Jésus,

Me voici ! Je viens à Toi tel(le) que je suis. Je suis fatigué(e), brisé(e), isolé(e), abandonné(e), incompris(e), moqué(e), et je reconnais que je n’ai plus la force d’avancer.

Seigneur, je T’ouvre mon cœur rempli d’addictions, de dépressions, de blessures, de fautes, de regrets et de peurs. Je Te le confie, car Tu m’as promis que si je m’approche de Toi, Tu T’approcheras de moi.

Je T’en supplie Jésus, dans Ta grâce et Ta miséricorde, délivre-moi de tout ce qui m’enchaîne et que je n’arrive pas à briser moi-même. Libère-moi de ce lien qui me détruit, de ce péché qui m’empêche de vivre épanoui(e).

Je Te donne entièrement ma vie, Jésus. Sois mon Sauveur, mon Seigneur, mon abri, mon ami. Transforme-moi et enseigne-moi à Te suivre jour après jour. Je veux marcher avec Toi, vivre pour Toi, et ne plus jamais revenir à ce que j’ai vomi. Conduis-moi maintenant dans une vie nouvelle, une vie remplie de Ta paix et de Ton Esprit.

Au nom de Jésus-Christ, Amen. – Fréquence chrétienne

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Plan de lecture quotidienne :  Jérémie 52    ;   Jean 16 : 17-33

Transmis par René Barrois le : 23/2025

 

Le défi insensé des passants

« Ceux qui passaient par là l'injuriaient ; ils hochaient la tête et disaient... sauve -toi toi même. Si tu es Fils de Dieu, descend de la croix. » (Matthieu 27 : 39-40 Darby)

 

Les Écritures permettent d'approcher ce que furent pour Jésus les moments où le pouvoir des ténèbres se déchaîna contre lui. Ce pouvoir se manifeste à la croix, entre autres, par les propos de « ceux qui paissaient par là » (Matthieu 27 : 41-44).

Ils vont leur chemin sans s'arrêter. Mais en passant, ils injurient Jésus qui subît le supplice de la croix. Comme si leurs injures et leur gestuelle arrogante n'étaient pas suffisantes pour traduire leur mépris, ils osent lui lancer ce défi insensé : « Si tu es Fils de Dieu... » !

Ils savent que Dieu l'a proclamé publiquement son « Fils bien-aimé » (Luc 3 : 22). Ils ont entendu ses enseignements (Jean 7 : 46) et ont connu ses miracles, en particulier la résurrection de Lazare où Jésus a invoqué son Père (Jean 11 : 48). Méprisant ces témoignages, ils ont l'audace de défier Jésus crucifié, ils méprisent son apparente impuissance à descendre de la croix. Or, en lançant leur « si tu es Fils de Dieu », ces misérables ne font que répéter les paroles par lesquelles Satan a tenté Jésus au désert, prouvant ainsi qu'ils sont ses esclaves. On s'indigne d'une telle insolence ; on s'afflige d'un tel esclavage ; mais qu'en est-il aujourd'hui ?

Combien sont nombreuses les personnes, pourtant de confession chrétienne, qui nient la divinité et la résurrection de Jésus, l'assimilent à un humaniste ou un défenseur des droits de l'homme, le comparent aux fondateurs de religions... Ne sont-ils pas les «passants» d'autrefois qui osent défier Dieu, se mettent du côté du pouvoir diabolique qui semblait triompher dans ce terrible défi ? Nous contentons-nous de nous en indigner ?

Proclamons plutôt que Jésus a triomphé de la mort. Il est « démontré Fils de Dieu, en puissance, selon l'Esprit de sainteté, par la résurrection des morts. » (Romains 1 : 4). Proclamer Jésus Fils de Dieu, c'est publier sa gloire et sa puissance. Les occasions de le faire ne manquent pas. D'abord dans notre témoignage personnel, « que la vie de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle » (2 Corinthiens 4 : 11). Puis, dans toutes les occasions où des chrétiens se réunissent, affirmons que Jésus ressuscité est celui qui nous rassemble et montrons-le.

Relever ce défi inique, c'est faire connaître le don merveilleux que Dieu, en Jésus ressuscité, offre à tout être humain : salut, l'amour, la foi et l'espérance.

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Le défi insensé des chefs du peuple

 

« Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant...Il s'est confié en Dieu, qu'il le délivre maintenant s'il tient à lui, car il a dit : Je suis Fils de Dieu. » (Matthieu 27 : 41, 43).

 

Aux provocations des passants à la vue de Jésus crucifié, les chefs religieux ajoutent avec cynisme ce qu'ils pensent être une justification ultime de leur crime odieux. Dieu n’intervient pas pour délivrer celui qui l’avait invoqué comme son Père ? Pour eux, c’est la preuve du bien-fondé de la condamnation qu’ils ont prononcée, eux les responsables religieux, garants de la loi de leur Dieu ! Quel défi ! Ils ont bien « pour père le diable », selon l’expression de Jésus (Jean 8 : 44).

Au désert, Jésus a répondu au tentateur en citant la Parole ; mais à la croix, il ne répond pas. La croix est l’épreuve douloureuse qu’il a acceptée de la main du Père (Luc 22 : 42 ; 24 : 26), il n’a donc plus rien à dire à ces provocation ! Pourtant, dans ses souffrances, Jésus intercède pour ceux qui le haïssent : « Père, pardonne leur, cat ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 : 34).

En restant sur la croix, Jésus rencontre toute la violence du pouvoir des ténèbres dont c’était l’heure ( Luc 22:53), déjà évoquée dans l’Ancien Testament : « Tous ceux qui me voient se moque de moi...ils hochent la tête...ils ouvrent leur gueule contre moi », « ils persécutent celui que toi tu as frappé » (Psaume 22 : 12 ; 69 : 26).

Puis il porte à notre place le poids de la colère de Dieu contre le péché ; le tourment s’intensifie : « Je suis l’homme qui a vu la misère sous le bâton de sa fureur. Il m’a poussé, il m’a fait avancer dans les ténèbres, et non dans la lumière » (Lamentations 3 : 1-2 , Segond 21). Jésus accomplit la prophétie involontaire de Caïphe et souffre  « pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés » Il paie ainsi à Dieu le prix indicible de leur rançon.

Jésus peut dire « C’est accompli », remettre son esprit entre les mains du Père, mourir en vainqueur ! Alors le centurion, témoin de ces événements, déclare : « Véritablement, cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15 : 39).

Gloire à Jésus-Christ qui n’a pas relevé le défi des hommes mais est resté sur la croix pour accomplir la volonté de Dieu ! C’est lui qui a triomphé à la croix ! - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 50-51    ;   Jean 15 : 18 à 16 : 16

Transmis par René Barrois le : 22/11/2025

 

Porte ouverte, porte fermée

« Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton père qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6 : 6).

 

Lors de nos temps de prière, si nous voulons réellement vivre une relation authentique avec notre Seigneur, nous avons deux choses à faire : ouvrir une porte, celle qui nous sépare de sa présence, fermer une porte, celle des bruits extérieurs !

Jésus parle de la chambre comme lieu de prière. Est-ce une loi ? Non, bien sûr, c’est un principe. La chambre est un lieu intimement privé. Ouvrir la porte de sa chambre pour prier, c’est désirer passer un temps de relation avec son Père.

Le principe de l’isolement, nous le retrouvons à maintes reprises dans la Bible. La tente de la rencontre dans l’Ancien Testament en est un symbole fort : ce n’est pas à l’extérieur, sur le parvis que le souverain sacrificateur allait chercher la face de Dieu, mais à l’intérieur de la tente. Puis nous voyons Jésus dans les évangiles qui, régulièrement, s’isole pour prier  Matthieu14 : 23 ; 26 : 36, Marc 1 : 35 ; Luc 5 : 16. Pierre aussi s’isole sur un toit pour prier, et c’est là qu’il recevra une vision céleste (Actes 10 : 9).

Le deuxième principe est de fermer la porte ! Aujourd'hui, fermer la porte, c’est commencer par éteindre son téléphone, la télévision, faire taire toutes les voix de la maison. C’est aussi faire taire toutes les voix qui nous empêchent d’être à l’écoute du Seigneur : la voix de l’inquiétude qui va nous centre sur nos problèmes, la voix de l’incrédulité qui nous fait penser que Dieu ne nous entend pas, la vois de la peur qui nous fait trembler devant l’ennemi, la vois de l’amertume qui nous empêche d’être en paix.

 

Ouvrir la porte, fermer la porte, voilà deux préliminaires indispensables à tout moment de communion avec Dieu. - Luc Goillot

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 48-49    ;   Jean 15 : 1-17

Transmis par René Barrois le : 21/11/2025

 

Comment sortir de votre puits ?

« Il m’a fait remonter |du puits de destruction et du fond de la boue. Il m’a remis debout, les pieds sur un rocher, et il a affermi mes pas. » (Psaume 40 : 3 B. du Semeur)

 

Avez-vous l'impression de vivre au milieu des sables mouvants, de voir tout s'écrouler sous vos pieds à cause d'un mauvaise nouvelle, d'un diagnostic fatal, de relations tendues, d'une famille qui se disloque... sans parler du contexte social ambiant qui n'aide pas à voir le positif ? Vous avez la douloureuse sensation de vous trouver enfoui au fond d'un puits, oublié de tous, totalement impuissant à vous en sortir seul, et dans ce puits, la nuit vous enveloppe, la boue vous enlise. Peut-être cherchez-vous pourtant encore à réussir votre vie par vous-même, à utiliser des solutions plus ou moins morales, à vous dire que la rouie tournera un jour en votre faveur, mais vos tentations vous ramènent toujours aux erreurs d'autrefois, vous ne voyez que la ruine et la haine remplir votre cœur.

Relevez la tête, car quelqu'un peur vous délivrer ce puits dans lequel vous êtes depuis toujours ! Au-dessus du diable qui chante assis sur le couvercle de ce puits pour que personne n'entende votre détresse, Dieu perçoit votre cri, car la Bible dit sue  « quand un malheureux crie, l’Éternel l'entend, et il le sauve de toutes ses détresses. » (Psaume 34 : 7).

Aujourd'hui, saisissez la corde de salut que Dieu vous envoie, qui s'appelle Jésus-Christ ! Aujourd'hui, reprenez espoir et croyez que Jésus, le fils de Dieu, a la puissance de « changer temps et les circonstances » et de vous transformer, corps, âme et esprit ! Il peut vous faire  « remontrer du puits de destruction » et faire de votre vie une solide demeure bâtie sur le roc. Il vous suffit pour cela de l'inviter aujourd'hui à prendre le contrôle de toutes choses et de lui obéir fidèlement. - Benjamin La Motte-Augris

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 44-47    ;   Jean 14 : 15-31

Transmis par René Barrois le : 20/11/2025

 

L’Ascension

« Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. » (Actes 1 : 9 Darby).

« et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1 : 3).

 

A Noël Jésus est venu sur la terre ; le vendredi saint il est mort sur la croix ; le dimanche de Pâques il est sorti vainqueur du tombeau, mais à l’Ascension, il est monté sur le trône et a été couronné.

L’Ascencion marque le couronnement de notre Seigneur : c’est l’arrivée triomphale de Jésus dans le ciel. Quelqu’un a écrit : « Le jour de l’Ascension, les chrétiens ne célèbre pas le départ d’un Seigneur couvert de médailles et d’honneurs, parti ^rendre sa retraite dans un hospice céleste, au son d’une mélodie nostalgique. Loin de là ! L’Ascension est la prise de pouvoir d’un Christ actif qui monte sur le trône en ayant à la main le sceptre du pouvoir absolu , Jésus est arrivé en haut. La confession de foi de l’Église le proclame constamment en déclarant que le Christ est désormais assis à la droite de la majesté divine. Il est notre avocat. Il a reçu le nom qui est au-dessus de tout nom.

Avons-nous la vision claire de ce Jésus glorieux couronné de gloire dans les lieux célestes ? Il a toute autorité. Aujourd'hui, face aux multiples défis que lance notre génération et face aux nombreux problèmes qui semble insolubles, il faut que tous les hommes et femmes de foi déclarent qui réellement Jésus ! Sa prière en notre faveur, en qualité de grand souverain sacrificateur dans les cieux, est puissante. Que peuvent les accusations du diable contre nous face au plaidoyer de Jésus nous concernant, plaidoyer où il rappelle sa mort sur la croix pour notre rachat ?

Invoquons le Nom de Jésus sur tous les aspects de notre vie et croyons avec assurance qu’il est le grand vainqueur. Gardons à l’esprit qu’aussi grandes que soient nos difficultés à nos yeux, elles demeurent toujours plus petites que notre grand Dieu. A lui soit toujours la gloire . – Daniel Bodolec

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 41-43  ; Jean 13 : 31 à 14 : 14

Transmis par René Barrois le : 19/11/2025

 

La préoccupation du Seigneur

« Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » (Marc 16 : 15-20).

 

La grande préoccupation du Seigneur ne concerne pas les décisions de l'ONU à New York ou celles de l'Europe à Bruxelles, ni le yoyo des marchés financiers ou les projets de grandes organisations internationales.

Sa grande préoccupation, c'est la propagation du message de l’Évangile jusqu'aux extrémités de la terre (Actes 1 : 8, car « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2 : 4).

Nous sommes bouleversés quand nous voyons ces terribles images de pauvres gens qui ont tout perdu, effrayés au milieu de villes entièrement détruites par un tremblement de terre, ces images de familles anéanties, de ces dizaines de milliers de sans-abris menacés de famine, plongés dans un profond désespoir.

Mais il y a bien plus terrible, plus tragique encore, c'est cette multitude d'âmes qui à côté de nous et au loin, s'en va vers les tourments éternels de l'enfer, qui est une réalité épouvantable menaçant tous ceux qui restent dans leurs péchés. Paul précise qu'ayant devant leurs yeux les merveilles de la création, « ils [les hommes] sont inexcusables... car ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu » (Romains 1 : 19,28). 

Cette vérité biblique des tourments éternels (Luc 16 : 19-31 ; Apocalypse 14 : 9-11) peut choquer notre conception humaine de l'amour, mais l'amour de Dieu, qui ,'est pas de la faiblesse, est un amour saint qui ne peut pas tolérer le péché, raison pour laquelle Jésus-Christ s'est offert en sacrifice pour expier ceux de tous les hommes. Que cette vérité biblique des tourments éternels nous enflamme dans notre mission d'authentique enfants de Dieu : « Allez par tout le monde » ; « Sauvez-en d'autres en les arrachant du feu » (Marc 16 : 15 ; Jude 1 : 23) - Joël Chédru

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 38-40  ;   Jean 13 : 1-30

Transmis par René Barrois le : 18/11/2025

 

Le renouvellement des pensées

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12 : 2).

 

Croire à l’œuvre salvatrice de Christ est suffisant pour être sauvé, mais de nombreuses personnes qui seront sauvées parce qu'elles auront cru, n'auront peut-être pas expérimenté ce que dont parle l'apôtre ici : le renouvellement de l'intelligence.

Ce renouvellement n'est rien d'autre qu'un nouveau mode de pensée. Le péché a sérieusement endommagé l'intelligence comme le souligne Paul : « … puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu... mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été dans les ténèbres » (Romains 1 : 21).Il est ici souligné le lien qui existe entre les pensées et l'intelligence. Écrivant aux Éphésiens, Paul le redit encore : « C'est en Jésus que vous avez été instruits à... être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence... » (Éphésiens 4 : 21-24).

 

Dieu désire que votre intelligence soit renouvelée par une nouvelle façon de penser.

 

Aussi longtemps que ce changement n'a pas eu lieu, nous ne bénéficions pas de toute la mesure de la vie abondante que Dieu souhaite pour nous. Si nous pensons que nous sommes malheureux à cause de ce que font ou ne font pas ceux qui nous entourent, si nous pensons que qu'il faudrait pour que nous soyons heureux, c'est que notre conjoint ou nos enfants changent, cela démontre que nous n'avons pas encore vécu ce renouvellement de l'intelligence. Pour que nous goûtions au bonheur, ne pensons pas que ce sont les autres qui doivent changer, comprenons que ce sont nos pensées qui doivent être renouvelées, tournée vers la grâce et le pardon. - Paul Calzada

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 36-37    ;   Jean 12 : 20-50

Transmis par René Barrois le : 17/11/2025

Alléluia !

« Louez l’Éternel ! Mon âme loue l’Éternel. » (Psaume 146:1)

 

L'âme, lieu-dit de nos émotions, de nos désirs, de notre caractère peut, si elle est mal nourrie, influencer négativement le cœur et l'esprit, donc nos pensées, nos actes, nos paroles et notre santé. A cet effet, la louange et l'action de grâce sont une nourriture céleste indispensable. Le roi David en avait compris l'importance de sorte qu'il écrivit des Psaumes.

Nous sommes demandés à demander au Père notre pain quotidien, non seulement pour notre corps, mais aussi pour notre âme. Pourrions-nous survivre sans nourriture terrestre ? Il en est de même pour notre âme. La Bible abonde d'exhortations en ce sens : « entretenez-vous par des Psaumes, par des hymnes, et des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur » ( Éphésiens 5 : 19).

Tel un athlète qui prend soin de son corps pour rester en forme, nous devons en tant qu'enfants de Dieu, garder notre âme et veiller sur elle, chaque jour, continuellement et toute notre vie : « Je te bénirai donc toute ma vie, j'élèverai mes mains en ton nom. Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, et, avec des cris de joie sur mes lèvre, ma bouche te célébrera » (Psaume 63 : 5-6). Et cela, tant dans les bons moments que lors de nos :, sa puissance, sa fidélité, sa miséricorde, sa grâce, sa protection, ses réponses aux prières.

