
Plan de lecture quotidienne : Esdras 1-3 ; Luc 20 : 1-19
Transmis par René Barrois le : 21/06/2025
Laisse l’Esprit de Dieu prendre le Laisse l’Esprit de Dieu prendre le contrôle de ta vie
« Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit ». (Jean 3 : 8)
Pourquoi comparer le Saint-Esprit au vent ? Le dictionnaire définit le vent comme étant un mouvement des masses d'air se déplaçant d'une zone de haute pression vers une zone de basse pression.
Le vent est aussi un élément imperceptible, il ne se voit pas mais il se sent, il est rapide et indomptable, il est insaisissable. Le vent est un souffle qui peut être à la fois doux et agréable mais aussi puissant et destructeur.
Dans la Bible, nous pouvons voir que le souffle de Dieu est donné à l'homme dès la Genèse 2 : 7 « L’Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant » puis, dans Job 33:4 nous pouvons également lire « L'Esprit de Dieu m'a crée, et le souffle du Tout Puissant m'anime » et encore dans Ezéchiel 37 : 9 « Il me dit : prophétise, et parle à l'Esprit ! Prophétise, fils de l'homme, et dis à l'Esprit : ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu'ils revivent ». Dès le commencement, Dieu a soufflé de son Esprit sur l'homme pour lui donner la vie car son intention était de le bénir et de le voir vivre spirituellement et pas seulement charnellement. Le souffle vivifiant est donc venu des cieux vers la terre, vers ses enfants. Mais par l'entrée du péché dans le monde, le souffle de vie spirituel dans l'homme a disparu et Dieu a voulu offrir à sa créature, un moyen de retrouver la vie éternelle, le souffle de vie qui lui permettrait de se réconcilier avec lui.
Pour cela, il a envoyé son Fils bien-aimé Jésus afin qu'il nous introduise à nouveau dans la vie en nous donnant le souffle de vie, le Saint-Esprit dont nous sommes le temple, nous qui sommes régénérés en Christ qui est le seul chemin qui mène à la vie. Proverbes 30:4 nous questionne « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ? Qui a recueilli le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans son vêtement ? Qui a fait paraître les extrémités de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son Fils ? Le sais-tu?». L’Éternel des armées est celui qui donne la vie (Amos 4 : 13) et cette vie se trouve en Jésus son Fils bien-aimé.
Le souffle du Saint-Esprit est tombé sur les disciples qui priaient et s'attendaient au Seigneur le jour de la Pentecôte. Dans Actes 2 : 1-4 il est dit « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Dans langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et il se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer ». Ce jour là, le souffle du Saint-Esprit a été aussi impétueux qu'un vent puissant et il fut bruyamment entendu par tous. Dans l’Épître de Jean, Jésus nous dit « Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 :26). Puis, il dit à nouveau dans Jean 20 : 21-22 « Jésus leur dit de nouveau : la paix soit avec vous ! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit ». Jésus nous a donné le souffle du Saint-Esprit pour nous permettre de prendre conscience de notre état de pécheur et nous repentir puis de trouver la vie en Jésus notre Sauveur . Mais aussi, il nous accompagne chaque jour de notre vie et nous guide sur le chemin de la vie, il nous révèle Christ et nous enseigne la voie de la vérité.
Le Saint-Esprit est donné à tous dès lors que nous avons accepté Jésus pour Seigneur et Sauveur. Ainsi quelque soit notre nationalité, l'Esprit peut abonder librement et bénir ceux qui sont proches ou éloignés, en France où au Japon, au Canada ou en Afrique. Et ce que le Seigneur attend de nous, c'est que nous propagions la bonne nouvelle de la réconciliation avec Dieu en proclamant l’Évangile de paix. Bien que nous ne savons d'où vient le vent ni où il va, nous connaissons que le Saint-Esprit vient du Père par son Fils Jésus et qu'il souffle de tous côtés. Nous ne devons pas craindre de proclamer la vie en Jésus car le Saint-Esprit parlera pour nous en temps et en heure et si l'on vous persécute pour avoir annoncé l'évangile de grâce, alors laissez l'Esprit prendre le contrôle de votre vie. Marc 13 : 11 nous dit « Quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d'avance de ce que vous aurez à dire, mais dites ce qui vous sera donné à l'heure même ; car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit-Saint ». En refusant d'annoncer la bonne nouvelle à une personne car elle vous semble « suspecte », parce qu'elle est différente et d'un aspect peu attrayant, vous pouvez passer à côté de ce que le Seigneur attendait de vous. Ecclésiaste 11:5 dit « Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’œuvre de Dieu qui fait tout ». N'oublions pas que nous devons nous soumettre à l'Esprit et faire la volonté de Dieu en Jésus en lui laissant le contrôle de notre vie et en lui obéissant jusqu'au bout et en toutes circonstances. Et si Dieu nous demande d'aller à tel endroit, ne lui résistons pas, mais même si ce qui se profile devant nous est inquiétant, étonnant et incertain, n'ayons pas crainte car Jésus vous tient la main et il marche devant nous.
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28: 19-20) - Michelle Brassard
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 35-36 ; Luc 19 : 28-48
Transmis par René Barrois : 20/06/2025
Pourquoi, nous n'aimons pas prier ?
« Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6 : 6)
Nous nous accordons tous à dire que la prière est primordiale dans notre vie d’enfant de Dieu. Saint Jean Chrysostome a même dit au IVᵉ siècle : "La prière est la respiration de l’âme."
J’ai fait un sondage à main levée, pour deux questions, dans plusieurs églises. Ma première question était : "Qui aime la présence de Dieu ? "Hormis ceux qui dormaient, tous les autres levaient la main. Ma deuxième était : "Qui aime la prière ?" Je marquais une courte pause avant de finir : "Qui aime la prière… et qui peut le prouver ?" Déjà, moins de mains se levaient. Et parmi celles qui avaient commencé à se lever à la première partie de la question, beaucoup se baissaient aussitôt lorsque je finissais de la poser.
Pourquoi aimons-nous tant la présence de Dieu et aimons-nous si peu la prière ? Certainement parce que nous avons dissocié prière et présence. Pourtant, lorsque Jésus enseigne ses disciples au sujet de la prière, il ne fait pas de distinction. Il dit : "Quand tu pries (...) ton Père, qui voit dans le lieu secret" (Matthieu 6 : 6). Autrement dit : "Quand tu pries, Dieu, le Père céleste, est présent", ou encore : "Là où il y a prière, il y a sa présence."
La raison pour laquelle nous ne vivons pas cette réalité est probablement parce que nous avons fait de la prière le moyen d’obtenir quelque chose. La prière n’est pas seulement le moyen d’obtenir quelque chose, mais de trouver quelqu’un : Dieu, notre Père.
Aujourd’hui, quand vous prierez, n’oubliez pas que la prière est avant tout un rendez-vous avec votre Dieu. - Nicolas Panza
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 33-34 ; Luc 19 : 1-27
Transmis par René Barrois le : 19/06/2025
Tu étais chrétien …et des relations sexuelles sont venues interrompre ta relation avec le Seigneur !
Combien de personnes aujourd’hui se nomment chrétiennes, sans avoir une véritable communion personnelle avec Jésus-Christ dans leur vie ! Leur vie de prière est pratiquement inexistante. Il peut y avoir diverses raisons à cela, bien sûr. Pour nous qui nous déclarons chrétiens, la Bible (Parole de Dieu), ne nous exhorte-t-elle pas de multiples manières à entretenir une relation journalière, étroite et constante avec notre Sauveur et Seigneur ? C’est elle seule qui nous permettra de vivre une vie chrétienne équilibrée et victorieuse. Ne désirons-nous pas nous soumettre à elle et lui obéir, afin de glorifier notre Sauveur et Seigneur en toutes choses ?