 

En agissant ainsi, toutes sorte de murs, forteresses, montagnes peuvent être ébranlés, comme ce fut le cas pour Paul et Silas (Actes 16 : 25). Alors, avec ou sans instruments, prions, chantons ! « Mon âme, bénis l’Éternel et n'oublie aucun de ses bienfaits » ( Psaume 103 : 2). - Michel Pelletier

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Plan de lecture quotidienne :   Jérémie 34-35   ;    Jean 12 : 1-19

Transmis par René Barrois le : 16/11/2025

 

Un rayon de lumière dans une heure sombre

« Vers le soir il y aura de la lumière." » (Zacharie 14 : 7)

 

Nous laissions notre enfant à l’hôpital, dans un état critique. Il fallait bien retourner auprès de la famille. Avec ma femme, nous étions dans l’ambulance qui nous ramenait à la maison. Nous avions la gorge serrée et les larmes aux yeux en pensant à notre enfant malade.

Le soir tombait, un de ces soirs d’octobre, triste et lugubre - à l’image de notre vie dans ce moment. Pour assombrir encore ce tableau, un terrible orage s’abattit sur nous. Le véhicule avançait lentement dans un flot de phares allumés, sur l’autoroute, à la sortie de la ville. Le temps était à l’image de l’orage qui fondait sur notre vie et, nous aussi, nous avancions péniblement.

Plongés dans nos pensées, nous subissions cette pluie torrentielle. Mais tout à coup nos regards se portèrent vers l’ouest, du côté du soleil couchant ; et là, le spectacle à l’horizon, nous émerveilla. Dans cette direction, tout était rayonnement et paix. Nous avons observé quelques instants ce spectacle surprenant, puis nous nous sommes regardés émus. C’était comme si le Seigneur se manifestait à nous par cette lumière à l’horizon. C’était comme si nous l’entendions nous dire : « Je suis là, ayez bon courage, je contrôle la situation ».

L’épreuve fut longue et difficile mais, dans notre cas, le Seigneur accorda la guérison et nous conserva notre enfant.

Nous traversons tous, à certains moments de notre vie, des orages parfois très sombres. Mais, quelle qu’en soit l’issue, il ne fait aucun doute : le Seigneur a des moyens très divers pour encourager les siens dans l’épreuve. Que notre expérience soit, aujourd’hui, un rayon de lumière de sa part spécialement pour vous qui traversez des difficultés.

Seigneur, dans ma douleur,

Enseigne-moi ;

Sur la mer en fureur,

Dirige-moi.

Oui, dans la sombre nuit,

Ton doux regard me suit,

Ta bonté me conduit :

J’irai sans peur. - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 33    ;   Jean 11 : 17-57

Transmis par René Barrois le : 15/11/2025

 

Le salaire du péché c'est la mort

« Et Jésus, répondant, leur dit: Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ces choses? Non, vous dis-je; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même » (Luc 13.2-3).

 

Les péchés peuvent-ils se classer par ordre de gravité ? Est-il raisonnable de faire preuve d’indulgence envers ceux qui sont qualifiés de « petits » ? Pour obtenir une réponse, nous devons nécessairement nous enquérir de la Parole de Dieu. Finalement, la vision qu’a l’homme de son propre péché importe peu, seule la pensée de Dieu à ce propos revêt une réelle importance. Or, que nous est-il dit ? « Le salaire du péché, c’est la mort. » Fait notable, il n’est pas question ici d’une quelconque distinction. La pénalité appliquée à toutes les transgressions est la même.

 

Bien sûr, les conséquences immédiates d’un péché par rapport à un autre sont différentes. Par exemple, le fait de haïr une personne n’aura évidemment pas les mêmes répercussions que celui de commettre un meurtre. Cependant, il n’en demeure pas moins vrai que, dans l’absolu, la sentence rendue pour ces deux péchés soit identique, à savoir, la mort. Comprenons-le bien, notre Dieu est lumière et il n’y a en Lui nulle ténèbres. Il n’use d’aucune connivence, si petite soit-elle, avec le péché.

 

Certes, cette parole a de quoi nous remplir d’effroi. Qui donc sera déclaré juste? Nous le savons bien, il n’est pas d’homme qui ne pèche jamais. Le témoignage biblique à ce sujet est on ne peut plus explicite. Nous avons pourtant une Bonne Nouvelle à annoncer, le Message de l’Évangile de Jésus-Christ! Voici, l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde a paru. Une rançon pour nos péchés a été pourvue. Le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui. Dieu a traité en pécheur Son propre Fils pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. Quel intarissable sujet d’actions de grâces!

 

En définitive, tout péché, si « petit » soit-il attire la condamnation. En revanche, il n’est pas de péché si « grand » que Dieu ne puisse pardonner. "Le salaire du péché, c’est la mort; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur." (Romains 6 : 23 - Message d'amour

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 31-32    ;   Jean 11 : 1-16

Transmis par René Barrois le : 14/11/2025

Garder une bonne conscience

 

« Le but de cette injonction, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère… Je te confie cette injonction…, conformément aux prophéties… faites à ton sujet, pour que, par elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Certains, qui l’ont rejetée, ont fait naufrage quant à la foi. » (1 Timothée 1 : 5, 18-19)



Pour pouvoir distinguer entre ce qui est juste et ce qui est faux, sur le plan moral, Dieu nous a donné une conscience. Elle nous aide à ne pas faire naufrage dans nos vies. Notre conscience sert en quelque sorte de radar spirituel. C’est la raison pour laquelle nous devons veiller sur elle afin de pouvoir lui faire confiance. La Bible nous enseigne à ce sujet, en évoquant différents états de notre conscience :

La bonne conscience – une conscience pure (1 Timothée 3 : 9) : elle a été purifiée par la confession des péchés (1 Jean 1 : 9). Elle a le désir de connaître et de suivre la volonté de Dieu. Parce que notre conscience a été purifiée, nous pouvons vivre sans avoir de sentiment de culpabilité. Nous pouvons aussi marcher en toute sincérité devant le Seigneur, sans rien lui cacher. Quand il nous arrive de pécher, nous savons immédiatement que nous devons régler cela avec Dieu.

La conscience faible ou scrupuleuse (1 Corinthiens 8 : 7) : elle est encombrée par des lois et des règles. Notre esprit légal nous amène à critiquer tout ce que nous faisons. Nous avons créé, en fait, notre propre radar avec des je dois…, je devrais…, il faut… ! Nous nous servons de ces règles pour déterminer ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. En agissant ainsi, nous n’arrivons pas à comprendre ce qu’est la justice de Dieu, qui ne peut jamais être remplacée par notre propre justice.

La conscience souillée (Tite 1 : 15) : elle l’est par des péchés tolérés. Si nous nous entêtons à choisir notre propre chemin plutôt que celui de Dieu, nous perdons de vue ce qui est convenable et vrai. En essayant de nous trouver des excuses, comme je ne peux pas faire autrement, nous augmentons notre inquiétude et nous rendons notre boussole intérieure encore moins fiable.

La conscience endurcie (voir Marc 8 : 17-18) : elle est indifférente au péché. Quand nous résistons continuellement à notre conscience et que nous ignorons ses avertissements, elle devient petit à petit insensible à toutes les sonnettes d’alarme. Demandons à Dieu de nous montrer si elle fonctionne bien et permettons-lui de la réparer et de la régler, si c’est nécessaire ! - T. Hadley (Le Seigneur est proche).

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 29-30    ;   Jean 10 : 22-42

Transmis par René Barrois le : 13/11/2025

La paix dans l’épreuve

"Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence.” (Proverbe 3 : 5)

 

La vie chrétienne serait-elle un long fleuve tranquille ? Il semble que certains croyants ont annoncé cela à des personnes qu’ils cherchaient à évangéliser pour les amener au Seigneur. C’est la raison pour laquelle beaucoup ont flanché et sont retournés à leur ancienne vie dès la première épreuve venue. Si nous lisons les Saintes Écritures, nous découvrons que les enfants de Dieu ont des ennemis qui leur veulent du mal. En donnant notre vie à l’Éternel, nous devenons ennemis du diable, et, par conséquent, notre adversaire spirituel ne nous laissera absolument pas tranquilles. Ainsi, tout croyant aura des épreuves à surmonter, des attaques à esquiver et des combats à mener. Mais, pour vaincre tout ce qui se présente à lui, il dispose d’un atout considérable et redoutable : l’Éternel tout puissant.

Lorsque les Philistins se dressèrent contre le roi David (1 Chronique 14 . 8-17), homme vaillant considéré par le Seigneur comme un homme selon Son cœur, David demanda juste à Dieu ce qu’il devait faire. Il obéit ainsi simplement à l’Éternel qui lui expliqua comment agir face à cette situation. Dieu sait tout, et l’obéissance à Sa Parole conduit à la victoire, à l’accomplissement de Sa volonté pour notre vie. C’est ainsi que les chrétiens doivent agir. Ils auront forcément des épreuves, mais le moyen de les surmonter sera de demander les solutions, l’aide et les instructions de l’Éternel. Tout est tellement plus simple lorsque l’on a juste à Lui confier nos problèmes, à nous appuyer sur Lui et à obéir à Ses recommandations. - Sa Parole pour aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 26-28     ;  Jean 10 : 1-21

Transmis par René Barrois le : 12/11/2025

Une bonne décision

« Pour moi, j’aurai recours à Dieu, et c’est à Dieu que j’exposerai ma cause. » - (Job 5 : 8)

 

          Sans hésiter, je prendrai cette ferme résolution. Loin de moi les sots et les naïfs ! La jalousie fait mourir les uns ; l’irritation tue les autres. Loin de moi les ouvriers d’iniquité dépourvus de connaissance ! Je suis au nombre de ceux qui invoquent le nom du Seigneur. En vertu de la grâce, j’ai l’insigne privilège de m’approcher du trône royal. C’est là que j’obtiendrai le secours du Tout-Puissant au sein de mes épreuves les plus terribles. Pourquoi, mon âme, te priverais-tu d’une telle faveur ?

          Oui, c’est à Dieu que je viendrai. C’est une sage démarche. A qui d’autre m’adresserai-je ? Sur la terre, qui me secourrait parfaitement ? Dans les narines de mes semblables, il n’y a qu’un souffle. Au ciel, je n’ai que mon Seigneur. Il est l’auteur de grandeurs insondables. Je m’attendrai donc à lui, et à lui seul.

          J’entreprendrai une recherche diligente. J’y appliquerai tout mon être. Je chercherai auprès de mon Bien-aimé le secours de sa puissante main. Je ne permettrai pas à mon esprit d’être prostré, de croupir dans une attitude passive et stérile. Avec ardeur, je rechercherai mon Dieu. Je lui ferai connaître tous mes besoins. 

          J’ai l’assurance de trouver près de lui un merveilleux soulagement. Il vaut la peine de placer devant lui ma cause. Celle-ci pèse trop lourdement sur mon cœur ; je m’en déchargerai, je la rejetterai sur lui. Je sais qu’il aura soin de moi. Celui qui, hier, a déchargé Israël du fardeau de l’Égypte, faillirait-il à ses promesses aujourd’hui ? Comme les mains des esclaves hébreux ont lâché la corbeille, les miennes seront libérées des tracas, des souffrances, des fatigues de cette vie. 

          Mon Dieu m’accueillera et me recevra. Je ne serai ni déçu, ni confus. Il fait des merveilles sans nombre. Il prend soin de sa création. Il secourt les affligés. Il dénoue les intrigues des hommes rusés. Il prend les sages au piège de leur astuce. Il anéantit les desseins des fourbes. Il est l’espérance du faible, le soutien du malheureux.

          Cours donc vers Dieu, mon âme, et trouve en lui la paix ! - Paul BALLIERE (Bâtissez votre vie).

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Plan de lecture quotidienne :  Jérémie 23-25   ;    Jean 9

Transmis par René Barrois le : 11/11/2025

Sois vigilant

"Sois vigilant, et affermis les choses qui restent, mais qui sont près de mourir." (Apocalypse 3 : 2 V.A)

 

Quelles sont ces "choses qui restent" et qui doivent être affermies? La responsabilité qui nous incombe à leur égard est résumée dans cette seule parole: "Sois vigilant."

En premier lieu, n'est-il pas juste de faire ressortir l'importance de notre vigilance dans notre communion personnelle avec Dieu, ce facteur essentiel de notre vie spirituelle? Avec une vraie communion avec Dieu, toutes choses sont possibles au croyant; mais sans elle, c'est immanquablement la faillite. Aujourd'hui la vie est organisée de telle façon que tout semble disputer notre relation personnelle avec le Seigneur. Nos occupations fiévreuses, le rythme accéléré de la vie journalière concourent à accaparer notre temps et nos pensées. Mais rien, absolument rien, ne doit prendre la place de ce qui appartient à notre Père. Dans l'organisation de notre vie, faisons le sacrifice du temps nécessaire pour être seul avec Lui et devant Lui. "Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."

Tant de vies sont débordantes d'activité et de mouvement; mais elles ne connaissent pas la communion avec Dieu, ce sanctuaire où l'amour de Dieu se déverse dans nos coeurs et où notre amour croissant pour Lui peut s'épancher et s'exprimer librement. Voilà ce qu'Il réclame de nous en premier lieu, voilà ce que nous devons Lui donner avant toute autre chose. Soyons vigilants, affermissons notre communion avec Lui, cet élément vital qui demeure, mais que tout concourt à faire mourir.

En second lieu, ce que nous devons aussi veiller à affermir aujourd'hui est l'obéissance. "Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices." 1 Samuel 15 : 22. L'un des effets de la chute est que le coeur naturel de l'homme cherche toujours à éviter le chemin de la simple obéissance. La vie propre en arrive même à citer la Parole de Dieu pour justifier sa désobéissance et ses égarements! Mais l'obéissance conduit au service comme au sacrifice de soi. Que cette rare et précieuse caractéristique de la vie spirituelle puisse être trouvée en nous! - H.E. Alexander

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 19-22   ;    Jean 8 : 48-59

Transmis par René Barrois le : 10/11/2025

L’appel du Seigneur

« Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle… » (Marc 10 : 29).

Un jour nous avons accueilli une chère amie, Bath. Elle nous raconta comment après avoir pris sa retraite, Dieu lui demanda de quitter définitivement les USA pour s’installer en Israël (alors qu’elle n’était pas d’origine juive). Elle dit alors au revoir à sa famille et ses amis. Son engagement ferme, déterminé et simple était tout frais et impressionnant.

Cela me rappela combien les réunions du XVIIIe et XIXe siècle, au cours desquelles l’appel missionnaire retentissait, étaient chargées d’onction et de sainte consécration. Pour ma part, lors de ma réponse à l’appel de Dieu, j’ai pleuré longtemps devant le Seigneur avant que Dieu ne scelle sa réponse dans mon cœur au travers d’un verset « Voici, il est encore grand jour, et il n'est pas temps de rassembler les troupeaux; abreuvez les brebis, puis allez, et faites-les paître. » (Genèse 29 : 7). 

Nous sommes comme Bath, appelés à obéir à l’appel du Seigneur. Que nos pieds soient légers, portés par son souffle et que rien ne nous retienne, aucun péché, aucun bien, ni craintes, amis ou famille. Bien souvent, lorsque Dieu nous demande de tout quitter, notre vie de confort veut nous retenir… 

Prions ensemble : Père, je veux te suivre, je te remets chaque domaine de ma vie, ma vie t’appartient. – Yves Barbe (Adore Dieu)

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Plan de lecture quotidienne :   Jérémie 17-18    ;   Jean 8 : 31-47

Transmis par René Barrois le : 09/11/2025

Puissance et autorité dans la prière

« Ayant dit cela, il (Jésus) cria d'une voix forte : Lazare, sors ! » (Jean 11 : 38-45).

 

Comme Marthe, il n'est pas rare de devoir attendre un certain temps avant que le Seigneur vienne nous secourir dans nos épreuves. C'est ce que vit Marthe qui vient de perdre son frère Lazare. Au Seigneur qui commande d'ôter la pierre qui ferme le tombeau, elle rétorque qu'il est trop tard, qu'il sent déjà...

Peut-être que vous pensez aussi qu'il est déjà trop tard pour votre santé, votre couple, vos enfants...Le Seigneur a tardé à répondre à vos prières et à vos yeux, il n'y a plus rien à espérer pour votre situation ! Ne vous affligez pas, car Jésus tient un autre discours pour votre vie. Écoutez bien ce qu'il va répondre à Marthe : « Ne t'ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »

Aujourd'hui, croyez-vous que Jésus-Christ est le Fils de Dieu ? Croyez-vous que Jésus-Christ est venu pour vous sauver d'une condamnation certaine, vous, mais aussi votre famille ? Voulez-vous voir la gloire de Dieu resplendir dans votre vie ? Alors, croyez et vous la verrez se manifester. Seul Jésus-Christ est capable d'ôter toutes les pierres de votre cœur et de s'adresser de la sorte à un mort : « il cria d'une voix forte : Lazare, sors !» (v. 43). Auparavant, il avait prié et dit : « Père, je te rends grâce de ce que tu m'as exaucé »

Réalisons-nous réellement que Dieu est notre Père ? « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfant de Dieu ! Et nous le sommes » (1 Jean 3 : 1). Croyons le ! La parole affirme que notre foi nous donne puissance et autorité : « Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi » (1 Jean 5 : 4).