Nous examinerons ici une des raisons qui coupe inévitablement notre relation avec Dieu. Il s’agit plus particulièrement de ce qui s’appelle aujourd’hui vivre en concubinage, avoir des relations sexuelles avec un jeune homme ou une jeune fille en dehors des liens du mariage, chose que la Bible condamne à plusieurs reprises, quoiqu’en dise la société actuelle.
Des relations sexuelles hors mariage seraient-elles venues interrompre ta relation avec Dieu ?
Que de jeunes « chrétiens », et parfois aussi de moins jeunes, pensent aujourd’hui être parfaitement en ordre avec Dieu, tout en se permettant de vivre selon les nouvelles règles de la société permissive actuelle, société qui ne tient absolument plus compte des principes de vie conjugale établis par notre Créateur. Plusieurs parmi eux se sont laissé gagner par l’Esprit et les conceptions du monde d’aujourd’hui déclarant que certaines « vieilles règles » de conduite, issues du christianisme sont aujourd’hui dépassées, qu’elles ne correspondent plus aux besoins de la génération actuelle, les choses ayant maintenant changé.
On entend souvent dire, et cela malheureusement même en milieu chrétien : « Il n’y a pas de mal à avoir des relations sexuelles avant le mariage ; au contraire, il faut bien se connaître avant de se marier ». Que de jeunes dans les églises chrétiennes ont adopté cette mentalité et, pour faire comme tout le monde, se sont compromis avec l’esprit de ce siècle en se laissant eux aussi prendre au piège de cette philosophie trompeuse.
Que dit la Bible à ce sujet ?
Voyons quelques textes des Écritures qui nous parle des relations sexuelles en dehors du mariage : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, …n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6 : 9-10).
Et encore, en parlant de ceux qui seront autorisés à entrer au ciel :
« Dehors les chiens, les magiciens, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » ‘Apocalypse 22 :15).
Le Seigneur considère les relations sexuelles avant le mariage comme de la débauche ou de l’impudicité : « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ?… Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? »
Le mot débauché, impudique ou encore fornicateur dont la Bible parle, désigne précisément les relations sexuelles hors du mariage. Ceux qui commettent de telles choses pratiquent le péché, selon les Ecritures.
Si vous êtes chrétien ou chrétienne, et que vous croyez que la Bible est la Parole de Dieu, vous ne pouvez avoir de doutes concernant le bien ou le mal à ce sujet lorsqu’elle dit encore : « Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères » (Hébreux 13 : 14).
Le Seigneur a prévu une vie conjugale heureuse pour toi
D’autre part, si le Seigneur estime que les relations sexuelles hors du mariage sont nuisibles, lui notre Créateur, nous parle en parfaite connaissance de cause ; c’est parce qu’il prévoit l’aboutissement d’une telle violation de principes de vie (qu’il a lui-même établis pour notre bien-être). S’il déclare que pratiquer ces choses, c’est commettre le péché, c’est bien parce qu’il en connaît les fâcheuses, même désastreuses conséquences, et cela tôt ou tard. Dieu ne se trompe jamais et ses commandements sont parfaits. Il est notre Créateur. C’est lui qui a créé l’homme et la femme et qui désire, pour chaque couple, une harmonie et une joie parfaite, non une vie entachée de péché, comprenant des brèches qui plus tard laisseront des traces douloureuses au sein du couple.
C’est en suivant les commandements du Seigneur que nous seront vraiment libres ! Il dit la Vérité, et c’est elle seule qui nous libère. Ces règles de comportement sexuel bibliques pourraient être comparées aux règles de la circulation routière. Un conducteur au volant de sa voiture qui enfreindrait les règles de la circulation, les feux rouges, etc., deviendrait rapidement une menace pour lui-même aussi bien que pour les autres. Plusieurs feux rouges peuvent lui sembler embêtants s’il est pressé d’arriver à destination. Mais un accident est tellement plus contrariant, bien plus encore : il est dangereux pour lui et pour tout le monde.
Les interdictions aussi bien que les permissions de Dieu sont là pour nous aider à vivre en sécurité et heureux. Elles nous préservent de graves accidents. Le Seigneur sait ce qu’il dit et la raison pour laquelle il le dit. Les hommes peuvent changer de philosophies, de mœurs, mais seule la Parole de Dieu nous dit la vérité absolue. Les philosophies de ce monde se trompent et nous induisent en erreur lorsqu’elles affirment que nous pouvons avoir des relations sexuelles hors mariage sans conséquences pour notre future vie de couple et de famille.
Ainsi donc, si tu te dis chrétien et que, dans ce domaine, tu es allé trop loin et que tu as péché, que tu t’es écarté des voies de Dieu, une sincère repentance te permettra de retrouver ta relation avec ton Sauveur. Ne restes pas dans ce péché de la fornication, de l’impureté que Dieu condamne. Renonce à tes relations sexuelles hors mariage et remets ta vie en ordre avec le Seigneur qui t’aime et veut te purifier de toute cette souillure qui lui est en horreur. Il voudrait que tu retrouves cette communion intime que tu as connue avec Lui. Tu peux revenir au Seigneur qui, au moindre signe de repentance de ta part, te pardonnera et t’accueillera à nouveau les bras ouverts. Reviens à Lui et tu retrouveras l’équilibre d’une vie chrétienne harmonieuse, victorieuse, heureuse que tu as connue dans le passé. Puisses-tu prendre cette décision et t’écarter du mauvais chemin que tu as emprunté. Tu n’en seras que plus heureux et ta future vie conjugale, ton futur foyer en goûtera les fruits délicieux. - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 31-32 ; Luc 18 : 15-43
Transmis par René Barrois le 18/06/2025
Noël ou Halloween ?
Poser cette question est superflu : « bien évidemment Noël, cette « fête » d’un autre âge est totalement dépassée ! »
Il est vrai que, depuis déjà longtemps, le vrai sens de Noël s’estompait de plus en plus au profit d’une fête pagano-chrétienne où l’alcool, la ripaille, les « réveillons » de fêtards marquaient l’événement..mais quel événement au fait ? Quelques souvenirs de plus en plus vagues chez les anciens, quelques musiques de circonstances pour d’autres et, à quelques exceptions près, c’est là l’essentiel de ce qui subsistait en cette génération pour le plus grand nombre.
La fête païenne a gommé la réalité spirituelle de Noël, ce qui était à l’origine : la venue du Messie, fils de Dieu, Sauveur,
la plus grande nouvelle qui ait retenti sur cette terre en dérive,
l’espoir pour tous, même les plus coupables,
l’espérance, lumière dans la nuit de ce monde, lumière d’éternité.
Mais l’adversaire et les impies ne peuvent supporter l’Évangile...et au cours des ans, les païens et chrétiens d’apparence firent « évoluer » le temps de Noël et l’enfouirent sous des festivités et rites qui finirent par l’étouffer !
Mais ce n’est pas encore assez...et l’escamotage de Noël se réalise maintenant sous nos yeux.
Il faut terrasser le christianisme, effacer de la terre, les mémoire, jusqu’au souvenir même du judéo-christianisme.
Alors, aux assauts sournois ou violent contre la Bible, contre la foi, l’on ajouta la séduction. Le matérialisme sous toutes ses formes, en toutes publicités... la recherche du plaisir comme « idéal », la jouissance enflammée comme finalité !
Ainsi, notamment par les médias, en particulier la télévision « omniprésente » dans presque toutes les maisons, les esprits – et les corps – furent préparés pour la grande révolution païenne.
Halloween est la plus récente offensive, mais certes pas la dernière !
Derrière « l’amusante » (!) fête des enfants, et l’intérêt du commerce, se dissimule – mal - la résurgence de la terrible nuit païenne et diabolique.