Alors, commencez à prier et croyez en la victoire au nom de Jésus-Christ. - David Millet

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 15-16   ;    Jean 8 : 12-30

 

Transmis par René Barrois : 08/11/2025

 

La coopération avec la direction du Saint-Esprit

Éphésiens 5 : 18 dit : « Ne vous enivrez pas de vin, c'est de la débauche. Soyez au contraire remplis e l'Esprit. » Ce mot vient du grec et suggère l'idée de « prendre possession de » Le Saint-Esprit n'est pas une substance qui remplit un récipient vide. C'est une Personne qui dirige une personnalité, c'est-à-dire le croyant.

Ce mot « remplis » représente une expérience vécue moment par moment. Quand nous sommes remplis de n'importe quoi, nous sommes dominés par cette chose-là. Et ceci s'applique aussi à l'amour qu'à la haine, à l'ambition, etc. Certaines œuvres mauvaise l'emporte sur nous lorsque nous nous laissons dominer par la nature humaine. Le croyant rempli du Saint-Esprit, lui sera conduit par l'Esprit.

« Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » (Galates 5 : 16-17). Ce passage parle avec force de la nécessité de notre coopération avec l'autorité du Saint-Esprit.

Bien que le Saint-Esprit soit en chaque croyant, nous pouvons voir que le croyant individuel doit coopérer avec lui en s'attachant à son autorité. Si j'abandonne entièrement mon esprit à l'Esprit de Dieu, je deviendrai motivé, affermi, instruit et fortifié pour atteindre le but de la maturité spirituelle. - Rick C. Howard

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 13-14    ;   Jean 7 : 25 à 8 : 11

Transmis par René Barrois le : 07/11/2025

La victoire sur la crainte

Nous sommes agressés par une infinité de sujets de peur aujourd'hui : le chômage, la violence, l'effritement de la famille, la crise économique, les tensions internationales, l'avenir incertain et bien d'autres choses encore. Devant cela, nous avons tous des moments de crainte. La crainte est un tourment insidieux, mais l'apôtre Jean déclare : « Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n'est pas consommé dans l'amour. » (1 Jean 4 : 18, version Darby). Dieu sait tout cela. Il nous a montré en la personne de Jésus et dans son enseignement comment nous devons nous comporter pour vaincre nos craintes. Jésus révèle une profonde connaissance de la faiblesse humaine lorsqu'il dit : « Ne vous inquiétez pas du lendemain » (Matthieu 6 : 34). Il savait aussi qu'une déclaration verbale comme celle-ci, ne se rait pas toujours facile à vivre. Les disciples, dans leur bateau ballotté par la tempête, étaient paralysés par la crainte. Ils criaient au Seigneur pour qu'Il les sauve. Ils disaient : « Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? ». S'étant réveillé, Il menaça le vent et dit à la mer : « Silence ! Tais-toi ! ». Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. (Marc 4 : 38-39). La seule présence de Jésus, le prince de la paix, apporte le calme et chasse la crainte. Que faire lorsque la crainte vous saisit ?

 

1 Dans la crainte, tournez vous vers le Sauveur Dire que les chrétiens n'ont jamais peur n'est pas vrai. Toutefois, un chrétien n'a pas à affronter ses craintes tout seul. Il a un Sauveur. Il a en lui une personne vivante et non une théorie. Si vous n'êtes pas chrétien, vous devriez accepter Jésus comme votre Sauveur et Seigneur. La crainte des conséquences éternel les du péché est ôtée quand Jésus devient votre Sauveur personnel.

 

2 Dans la crainte, priez ! Dans leur barque malmenée, les disciples crièrent d'une voix forte : « Seigneur, sauve-nous, nous périssons. » Au lieu de chercher à surmonter nos craintes par nous-mêmes, crions au Seigneur de tout notre cœur. Il est inutile de vouloir les cacher. Une telle attitude nous serait nuisible. Disons-lui plutôt ce qui nous effraie ; ouvrons-lui nos cœurs. Il viendra à notre secours, car Il veut nous aider.

 

3 Dans la crainte, chantez ! Le comportement de Paul et de Silas dans la prison, alors qu'ils ne savaient ce qui allait leur arriver, est un bon exemple pour nous. Combien ont été libérés de leurs craintes lorsqu'ils ont décidé de louer le Seigneur, quelles que soient les circonstances. « Je m'écrie : loué soit l'Éternel, et je suis délivré de mes ennemis. » (Psaume 18 : 4).

 

4 Dans la crainte, lisez la Bible ! La Bible n'est pas un livre de superstitions, mais de vérité. Au travers des siècles, des millions de personnes ont été réconfortées par de précieuses promesses. Lorsque nous sommes saisis de crainte, lisons la Bible ; elle fortifiera notre foi et renouvellera notre courage. « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, d'amour et de sobre bon sens. » (2 Timothée 1 : 7), version Darby). « Petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » (1 Jean 4 : 4). « Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. » (Jean 16 : 33).

 

5 Dans la crainte, servez les autres ! L'un des meilleurs remèdes pour notre libération, c'est d'aider ceux qui sont dans le besoin. Un chrétien victorieux, même s'il est lui-même sujet à la crainte, cherche malgré tout à servir les autres. Ainsi il n'aura pas le temps d'être obsédé par ses propres soucis. La pitié de soi et la crainte sont sœurs jumelles.

 

6 Dans la crainte, faites confiance à Dieu ! La confiance n'est pas passive, mais elle appelle l'abandon total entre les mains de Dieu. Ne disons pas : « J'espère que le Seigneur m'aidera », mais plutôt : « Le Seigneur m'aide et prend soin de moi maintenant. » Confessons donc ces merveilleuses paroles : « Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien... Quand je marche dans la vallée de l'ombre et de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi ; ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face des mes adversaires... Oui ; le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de mes jours » (Psaume 23).

 

7 Dans la crainte, levez vos têtes : vous avez une espérance ! Le chrétien n'est pas seulement rempli de confiance, mais il possède aussi une espérance. L'espérance, dans la Bible, est souvent en rapport avec la seconde venue de Christ. Jésus a dit : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et croyez en moi... Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m'en se rai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » (Jean 14 : 1-3). L'apôtre Paul, dans 1 Thessaloniciens 4 : 13-18 nous dit de ne pas nous affliger comme les autres qui n'ont pas d'espérance, mais de nous consoler les uns les autres à cause du retour glorieux de Jésus. Le chrétien a une certitude. Lors que Jésus-Christ apparaîtra, Il délivrera de toute crainte ceux qui l'attendent pour leur salut. Cette espérance nous aide à porter nos fardeaux et à persévérer jusqu'à la fin. Dans ce monde de confusion et de tensions dues au péché, le vrai chrétien lève la tête, sachant que sa délivrance est proche. Il n'a rien à craindre ! - Samuel Hatzakortzian

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 11-12  ;    Jean 7 : 1-24

Transmis par René Barrois le : 06/11/2025

« Prêche la Parole... »

« Prêche la Parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. » (2 Timothée 4 : 2).

 

Inciter les chrétiens à revenir aux offices en leurs offrant une pochette contenant une barre de chocolat et une brochure sur l’Église... Telle est la campagne de communication que des dizaines de paroisses du diocèse anglican de Manchester en Angleterre ont menée en 2004 et 2005, s’inspirant du marketing le plus classique !

Pourtant, dans le même temps et le même pays, une grande enquête réalisée pendant un an auprès de 140.000 « fidèles » en rupture avec leur église a livré un enseignement qui a stupéfié les média :

Une grande majorité des personnes interrogées sur les raisons de leur désintérêt pour les cultes et réunions d’église a souligné que ceux-ci ne répondaient plus à leur besoin spirituel. Beaucoup reprochaient aux églises leur abandon de la défense des valeurs morales, l’absence d’enseignement sur ce que doit être une vie chrétienne authentique, la disparition de l’appel à la conversion et la sanctification, le remplacement de la vraie louange par du divertissement, etc.

Quel contraste ! Quelle leçon !

Chaque fois que le christianisme, des églises, des chrétiens sacrifient aux modes et aux méthodes du « monde » pour garder des fidèles dans l’Église, ils finissent par les en faire sortir et par y faire régner le « monde »...

« C’est vous qui êtes le sel de la terre, adit Jésus aux siens, mais si le sel perd sa saveur... » (Matthieu 5 : 13).

Alors s’accomplit immanquablement le solennel avertissement donné par le Seigneur : « ...il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. »

Ce qui, aujourd’hui comme hier, au XXI siècle comme au temps des apôtres, peut amener des hommes et des femmes de toutes conditions et cultures à se convertir ; ce qui seul peut amener le vrai réveil dans les églises assoupies, comme dans la vie de chrétiens endormis ou mondialisés, c’est un Évangile qui ne soit ni tronqué, ni édulcoré, c’est la Parole de Dieu annoncée et vécue dans la vérité !

« Prêche la Parole... » écrivait l’apôtre Paul au jeune serviteur de Dieu Timothée.

Car alors, quels que soient les temps, les civilisations, les cultures, et les modes du moment, l’Évangile reste cette « puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » que proclamait saint Paul. Puissance qui bouleverse les cœurs, transforme les vies, les couples, les familles, et jusqu’aux société qui ont été ensemencées !

Que chacun soit donc une « lettre de Christ, lue et connue de tous » par sa vie quotidienne tout autant que ses paroles...une lettre authentique et non un faux ou la pâle copie d’un « autre évangile » ; un humble mais fidèle signe de Dieu au sein de sa génération. Et la semence ainsi répandue portera un fruit éternel. - Samuel Charles

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 9-10    ;  Jean 6 : 60-71

 

Transmis par René Barrois le : 05/11/2025

Comment  prier ?

 

Qu'est-ce que la prière ?

 

Prier, c'est s'adresser à Dieu à haute voix ou en pensée pour lui demander quelque chose, le remercier ou l'adorer. Il ne s'agit pas de réciter des prières apprises par cœur ou des litanies : le Seigneur appelle cela des vaines paroles ou des vaines redites  (Matthieu 6 v.7). Non, prier, c'est présenter à Dieu les choses telles qu'elles sont, simplement, comme un enfant qui parle à son père.

Un enfant ayant  besoin de quelque chose ne va pas aller vers son père et lui réciter des phrases apprises par cœur ou le dernier poème qu’il a appris ; il va vers lui et lui expose son besoin par une simple demande formulée dans son propre langage.

 

Où peut-on prier ?

 

En tout lieu. Il ne faut pas attendre d'être dans un lieu précis tel qu'une église ou une chapelle. On peut prier n'importe où : à la maison, dehors, en voiture, au travail…  L'apôtre Paul écrit à Timothée : "Je veux donc que les hommes prient en tout lieu…" (1 Timothée 2 : 8)

▪ Jonas, dans les entrailles du poisson, pria l’Éternel son Dieu (Jonas 2 : 2)

▪ David, implora Dieu du fond d'une caverne où il se cachait pour échapper à Saül (Psaumes 57 et 142)

▪ Paul et Silas en prison, vers le milieu de la nuit, priaient et chantaient les louanges de Dieu (Actes 16 : 25)

▪ Le brigand repentant, sur sa croix, pria disant "Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume" (Luc 23 : 43)

 

Quand prier ?

En tout temps : le matin, le soir, le jour ou la nuit. Dieu est toujours disponible pour entendre les prières qui lui sont adressées.

"Priez par toutes sortes de prières et de supplications , en tout temps…" (Éphésiens 6 : 18)

"Priez sans cesse" (1 Thessaloniciens  5 :17)

Cela ne veut pas dire qu’il faut prier 24 heures sur 24 avec un chapelet à la main. Quand l’apôtre Paul exhorte à prier sans cesse, il rejoint la parole du Seigneur qui énonça la parabole du juge et de la veuve pour "montrer qu’il fallait toujours prier et ne pas se lasser" (Luc 18 : 1). Ailleurs, l’apôtre dit : "persévérez dans la prière" (Colossiens 4 : 2)

A qui devons-nous nous adresser ?

A Dieu, au nom de Jésus-Christ, sans autre intermédiaire que lui. "Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Christ Jésus qui s'est donné lui-même en rançon pour tous" ( Timothée 2 : 5). Et Jésus a dit"Nul ne vient au Père si ce n'est par moi" (Jean 14 : 6)

Les prières adressées à tout autre qu’à Dieu (le Père ou le Seigneur Jésus Christ) sont vaines.

 

Que peut-on demander à Dieu ?

La première prière que tout homme, femme ou enfant peut et doit adresser à Dieu est la demande du pardon de ses péchés. La réponse lui est donnée : "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé" (Actes 16 : 31). A partir du moment où nous avons cru au Seigneur Jésus, que nous l’avons reçu comme notre Sauveur et Seigneur, nous sommes enfants de Dieu (Jean 1 : 12) et nous nous adressons à Lui comme étant notre Père.

Jésus a dit : "En vérité, en vérité je vous le dis : tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera" (Jean 16 : 23)

 

Que signifie "au nom de Jésus" ?

 

Si je parle au nom d'une personne, cela signifie que je la connais très bien et dois transmettre exactement ses pensées et dire ce qu'elle dirait si elle était à ma place.

Quand je prie le Père au nom de Jésus, cela veut dire que je dois exprimer les pensées et la volonté de Jésus dans mes demandes. Pour connaître ses pensées et sa volonté, je dois rester près de lui et écouter ses paroles en lisant la Bible.

"Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, a-t-il dit, vous demanderez ce que vous voudrez, et cela sera fait pour vous." (Jean 15 : 7)

 

Dieu exauce-t-il toutes nos prières ?

Beaucoup sont inquiets parce que leurs prières ne sont pas toujours exaucées. Il y a des conditions pour qu'elles le soient : Il faut prier avec confiance et demander les choses selon sa volonté.  "Et voici la confiance que nous avons en Dieu : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu'il nous écoute, quoi que ce soit que nous lui demandions, nous savons que nous avons toutes les choses que nous lui avons demandées." (1 Jean 5 : 14-15)

Imaginons un enfant demandant à son papa un outil dont il aurait besoin .  Après l'avoir écouté, le père lui répondra, mais ne le lui donnera pas forcément tout de suite. Il peut lui répondre :            

«Tiens, en voilà un » et lui donner.

ou : « Non, tu n’en as pas besoin »

ou encore : « Non, c’est trop dangereux, tu risques de te blesser ».

Il peut aussi lui dire : « Attend, je vais d'abord t'apprendre à t’en servir ».

Notre Dieu entend toujours les prières des siens. Il y répond, mais ses réponses peuvent être négatives parce qu’Il sait, bien mieux que nous, ce qui nous convient ou non. Soyons persuadés que si notre Dieu n’exauce pas toutes nos demandes, c’est pour notre bien.

De même, si nous demandons quelque chose pour satisfaire notre propre volonté ou nos passions, nous n’aurons pas ce que nous demandons (lire Jacques 4 : 3)

Prier avec foi et selon la volonté de Dieu en tout temps et en tout lieu, voilà ce qui plaît au cœur de Dieu : Prier pour lui demander quelque chose, pour le remercier, pour l'adorer. - La Vérité Sûre

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 7-8   ; Jean 6 : 28-59

Transmis par René Barrois le : 04/11/2025

Foi précieuse

« Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et sauveur Jésus-Christ. » (2 Pierre 1 : 1).

 

La foi en Jésus-Christ nous donne accès à la plénitude de Dieu. Tout à commencé par la grâce. Vous avez été sauvés par le moyen de la grâce. Maintenant nous avons une autre grâce qui nous permet d’accéder, d’entrer, de comprendre la révélation du mystère ; une grâce qui nous amène à la connaissance de Dieu.

Dans 2 Pierre, au premier verset, il y a une parole qui va nous aider ; une pensée que nous devrions méditer : « une foi du même prix » Nous l’avons reçue comme tous ceux qui sont entrés dans la foi par la grâce.

 

Tout ce que le Père possède, tout ce que Jésus possède, tout ce que le Saint-Esprit possède, est à nous.

 

Nous avons un libre accès à tout ce que Dieu a pour nous. Rien ne peut nous empêcher d’y accéder. Jésus-Christ est pour nous l’Alpha et l’Oméga qui nous permet de connaître la grâce, la faveur et la miséricorde qui nous soutiendrons et nous rendrons victorieux.

« Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! » ( 2 Pierre 1 : 2).

Vous-vous que la grâce et la paix vous soit multipliées ? Vous les avez ici, si vous osez croire Ave la foi de Dieu. Vous avez accès au Père par la foi par le moyen de sa grâce.

 

Prière du jour : Merci Père ; pour la grâce en Jésus-Christ que tu as accordée à ma vie.. Amen. - Smith Wigglesworth

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Plan de lecture quotidienne : Jérémie 5-6  ; Jean 6 : 1-27

Transmis par René Barrois le : 03/11/2025

Jésus l’aima

« Personne n’a un amour plus grand que celui-ci : que quelqu’un laisse sa vie pour ses amis. » (Jean 15. 13)

« [Le] Fils de Dieu… m’a aimé et… s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2 : 20)

 

Dans un petit village, un croyant avait placé sur sa clôture un écriteau avec ces mots : “Jésus l’aima”. Au bord de la route, il était à la vue de tous. Comme l’apôtre Jean, qui se nommait “le disciple que Jésus aimait” (Jean 13 : 23), ce chrétien témoignait de l’amour de son Sauveur. Lorsqu’il dut vendre sa maison, l’écriteau disparut. Le nouvel acquéreur n’avait sans doute pas réalisé que Dieu l’aimait.