La nuit où les Celtes en particulier vivaient dans les ténèbres affolantes et effrayantes de la proximité des morts, revenants et autres personnages de sorcellerie...nuit de tous les débordements et toutes les épouvantes...
N’est-il pas stupéfiants que ce vieux fantasme aliénant païen réapparaisse ?
Non ! Tout plutôt que Dieu, ses commandements, l’Évangile...
Remarquez avec quelle rapidité cette « fête » d’Halloween se répand...et quelle formidable promotion l’impose !
« Anodine » ? Non ! redoutable même sur le plan psychique pour les enfants, et pas que pour les enfants.
De mauvais goût ? Oui ! Et bien plus que cela !
Quel sujet de médiation pour qui veut réfléchir en se libérant du conditionnement des « maîtres à penser » de cette « civilisation » Noël...Halloween !
C’est un symbole et plus qu’un symbole : une réalité redoutable.
Quelle occasion pour beaucoup de chrétiens séduits chaque jour davantage par les sirènes de ce monde païen, de se ressaisir ! Il est encore temps d’ouvrir les yeux, de reconsidérer toutes choses à la lumière d’en-haut ! « Toutes choses », c’est-à-dire son propre cœur, sa vie en tous domaines, « sa maison »...et d’en chasser toutes les idoles de ce monde et l’emprise de l’adversaire, tous ces « Halloween », afin que brille la lumière de Noël...et que règne le Christ. - Yvon Charles
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 29-30 ; Luc 17 : 20 à 18 : 1-14
Transmis par René Barrois le : 17/06/2025
Pourquoi Dieu permet-il une telle catastrophe ?
Il ne se passe pas une année sans catastrophes naturelles. Les tsunamis, les cyclones, les tremblements de terre, entraînent un grand nombre de morts, de blessés et de sans-abri… et aujourd’hui, nous entendons souvent parler du cyclone qui a provoqué 35 morts, 67 blessés graves et un très grand nombre de sans abris à Mayotte.
Il est normal que nous nous posions la question : « Pourquoi ? ».
Ah ! que de «pourquoi» l’on se pose sur cette terre. Pourquoi Dieu qui est le maître de l'univers, parce qu'il en est le créateur, permet-il de tels fléaux qui causent tant de dégâts et de victimes ? Les guerres et les attentats qui font périr tant d’êtres humains sont les conséquences directes de la méchanceté de l’homme, mais quelle est la cause des catastrophes naturelles ? Quel est le but de Dieu qui permet de tels cataclysmes ? On comprendrait encore qu’il punisse ceux qui l’outragent, qu’il frappe les gens malhonnêtes, immoraux ou malfaisants. Mais au moins, qu’il épargne les innocents et les êtres sans défense… !
Et l’on entend ou l’on devine les murmures et les accusations secrètes ou ouvertes : « Dieu est injuste ! ». Si telle était la pensée de l’un de nos lecteurs, Dieu lui répond, d’abord en lui posant une question : « qui es-tu, ô homme, créature humaine, pour contester contre Dieu ? » (Romains 9 : 20). « Comme les cieux sont bien plus haut que la terre, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées » dit-il en Esaïe 55 : 9.
Dieu est souverain, sage et il sait parfaitement ce qu’il fait. En ce moment même, il veut parler aux hommes, toucher leur cœur, leur faire prendre conscience de la fragilité de la vie, les amener à se poser les questions essentielles : « et si je faisais partie des 35 morts victimes de ce cyclone, où serait mon âme ? ». La suprême catastrophe, ce n’est pas la mort, mais ce qui la suit : le jugement. Un petit enfant qui meurt échappe peut-être, de ce fait, à bien des souffrances sur la terre, et surtout à la perdition éternelle qui serait sa part plus tard s’il n’acceptait pas Jésus comme son Sauveur.
Non, Dieu n’est pas injuste ! Il rappelle à sa créature coupable d’avoir rejeté son Fils en Le crucifiant qu’il l’aime. « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16)
Ami qui, peut-être, accusez Dieu d’injustice, ne voulez-vous pas plutôt faire partie de ces « quiconque croit en lui » afin que vous ne périssiez pas ? - La Vérité Sûre
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 26-28 ; Luc 17 : 1-19
Transmis par René Barrois le : 16/06/2025
« Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » 'Genèse 1 : 26)
« Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 : 8).
Qu’est-ce que l’homme ?
“Qu’est-ce que l’homme ? D’où vient-il ? Où va-t-il ?” Depuis des siècles l’être humain se pose ces questions sans pouvoir y répondre par lui-même. Aristote écrit : “Par rapport aux autres créatures, l’humain est le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales”. Blaise Pascal estime que l’homme est “un monstre incompréhensible”. L’expression est dure, mais elle en dit long sur ce dont l’homme est capable ! Comment la seule créature terrestre capable d’appréhender le bien et le mal peut-elle en même temps commettre des actes suffisamment terribles pour mériter le qualificatif de “monstre” ?
La Bible répond, et explique ce paradoxe. L’homme est la créature de Dieu façonnée à son image, capable de sentiments et douée de raison. Seulement, dès le jardin d’Éden, il s’est détourné de son Créateur en lui désobéissant ouvertement, et ainsi il s’est placé sous l’autorité de Satan. Depuis, il erre, tiraillé entre la certitude de ne pas être un animal comme les autres, et son incapacité à faire le bien par lui-même. Dans sa souffrance il en arrive à reprocher à Dieu sa situation : “Pourquoi ne détournes-tu pas les yeux de moi, et ne me laisses-tu pas tranquille ?” (Job 7 : 19).
Il y a une autre issue possible. Dans son immense amour, Dieu a donné son Fils, qui a subi à notre place le jugement de nos fautes (Jean 3 : 16). Accepter cette main tendue et croire, c’est retrouver la relation que nous avons perdue avec notre Créateur, et résoudre une fois pour toutes la question de notre origine. - La Bonne Semence
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 23-25 ; Luc 16
Transmis par René Barrois le : 15/06/2025
Des pas, petits et grands...
« Comble de l'inconsistance, dit l'Ecclésiaste, comble de l'inconsistance, tout n'est que fumée ! » (Ecclésiaste 1 : 2)
21 juillet 1969. L’astronaute Neil Armstrong est le premier terrien à poser son pied sur la lune. Il est suivi de peu par son coéquipier Edwin Buzz Aldrin. Les médias du monde entier relaient les images de ce qu’on appelle désormais un « alunissage ». La phrase d’Armstrong « Un petit pas pour un homme… Un pas de géant pour l’humanité » est retransmise sur toute la planète. Cinquante ans plus tard, elle est encore très largement connue.
Certes, ces petits pas des astronautes concrétisaient le pas de géant qu’avaient fait la science et la technique pour permettre cette courte visite extra-terrestre. Mais le monde idéal auquel aspire l’humanité depuis des siècles s’était-il rapproché pour autant ? Un demi-siècle plus tard, les événements mondiaux vécus depuis cet exploit, témoignent-ils d’un pas de géant dans la condition générale de l’humanité ?
À l’aube des temps, le premier homme a fait lui aussi un geste que l’on considère généralement comme un petit pas ! Dieu l’avait placé dans un jardin magnifique où tout avait été préparé pour lui. Il pouvait goûter librement de toutes les choses qui lui étaient offertes, mais il devait respecter le commandement de son créateur : « Mais tu ne mangeras pas le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras, c'est certains. » (Genèse 2 : 16). Par vanité l’homme en a mangé !
Un fruit mangé, était-ce un grand pas ? Mais, mangé au mépris de la volonté divine, c’était un pas de géant pour l’humanité issue d’Adam et d’Ève ! Aucun autre pas survenu ensuite sur la terre n’égalera celui-ci dans ses conséquences ! Avec ce pas, c’est le genre humain tout entier qui perd son innocence et rompt la relation privilégiée qu’il avait avec Dieu. « C'est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché » (Romains 5 : 12). La domination du mal et l’incapacité de s’en délivrer se gravent dans la nature humaine et se transmettent de génération en génération ! Quel pas !