La Bible nous raconte l’histoire d’un homme qui veut avoir la vie éternelle (Marc 10 : 17-22). Il est jeune, c’est un chef du peuple (Matthieu 19 : 20 ; Luc 18 : 18), il est riche. Il a tout ce qu’il faut pour être heureux sur la terre. Il se conduit bien. Il réalise pourtant qu’il lui manque l’essentiel, la vie éternelle, et accourt vers Jésus pour lui présenter sa demande. Voilà un excellent réflexe, que nous devrions nous aussi toujours adopter. “Jésus l’aima”. Mais la réponse le déçoit : “Vends tout ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi” (Marc 10 : 21). Elle révèle que les biens de cette terre prenaient plus de place que Jésus dans son cœur. Il s’en va tout triste, incapable de se débarrasser de ses richesses.

Jésus a manifesté un amour véritable envers chacun de nous. Il a donné sa vie pour effacer nos fautes et nous amener à Dieu. Oui, il nous aime et voudrait que nous ne fassions pas comme cet homme, mais que nos cœurs répondent à son amour, en croyant en lui et en le suivant pour notre propre bonheur. Il voudrait que nous proclamions, nous aussi : “Jésus nous aime”.  - La Bonne Semence

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Plan de lecture quotidienne :   Jérémie 3-4 ;  Jean 5 : 31-47

Transmis par René Barrois le : 02/11/2025

Dieu Parle

 

1 - Dieu parle aux hommes

 

“ [Dieu dit] : Je vous ai envoyé tous mes serviteurs les prophètes, chaque jour me levant de bonne heure, et les envoyant.” (Jérémie 7 : 25)

 

Le roi de Juda Josaphat a reçu de nombreuses communications de Dieu mais il ne les a pas toujours écoutées.

 

Dieu parle par ses prophètes

 

Josaphat fait globalement “ce qui est droit aux yeux de l’Éternel” (2 Chroniques 20 : 32). Néanmoins sa vie spirituelle est en dents de scie, comme bien souvent la nôtre aujourd’hui. Ainsi, par trois fois, ce roi de Juda s’allie à des rois d’Israël :

– Il s’unit d’abord “par mariage” avec le roi impie Achab. Ce qui paraît anodin au début devient un piège pour Josaphat “au bout de quelques années” (2 Chronique 18 : 1-2) ; Satan prend parfois son temps pour se rendre maître de ceux qu’il corrompt. Cette mésalliance conduit le roi de Juda à mener une bataille avec Achab contre les Syriens, au cours de laquelle il échappe de peu à la mort. Pourtant le prophète Michée (distinct de l’auteur du livre du même nom) était intervenu pour déconseiller formellement d’engager ce combat.

Josaphat n’y a pas été attentif, mais, de retour à Jérusalem, il écoute les paroles du prophète Jéhu et se recentre sur Dieu. Puis Josaphat doit faire face à une coalition d’ennemis. Il cherche du secours auprès de Dieu. Le prophète Jakhaziel prononce alors ces paroles de réconfort : “Cette guerre n’est pas la vôtre, mais celle de Dieu […] Voyez la délivrance de l’Éternel” (2 Chroniques 20 : 15, 17).

– Plus tard, Josaphat s’allie avec Achazia, un autre roi d’Israël “qui agissait méchamment” (2 Chroniques 20 : 35). Avec lui, Josaphat projette une expédition maritime. Mais Dieu ne peut approuver l’entreprise conjointe de l’un de ses serviteurs et d’un adorateur de Baal. Le prophète Éliézer annonce à Josaphat la destruction de ses navires.

– Dans le livre des Rois, Josaphat, associé au roi d’Israël Joram et au roi d’Édom, est appelé à mater une révolte moabite (lire 2 Rois 3). Cette fois Josaphat s’assure de l’approbation de Dieu en consultant le prophète Élisée, et son intégrité est récompensée par l’intervention miraculeuse de Dieu.

Comme pour le roi Josaphat, Dieu parle aux hommes pour les avertir, les

reprendre et les encourager à se confier en lui.

 

2 - Dieu me parle

 

Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui en ce jour t’a envoyée à ma rencontre !” (1 Samuel 25. 32)

Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité.” (Proverbes 27. 6 (Segond 21)

Savons-nous écouter Dieu au travers de certaines personnes placées sur notre

chemin ?

 

Dieu me parle à travers des personnes

 

Dieu a utilisé cinq prophètes différents pour parler à Josaphat au cours de son règne ; de la même façon, il me parle en 2025. Il le fait directement dans sa Parole, par le moyen de prophètes qui ont écrit, “étant poussés par l’Esprit Saint” (2 Pierre 1 : 21) ; ils sont bien les porte-parole de Dieu. Dieu me parle aussi par le Saint Esprit qui est venu habiter en moi au moment de ma conversion.

Jésus dit que ce Consolateur me conduit “dans toute la vérité” (Jean 16 : 13). En outre, Dieu peut utiliser des tiers pour me parler. Il peut s’agir aussi bien de personnes non croyantes que de croyants. Ainsi, Jonas en fuite est repris par les marins, ses compagnons d’infortune. Bien qu’idolâtres, ces hommes sont utilisés par Dieu pour réveiller la conscience de son prophète. De même, c’est Abigaïl qui vient au-devant de David avec diplomatie et le dissuade de se venger de Nabal. David reconnaît alors qu’elle est envoyée par Dieu (premier verset ).

Ces personnes, mandatées par Dieu très souvent à leur insu, peuvent faire partie de mon cercle rapproché : ainsi, Jéthro conseille à son gendre Moïse d’alléger sa charge en déléguant une partie de ses responsabilités de juge. Moïse l’écoute avec profit. A contrario, Pilate passe outre le conseil éclairé de sa femme qui lui suggère à propos de Jésus de n’avoir “rien à faire avec ce juste” (Matthieu 27 : 19).

Ce sont ma vie de foi et ma piété qui me permettent de discerner si les paroles, les conseils d’une tierce personne viennent de Dieu ou non. En outre, accepter d’être conseillé, voire repris par un ami ou un frère dans la foi, demande de l’humilité ; n’ai-je pas tendance à préférer que Dieu me reprenne directement plutôt qu’au travers de mon frère ? Pourtant 9(deuxième verset).

Quand Dieu nous parle par un croyant proche ou non, acceptons-le comme une marque de sa sollicitude ! – Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Jérémie 1-2  ; Jean 5 : 1-30

Transmis par René Barrois le : 01/11/2025

 

Halloween, non merci ! Chrétiens, refusons de mettre l’horreur à l’honneur

 

Chaque année le 31 octobre est célébrée dans les pays anglo-saxons une fête qui tente de s’implanter chez nous. Mélangée à la fête Catholique du « jour des morts » (adoptée par l’empereur Constantin au IIIe siècle pour apaiser les nations païennes, car à l’origine on la célébrait au mois de mai), cette coutume tire ses origines des ténèbres et du paganisme le plus ancien. Nous, Chrétiens de toutes confessions, y sommes opposés. Voici pourquoi.

 

Parce que nous refusons de faire peur à nos enfants

Je sais que la vie est dure et les occasions de s’amuser sont rares dans notre époque morose. J’ai élevé 5 enfants, et j’ai observé que tout ce qui est du domaine du glauque, du sombre, de l’horrible et du morbide, même déguisé sous des contes à l’apparence innocente créait en eux des peurs qu’il fallait ensuite accompagner. La nuit, il faudra les rassurer pendant leurs cauchemars, ou « dans les bois » parce qu’un enseignant leur aura inoculé la « peur du loup ». Halloween, c’est un cran au-dessus : banaliser l’horreur requiert pas mal de perversité de la part des adultes qui en font la promotion. Le « folklore satanique » provoque un mouvement instinctif de recul et habituer les enfants à la laideur, à la mort, au gore, aux sorcières etc., c’est leur VOLER LEUR ENFANCE. Non aux zombies, aux chairs décomposées, aux gens démembrés ou assassinés avec des poignards qui dépassent, non à ces choses laides et repoussantes et non au fait de s’y habituer. Epargnons le coeur et l’imagination de nos enfants, ils sont si fragiles et en pleine construction.

 

Parce qu’Halloween vient du paganisme

En 300 avant J.-C., une société secrète de prêtres tenait sous son emprise le monde celte. Chaque année le 31 octobre, ceux-ci célébraient en l’honneur de leur divinité païenne Samain, un festival de la Mort. Les prêtres se déplaçaient de maison en maison et réclamaient des offrandes pour leur dieu, exigeant parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison, d’où le « trick or treat », qui signifie « une malédiction ou un cadeau, faites-moi une offrande sinon vous serez maudits ». Pour éclairer leur chemin, ces prêtres portaient des navets évidés et découpés en forme de visage, où brûlaient une bougie faite avec de la graisse humaine de sacrifices précédents. Ces navets représentaient l’esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces. C’est en arrivant aux USA au 18e siècle que la citrouille, dans laquelle habitait un esprit nommé « Jock » (qui devint « Jack »), vint remplacer le navet. De nos jours encore, le 31 octobre est la fête la plus importante pour les sorciers. C’est leur « sabbat », leur « repos » antichrétien, puisque c’est le moment où la nature elle-même va commencer à entrer dans le froid, la mort et les ténèbres de l’hiver.soft

 

Parce qu’un chrétien est appelé à bénir

Nos paroles ne doivent pas être prises à la légère. La Bible dit que « La vie et la mort sont au pouvoir de la langue » (Prov. 18 :21). Nous devons utiliser nos paroles pour dire du bien, bénir, prononcer des paroles positives et encourager notre prochain. Pensez-vous que de dire « des bonbons, sinon je te maudis », même en riant, soit si anodin ?

 

Alors amis chrétiens, souvenons-nous qu’en incitant les enfants à aller de porte en porte réclamer des bonbons nous nous associons à tout ce qui se cache derrière cette fête. Gardons à l’esprit qu’en cette nuit, de nos jours encore comme dans les plus profondes ténèbres du Moyen-Âge, des satanistes feront des sacrifices humains, même en Occident. Je n’exagère pas. Réfléchissons à ceci : mettre l’horreur à l’honneur c’est banaliser les ténèbres et initier nos enfants, de façon « soft », à la sorcellerie, leur voler leur innocence et les éloigner du message de l’Evangile, qui est paix, joie, amour, bonheur et lumière en Jésus-Christ. Tous ensemble à nos amis, sur les réseaux sociaux, disons : Halloween, non merci ! - Info chrétienne

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Plan de lecture quotidienne :   Sophonie ; Jean 4 : 27-54

Transmis par René Barrois le : 31/10/2025

Halloween: quel est le rôle du chrétien ?

 

Cette année comme tous les ans, le 31 octobre, la fête Halloween est célébrée. C’est une fête très populaire dans les pays anglo-saxons, notamment aux États-Unis et au Canada et qui chaque année, prend de plus en plus d’ampleur en France et dans d’autres pays du globe.

 

La tradition veut que chaque enfant se déguise et se maquille en personnages effrayants (sorcier, vampire, mort-vivant, fantôme…) pour aller à la chasse aux bonbons. Ils vont sonner de maison en maison pour récupérer des gourmandises.

 

A chaque fois qu’un voisin ouvre la porte, ils doivent prononcer cette fameuse phrase rituelle: « Trick Or Treat ! » Traduction: « Un bonbon ou un sort ! ». En d’autres termes: « Je viens chercher des friandises chez toi et si tu ne m’en donnes pas, alors je te jetterai un sort ! ».

 

Au fil du temps, les adultes se sont également pris au jeu. Les maisons sont décorées, les soirées déguisées et à thème rivalisent d’inventivité. Certains parcs à thème et restaurants jouent même le jeu. Mais que signifie réellement cette fête ? Quelle est sa portée spirituelle ? Pourquoi la date du 31 Octobre et quel est son lien avec la Toussaint ?

Halloween, c’est quoi au juste ?

 

Le terme anglais Halloween est la contraction d’une expression: « All Hallows Eve » qui signifie: « la veille de tous les saints » soit « la veille de la Toussaint ». En effet, les fêtes d’Halloween et de la Toussaint trouvent une partie de leurs origines dans la fête de la Samain. La Samain est une fête celte qui se célèbre dans la nuit du 31 octobre au 1er Novembre. Elle remonte à plus de 2.500 ans et signifie le passage d’une année à une autre.

 

Les Celtes pensaient que durant la nuit de Sa main, les frontières entre le monde des morts et celui des vivants étaient ouvertes et que les esprits venaient rendre visite aux vivants. Selon la tradition, cette nuit appartenait aux défunts qui se déguisaient en monstres et venaient visiter les vivants. On retrouve donc dans cette fête, l’origine des déguisements d’Halloween.

 

Quelle est la portée spirituelle de cette fête ?

Maintenant que le décor est planté, nous pouvons en tant qu’êtres spirituels nous interroger sur la réelle nature de cette fête et des messages qu’elle véhicule. Alors, ne tournons pas autour du pot et soyons clairs: la fête d’Halloween est une fête occulte qui célèbre le dieu de la mort. Cette fête fait clairement l’apologie des œuvres des ténèbres et en tant que chrétiens, nous devons en prendre conscience.

 

2 Corinthiens 6 : 14 (Osterwald) « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles; car qu’ y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? »

 

La Parole de Dieu est claire et sans détours, nous sommes des êtres de lumière et nous n’avons aucun rapport avec les ténèbres et leurs œuvres. Nous devons être sensibles à ce genre de choses qui peuvent paraître anodines. « Après tout, ce n’est qu’une fête ! Qu’il y a-t-il de mal à se déguiser juste pour une journée ? Il n’ y a rien de méchant dans le fait d’aller chercher des bonbons ! Ce n’est pas comme si on prenait part à des rituels ou autres rites démoniaques… »

 

Mais c’est justement là qu’on a tout faux en pensant de la sorte ! Il y a une réelle portée spirituelle dans cette fête et y participer juste pour le « fun » a plus d’incidence dans nos vies qu’on ne le pense ! Dans l’un de ses articles traitant du même sujet que nous pouvons lire ICI, le Pasteur Leslie Passerino nous explique comment les satanistes et sorciers prient et jeûnent pendant 40 jours (avant Halloween), en invoquant leur maître. Ils prient pour les divorces et séparations des couples, les morts infantiles, la chute de l’Église, l’adultère, les viols… sans oublier les incantations et autres rites sataniques qui sont aussi pratiqués.

Alors, quelle attitude le chrétien doit-il avoir face à cela ?

 

Romains 12 : 2 (BDS) « Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu: ce qui est bon, ce qui Lui plaît, ce qui est parfait. »

En tant qu’enfants de lumière, nous devons apporter la lumière dans ce monde et non nous conformer à lui ! Nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde; si nous cachons cette lumière et que nous ne la laissons pas paraître, comment pourrons-nous briller ? Comment serons-nous capables d’apporter la vie dans ces ténèbres ?

 

C’est à nous de renverser la tendance. Nous devons contrecarrer les ténèbres en apportant la lumière et la vie que nous transportons en nous. Comment ? Par la base: l’évangélisation ! Mais attention, évangélisation ne veut pas dire condamnation ! Même si nous ne partageons pas leurs croyances, nous ne devons pas pour autant juger et condamner les autres. Le Seigneur n’a jamais jugé ni condamné personne !

 

Nous devons plutôt partager notre foi et notre point de vue avec sagesse et intelligence. Pour commencer, arrêtons de diaboliser ce jour. Le 31 Octobre reste un jour comme un autre. Bien qu’en ce jour le monde célèbre les ténèbres, il n’en demeure pas moins un jour créé par Dieu. C’est le diable qui, comme à son habitude, l’a détourné et perverti.

 

La vie et la mort sont au pouvoir de la langue ! Nous devons donc proclamer et déclarer la vie ! Nous devons annuler et déclarer stériles toutes les œuvres des ténèbres. Rendre caduques toutes les paroles incantatoires qui ont pu être prononcées et les remplacer par de bonnes paroles et des déclarations prophétiques ! C’est aussi ça la foi !

 

La fête d’Halloween n’est pas une fête banale ou juste « fun » ! Il y a une réelle portée spirituelle derrière cette fête et en tant que chrétiens, nous devons être capables de discerner les choses et avoir une lecture spirituelle de ce qui se passe dans notre environnement.

 

Comme dit plus haut, la pensée ici n’est pas de juger ni condamner. Nous devons tout simplement véhiculer nos valeurs avec beaucoup d’amour et de respect. Expliquer à notre prochain mais aussi à nos enfants, pourquoi nous ne célébrons pas la mort mais plutôt la vie.

Faire comprendre avec beaucoup de sagesse en quoi tous ces déguisements et toutes ces décorations ont une connotation démoniaque. Que le Saint-Esprit, éclaire chacun de nos pas. Qu’Il nous accorde la sagesse et le discernement afin d’agir selon Sa volonté et pour la gloire de notre Seigneur Jésus !

 

Jean 8 : 12 (S21) : « Jésus leur parla de nouveau. Il dit: « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie. » - Fréquence chrétienne

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Plan de lecture quotidienne :  Habakuk ; Jean 4 : 1-26

Transmis par René Barrois le : 30/10/2025

Il bénit et Il garde

« L'Éternel te bénisse et te garde. » (Nombres 6 : 24)


Cette bénédiction du souverain sacrificateur est en elle-même une promesse. Celle que notre grand Sacrificateur prononce sur nous doit sûrement avoir son effet, car il parle selon les oracles de Dieu. Quelle joie d'être sous la bénédiction divine ! Cela donne un parfum délicieux à toutes choses. Si nous sommes bénis, tous nos biens et toutes nos joies sont bénis ; nos pertes et nos croix, et nos désappointements mêmes le seront aussi. La bénédiction de Dieu est profonde, réelle, effective. Celle d'un homme peut consister en paroles uniquement ; mais la bénédiction de l'Éternel enrichit et sanctifie. Le vœu le plus désirable que nous puissions faire à notre meilleur ami n'est pas : « Bonheur et prospérité,» mais : « Que l'Éternel te bénisse. »

 

Quelle excellente chose c'est encore que d'être sous la garde de Dieu ; gardé par lui, gardé près de lui ; gardé en lui. Ils sont bien gardés ceux que Dieu garde : ils sont préservés du mal et réservés pour une félicité infinie. La garde de Dieu accompagne sa bénédiction, afin de l'établir et de l'affermir. Le vœu de l'auteur de ce petit livre est que tous ceux qui liront ces lignes soient mis au bénéfice de cette riche bénédiction et placés sous cette sûre garde.

 

Oui l'Éternel te bénira,

Et son amour te gardera ;

Il t'éclairera de sa face

Et te fera trouver sa grâce ;

Il tournera vers toi les yeux

Et t'enverra sa paix des cieux. - C.H. Spurgeon

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Plan de lecture quotidienne : Nahum ; Jean 3 : 22-26

Transmis par René Barrois le : 29/10/2025

 

Ce qu'il faut pour atteindre à la pureté

« C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies... » (Matthieu 15 : 19)


Nous faisons de notre ignorance une garantie de notre innocence ; puis nous considérons notre innocence comme une garantie de notre pureté. Lorsque nous entendons les rudes affirmations de notre Seigneur, nous nous récrions : "Mais je n'ai jamais éprouvé dans mon coeur aucune de ces horreurs !" Nous n'admettons pas ce que Jésus met ici en évidence. De deux choses l'une : Jésus-Christ est réellement l'autorité suprême qui sonde le coeur humain, ou il n'est pas digne d'intérêt. Suis-je prêt à croire à son divin discernement, ou est-ce que je me complais dans ma naïve ignorance ? Le jour où ce sentiment d'innocence se dissipera, je découvrirai avec crainte toutes les possibilités de mal qui sont en moi. Tant que je me retranche derrière une innocence illusoire, je vis dans un paradis chimérique. Si je ne me suis jamais conduit comme un criminel, c'est à la fois mon manque de courage et les usages de la société civilisée qui m'en ont empêché ! Mais quand Dieu met à nu mon coeur, le diagnostic de Jésus se vérifie.

 

Le seul secours possible est alors dans la Rédemption de Jésus-Christ. Si je m'abandonne à lui, les abominations dont mon coeur est capable, ne peuvent jamais se manifester. La véritable pureté est un sommet trop élevé pour que je puisse l'atteindre par mes propres efforts ; mais lorsque le Saint-Esprit vient habiter en moi, il remplit mon coeur de l'Esprit saint qui est pureté absolue. - Oswald Chambers

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Plan de lecture quotidienne :  Michée 6-7 ; Jean 3 : 1-21

Transmis par René Barois le : 28/10/2025

 

Se réjouir en toutes circonstances

« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » (Philippiens 4 : 4).

« Quelqu'un est-il dans la joie ? Qu'il chante des cantiques. » (Jacques 5 : 13).

 

L'apôtre Paul nous convie à être dans la joie en toutes circonstances : « Soyez toujours joyeux. » (1 Thessaloniciens 5 : 16). Si, après une journée de dur labeur, l'esprit et le corps sont las, chantons un cantique ! Quand les épreuves de la vie nous accablent, que les souffrances sont notre partage, que les tracas journaliers sont difficiles à résoudre et que notre vie spirituelle semble étouffée, chantons un cantique ! C'est une joie et une source de consolation que de pouvoir s'exprimer par des cantiques dans les bons comme dans les mauvais moments. Paul et Silas, lors de leur emprisonnement, « priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient » (Actes 16 : 25). en effet, Jésus ne disait-il pas : «  Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera...Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse... » ? (Matthieu 5 : 11-12).

Un cantique est comme une prière qui s'élève vers le trône de la grâce. « Je célébrerai le nom de Dieu par des cantiques. » ( Psaume 69 : 31). Épanchons tout notre être dans un chant de triomphe vers le ciel : c'est alors que la joie descendra dans notre cœur et donnera à notre vie un rayonnement nouveau qui nous permettra de retrouver des temps de rafraîchissement spirituel, de nous plonger dans l'amour de Christ, de résister au découragement et de demeurer paisibles, patients, inébranlables, plus que vainqueurs, face aux épreuves.

Oui, chantons un cantique quand notre cœur est joyeux, et chantons un cantique dans l'adversité. Chantons des cantiques en tout temps. « Entretenez-vous par... des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur. (Éphésiens 5 : 19). - René Barrois

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Plan de lecture quotidienne : Michée 4-5 ; Jean 2

Transmis par René Barrois le : 27/10/2025

Pas d’incisions !

Vous ne vous ferez pas d’incisions.” (Deutéronome 14 : 1)

Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous ne vous ferez pas de tatouages. Moi, je suis l’Éternel.” (Lévitique 19 : 28)

 

La mode du piercing ne cesse de recruter des adeptes : après les oreilles percées, il est élégant de montrer un nombril clouté, une langue avec un diamant, des anneaux sur les sourcils, etc. Cette pratique ne date pas d’hier : elle existait déjà aux premiers temps décrits dans la Bible. Ainsi, plusieurs versets évoquent les “anneaux de nez” comme éléments de parure féminine (Exode 35 : 22 ; Ésaïe 3 : 21 ; Osée 2 : 13). Le piercing se rapproche de l’incision. Dieu l’interdit formellement à deux reprises dans la Loi, tout comme les tatouages (Lévitique 19 : 28). Les incisions étaient liées à l’idolâtrie : lors de la scène du Carmel, les prophètes de Baal s’en sont faites pour essayer d’attirer l’attention de leur dieu (1 Rois 18 : 28). On croyait obtenir la faveur d’une divinité en faisant couler le sang ; certains ont même cru pouvoir apaiser l’Éternel de cette façon (Jérémie 41 : 5).

Pas de figures également (litt. « d’écriture par piqûres »), les tatouages étaient aussi rattachés à des noms d’idoles et étaient des signes permanents d’apostasie. Plusieurs des promoteurs de la mode du piercing s’affichent d’ailleurs comme ouvertement satanistes. De plus, ne peut-on pas penser qu’inconsciemment les chaînes, les broches, les anneaux utilisés pour le piercing symbolisent les liens dans lesquels sont enchaînés ceux qui se mutilent ainsi?

Mais, comme souvent, plutôt que de procéder par interdiction, le Nouveau Testament parle positivement : depuis notre conversion, notre corps est le temple du Saint Esprit (1 Corinthiens 6 : 19) ; Paul dit même que “le corps […] est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps” (1 Corinthiens 6. 13). Si je suis conscient de cette habitation divine, je ne maltraiterai pas mon corps, mais je glorifierai Dieu dans mon corps (1 Corinthien 6 : 20). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :   Michée 1-3 ; Jean 1 : 19-51

Transmis par René Barrois le : 26/10/2025

Raconte-leur

Va dans ta maison, auprès des tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, et comment il a usé de miséricorde à ton égard.” (Marc 5 : 19)

 

Le témoignage personnel vaut mieux que tous les discours. Nous nous demandons peut-être quel doit être le contenu de notre témoignage.

Les exemples du démoniaque et de Paul nous instruisent à ce sujet.

 

Le démoniaque

Près du lac de Galilée vit un homme possédé d’un esprit immonde ; il se cache dans les cimetières, erre dans la montagne en criant et en se meurtrissant avec des pierres. Personne ne peut le maîtriser, il casse même les chaînes avec lesquelles on tente de le lier. Jésus chasse les esprits qui le hantent et le délivre. Alors cet homme veut suivre Jésus partout, mais le Seigneur l’envoie dans son village pour témoigner de sa délivrance. Il va donc divulguer dans toute la région ce que Jésus a fait pour lui. Quelque temps plus tard, Jésus revient dans cette contrée ; aussitôt les habitants le reconnaissent, et, de tous côtés, apportent au Seigneur les malades et les handicapés pour qu’il les guérisse (Marc 6 : 53-55). Le témoignage de cet homme

a porté ses fruits !

 

Paul

Arrêté et emprisonné à Jérusalem, Paul donne son témoignage personnel, en quatre étapes :

1. Son passé de pharisien, zélé pour la loi, mais persécuteur des croyants.

2. Comment Jésus lui est apparu sur le chemin de Damas et s’est fait

connaître à lui : “Je suis Jésus le Nazaréen que tu persécutes” (Actes 22 : 8).

3. Le changement radical dans sa vie : de persécuteur, il est devenu persécuté

(Actes 22 : 17-21).

4. Sa nouvelle mission : “Tu lui seras témoin [de Jésus], auprès de tous les hommes, de tout ce que tu as vu et entendu” (Actes 22 : 15).

 

Comme celui de Paul, notre témoignage doit contenir quatre aspects :

1. Notre passé loin de Dieu, centré sur la satisfaction de nos désirs.

2. Notre rencontre avec Jésus ; comment l’avons-nous découvert ?

3. La transformation qui en résulte.

4. Notre nouvelle mission : ne plus plaire à nous-mêmes, mais à Dieu, l’honorer

et le servir. – Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 64-66 ; Jean 1 : 1-18

Transmis par René Barrois le : 25/10/2025

Appel à focaliser notre appel sur Dieu

Le prophète Jérémie était un homme qui avait décidé dans son cœur de chercher le Seigneur, et la Parole de Dieu est venue vers lui. Encore et encore, nous lisons : “La Parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie.”

De nombreux commentateurs appellent Jérémie « le prophète qui pleure », et c’est certainement vrai. Mais il nous a aussi apporté la nouvelle la plus joyeuse, la plus digne de louange de tout l’Ancien Testament. Après tout, il a annoncé la gloire de la Nouvelle Alliance : “Je traiterai avec eux une alliance éternelle, Je ne me détournerai plus d’eux, Je leur ferai du bien” (Jérémie 32:40). “Je rassasierai de graisse l’âme des sacrificateurs, et mon peuple se rassasiera de mes biens, dit l’Éternel” (31:14).

Ça c’est une bonne nouvelle ! La Nouvelle Alliance est pleine de miséricorde, de grâce, de joie, de paix et de bonté. Mais derrière chaque parole de Jérémie se trouve un cœur entièrement brisé.

Jérémie écrit : “ Mes entrailles ! mes entrailles : je souffre au dedans de mon cœur, le cœur me bat, je ne puis me taire ; car tu entends, mon âme, le son de la trompette, le cri de guerre” (4:19).

Jérémie versait des larmes saintes qui n’étaient pas seulement les siennes. En effet, le prophète a entendu Dieu lui parler de Son cœur brisé. D’abord, le Seigneur a prévenu Jérémie qu’il allait envoyer le jugement sur Israël. Ensuite, Il a dit au prophète : “Sur les montagnes je veux pleurer et gémir, sur les plaines du désert je prononce une complainte” (9:10). Le terme grec pour le mot “complainte” utilisé ici signifie “pleurer.” Dieu Lui-même pleurait sur le jugement qui allait venir sur son peuple.

Le Seigneur partage avec nous Ses pensées. Nous vivons une époque “de vie ou de mort” en ce moment et je te presse de disposer ton cœur à rechercher Dieu avec application et détermination. Plonge dans Sa Parole avec un amour et un désir sans cesse grandissant. Il sera fidèle à Sa Parole et te guidera vers ce qu’il veut te révéler. - David Wilkerson

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Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 61-63 ; 2 Timothée 4

Transmis par René Barrois le : 24/10/2025

En prison

« L'Éternel est bon... pour l'âme qui le cherche. » (Lamentations de Jérémie 3 : 25)

« Au jour de ma détresse, j'ai cherché le Seigneur ; ma main était étendue durant la nuit et ne se lassait point ; mon âme refusait d'être consolée. » (Psaumes 77 : 2)


Le détenu est là debout, devant l'aumônier de la prison. Il tient une lettre à la main.

"Monsieur l'aumônier, j'ai voulu vous voir une dernière fois."

 

— "Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous n'êtes pas malade ?"

 

"Voilà huit ans que je vois le ciel au travers des barreaux. Jusqu'à présent, je tenais le coup. Quelqu'un pensait à moi, m'écrivait, m'attendait. Voici la dernière lettre. Ma femme m'a abandonné. Ma vie n'a plus de sens."

L'aumônier connaît le détenu. Il n'est pas de ceux qui jouent la comédie du suicide pour obtenir une amélioration de leur sort.

— "Votre vie de détenu, maintenant que vous êtes abandonné de tous, me touche profondément. Et pourtant Dieu ne veut pas vous abandonner. Il vous cherche. Il veut vous rencontrer. Je crois que l'heure est venue pour que vous vous tourniez à lui. Je vais prier pour vous et vous demander à vous quelque chose : lisez l'Évangile que je vous donne".

Deux jours plus tard, un dimanche matin, l'homme est là dans la chapelle où l'aumônier présente l'Évangile. Son visage rayonne. Dans la solitude de la cellule, Dieu a rencontré le désespéré. Il lui a donné plus que la liberté qu'il espérait : le salut de son âme. - Graines d’ensemencement

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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 59-60 ; 2 Timothée 3

Transmis par René Barrois le : 23/10/2025

Un saint tremblement

« Auprès de moi s’assemblèrent tous ceux que faisaient trembler les paroles du Dieu d’Israël, à cause du péché des fils de la captivité; et moi, je restai assis et désolé, jusqu’à l’offrande du soir. »  (Esdras 9 : 4).

 

« Tous les hommes de Juda et de Benjamin se rassemblèrent à Jérusalem dans les trois jours. C’était le vingtième jour du neuvième mois. Tout le peuple se tenait sur la place de la maison de Dieu, tremblant à cause de la circonstance et par suite de la pluie. » (Esdras 9 : 10).

 

Soixante années environ après la reconstruction du Temple, époque marquée par un réveil spirituel et un regain d'activité consécutif aux exhortations d'Aggée et de Zacharie, il fallait bien se rendre à l'évidence : la bénédiction de Dieu ne reposait pas sur son peuple comme elle l'aurait dû.

Comment expliquer un tel déclin en quelques décennies ? La Parole de Dieu apporte une réponse sans équivoque. Des infidélités avaient été contractées.

Que faire ? Le peuple aurait pu se lancer dans des travaux de toutes sortes, se jeter dans une véritable frénésie d’activité... Quand bien même il y eut été disposé, l'illusion passagère aurait bientôt fait place à la réalité : la situation de base restait inchangée. Le mal devait être traité à sa racine. Seules la repentance et l'abandon du péché pouvaient ouvrir la voie à l'action de Dieu en faveur du peuple.

L'arrivée d'Esdras, homme pieux et versé dans la loi, amena les chefs à une confession sincère qui jeta l'homme de Dieu dans la confusion. Alors que ce dernier était assis, désolé, s'assemblèrent auprès de lui tous ceux que faisaient trembler les paroles du Dieu d'Israël. Cette première étape eut pour effet de porter un nombre considérable de croyants à se joindre à ceux dans la même démarche, puis de conduire les chefs à convoquer tout le peuple pour un temps de mise en règle.

Certes, ces moments durent comporter pour le peuple de Dieu plus d'un aspect désagréable. La crainte du Dieu très Saint, la solennité du rassemblement et le profond sentiment de honte, auxquels s'ajoutait la pluie, faisaient trembler ceux qui se trouvaient réunis. Mais cette saison d'humiliation fut suivie d'une courageuse mise en ordre qui ouvrit le chemin à la bénédiction. « C'est à celui que je regarderai : à l'affligé et à celui qui a l'esprit contrit et qui tremble à ma parole (Esaïe 66 : 2 – V.D.).

Cher lecteur, ces choses ne doivent-elles pas nous porter à réfléchir ? - Stephan Wilhem

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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 55-58 ; 2 Timothée 2

Transmis par René Barrois le : 22/10/2025

Écoutez !

« Mais celui qui m'écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. » (Proverbe 1 : 33).

 

Dernièrement, alors que j'animais un groupe de paroles autour de la Bible au sein d'un centre de détention, un des détenus a eu à cœur de nous partager le,verset ci-dessus. Étonnant n'est-ce pas, pour quelqu'un qui vit l'enfer de l'univers carcéral ? Au sein des situation les plus anxiogènes, Dieu peut nous apporter le repos.

 

Cependant, parfois nous ne parvenons pas à cette tranquillité de l'âme, car la souffrance, l'angoisse et le désarroi nous submergent tant , que notre prière est un flot incessant de paroles. Or, Salomon, dont la grandes sagesse n'est plus à démontrer, nous dit : « celui qui écoute Dieu reposera avec assurance, il vivre tranquille et sans craindre aucun mal » ! Le repos, la tranquillité au milieu du tumulte, sont pour ceux qui parviennent à faire taire toutes les autres voix que celle de Dieu, et à se concentrer sur le fait de l'écouter, lui !