Un autre homme viendra « pour diriger nos pas sur le chemin de la paix » (Luc 1 : 79). Il dira : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suis ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie » (Jean 8 : 12). Marchons à sa lumière !
« En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, toute personne qui commet le péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille ; c'est le Fils qui y reste pour toujours. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres. » (Jean 8 : 34-36)
Lors de sa courte visite sur la lune, le 21 juillet 1969, l’astronaute Neil Armstrong a prononcé cette phrase devenue célèbre : « Un petit pas pour un homme… Un pas de géant pour l’humanité ».
Vingt siècles plus tôt, la venue sur la terre de Jésus Christ, le Fils de Dieu, était ainsi annoncée : « Grâce à elle, le soleil levant nous a visité d'en haut pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour diriger nos pas sur le chemin de la paix » (Luc 1 : 78-79).
Le Fils de Dieu, un avec Dieu dans sa gloire, s’est anéanti lui-même, a été trouvé comme un homme sur la terre. L’expression « pas de géant » est-elle suffisante pour décrire qu’il a quitté la gloire du ciel pour nous visiter, comme un homme, et habiter au milieu de nous ?
Qui décrira ensuite « les petits pas » de Jésus sur la terre ? Comment, dans sa vie d’homme, il a marché inlassablement “aujourd’hui, demain et le jour suivant”, selon son expression (Luc 13 : 33), « lui qui allait de lieu en lieu en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient sous la domination du diable, parce que Dieu était avec lui »(Actes 10 : 38-39) ? Dieu lui-même rend témoignage : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation : écoutez-le ! » (Matthieu 17 : 5).
Mais que dire des derniers pas de la fin de la visite ? « Jésus, portant sa croix, sortit de la ville pour aller vers l'endroit appelé « le Crâne », qui se dit en hébreu Golgotha. C'est là qu'ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté et Jésus au milieu »(Jean 19 : 17-18).
« Il s'est humilié lui-même en faisant preuve d'obéissance jusqu'à la mort, même la mort sur la croix » (Philippiens 2 : 8).
Et là, sur la croix, « il s’est donné lui-même pour nous » (Éphésiens 5 : 2),
« En effet, par une seule offrande il a conduit à la perfection pour toujours ceux qu'il rend saints » (Hébreux 10 :14).
Quel acte extraordinaire ! “En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, beaucoup seront rendus justes par l'obéissance d'un seul” (Romains 5 : 19).
Quel « pas de géant » pour sauver l’humanité ! Maintenant « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée » (Romains 10 : 13).
« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle »(Jean 3. 36),
« C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis » (Galates 5 : 1). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 20-22 ; Luc 15 : 11-32
Transmis par René Barrois le : 14/06/2025
Un appel ; la délivrance
« Invoque-moi au jour de ta détresse ; je t'en délivrerai, et tu me glorifieras. » (Psaumes 50 : 15)
Voici qui est, certes, une belle promesse ! Elle est pour les cas d'urgence : « au jour de La détresse. » En un jour semblable il fait obscur à midi et chaque heure est plus sombre que celle qui précède. Souvenons-nous alors de cette parole qui nous est adressée tout exprès pour nous soutenir dans nos jours de ténèbres.
Quelle invitation gracieuse et pleine de condescendance : « Invoque-moi. » Nous ne devrions pas avoir besoin de cet avis : prier devrait être une occupation constante de tout le jour et de chaque jour. Quelle grâce d'avoir la liberté d'invoquer Dieu ! Quelle sagesse que d'en faire bon usage ! C'est folie de recourir aux hommes, quand le Seigneur nous invite à lui présenter notre cas à lui-même. N'hésitons donc pas à le faire.
Nous avons ensuite une assurance encourageante : « Je te délivrerai. » Quelle que soit la difficulté ou la nécessité, le Seigneur ne fait aucune exception, mais promet complète, sûre et heureuse délivrance. Il opérera lui-même cette délivrance de sa propre main. Croyons cela ; Dieu honore la foi.
En dernier lieu, voici le résultat : « Tu me glorifieras. » Ah, faisons-le surabondamment. Quand il nous aura délivrés, nous le louerons à haute voix. Et comme il est certain qu'il nous délivrera, louons le dès maintenant. - C.H. Spurgeon
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 16-19 ; Luc 14 : 25 à 15 : 1-10
Transmis par René Barrois le : 13/06/2025
La porte du royaume
« Heureux les pauvres en esprit. » (Matthieu 5 : 3)
Prenons garde de ne pas voir avant tout en Jésus celui qui est venu pour nous enseigner. Si Jésus-Christ n'est que cela, l'idéal qu'il me propose, et qu'il m'est impossible de réaliser, sera pour moi comme le supplice de Tantale. À quoi cela sert-il de dresser devant moi un idéal inaccessible ? Je serais plus heureux si je ne l'avais jamais entrevu. À quoi bon me dire qu'il faut que je sois ce que je ne pourrai jamais être : Un homme au coeur pur faisant plus que son devoir, parfaitement consacré à Dieu ? Si je ne connais pas d'abord Jésus-Christ comme mon Sauveur, son enseignement n'est pour moi autre chose qu'un idéal qui me désespère. Mais lorsque je suis né de nouveau par l'Esprit de Dieu, je comprends que Jésus n'est pas venu seulement pour enseigner. Il est venu pour réaliser en moi l'idéal qu'il enseigne. La Rédemption implique que Jésus-Christ peut créer dans toute âme d'homme les mêmes sentiments et les mêmes dispositions qui réglaient sa propre vie, et c'est à des disciples ainsi disposés que s'adressent les préceptes donnés par Dieu.
L'enseignement du Sermon sur la Montagne produit le désespoir chez l'homme "naturel", et c'est justement là le but que Jésus cherche à atteindre. Aussi longtemps que dans notre orgueil nous nous croyons capables de réaliser un tel idéal, Dieu nous laissera buter contre un obstacle sur lequel nous nous briserons. Alors nous comprendrons qu'il nous faut aller à Lui comme des pauvres, pour recevoir ses dons : « Heureux les pauvres en esprit. » La première condition d'entrée dans le Royaume de Jésus-Christ est de reconnaître notre pauvreté, et notre incapacité absolue. Alors Jésus peut dire : « Béni sois-tu ! » Hélas ! nous sommes lents à reconnaître que nous sommes pauvres ! Seule la connaissance de notre misère rend possible en nous l'action de Jésus-Christ. - Oswald Chambers
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 12-15 ; Luc 14 : 1-24
Transmis par René Barrois le : 12/06/2025
La puissance de la louange
« Mes frères et soeurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, » (Jacques 1 : 2 Segond 21).
Le croyant n'est pas exempt de maladies, deuils, soucis familiaux, déceptions, voire la persécution. Parfois, Dieu permet que la vie du croyant soit éprouvée. Ces diverses épreuves, causées par le monde ou par Satan, menacent de l' écraser. Néanmoins, elles développent la foi et la persévérance. Le croyant doit affronter ces épreuves avec joie.
On pourrait penser, qu'il est impossible dans les temps de souffrance d'être joyeux. Pourtant, c'est un fruit délicieux. Cette joie est une force merveilleuse. Paul et Silas l'on expérimentée dans leur prison « Priaient et chantaient » (Actes 16 : 25). La joie du chrétien est une joie profonde, ainsi les épreuves ne peuvent pas détruire notre paix et notre joie. Dieu manifeste toujours sa grâce envers ceux qui marchent dans sa volonté « ma grâce te suffit » (2 Corinthiens 12 : 9-10).