 

 L'écouter, c'est se rappeler ce qu'il a promis :

« Je vous donne ma paix, pas celle que donne le monde » (Jean 14 : 27) ; « Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28 : 20). L'écouter, c'est écouter ses conseils de sagesse : «  Qui de vous peut ajouter par ses inquiétudes une coudée à la durée de sa vie ? » (Matthieu 6 : 27). L'écouter, c'est demander à Dieu ce qu'il veut nous enseigner au travers de nos difficultés. Paul voulait que son écharde soit retirée, mais Dieu lui a montré qu'elle était là pour l'empêcher de tomber dans l'orgueil ( 2 Corinthiens 12 : 7 : 10). L'écouter, c'est faire silence comme Jérémie l'a fait, et lui savait parfaitement ce que sont la tribulation et l'épreuve : « Il est bon d'attendre en silence le secours de l’Éternel » (Jérémie 3 : 26).

 

Ne serait-il pas temps de prendre la décision de vous mettre à son écoute. - Luc Goillot

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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 54-56 ; 2 Timothée 1

Transmis par René Barrois le : 21/10/2025

L'humilité de reconnaître

« Si nous reconnaissons nos péchés, Dieu est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. » (1 Jean 1 : 9 Semeur).

 

Voici une attitude qui plaît à Dieu : reconnaître sa faute, son péché. c'est le fait de manquer le but. Le but divin était que l'homme vive dans le jardin d’Éden dans le

quel il y avait tout ce dont il avait besoin. C'était le paradis sur terre, le bonheur dans la communion avec le Créateur. Une harmonie parfaite était installée et l'être humain n'avait besoin de rien d'autre pour être heureux. Mais le diable, mettant le doute sur la Parole donnée par Dieu, titillant la curiosité et attisant le désir d'en savoir plus, conduisit l'homme à sa chute. Adam et Eve mangèrent du fruit du seul arbre défendu malgré la possibilité qu'ils avaient de rester fidèles à l’Éternel, lorsque celui-ci vint à leur rencontre, ils s'accusèrent mutuellement, chacun récusant sa propre faute, et tous les deux cherchèrent à fuir la présence de Dieu.

 

Vous avez peut-être eu la grâce de naître dans une famille où vous entendiez parler de Dieu, mais vous avez aujourd'hui la possibilité de confesser et avouer vos péchés et de lui dire : « Seigneur, pardonne- moi, je désire te rencontrer. J'ai soif de cette autre vie que tu donnes en ton Fils Jésus, mort sur la croix à cause de mon péché. Je crois que je vais vivre ce qu'à vécu le psalmiste : «  J'ai dit : j'avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché » ( Psaume 32 : 5). Je crois, comme le dit te Parole, que le sang de Jésus me purifie et que par la foi, je suis justifié. Je veux quitter les mensonges du diable et vivre maintenant avec mon Sauveur. Merci, Jésus, de me pardonner et de m'accueillir dans ton coeur » - Benjamin Lamotte-Augris

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Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 52-53 ; 1 Timothée 6

Transmis par René Barrois le : 20/10/2025

 

Bienvenue au Centre d’apprentissage et de perfectionnement de la foi !

« Si la promesse tarde, attends-là » (Habakuk 2 : 3)

 

Le timing de Dieu n’est pas le nôtre, rappelons-nous que jamais il n’est en avance ou en retard. La ponctualité divine est parfaite. Pourtant, le temps d’attente avant l’exaucement nous semble parfois si long, voire dans certains cas interminable. Or, ce n’est jamais du temps perdu pour Dieu. Avant d’accomplir ses promesses, il s’emploie à travailler notre spiritualité dans le but de forger en nous une foi profonde, inébranlable et pertinente, en plus d’une vie de sainteté dans sa présence. Pour cela, il faut du temps. On ne devient pas un chêne en une année ! Un auteur chrétien à écrit : « Le temps nous apparaît comme un chargé de mission » du Seigneur, souvent bien difficile à cerner dans son activité au service du Maître pour notre bien.. Ainsi, plutôt que de nous polariser essentiellement sur l’exaucement, laissons Dieu façonner notre être intérieur, réparer nos blessures, briser nos chaînes, transformer notre caractère, approfondir notre relation avec lui, renforcer notre fidélité à son égard. Sommes-nous passés par les classes successives du centre d’apprentissage et de perfectionnement de la foi ?

Un pasteur à dit : « Dieu se sent beaucoup plus concerné par notre caractère que par notre confort. Son plan est de nous perfectionner, non de nous dorloter. Pour cette raison, il permet toutes sorte de circonstances formatrices : les situations de conflits, la déception, la difficulté, la tentation, les temps de sécheresse ainsi que les silences, le but étant de former en nous le caractère de Christ. »

Armons-nous de patience alors que Dieu nous place dans l’atelier de la foi pour perfectionner notre vie intérieure. Assurément, l’exaucement viendra en son temps. – Daniel Bodolec

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Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 50-51 ; 1 Timothée 5

Transmis par René Barrois le : 19/10/2025

 

Gardez-vous des faux docteurs ou prophètes de la fin des temps

« Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens...Car il s’élèvera de faux Christ et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire s’il était possible, même les élus... C’est pourquoi, vous aussi tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. » (Matthieu 24 : 11, 24, 44)

 

Jésus annonce qu’il reviendra et il a annoncé des signes avant-coureurs de son retour. Il avertit son peuple des temps difficiles qui arriveront, il nous demande de nous préparer, nous aussi, tenons-nous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où nous n’y penserons pas.

 

L’un des plus grands signes annoncés, c’est l’apostasie.

« Car il viendra un temps où les hommes ne supporterons pas la sainte doctrine ; mais, ayant la démangeaisons d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule docteurs selon leurs propres désirs, détournerons l’oreille de la vérité, et se tournerons vers les fables. » (2 Timothée 4 : 3-4).

L’apostasie est graduel. Il y a deux sortes d’apostasie :

L’apostasie doctrinale, c’est-à-dire le rejet d’une partie, ou de la totalité des enseignements de Christ et des apôtres ,les compromis avec les œuvres du monde(1 Timothée 4 : 1 ; 2 Timothée 4 : 3).

L’apostasie morale, c’est-à-dire le fait qu’un enfant de Dieu cesse de demeurer en Christ, pour redevenir esclave du péché et de l’immoralité (Esaïe 29 : 13 ; Matthieu 23 : 25-28 ; Romains 6 : 15-23 et 8 : 6-13).

« Il a été donné à l’apôtre Paul d’énoncer une semblable prophétie. Il déclare que l’antichrist sera le fils de perdition, enfanté pour ainsi dire par la perdition ; qu’il s’élèvera contre tout ce qui est appelé Dieu et que, s’asseyant au temple de Dieu, il se présentera lui-même comme étant Dieu (2 Thessaloniciens 2 : 4). Il n’admettra qu’une religion, le culte de lui-même, l’homme devenu Dieu !

Tel est le tableau de l’apostasie chrétienne dont les premiers signes sont apparus au temps des apôtres déjà. Le mystère d’iniquité opère déjà, dit Paul. Et Jean : l’antichrist vient, comme… le vrai Christ vint, et les siens ne le reçurent pas (Jean 1 : 11 ; 1 Jean 2 : 18). Elle s’est développée au cours des siècles et se développera jusqu’à son plein épanouissement. Les apostats auront alors entièrement rejeté tout ce qui est du vrai Dieu et de son Christ, tant dans le monde juif que dans le monde christianisé. » (*)

Lorsque Jésus a pointé la première mise en garde « prenez garde aux faux prophètes » (Matthieu 24 : 3-5). Les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? Jésus leur répondit : prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs faux prophètes, ministres de Satan, viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.

Aujourd’hui, ces faux prophètes sont au travail. Ils séduisent beaucoup de gens, même des croyants, particulièrement ceux qui sont peu ancrés dans la vie spirituelle.

Satan est subtil. S’il recherche l’ombre pour œuvrer, il n’hésite pas à se transformer en « ange de lumière » pour mieux séduire afin d’égarer par des discours et insinuations. Il n’y a rien d’étonnant que ses ministres se déguisent en serviteurs de justice. (2 Corinthiens 11 : 13-15). Satan et ses ministres ont l’ingéniosité à tromper en utilisant des aspects attractifs, voire moraux. Ils tiennent un langages persuasif (Romains 16 : 17-18), citent la Bible, font souvent des miracles, séduisent les foules et même des enfants de Dieu... Les personnes naïves, désemparées, peu informées et mal enracinées dans la Parole de Dieu se laissent berner par une telle fourberie. Pour ceux qui n’ont pas une foi totale en la vérité, ils tomberont sous cette puissance.

Ces imposteurs cherchent par tous le moyens à se faire des disciples. Ils parlent de leur église, de leurs adeptes, de visions et de révélations surnaturelles. Ils sont affamés de pouvoir et de possessions. Ils prêchent des faussetés pour séduire à tout prix. Ils proclament un autre Évangile que celui de la Sainte Bible afin de satisfaire leurs ambitions (Galates 1 : 6-9). Leurs messages sont centrés principalement sur la richesse, la santé « l’évangile de la prospérité » et les guérisons qu’ils prétendent opérer sont généralement invérifiables. Néanmoins, il peut y avoir de vrais miracles dont l’origine est satanique (Exode 7 : 11-12 ; 2 Timothée 3 : 8).

 

Comment discerner les faux docteurs ou des faux prophètes ?

Nos impressions et sentiments ne sont pas un indicateur suffisamment sûr pour détecter qui est un vrai ou un faux prédicateur de Christ. Posons-nous plutôt les questions suivantes :

Les citations bibliques des prédicateurs sont-elles exactes et prises dans leur contexte ?

Ses enseignements sont-il conforme à la Bible (Actes 17 : 11) ?

Proclament-ils que Jésus-Christ est le Fils de Dieu (1 Jean 2 : 23), venu en chair dans ce monde (1 jean 4 : 1-3) pour sauver les pécheurs ?

Les prophéties annoncées trouvent-elles leur accomplissements (Deutéronome 18 : 20-22) ou, par contre sont-elles dites en termes vagues ?

Le propre style de vie de ceux qui disent parler au nom du Seigneur est déterminent. Est-il cohérent avec la morale biblique (Matthieu 12 : 33-37) ?

Ils aiment et recherchent les richesses et les biens terrestres, les vêtements somptueux, les belles et grandes maisons, les voitures de luxes, les suites cossues dans les hôtels. Ils sont adeptes de l’évangile de prospérité au dépend de ceux qu’ils dépouillent !

Jésus dit : « Gardez-vous des faux prophètes...ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits...Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Ceux qui disent : Seigneur, Seigneur ! N’entrerons pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait a volonté de mon Père qui est dans les cieux, plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7 : 15-23).

 

Il faut être vigilants, nous tenir sur nos gardes. Ne nous laissons pas séduire par les apparences extérieures. Nous devons persévérer dans la prière et rester fidèle à l’enseignement de la Bible. - René barrois

(*) Biblequest.

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Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 48-49 ; 1 Timothée 4

Transmis par René Barrois le : 18/10/2025

Ce « ET » si important

« Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et accomplis tes vœux envers le Très-Haut. Et invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me glorifieras. » (Psaume 50 : 14-15).

 

Dans les version Segond 7+9, Darby et autres, comme dans le texte original hébreu, il y a cette conjonction de coordination « et » qui relie les deux versets. Dieu n'a pas dit : « Invoque-moi au jour de la détresse, je te délivrerai », il a dit  « Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces et accomplis tes vœux envers le Très-Haut. Et invoque-moi au jour de la détresse, je te délivrerai, je te délivrerai et tu me glorifieras » La version en français courant : dit « … et tiens les promesses que tu m'as faites, à moi le Très-Haut, et quand tu seras dans la détresse, appelle-moi, et tu célébreras ma gloire »

 

Ce serait une erreur de penser que la prière à elle seule suffit pour en voir l'exaucement. Le psalmiste a écrit : « Si j'avais conçu l'iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé » (Psaume 66 :18). Nous devons veiller à ôter tout « obstacle à la prière » (1 Pierre 3 : 7). L 'Écriture est claire, on ne peut garder une foi saine, vivante efficace, si on ne veille pas à garder une bonne conscience (1 Timothée 1 ; 19)

 

Jacques 5 : 16 écrit : « La prière agissante (c'est-à-dire la prière de la foi) du juste a une grande efficacité » La foi authentique s'exprime par l'action. Dans Hébreux 11, le chapitre des héros de la foi, nous rencontrons 18 fois l'expression « C'est par la foi... » qui est toujours suivie d'un verbe exprimant l'action de la foi. Exemple : « C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage »(v. 8). La Bible appelle cela « l'obéissance de la foi » (Romains 1 : 5). Le Seigneur qui est fidèle fera toujours sa part, mais jamais la nôtre. - Joël Chédru

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Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 46-47 ; 1 Timothée 3

Transmis par René Barrois le : 17/10/2025

La grâce fondement de la paix

« Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur. » (2 Pierre 1 : 2)

 

Parmi les 21 épîtres qui composent le Nouveau Testament, 17 commencent par cette formule. 

La grâce et la paix vont ensemble, mais la grâce précède toujours la paix. C’est pour nous rappeler que la paix découle de la compréhension de la grâce ; la paix est fondée sur la révélation de la grâce. Dieu nous donne sa paix par le moyen de la grâce.

La loi génère la crainte, car elle fait craindre le châtiment ; la grâce génère la paix, car elle nous exempte du châtiment. L’enracinement dans la grâce ne fait qu’approfondir la paix intérieure ; cet enracinement fait croître la paix en soi et autour de soi. Le légaliste n’est jamais certain d’avoir fait tout ce qu’il fallait faire, ce qui crée en lui une tension destructrice de paix. Celui qui marche dans la grâce sait qu’il lui reste des progrès à faire, sans le poids de la condamnation et de la culpabilité. 

L’expérience de la grâce découle du salut offert en Jésus-Christ. Nous étions perdus, enfoncés dans notre péché, méprisables, et parfois nous méprisant nous-mêmes, mais il est venu vers nous, il nous a accueillis comme le père a accueilli le fils prodigue. 

Il nous a tendu une main secourable, et sa grâce a surabondé là où le péché avait abondé. Nous avons fait l’expérience du pardon absolu, de l’amour sans condition, et une source a commencé à jaillir dans nos cœurs. La grâce de Dieu a envahi notre âme, et nous avons trouvé cette paix véritable. Aspirez-vous à cette paix profonde ? Alors découvrez l’immense grâce de Dieu à votre égard ; reconnaissez que vous ne pouvez pas vous sauver vous-même, acceptez le pardon que Dieu vous accorde gratuitement au travers du sacrifice de son Fils . - Paul Calzada

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Plan de lecture quotidienne :  Cantique… 1-2 ; Philippiens 2 : 1-18

Transmis par René Barrois le : 16/09/2025

Honorez-vous vos parents ?

« C'est le premier commandement avec une promesse »

 

Honorer, c'est entre autres choses, respecter une personne malgré ses différences. Il peut être aisé de le faire lorsque les personnes sont aimables, mais plus difficile si elles agissent avec dureté.

La Parole est claire : « Honore ton père et ta mère, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » ( Éphésiens 6 : 2-3). Le livre du Deutéronome comprend le même commandement avec promesse : « Honore ton père et ta mère comme l’Éternel, ton Dieu, te l'a ordonné, afin que tes jours se prolongent et que tu sois heureux dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Deutéronome 56 : 16).

Tout comme nous devons honorer nos parents, « car cela est agréable au Seigneur » (Éphésiens 6 : 1). Quelque soit notre âge, nous devons ne pas être rebelles à leurs instructions.

Cependant, il peut s'avérer que ce commandement puise être difficile à appliquer, car le blocage ne vient pas toujours du côté des enfants, il peut être le fait de l'un ou des deux parents. Dans ce cas, l'humilité est de rigueur et il convient de suivre la recommandation de l'apôtre Pierre : «  Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité, car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » ( 1 Pierre 5 : 5). La relation doit se faire dans un partage et non à sens unique. Face à de la résistance,mieux vaut lâcher prise, même si nous avons raison, et laisser Dieu agir.

Ainsi, même si la situation est lourde à vivre, et même s'il est difficile d'accorder son pardon, ne cessons jamais d'honorer et de bénir notre notre mère, et nous serons  « heureux dans le pays que l’Éternel, [notre] Dieu. [nous] donne » - Michel Pelletier

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Plan de lecture quotidienne :   Ésaïe 42-43 ; 1 Timothée 1

Transmis par René Barrois le : 15/10/2025

C'est bien bon et fidèle serviteur

"Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha en rapportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m'as remis cinq talents ; voici, j'en.ai gagné cinq autres. Son maître lui dit C'est bien, bon et fidèle serviteur tu as été .fidèle en-peu' de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et 'il dit : Seigneur, tu m'as remis deux talents ; voici, j'en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C'est bien, bon et fidèle .serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai .beaucoup ; entre dans la joie de ton maître."  (Matthieu 25 : 20-23)

 

Introduction                                           

- Introduction qui est la conclusion : chrétiens et serviteurs de Dieu seront jugés, non sur la quantité, mais sur leur fidélité.

C'est-à-dire,, non pas sur ce', qu'ils auront fait, mais sur la manière dont ils l'auront fait.

  1. Dieu a besoin, pour sauver le monde d’hommes fidèles

(Sur lesquels Il puisse compter; auxquels" Il puisse se fier.