M. Marsh a écrit : « Le chant de louange est absolument essentiel, et engendre de nouvelles bénédictions. »
Alors que nos diverses blessures nous pèsent et nous empêchent d’avancer, expérimentons en ce jour la puissance de la louange. Bénissons Dieu pour sa fidélité, son amour, sa présence invisible mais réelle. Nous devons louer Dieu pour sa miséricorde, dans les actes de délivrance qu'il accomplit dans nos vies, par exemple, il nous délivre des mains de l'ennemi ou il intervient pour nous guérir (Psaume 9 : 2-6, Jérémie 20 : 13).
La louange nous permet de détacher nos yeux de nos problèmes pour regarder à Dieu. La louange nous conduit à le remercier pour ce qu'il est, pour ses bontés, pour sa fidélité, pour son amour. En nous souvenant de ses promesses, et en le louant pour les grâces du passé, nous lui exprimons notre reconnaissance. - René Barrois
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 8-11 ; Luc 13 : 22-35
Transmis par René Barrois le : 11/06/2025
Le changement : cultiver la joie (6)
« Le cœur joyeux fait du bien à la santé. » (Proverbes 17 : 22)
La joie a des origines différentes, mais elle est toujours produite par ce qui a du prix, et pour nous croyants, ce sont les valeurs divines. Cultiver et exprimer cette joie a une influence sur notre santé.
Exprimer la joie
Si la joie intérieure fait du bien à notre âme, extérioriser cette joie fait du bien à notre corps. Des études démontrent qu’une manifestation joyeuse, comme le rire, permet de réduire le stress et favorise la digestion ainsi que le sommeil. On dit même qu’il contribue à entretenir la forme physique, comme le dit le verset en en-tête !
Se livrer à la joie en réponse à l’œuvre de Dieu
Plusieurs versets parlent même de cris de joie, dans l’histoire du peuple d’Israël : “David et toute la maison d’Israël faisaient monter l’arche de l’Éternel avec des cris de joie et au son des trompettes” (2 Samuel 6 : 15). Dieu, le Créateur nous a faits avec cette faculté d’exprimer nos émotions. L’homme qui reconnaît l’action de Dieu en sa faveur peut montrer sa joie par des cris, des chants de triomphe, avec des instruments de musique, des applaudissements, des danses. Nombre de psaumes décrivent l’expression de la joie ! “Quand l’Éternel rétablit les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui songent. Alors notre bouche fut remplie de rire, et notre langue de chants de joie […]. L’Éternel a fait de grandes choses pour nous ; nous en avons été réjouis” (Psaume 126 : 1-3).
Participer au service dans la joie
Le service pour le Seigneur est appelé à se faire avec joie et nous y avons tous une responsabilité ! “Obéissez à vos conducteurs, et soyez soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme ayant à rendre compte ; afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable” (Hébreux 13 : 17). Même le simple don, Dieu apprécie que nous le fassions joyeusement (2 Corinthiens 9 : 7). Les Philippiens ont manifesté une joie complète en accueillant Épaphrodite : “Recevez-le donc dans le Seigneur avec une pleine joie” (Philippiens 2 : 29). La joie est une disposition intérieure appelée à se montrer à l’extérieur pour notre bien et celui de ceux qui nous entourent. N’est-elle pas un des caractères du fruit de l’Esprit ? - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 5--7 ; Luc 13 : 1-21
Transmis par René Barrois le : 10/06/2025
Le changement : jeûne et prière (5)
“Et là, près du fleuve Ahava, je publiai un jeûne, pour nous humilier devant notre Dieu, pour lui demander le vrai chemin, pour nous et pour nos enfants, et pour tout notre avoir.” (Esdras 8 : 21)
La signification du mot jeûne, souvent limitée à une privation de nourriture, a sans doute un sens plus large de rupture des habitudes. Cette pause, associée à la prière, permet un recadrage de la vie, bénéfique pour l’avenir.
Jeûne et prière Esdras, l’auteur de ces paroles est à un tournant de son histoire. Dieu incline le cœur du roi de Perse Artaxerxès, pour qu’il permette au scribe expert de la Loi de rentrer à Jérusalem pour enseigner au peuple les ordonnances de l’Éternel. Esdras ne rentre pas seul. Prêt à partir, il rassemble le groupe des exilés près du fleuve mésopotamien. Leur vie va complètement changer : de captifs expatriés à Babylone ils vont redevenir citoyens d’Israël. Avant ce nouveau départ, ils prennent le temps d’une pause où ils recherchent Dieu, affirment leur dépendance, prient pour recevoir sa direction.
Aujourd’hui
À la croisée de nos chemins, il est parfois nécessaire de vivre un arrêt : un temps de bilan à part pour considérer nos actes passés à la lumière de la Parole et rechercher Dieu par la prière avant de s’engager dans une nouvelle orientation de vie. Ce temps vécu dans la présence de Dieu initie un changement, une sanctification pour un nouveau départ libérateur. “N’est-ce pas ici le jeûne que j’ai choisi, qu’on rompe les chaînes de l’iniquité, qu’on fasse tomber les liens du joug, et qu’on renvoie libres les opprimés, et que vous brisiez tout joug ?” (Esaïe 58 : 6). S’il y a sans doute de grands tournants dans nos existences, où nous prenons le temps de nous poser devant Dieu, un moment de bilan régulier ne peut être que bénéfique.
Jeûnons de tout ce qui nous occupe et préoccupe
Faisons une pause dans nos activités habituelles, bonnes ou mauvaises, et évaluons honnêtement quel en est le profit pour nous-mêmes, nos proches, pour la gloire de Dieu. Qu’en restera-t-il dans l’éternité ? C’est un exercice certes coûteux mais tellement profitable. Il vaut sans doute bien la peine de l’expérimenter régulièrement dans un monde qui nous offre tant d’occasions de nous disperser. Pratiquons des temps de jeûne et de prière pour rechercher la volonté bienveillante du Père dans sa proximité. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Chroniques 1-4 ; Luc 12 : 49-59
Transmis par René Barrois le : 09/06/2025
Le changement : lamentation (4)
“Moi, je crie à Dieu ; et l’Éternel me sauvera. Le soir, et le matin, et à midi, je médite et je me lamente ; et il entendra ma voix. Il a mis en paix mon âme, la rachetant de la guerre qu’on me fait, car ils étaient plusieurs autour de moi.” (Psaume 55 : 16-18)
Mettre des mots sur sa souffrance, les faire entendre à une oreille compatissante, pouvoir se lamenter, faire appel à la justice de Dieu, voilà qui change tout !
J’ai mal
Reconnaître sa souffrance, la mettre en mots va être un premier pas vers un changement, une impulsion pour chercher de l’aide. Qui d’autre pourrait mieux entendre la douleur que notre Dieu qui est venu vivre notre condition humaine ? “Considérez celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne soyez pas lassés, étant découragés dans vos âmes” (Hébreux 12 : 3). Une grande partie des psaumes sont des cris de lamentation où les auteurs déversent leur détresse devant Dieu, font appel à lui pour les secourir.
Je suis entendu
Dans l’accompagnement des personnes en souffrance, combien de fois avons-nous le témoignage : « Je n’ai jamais dit ça à personne, comme ça fait du bien de parler… ». David l’avait déjà écrit : “Tant que je me taisais, mon corps dépérissait” (Psaume 32 : 3 Segond 21). Cela confirme l’importance d’être écouté, entendu sans jugement. “Ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel a été attentif et a entendu” (Malachie 3 : 16). S’approcher de Dieu oblige à se décentrer, à déplacer le regard sur la situation, à la voir comme lui la voit : une injustice dont l’offenseur aura à rendre compte ; une souffrance rajoutée par une fausse croyance, quelque chose d’utile dans son plan.