 

"Confie-toi en l’Éternel, et pratique le bien ; aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture." (Psaume 37 : 3).

"Je rends grâces à celui qui m'a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu'il m'a jugé fidèle, en m'établissant dans le ministère..." (1 Timothée 1 : 12)

 

- Philippe :             

• en Samarie = foules ;

• sur le chemin de, Gaza =Un homme.-                           

Etait-il moins béni' ?                                                          

Si un homme était allé à Samarie et un autre sur le chemin de Gaza, comment aurions-nous jugé leur travail ?

- Lieu de tourments = part des infidèles (cf. Luc 12 : 46)

- Pite de la veuve - les riches mettaient beaucoup, mais de leur superflu (Marc 12 : 41-44)

 

- Ce qui nous rend supérieurs : Néhémie 7 : 2 :"Je donnai mes ordres à Hanani, mon frère, et à Hanania, chef de la citadelle de Jérusalem, homme supérieur au grand nombre par sa fidélité et par sa crainte de Dieu"

(non l'ancienneté, l'âge, la fortune, l'instruction, les résultats)

 

- Fidèles comme économes de Dieu : famille (Église, dans sa maison) cf. Hébreux 3 : 1-6

(biens matériels biens spirituels (biens matériels avant biens spirituels - Pourquoi ? "Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes" lire Luc 16 : 10-13

Économe = oikonomon = qui administre, intendant. Même mot : Luc 12/42 ; 16/1, 3, 8 ; Romains 16/23 (trésorier) 1 Corinthiens 4/1-2 ; Galates 4/2 ; 1 Pierre 4/10.

 

2. Fidèles quand les risque d’infidélité se multiplient Lire Proverbes 7

 

3. "C'est bien" prononcé par le Maître à l'intention de la fidélité. C'est Dieu qui juge; David préférait tomber entre les mains de Dieu (cf. 2 Samuel 24 : 14)

 

. Non :       bon et brillant, car il se peut que cet homme n'ait jamais brillé aux yeux de ceux qui apprécient ce qui est-brillant ;  

bon et distingué, car il était peut-être inconnu de ses contemporains.

- Ils ont fait de leur mieux avec ce qui leur avait été confié :

. 2 talents ou 5, mesure différente, mais même récompense : "C'est bien" JÉSUS REGARDE A NOTRE FIDÉLITÉ, NON A LA QUANTITÉ.

Marc 14 : 8 : "Elle a fait ce qu'elle a pu ; elle a d'avance embaumé mon corps pour la sépulture,"

- Résultat de la grâce : récompense en rapport avec la grâce

. Fidèle en peu.. ...confierai beaucoup,

- Notre travail doit être le résultat de notre amour pour Dieu.     

- Nous devons travailler, non pour être populaires, mais pour être approuvés de Dieu.

- Nous ne devons donc pas nous laisser impressionner, ni par les flatteries de nos .amis, ni par la condamnation de nos; ennemis.

- La récompense qui attend celui qui, par fidélité, aura donné un verre d'eau froide à  un disciple (Matthieu 10 : 42).

- Les hommes sont très intéressés par ce qu'ils reçoivent. Dieu, par ce que nous  produisons.

 

 Conclusion :

Servons Dieu de tout notre cœur, de toute notre force, nous souvenant que Dieu regarde au cœur et que nous devons être fidèles en tout, jusque dans les moindres choses. - R. Copin

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Plan de lecture quotidienne : Ecclésiaste 6-8 ; Éphésiens 6 : 10-24

Transmis par René Barrois le : 14/10/2025

Le bonheur

« Je chanterai l'Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai. Que mes paroles lui soient agréables! Je veux me réjouir en l'Éternel. » (Psaume 104 : 33-34)

 

Sans doute, la vie est difficile. Qui que nous soyons, nous connaissons tous, et toutes, notre lot de difficultés. Bien évidemment, personne ne le nie ni même ne le conteste. Néanmoins, nous avons réellement sujet de nous réjouir. Certes, la joie dont nous nous entretenons ici n’est pas celle du monde. En réalité, elle n’est en rien comparable. Fait notable, elle ne met pas à l’abri des larmes pas plus qu’elle ne dispense de la souffrance. Pourtant, cette joie, les Écritures la décrivent comme étant ineffable et glorieuse.

La raison en est que sa source est absolument différente de celle du bonheur tel que le monde l’entend. Voici, la santé, l’argent ou encore le succès n’y contribuent en rien. Assurément, ce sont autant de bienfaits temporels pour lesquels nous ne manquons pas de rendre grâces à Dieu. Toutefois, si nous en sommes privés, nous n’en sommes pas moins joyeux! Et pour cause, notre bonheur ne dépend pas des circonstances de cette vie. Non, notre joie ne trouve son origine que dans le Seigneur. Nous nous réjouissons parce que nous avons cru en Dieu. Oui, nous nous réjouissons parce que nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Il ne reste maintenant nulle vallée qui ne soit comblée, nulle montagne ou colline qui ne soit abaissée. Non, en dépit des vents violents et des tempêtes, notre joie en Jésus-Christ demeure.Alors, véritablement, nous le constatons: tout ce que ce présent siècle est en mesure de nous offrir est pâle et insipide. C’est ici une eau qui n’étanche jamais la soif, ce sont des plaisirs éphémères et vains qui ne contentent jamais l’âme. La connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ, voici le motif pour lequel nous sommes remplis d’allégresse. Aussi, si Dieu le permet, nous chanterons à l’Éternel tant que nous vivrons; nous psalmodierons à notre Dieu tant que nous existerons ! - Message d'amour

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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 38-39 ; Tite 1-2

Transmis par René Barrois le : 13/10/2025

 

Approchons-nous !

« Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il a ouvert pour nous à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, ayant aussi un grand sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi. » (Hébreux 10 : 19-22)

 

À la croix, la question du péché a été réglée : le croyant peut donc prendre le chemin qui lui est ouvert et prendre possession des bénédictions que Dieu veut lui donner. La Loi interdisait autrefois au peuple d’Israël d’entrer dans les lieux saints. Dieu habitait alors dans une “obscurité profonde” (Exode 20 : 21) et personne n’osait s’approcher de lui. Mais aujourd’hui, le croyant est invité à s’approcher de Dieu en toute liberté. Il a le cœur rempli de paix parce qu’il a mis sa confiance dans l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix, dans la valeur de son sang. Il peut maintenant entrer dans la présence même de Dieu.

La mort de Christ a ouvert le chemin des lieux saints : c’est donc un chemin “nouveau”. Il est aussi appelé “vivant”, car il est éternel, et unique, c’est le seul moyen d’accès à Dieu. Le Seigneur a tout fait, l’homme n’a plus rien à faire. Le voile séparant le lieu saint du lieu très saint est identifié ici à la “chair” de Christ. Sa parfaite humanité était en réalité une barrière infranchissable qui empêchait l’homme d’entrer au ciel. Dieu a dit, en effet, qu’il trouvait son plaisir en son “Fils bien-aimé” (Marc 1 : 11), et en lui seulement. Il montrait ainsi qu’il ne pouvait être satisfait que par une vie absolument parfaite ; l’homme en est bien loin ! Quand le Seigneur Jésus remet son esprit à son Père, le voile du temple se déchire de haut en bas (Matthieu 27 : 51). L’accès à la présence de Dieu nous est ainsi ouvert par cette œuvre merveilleuse.

 

Le Seigneur Jésus est aussi souverain sacrificateur “sur la maison de Dieu”. Il remplit parfaitement cet office : le croyant est donc accueilli avec joie. Il est juste que nous devions nous approcher, mais il faut que notre cœur soit vrai. Dieu ayant montré si clairement sa vérité et son amour, comment oserions-nous venir devant lui avec des cœurs qui ne sont pas droits ? Nous nous approchons en pleine assurance de foi. Voilà l’attitude qui nous convient toujours – pas de familiarité déplacée ni d’audace inconvenante ; pas non plus de terreur ni de tremblement, mais le calme et une foi ferme et confiante. - L.M. Grant (Le Seigneur est proche)

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Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 35-37 ; Hébreux 13:

Transmis par René Barrois le : 12/10/2025

Jésus, un maître qui fait ce qu’il dit :

Lecture : Matthieu 5 : 1-11 (Darby)

 

Le comportement de Jésus vivant parmi les hommes est une démonstration des Béatitudes, l’exposé initial des principes du royaume des cieux, source d’inspiration du chrétien aujourd’hui.

 

« Bienheureux les humbles en esprit » (v. 3)

L’humble ou le pauvre : c’est celui qui s’attend à Dieu, en reconnaissant qu’il n’a rien à faire valoir devant Dieu. Un exemple : le publicain de la parabole. Conscient de sa misère, « il ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur » (Luc 18 : 11-14). C’est l’attitude qui convient au pécheur repentant. Le Seigneur Jésus s’est associé à ceux de son peuple qui se repentaient et se faisaient baptiser par Jean -Baptiste (Matthieu 3 : 15).

« Bienheureux ceux qui mènent deuil » (v.4)

« Mener deuil » : Paul fait référence à ce sentiment de deuil quand il considère la situation de l’homme livré à lui même « Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort. » (Romains 7 : 24).

Quelle misère incurable est liée à la culpabilité d’être incapable de faire ce qui plaît à Dieu et, plus encore de ne pouvoir s’empêcher de faire le contraire ! Le deuil sur notre condition naturelle est alors l’ouverture vers la délivrance (Romains 8 : 1-17). À la mort de Lazare, « quand Jésus vit pleurer (Marie)...il frémit en son esprit et se troubla...Jésus pleura » (Jean 11 : 33-35). Les dégâts inexorables du péché dans la vie des hommes suscitent ses émotion et le conduiront à la croix.

« Bienheureux les débonnaires » (v. 5)

La débonnaireté ou douceur d’esprit, c’est une attitude d’attention et d’intérêt pour l’autre en priorité. Le débonnaire conserve ses convictions, mais il ne défend pas ses droits. « Que dans l’humilité l’un estime l’autre supérieur à lui-même, chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres » (Philippiens 2 : 3-4) était la pensée qui habitait le Seigneur Jésus. Sur la croix, Jésus voit les hommes qui le crucifient comme ses créatures qu’il veut sauver et non comme des ennemis qui veulent sa mort : « Père pardonne-leur, car il ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 : 34).

« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice » (v.6)

Dans la Parole de Dieu, pratiquer la justice, c’est vivre conformément à la pensée de Dieu. Jésus manifeste cette justice lors des tentations au désert. Lorsque le diable l’invite à utiliser sa puissance divine pour satisfaire sa faim, il prend me comportement d’un homme dépendant de dieu ; il rappelle le nécessaire équilibre entre la nourriture physique et la nourriture spirituelle : « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4)

« Bienheureux les miséricordieux » (v. 7)

La miséricorde, c’est la compassion envers ceux qui sont dans le besoin. Luc rappelle ces propos de Jésus :  « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal » (Luc 5 : 31). Notre Seigneur a souvent exprimé sa sollicitude pour ceux qui sont en difficulté. C’est ce qu’il fait avec la femme adultère que les pharisiens conduisent devant lui : « Personne ne t’a condamnée ? Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Moi non plus je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus » (Jean 8 : 11). Cette faute publique a brisé sa vie, Jésus la libère et lui permet de recommencer.

Libérer et non condamner : un exemple pour nous !

« Bienheureux ceux qui sont purs de coeur » (v.8)

E Israël, l’impureté était considérée comme extérieure à l’homme. Elle résultait d’un contact avec un objet impur. Jésus surprenant donc quand il déclare : « Ce qui sort de la bouche vient du cœur, c’est cela qui souille l’homme...les mauvaises pensées... » (Matthieu 15 : 18). L’insistance est ainsi mais sur nos pensées intérieures.

Le Seigneur Jésus a dit : « Moi, je fais toujours ce qui est agréable » (Jean 8 : 29). Il a ainsi mis à jour l’absence de mélange de ses affections pour son Père pour pouvoir dir encore : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son oeuvre » (Jean 4 : 34).

« Marcher d’une manière digne du seigneur afin de lui plaire à tous égards » (Colossiens 1 : 10) est notre part à sa suite.

« Bienheureux ceux qui procurent la paix » (v. 9)

La paix que le Christ « procure » présente deux caractéristiques : « Je vous laisse ma paix », d’une part et, « je vous donne ma paix », d’autre part (Jean 14 : 27). C’est d’abord la paix avec Dieu, acquise pour nous à la croix : « Nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5 : 1). C’est celle dont l’apôtre Paul rend témoignage en déclarant : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » (Romains 8 : 1).

C’est ensuite celle que le Seigneur Jésus communique aux disciples lorsqu’il les rencontre après sa résurrection, quand ils sont étreints de crainte. « Il leur dit : Paix à vous ! Ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté » (Jean 20 : 20).

C’est la même paix qui peut agir à la fois en Philémon, le maître , pour recevoir son esclave fugitif Onésime « comme un frère bien aimé » (Philémon 16) et aussi en Onésime pour retourner volontairement chez son maître.

Cette paix nous est donnée pour la vivre « avec tous les hommes...autant que cela dépend de (nous) » (Romains 12 : 18). Quand elle nous habite, nous la « procurons », c’est-à-dire que nous la répandons autour de nous.

« Bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice » v. 10

L’apôtre Pierre a accompagné Jésus pendant plus de trois ans. Il témoigne de sa vie quotidienne : « Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle...lorsqu’on l’outrageait ne rendait pas l’outrage » (1 Pierre 2 : 21, 23). Il précise ensuite le but de ses souffrances, notre salut : « Christ a souffert une fois pour les péché, le juste pour l’injustice, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort en chair » (1 Pierre 3 : 18).

 

Le Maître nous a laissé son exemple parfait et a envoyé l’Esprit de vérité demeurer en nous. En sorte que, par la grâce de Dieu, nous pouvons envisager de marcher comme lui a marché (1 Jean 2 : 6). - Plaire au Seigneur

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Plan de lecture quotidienne :  Ésaïe 33-34 ; Hébreux 12 : 14-29

Transmis par René Barrois le : 11/10/2025

Le soutien de l’Éternel

L’Éternel soutient tous ceux qui tombent, et il redresse tous ceux qui sont courbés.” (Psaumes 145 : 14).

Marcus Stanley, musicien renommé, accompagnait des musiciens de gospel sans pour autant prêter attention au message de l’Évangile. Jusqu’au moment où sa vie a basculé. Aujourd’hui il sait de quoi il parle quand il parle de la souffrance.

Victime d’une agression par un gang, on lui a tiré dessus huit fois et laissé pour mort, le Seigneur est intervenu ! Il témoigne de la présence d’un ange à ses côtés et d’avoir entendu la voix de Dieu. Par miracle il est arrivé aux urgences ! Aux urgences on ne pensait pas qu’il allait survivre. Mais Stanley avait commencé à prier pour sa vie. Huit heures de chirurgie sont nécessaire et les chirurgiens doivent enlever plusieurs parties de ses organes. Mais il survit ! Cependant même après la chirurgie il a des lésions nerveuses au bras et sa main droite est restée insensible. Il pensait ne plus pouvoir jouer du piano. À la surprise de tout le monde il se remet totalement et poursuit sa carrière de pianiste mais sans pour autant accepter Jésus comme son sauveur.

Le besoin d’analgésiques le conduit à la toxicomanie. Cinq ans plus tard, tellement dégoûté de sa vie, il décide finalement de s’abandonner entièrement à Jésus.
Aujourd’hui Marcus Stanely sert le Seigneur et poste sur Instagram des prières. Voici un exemple qui peut vous encourager aujourd’hui :

Cher Dieu, je Te remercie d’être Celui qui ne me quitte jamais, surtout au cœur de ma douleur. Tu m’as soutenu dans des moments où je pensais ne pas pouvoir survivre. Même lorsque je me sentais vide, fatigué et complètement épuisé, Tu es resté à mes côtés. Ta parole dans Ésaïe 43 : 2 dit : « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et quand tu traverseras les fleuves, ils ne te submergeront pas. » Je m’accroche à cette promesse aujourd’hui. Quand le poids de tout me semble insurmontable, je Te demande de me rejoindre là où je suis avec Ta force. Apporte la guérison là où je suis en souffrance et insuffle la vie là où je me sens brisé. Je ne comprends peut-être pas pourquoi les choses se passent ainsi, mais je sais que Tu es fidèle. Aide-moi à continuer à Te faire confiance et à ne jamais cesser de croire que des jours meilleurs sont encore à venir. Au nom de Jésus, Amen. - Sa Parole pour aujourd'hui

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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 31-32 ; Hébreux 12 : 1-13

Transmis par René Barrois le : 10/10/2025

Le regard de Dieu

Dieu possède un optimisme qui discerne les possibilités insoupçonnées de la nature la moins prometteuse. Son regard pénétrant devine la noblesse de caractère et les éléments positifs cachés dans un être peu engageant. Il maîtrise l’homme au tempérament difficile, le rusé, l’inapte. Dieu seul discernait un prince en Jacob. Il détient la clé de tous les problèmes de notre personnalité. Si nous abandonnons notre vie entre ses mains et lui laissons le soin d'agir en nous par un traitement énergique et radical, il fera entrer en jeu toutes ses ressources d'amour et de grâce.  

 

« J'ai aimé Jacob, et j'ai eu de la haine pour Esaü » (Malachie 1 : 3 ; Romains 9 : 13). Cette déclaration de l’Écriture nous laisse songeurs, car elle semble dépeindre Dieu comme capricieux. Mais n'oublions pas de tenir compte des deux faits suivants : Premièrement, cette manière de s’exprimer nous paraît rude, mais le verbe « haïr » n’avait alors pas tout à fait la même signification qu'aujourd'hui. Deuxièmement, Malachie et Paul se référaient principalement aux peuples d'Israël et d'Edom, descendants de Jacob et Esaü. Dieu ne s’est pas basé sur les mérites ou la personnalité de Jacob en pensant à lui car il a fait son choix dès avant la naissance des jumeaux (Genèse 25 : 23). Paul affirme que Dieu, dans l'exercice de sa volonté souveraine, a décrété que c'est par la foi et non à cause de l’hérédité ou de nos mérites que nous sommes enfants de Dieu. En ce qui concerne les nations, l'élection n’est pas motivée par l’amour et la haine tels que nous les ressentons subjectivement. Dieu ne choisit pas d’une manière arbitraire ; on ne peut l’accuser de favoritisme. Les termes relatifs aux sentiments indiquent plutôt la fonction et la destinée de toute une nation. C'est Juda et non Edom qui fut élu pour révéler le développement du plan de Dieu dans l’histoire.  

 

Mais cette assertion s'applique aussi à l'individu. Le choix de Jacob et le rejet d’Esaü ne résultent pas d'un caprice mais du discernement de Dieu. Derrière la bassesse et la mauvaise foi de Jacob se cachait la soif des choses spirituelles. A plusieurs reprises il fit violence à ce désir profond, mais il demeurait néanmoins en lui. Esaü, lui, était généreux, mais cette façade attrayante dissimulait le mépris du domaine spirituel. C'était un être plein de vie, préférant satisfaire ses sens plutôt que d'exercer un ministère spirituel.  

 

En dépit des faiblesses et des manquements évidents de Jacob, sa soif des choses spirituelles fournit à Dieu une base pour l’œuvre qu’il poursuivait en lui et pour sa manière d’agir avec lui dans la suite. Cette constatation est une source d’encouragement pour le chrétien accablé par ses manquements. La nature humaine détecte facilement les pires défauts chez le prochain ; Dieu, lui, discerne ce qu’il y a de meilleur dans l’homme. Il perçoit clairement les aspirations les plus profondes de notre cœur et travaille à leur réalisation. C'est toujours dans cette intention qu’il nous châtie. Dieu est apparu à Jacob à cinq reprises ; chaque fois il a corrigé quelque bévue de son enfant intraitable et lui a invariablement fourni une occasion nouvelle de progresser.    

 

Il poursuit son œuvre sans trêve

« Jacob » signifie « supplanteur ». Ce terme fait surgir en nous l’image d’un homme résolu qui poursuit sans se lasser son ennemi et qui, l'ayant atteint, le terrasse ; c’est ce que voulut Jacob, mais il en fut autrement : il trouva avec qui compter et finalement il dut capituler devant le Dieu d'amour qui le poursuivait sans trêve ni relâche et qui le terrassa au torrent de Jabbok.    

 

Si Dieu ne l’avait pas poursuivi inlassablement, Jacob ne serait jamais devenu « vainqueur de Dieu » (Genèse 32 : 28). Il serait demeuré un machinateur désagréable et peu aimé. Cependant, dans son amour, Dieu l’a serré de près, depuis la première rencontre à Béthel et jusqu’à la conquête finale, dans le même lieu, trente ans plus tard. Cette poursuite divine a été marquée par quatre crises.  

  

La première crise de Béthel eut lieu quand Jacob s’empara de la bénédiction destinée à Esaü. Sa faim dévorante une fois assouvie, Esaü comprit soudain ce qu’impliquait la manœuvre méprisable de son frère jumeau. Fou de rage, quand il s’aperçut de la fuite de son frère, il se lança à sa poursuite. Pendant ce temps, Jacob rencontrait Dieu pour la première fois. Sa tête reposant sur un oreiller de pierre, il eut une vision : « une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle » (Genèse 28 : 12). Puis Dieu parla, lui donnant des promesses formelles bien qu’imméritées : la prospérité et la protection, en plus de l’assurance que toutes les familles de la terre seraient bénies en lui et en sa postérité. Saisi de terreur, il s’écria : « Que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison de Dieu ! » Jacob fit un vœu — et l’oublia ! » (Genèse 28 : 17, 20). Mais Dieu n’oublia pas.  

 

Vint ensuite la crise de Péniel. Jacob était âgé de plus de cent ans. Pendant vingt ans il avait servi Laban son oncle, homme sans scrupules. Il est instructif d'examiner à quelle discipline Dieu soumit Jacob pour accomplir son dessein. Il le plaça auprès d’un homme plus mesquin encore, plus âpre au gain que lui-même. Jacob passa ces longues années à voler son oncle qui le lui rendit bien. Le supplanteur était supplanté et le tricheur trompé. Mais ce fut précisément au moyen de cette discipline pénible que Dieu le transforma. Les circonstances de   famille ou les conditions de travail peu agréables de certains pourraient-elles avoir le même but ? Serait-ce pour la même raison que tel missionnaire doit travailler avec un collaborateur au caractère difficile ? Nous aimerions toujours pouvoir choisir des conditions de vie agréables et des compagnons aimables, mais Dieu se préoccupe davantage de notre croissance spirituelle que de notre confort terrestre.    

 

N'est-il pas réconfortant de constater que Dieu demeura avec Jacob et le bénit tout au long de cette expérience ? Il ne permit pas à Laban de lui faire du mal Genèse 31.7, 24,29). De même, notre « Laban » ne le pourra jamais. A l’honneur de Jacob, il faut dire qu'il ne chercha pas à se soustraire à l'épreuve avant le moment choisi par Dieu. Nous avons nous-mêmes tendance à nous rebiffer lorsque nous sommes en butte aux circonstances adverses et nous tentons d’en sortir ; mais contrecarrer la discipline divine nous conduira inévitablement à un déficit spirituel. Dieu écartera ces difficultés lorsqu'elles auront atteint leur but. Notre caractère se perfectionne et s'enrichit au contact des gens et des circonstances difficiles de la vie.    

 

Alors qu'il était en route pour la maison paternelle, Jacob apprit qu’Esaü venait à sa rencontre. Une frayeur terrible, fruit de sa mauvaise conscience, s’empara de lui. Mais au lieu d’en appeler à Dieu et de lui demander la protection promise  (Genèse 28 : 15), Jacob eut recours à un plan charnel : il se fit précéder de cadeaux minutieusement préparés et destinés à apaiser la colère de son frère. Mais Dieu le poursuivait toujours inlassablement. « Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore » (Genèse 32 : 24).    

 

C'est Dieu qui engagea le corps à corps, et non Jacob, mais ce dernier se montra remarquablement résistant. Apparemment, il crut pouvoir s’en tirer comme par le passé. Mais la pression persistait. Il est très grave de résister au Seigneur dont le but est de nous bénir. Jacob ne se soumettant pas, Dieu le rendit boiteux. A partir de ce moment-là, il porta pour toujours la marque de cette terrible rencontre. Quand Jacob fut trop épuisé pour continuer à résister, il refusa de le laisser partir avant d’avoir reçu sa bénédiction, comme si tel n’était pas le but poursuivi par Dieu sa vie durant !      

 

Il fallait que le « moi » si tenace de Jacob abdiquât pour que la bénédiction pût lui être accordée. Il devait reconnaître son péché et la bassesse de son propre tempérament. — « Quel est ton nom ? » lui demande l’Éternel. — « Jacob » — supplanteur, tricheur, trompeur — confesse maintenant le pénitent contrit ; et cette confession est la synthèse d’une vie de faillite totale. La sincérité amène toujours   la bénédiction ; Jacob venait de prendre sa véritable position devant Dieu. Pour lui, Péniel, c’est-à-dire « la face de Dieu », signifiait la confession de la profondeur de son péché et la prise de conscience de sa faiblesse absolue. « J'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée », s’écrie-t-il, rempli d’effroi. Ce fut à Péniel qu’il reçut aussi une promesse de bénédiction pour l'avenir : « Ton nom ne sera   plus Jacob, mais tu seras appelé Israël », prince de   Dieu, « car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur » (Genèse 32 : 28). Il avait   vaincu en capitulant. Dieu a réussi à briser sa dureté. « Il lutta avec l’ange, et il fut vainqueur ; il pleura et lui adressa des supplications » (Osée 12 : 5).      

 

Dieu lui avait enlevé son nom infâme ; on pouvait s'attendre à ce que, maintenant, Jacob vive à la hauteur de son nouveau nom. Mais pas du tout ! Il était aussi méfiant et rusé qu'avant. Ces traits de caractère si ancrés en lui avaient de la peine à disparaître. En vérité, ils furent à l’origine de la crise honteuse et vile de Sichem. Dominé par la crainte d’Esaü, il ne poursuivit pas son voyage jusqu’au foyer paternel, mais il planta ses tentes du côté de Sichem. Tout comme son parent Lot, coupable à Sodome d’un acte de folie semblable, il paya chèrement son manque de foi. Sa famille entière fut impliquée dans une tragédie parce qu'il voulait se frayer un chemin loin des difficultés au lieu de se confier en l'Eternel qui lui était apparu deux fois. Le récit qui suit est une histoire de rapt, de meurtre et de terreur. Il en coûte cher d'oublier un vœu ou de se rétracter après s'être soumis.      

 

Trente ans s'étaient écoulés depuis que Dieu l'avait arrêté pour la première fois. On comprendrait parfaitement que, de guerre lasse, il se soit désintéressé d’un caractère aussi buté et rebelle. Mais Dieu n’est pas un homme, son amour ne varie pas. Au lieu d'abandonner Jacob, Il va à lui une nouvelle fois. « Lève-toi, monte à Béthel, et demeures-y ; là, tu dresseras un autel au Dieu qui t’apparut » (Genèse 35 : 1). Ce fut la deuxième crise de Béthel. 

 

Cette fois-ci, les leçons que Dieu lui avait données pendant trente ans portent leurs fruits. Jacob ne s’attarde pas. Il rassemble sa famille et se hâte vers Béthel. « Dieu apparut encore à Jacob... et il le bénit. » Dieu est absolument inlassable dans son    dessein de bénir son peuple. Jacob entend à nouveau les mêmes paroles : « Tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d'Israël » (Genèse 35 : 9-10). Jacob se montrera enfin à la hauteur de son nouveau nom et ne retombera pas dans la ruse et la tromperie d’autrefois. La discipline appliquée par Dieu avait été efficace et Jacob, le vermisseau, peut prendre place dans la liste des héros de la foi d'Hébreux 11. « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Romains 5 : 20).        

 

Il n'existe pas de différence fondamentale entre un homme et un autre. Seule la portée de la tentation n'est pas la même. La grande majorité des chrétiens en proie aux tentations les plus courantes — jalousie, orgueil, ambition, profit, sensualité    — font l’expérience commune de la défaite. Ils tombent plus bas qu’ils n'auraient jamais pu l’imaginer. Le même péché ancien reprend vie, rassemble ses forces, et les domine. Le même défaut tragique, la même faille dans leur caractère les traque    tel un chien de chasse. Leurs échecs répétés annihilent toute perspective de progrès.        

 

Le diable prêche le sermon du désespoir. Mais dans la vie typique de Jacob, Dieu annonce l’évangile de la restauration. Les lois de l’hérédité ne sont pas les plus puissantes. Le Dieu de Jacob est avant tout le Dieu de la « dernière chance » pour le chrétien qui tombe et retombe. Cette dernière chance ne supprime pas les conséquences des fautes passées, mais les manquements mêmes peuvent devenir le tremplin de nouvelles victoires. Ils ont une valeur éducative pour l'enfant de Dieu. Le Père céleste ne gaspille rien, pas même les défaillances.          

 

La leçon principale qui ressort de la vie de Jacob est la suivante : aucun échec n’est nécessairement définitif. Avec le Dieu de Jacob, il y a toujours de l'espoir, quels que soient nos penchants et notre tempérament. Nulle défaite passée n'exclut la victoire future. Quand Dieu a sauvé et saisi un homme, il poursuit en lui son œuvre avec une persévérance inlassable, afin de le bénir.          

 

Les hommes repentants qui ont failli ne sont pas éliminés de son service royal. Si Dieu avait rejeté Pierre à cause de sa chute, il n’y aurait pas eu de grand prédicateur de la Pentecôte. Dieu retourne la situation à la confusion de Satan en faisant surgir de nos défaites un ministère plus fécond.  - Oswald Sanders (Bâtissez votre vie)

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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 29-30 ; Hébreux 11 : 17-40

Transmis par René Barrois le : 09/10/2025

 

Mettez toujours votre espoir en Dieu

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » ( Romains 8 : 28)

 

Cette simple phrase, prise dans son contexte, peut être une source inépuisable de réconfort pour le chrétien accablé par l’épreuve. Paul en avait la conviction profonde : “Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien…”. Il ne se pose pas de questions. Il a une confiance inébranlable dans la souveraine providence de son Dieu. La conviction de Paul est si forte qu’il ne songe pas à se plaindre, puisque tout ce qui lui arrive est préparé d’avance ou permis par Dieu. Cette attitude nous prouve qu’il est possible de mettre son conseil en pratique : “Rendez grâces en toutes choses”.

C’est précisément parce que cette vérité était ancrée en eux que Paul et son compagnon de service ont été capables de louer et prier au milieu de la nuit, bien qu’ils soient en prison. Paul aimait Dieu et, à cause de cela, peu lui importait que les conditions physiques lui soient propices ou non. C’est pour cette même raison que Paul et Silas ont transformé la prison en un parvis de louange… Partageons-nous l’assurance joyeuse que Paul possédait ? Peu importe ce que vous traversez en ce moment, rappelez-vous, le Seigneur fait concourir toutes choses en votre faveur.

Prions ensemble : Père, merci car toutes choses concourent à mon plus grand bien, qu’elles soient favorables ou non. – Adore Dieu

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Plan de lecture quotidienne : Ésaïe 27-28 , Hébreux 11 : 1-16

Transmis par René Barrois : 08/10/2025

 

Comprendre les ministères du Saint-Esprit

« Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. »

 

Comme l'homme est fondamentalement esprit, la maturité chrétienne est fondamentalement spirituel. L'esprit est la plus belle qualité de l'homme. C'est dans l'esprit que nous trouvons l'image de Dieu chez l'homme.

Jean 4 : 24 relève que Dieu est Esprit. Dieu et l'homme sont semblables en ce que tous deux sont esprit, personnalité et intelligence. Dieu est Esprit : le Saint-Esprit. L'homme intérieur est aussi esprit. L'homme ne peut adorer Dieu que par l'esprit et la vérité de son être.

Jésus a dit à ses disciples, dans Jean 16 : 7-15, qu'il était bon qu'il s'en aille. Bien que ceci ait choqué ses disciples, Jésus devait envoyer le Saint-Esprit. Dès ce moment, les croyants ont grandi sous l'influence de l'Esprit invisible et non de Jésus visible. Ainsi la foi qui croit devenait nécessaire. L'homme est convaincu de péché, instruit dans le chemin du salut, placé dans le corps de Christ (l'église). Il reçoit la vérité spirituelle et la puissance de servir,tout cela par le Saint-Esprit de Dieu.Le Saint-Esprit est le source d'énergie pour la vie chrétienne.

Jésus-Christ ne peut ête révélé et glorifié que par le Saint-Esprit. C'est seulement par ce même Esprit que le croyant peut parvenir à la maturité. Jean 16 : 8 nous dit que le Saint-Esprit montrera aux gens qu'ils qu'ils ont tort quant au péché. Il leur révèlera le bien et le jugement de Dieu.

Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.

Dans Jean 16 : 13 , l'Esprit apporte au croyant la connaissance de la vérité. Il aide le croyant à mettre la vérité en pratique (croire et obéir). Nous devons connaître la vérité avant de pouvoir la pratiquer, et sa pratique doit être ajoutée à la connaissance pour développer la maturité chrétiennes.

Actes 1 : 8 nous enseigne un autre ministère du Saint-Esprit, il nous remplit de puissance pour témoigner.

 

La coopération avec la direction du Saint-Esprit

Éphésiens 5 : 18 dit : « Ne vous enivrez pas de vin, c'est de la débauche. Soyez au contraire remplis e l'Esprit. » Ce mot vient du grec et suggère l'idée de « prendre possession de » Le Saint-Esprit n'est pas une substance qui remplit un récipient vide. C'est une Personne qui dirige une personnalité, c'est-à-dire le croyant.

Ce mot « remplis » représente une expérience vécue moment par moment. Quand nous sommes remplis de n'importe quoi, nous sommes dominés par cette chose-là. Et ceci s'applique aussi à l'amour qu'à la haine, à l'ambition, etc. Certaines œuvres mauvaise l'empporte sur nous lorsque nous nous laissons dominer par la nature humaine. Le croyant rempli du Saint-Esprit, lui sera conduit par l'Esprit.

« Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » (Galates 5 : 16-17). Ce passage parle avec force de la nécessité de notre coopération avecl'autorité du Saint-Esprit.

Bien que le Saint-Esprit soit en chaque ccroyant, nous pouvons voir que le croyant individuel doit coopérer avec lui en s'attachant à son autorité. Si j'abandonne entièrement mon esprit à l'Esprit de Dieu , je deviendrai motivé, affermi, instruit et fortifié pour atteindre le but de la maturité spirituelle. - Rick C. Howard