Je ne suis pas seul
La présence de Dieu que j’invoque m’apporte la paix (Philippiens 4 : 6, 7) et m’encourage : « Qu’est-ce que Dieu m’appelle à faire maintenant ? » ; « Qu’est-ce que nous pouvons faire toi et moi, Seigneur, dans cette situation ? ». Je redeviens acteur de ma vie avec l’aide de Dieu : “Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé” (Psaume 55 : 22). Je suis soutenu, dirigé, fortifié, accompagné pour reprendre la route avec confiance même si les circonstances n’ont apparemment pas changé, je ne suis plus seul pour les traverser. “Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver” (Psaume 46 ; 1). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 26-29 ; Luc 12 : 22-48
Transmis par René Barrois le : 08/06/2025
Le changement : pardon (3)
“Les uns à l’égard des autres, soyez bons, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné.” (Éphésiens 4 : 32)
La bonté dont nous avons bénéficié nous pousse au pardon. Notre pardon est possible parce que nous avons confiance en la justice de Dieu. L’habitude de pardonner change nos relations.
Le manque de pardon emprisonne
L’Esprit de Dieu habite dans le croyant, il renouvelle les pensées de celui-ci, transforme ses comportements. Paul parle de se dépouiller, de rejeter l’ancienne manière de vivre et les convoitises trompeuses, de se revêtir de justice et de la vérité, d’être renouvelé spirituellement (Ephésiens 4 : 22-23). Refuser de me laisser conduire par la bonté, fruit de l’Esprit, pour accorder le pardon à celui qui m’a offensé, va m’enfermer, m’empêcher de sortir de ma rancœur, occulter même la joie de mon propre pardon reçu en Christ.
Considérer la justice de Dieu La parabole du roi qui a voulu compter avec ses esclaves illustre bien ce propos : considérer l’immense dette que Jésus a payée pour nous à la croix nous incite à la compassion pour notre offenseur et nous délivre des bourreaux de l’amertume, de la vengeance ou de la victimisation (Matthieu 18 : 23- 34). Pardonner, c’est faire appel à la justice de Dieu, lui transmettre le dossier. Si l’offenseur est un croyant, le Sauveur a payé pour lui, mais il faudra quand même “que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien soit mal” (2 Corinthiens 5 : 10). Pour celui qui a refusé le salut, la justice sera rendue au tribunal du grand trône blanc (Apocalypes 20 : 11).
Le pardon libère
Pardonner libère l’offensé de sa quête de justice, car la faute est reconnue par Dieu, qui jugera justement. Mais la souffrance, les conséquences de l’offense peuvent être toujours présentes. La réparation ou la réconciliation ne sont pas toujours possibles, particulièrement lorsque la repentance et la demande de pardon de l’offenseur n’existent pas. Car si l’offensé a décidé de pardonner dans son cœur, il ne peut pas toujours l’exprimer à l’offenseur. Toutefois la décision de pardon devant Dieu libère et nous pouvons compter sur lui pour nous accompagner et changer de regard sur nos relations perturbées. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 23-25 ; Luc 12 : 1-21
Transmis par René Barrois le : 07/06/2025
Le changement : contentement (2)
“La piété, avec le contentement, est un grand gain [...] ayant nourriture et vêtement, nous serons satisfaits.” (1 Timothée 6 : 6-8)
Cultiver le contentement change la vie ! La mienne et celle des autres.
Apprécions les dons du Donateur
Exprimer notre reconnaissance pour la réponse à nos besoins vitaux du quotidien a une plus grande influence sur notre être que nous ne l’imaginons. L’Ecclésiaste nous parle de nourriture, de boisson, de travail, d’amitié, de couple… (Ecclésiaste 8 : 15) : des réponses à des besoins bien légitimes, bien que tous n’en profitent pas de la même manière. Nous connaissons tous des personnes auprès desquelles il fait bon vivre car elles sont toujours contentes, même dans des situations compliquées. Elles nous entraînent dans leur sillage. Comme Paul l’exprime aux croyants de Philippes, elles ont appris à se contenter “dans le dénuement” mais aussi “dans l’abondance” (Philippiens 4 : 12) !
Et partageons
Paul donne des directives à Timothée : “Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent siècle de ne pas être hautains et de ne pas mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais en Dieu, lui qui nous donne tout, richement, pour en jouir ; qu’ils fassent du bien” (1 Timothée 6 : 17). La prise de conscience de nos richesses (et nous sommes tous riches de quelque chose) nous dirige vers le Donateur car “qu’as-tu, que tu n’aies reçu ?” (1 Corinthiens 4 : 7). Nous pouvons en profiter mais nous sommes engagés à partager pour vivre la parole du Seigneur : “Il est plus heureux de donner que de recevoir” (Actes 20 : 35).
Choisissons bien
À quoi voulons-nous entraîner notre cœur ? Mon père nous encourageait à apprécier « ce que le Seigneur nous donne ». Au début de son mariage, sa prière avait été : “Ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m’est nécessaire, de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie” (Proverbes 30 : 8). Cultivons le contentement qui évite la jalousie et l’amertume et qui encourage à la confiance et à la dépendance envers notre Père céleste. Notre choix entraîne des conséquences pour nous-mêmes, pour les autres et surtout pour la gloire de Dieu. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 20-22 ; Luc 11 : 37-54
Transmis par René Barrois le : 06/06/2025
Le changement, c’est maintenant (1)
“Ne vous conformez pas à ce monde ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner ce qu’est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu.” (Romains 12 : 2)
Tout commence par la pensée : « Je pense donc je suis » (René Descartes). Qu’est-ce qui occupe mes pensées ? Pouvons-nous dire comme le psalmiste : “Combien j’aime ta loi ! tout le jour je la médite” (Psaume 119 : 97) ?
Le besoin de changement
Nous reconnaissons facilement qu’il y a des domaines de notre vie où nous avons besoin de changement. Mais nous ne savons pas toujours comment l’initier. Un pasteur, Florent Varak, propose dans un podcast quelques « techniques du changement spirituel ». Cette formulation peut sembler un peu surprenante, mais l’idée est intéressante pour celles et ceux qui désirent vraiment vivre une transformation.
La Parole vivante
Méditer les Écritures nous transforme. La proximité avec son Auteur nous aide à discerner sa volonté bienveillante pour notre âme. L’apôtre Paul encourage les croyants de Colosses : “Que la Parole du Christ habite en vous richement, vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre” (Colossiens 3 : 16). Ainsi elle nous aide à refléter Christ dans nos relations. Comme les croyants romains, nous sommes exhortés à ne pas nous conformer au monde ambiant, mais à renouveler notre compréhension, à nous laisser impacter par la Parole de Dieu qui est “vivante et opérante, plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants : elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur” (Hébreux 4 : 12).
Le travail de l’Esprit
Nous avons une autre aide dans notre processus de changement : l’Esprit Saint nous conduit dans la vérité (Jean 16 : 13), mais aussi nous renouvelle (Tite 3 : 5) et nous transforme (2 Corinthiens 3 : 18). Permettre une action de l’Esprit en nous, sans entrave (“marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez pas la convoitise de la chair” – Galates 5 : 16), va nous encourager à développer son fruit : plus d’amour, de joie, de paix, de patience, de bienveillance, de bonté, de fidélité, de douceur, de maîtrise de soi… Qui ne rêve pas d’un tel changement ? Oui, nous avons besoin d’être renouvelés à toutes les étapes de notre vie et c’est possible, c’est le propos de Dieu qui nous a “prédestinés à être conformes à l’image de son Fils” (Romains 8 : 29). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 17-19 ; Luc 11 : 14-36
Transmis par René Barrois le : 05/06/2025
Écouter la voix du Père
Jésus a vécu sa vie sur terre de manière totalement dépendante du Père Céleste. Notre Sauveur n’a rien fait et rien dit sans avoir d’abord consulté son Père dans la gloire. Et Il n’a accompli aucun miracle sans en avoir reçu l’ordre de son Père. Il a déclaré : « Mais je parle selon ce que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » (Jean 8: 28-29).
Christ a dit très clairement qu’avoir une dépendance totale, une écoute permanente de la voix du Père faisaient partie de sa marche quotidienne. Nous le voyons dans une scène de l’évangile de Jean, où Jésus a vu un infirme allongé près de la piscine de Bethesda. Jésus s’est tourné vers cet homme et lui a ordonné de prendre son lit et de marcher – et, immédiatement, cet homme a été guéri et a pu marcher.
Les responsables juifs étaient en colère parce que, dans leur esprit, Jésus avait brisé le Sabbat en guérissant cet homme. Mais Jésus a répondu : « Je ne fais que ce que Mon père me dit de faire. » Il a expliqué : « le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait » (Jean 5: 19-20).
Jésus a dit très clairement : « Mon Père m’enseigne tout ce que je suis censé faire. » Jésus, dans sa chair, devait s’appuyer sur une œuvre intérieure quotidienne de la voix du Père pour le diriger. Il devait écouter la voix du Père heure après heure, miracle après miracle, un jour après l’autre.
Comment Jésus pouvait-Il entendre le murmure doux et léger de son Père ? La Bible nous montre que c’était à travers la prière. Encore et encore, Jésus se rendait dans un lieu isolé pour prier. Il a appris à entendre la voix du Père en étant à genoux.
Je t’encourage à passer du temps avec Jésus dans un lieu secret, dans la prière. Assieds-toi tranquillement dans sa présence et tu recevras une vérité que Christ seul peut te communiquer à travers son Esprit Saint. - David Wilkerson
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 14-16 ; Luc 11 : 1-13
Transmis par René Barrois le : 04/06/2025
Contact avec le ciel
« Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme trouve son plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui... L'Éternel a pris plaisir en lui à cause de sa justice : il a rendu la loi grande et honorable » (Ésaïe 42 : 1, 21)
« Ils étaient extrêmement étonnés, disant (de Jésus) : Il fait toutes choses bien ; il fait entendre les sourds et parler les muets. » (Marc 7 : 37)
De retour en Galilée, le Seigneur traverse la Décapole où il avait précédemment délivré le démoniaque de Gadara. Le témoignage de cette délivrance a porté du fruit, car maintenant, au lieu de prier Jésus de s'en aller, les Gadaréniens lui amènent un sourd-muet pour qu'il le guérisse. Mais le Maître ne veut pas que cette guérison devienne un spectacle ; aussi tire-t-il l'infirme à l'écart de la foule. Il regarde vers le ciel et soupire avant de commander : "Ouvre-toi".
Ce regard de Jésus vers le ciel et son soupire soulignent un contraste : pour avoir perdu contact avec le ciel, l'homme est devenu sourd à la voix divine et sa bouche ne peut rien prononcer agréable à Dieu. Mais Jésus est venu restaurer cette relation rompue entre Dieu et nous pour nous permettre alors de chanter les louanges de Celui qui "fait toutes choses bien".
Le commentaire prononcé alors par les foules étonnés résume, on peut le dire, la vie entière de Jésus. Ce n'était pourtant pas cette appréciation populaire qui comptait pour lui, mais l'approbation de Dieu. Il n'a jamais recherché la popularité, car il savait combien ces foules étaient versatiles. Le Seigneur Jésus est un exemple pour les croyants, qui ont à rechercher l'approbation de Dieu et non la renommée populaire. Le moment venu, le Seigneur leur dira comment il estime le service accompli : « Bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle sur ce qui était peu de chose, je t'établirai sur beaucoup » (Matthieu 25 :21). - Graines d’ensemencement
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 11-13 ; Luc 10 : 25-42
Transmis par René Barrois le : 03/06/2025
Sur la croix une inscription en trois langues
Lecture : Jean 19 : 15-22 ; 1 Corinthiens 1 : 18-25
Cette inscription en trois langues, placée par Pilate sur la Croix : « Jésus de Nazareth, roi des juifs », a son importance. Les chefs religieux ont contesté cette inscription écrite en trois langues, mais Pilate leur a répondu : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit » (Jean 19:22). C'est ainsi que la suprématie de la royauté de Jésus a été inscrite dans la langue des trois cultures dominantes de l'époque : juive, grecque, latine. L'apôtre Paul lève le voile sur le trait de caractère de l'une d'entre elles : Les Juifs demandent des miracles et les Grecs de la sagesse : nous , nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens (1 Corinthiens 1 : 22-13).
Les Juifs demandaient des miracles ou des signes propres à nourrir un orgueil théocratique national et une vaine curiosité. Mais rien de ce qui élève l'âme au niveau de la spiritualité. Les Juifs ont vu des signes en Jésus, seulement la vérité divine leur a échappée. Exemple : Dans la multiplication des pains, ils auraient dû voir par ce signe que Jésus était le Messie. Mais dans le signe ils n'ont vu que du pain. Ce n'était pas jésus qu'ils cherchaient, c'était le pain (Jean 6 : 26). En cela le cœur de l'homme est juif de nature.
Les Grecs cherchaient la sagesse. Leur sagesse philosophique, établie sur la réflexion du sens et la légitimité, ne leur permettait pas de voir que la vérité la plus élevée pouvait être contenue dans ce qu'il y a de plus petit. Pour eux, la révélation de la vérité, non dans des systèmes, mais dans des faits, comme celui de la Rédemption par la Croix, avait quelque chose d'irrationnel, d'absurde, c'est-à-dire sourd à la raison.
Les Latins, Paul est discret sue eux, on le comprend, c'était l'occupant ! Mais leur slogan bien connu, dénotait leur trait de caractère : (Donnez-nous des jeux et du pain). Ils attendaient tout de l'état providentiel, ils vénéraient les dieux du stade et les trois grands dieux de ce monde : l'honneur, le plaisir, le profit. La royauté et la Croix de Jésus triomphent de ces trois traits de caractères encore dominants aujourd'hui : « il a dépouillé les dominations et le autorités, et les livrées publiquement spectacle, en triomphant d'elles par la Croix » (Colossiens 2 : 15). - Robert Briand
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 9-10 ; Luc 10 : 1-24
Transmis par René Barrois le : 02/06/2025
Assiduité
« Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple...» (Actes 2 : 46).
Dans ce texte, Luc nous parle d'assiduité. Quel patron ne rêve d'avoir des employés assidus, quel professeur n'en désire autant pour ses élèves ? Savez-vous que Dieu aime l'assiduité ? Sommes-nous constant ou inconstant dans notre vie spirituelle ? Sommes-nous assidus aux divers rendez-vous que nous donne le Seigneur, que se soit pour notre communion personnelle avec lui, notre service pour lui, notre participation à la vie de l'église ?
Les premiers chrétiens se caractérisaient notamment par leur assiduité au Temple. C'est un enjeu pour notre siècle, car l'assiduité devient une qualité rare, quel que soit le domaine que l'on évoque. Cela vient du fait que nous avons de plus en plus de mal à gérer notre temps ; mais c'est aussi le fait qu'être assidu pour toujours, a la même chose, n'est plus dans l'air du temps !
En réalité, ce qui est l'origine de l'assiduité, c'est la passion, le feu qu'on ressent pour quelque chose ou quelqu'un. Un passionné de sport est assidu aux entraînement et aux matchs, un amoureux est fidèle aux rendez-vous de sa chère et tendre !
Sommes-nous passionnés pour Dieu et pour son œuvre ? Un des moyens de le savoir est de vérifier si nous sommes assidus aux divers rendez-vous que le Seigneur nous fixe, chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Paul félicitera Timothée d'avoir suivi son exemple dans ce domaine : « Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes résolutions, ma foi, ma douceur, ma charité, ma constance, mes persécutions, mes souffrances » (2 Timothée 3 : 10).
Dieu cherche des hommes, des femmes, des servantes, des serviteurs assidus. En trouvera-t-il pendant les congés d'été, pendant toute l'année, pendant toute une vie. - Luc Goillot
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 7-8 ; Luc 9 : 37-62
Transmis par René Barrois le : 01/06/2025
Premier ou dernier ?
“Certains parmi les derniers seront les premiers, et d'autres parmi les premiers seront les derniers.” (Luc 13 : 30)
“Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne - dit-il au paralysé -, lève-toi, prend ton brancard et retourne chez toi.” (Marc 2 : 10-11)
Ce jour-là, Jésus est à Capernaüm et l’assistance a rempli la maison. Voilà qu’arrivent quatre personnes portant un paralysé sur un brancard. Mais personne ne veut s’écarter pour les laisser s’approcher de Jésus avec leur ami paralysé. Ils montent alors sur le toit et dégagent un trou suffisamment grand pour faire descendre le paralysé dans son brancard jusque devant Jésus. “Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés” (v. 5).
Luc nous dit que des pharisiens et des docteurs de la loi venus de tout le pays sont assis là, au premier rang (Luc 5 : 17). L’objectif de Jésus est de les guérir de leur incrédulité envers sa personne : est-il le Messie attendu ? Or le Messie, le Christ, est connu d’eux pour devoir être “le Fils du Béni”, un mot usité chez les Juifs pour désigner Dieu digne de toute adoration sans prononcer son nom (Marc 14 : 61). Jésus possède donc aussi cette prérogative de pardonner sur la terre les péchés. Mais le pardon, l’effacement des péchés se fait dans les registres invisibles du ciel : comment vérifier la légitimité de cette affirmation de Jésus, présomptueuse à leurs yeux ?
Or aucun de ces docteurs de la loi n’ignore le Psaume 103 qui dit : “C’est lui qui pardonne toutes tes fautes, qui guérit toutes tes maladies” (v. 3). La guérison de ce paralysé serait-elle le corollaire « visible » du pardon « invisible » de ses péchés ? Et la preuve qu’ils ont bien devant eux le Christ de Dieu !
Connaissant leurs pensées, Jésus accomplit ce second miracle : guéri, le paralysé se lève “devant eux”, prend son brancard, sort “en la présence de tous” (v. 12). Un moment auparavant, la foule était infranchissable. Saisis d’étonnement, remplis de respect, tous s’écartent maintenant pour laisser passer l’homme guéri, son brancard sous le bras. Arrivé le dernier sur un brancard, il sort le premier pour marcher en “nouveauté de vie” (Rom. 6 : 4) et s’en va dans sa maison en glorifiant Dieu. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 5-6 ; Luc 9 : 18-36
Transmis par René Barrois le : 31/05/2025
Stop aux chamailles
« Ne vous répandez pas en plaintes les uns contre les autres, frères et sœurs, si vous ne voulez pas être condamnés. Voici que le Juge se tient déjà devant la porte. » (Jacques 5 : 9 – Semeur).
Ce chapitre 5 de Jacques porte sur la venue prochaine de Christ. A plusieurs reprises, il le répète afin d'amener ses lecteurs à lever les yeux vers Dieu et à quitter les choses secondaires qui les occupent. Il exhorte chacun à la patience et à la persévérance dans l'attente du retour de Jésus, car lui-même prend patience, comme un cultivateur qui attend le temps de la moisson pour récolter le maximum de production.
Dieu attend également le temps où les âmes seront prêtes à être récoltées en masse, car l'évangile se révélera être sûr et solide dans un monde en déliquescence . Dan cette attente, l'apôtre nous invite à prier les uns pour les autres afin que nous soyons guéris, et dans la joie de partager ce trésor de connaître Christ. Et il dresse cette recommandation : « arrêtez de vous plaindre les uns des autres. »
« Mais pourtant Seigneur, tu vois le comportement de ce frère dans ton Église, de cette sœur à mon égard ! »
Est-ce à nous de nous défendre ? Le motif de plainte est-il vraiment valable et sérieux ?
N'avons-nous pas autre chose à faire ? N'avons-nous pas assez de place dans la maison du Seigneur ? Qu'arrive-t-il lorsque papa arrive ou la maman entre dans la pièce où il y a conflit ? Il ne cherche pas qui à raison où tort, la sanction tombe sur les deux unilatéralement.
Concernant nos vies, il s'agit du Juge qui est la porte. C'est encore plus sérieux. Laissons nos querelles enfantines de côté et servons Christ ! Que nous puissions accueillir Jésus comme le moissonneur et montrer que nous étions des ouvriers occupés à moissonner les âmes ensemble, non à faire le jeu de l'ennemi en nous chamaillant ! - Benjamin Lamotte-Augris
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 3- 4 ; Luc 9 : 1-17
Transmis par René Barrois le : 30/05/2025
La providence de Dieu
« David allait et réussissait partout où l'envoyant Saül... Saül, voyant qu'il réussissait toujours, avait peur de lui... David avait plus de succès que tous les serviteur de Saül. » (1 Samuel 18 : 5, 14-15,30
Le mot qui résume l'ascension fulgurante de David est le mot « réussir » A quatre reprises en 1 Samuel 18, il est écrit « que David réussit » ou « qu'il avait du succès » En un éclair, David le petit berger des contrées champêtres de Bethléem, devint célèbre et fut considéré comme un héro nationale. Il n'était cependant qu'un jeune homme de dix sept ans, mais il fut néanmoins le choix de Dieu. C'est lui dont ilest écrit : « J'ai élevé du milieu du peuple un jeune homme » (Psaume 89 : 20). Qu'est-ce qui sous-tendait cette réussite ? Assurément, la providence divine ! N'était-ce pas la main invisible de Dieu qui orchestrait les choses, les planifiait, les conduisait de telle sorte que Ses desseins se réalisent ?
En ce qui nous concerne, ne doutons pas non plus que la providence divine suscite les circonstances et les événements en notre faveur pour que s'accomplisse le destinée qu'il nous prévu pour nous. L’Éternel avait providentiellement programmé, au détail près, des événements inattendus pour faire sortir David de l'anonymat. Sa destinée était merveilleusement supervisée par le Dieu souverain. Ces événements furent comme des étapes qui marquèrent progressivement son ascension. On peut en déceler au moins cinq qui furent de nature à élever David sur les sommets de la réussite :
- Il devint jouer de harpe à la cour royale,
- Il vainquit le géant Goliath,
- Il gagna l'amitié du de Jonathan, le fils du roi,
- Il fut élevé au rang de chef militaire, Il devint populaire aux yeux du peuple.
La providence divine saura conduire les choses pour votre vie. Demeurez confiants. - Daniel Bodolec
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Plan de lecture quotidienne : 1 Chroniques 1-2 ; Luc 8 : 40-56
Transmis par René Barrois le : 29/05/2025
Désir d’ascension !
« Après avoir dit cela, Jésus fut élevé pendant que ses disciples le regardaient,et une nuée le déroba à leurs yeux. » (Actes 1 : 9).
Aujourd’hui, beaucoup rêvent d’ascension : ascension à la célébrité, à un métier valorisant et bien payé, à un poste de responsabilités notamment dans le domaine politique ou économique. Et vous, de quoi rêvez-vous ?
Jésus nous propose une ascension d’un tout autre ordre : être élevé vers les lieux célestes ! Paul encourage les Colossiens à rechercher la gloire d’en haut : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. » (Colossiens 3 : 4).
Bien sûr, nous savons que ce n’est pas ce que notre nature humaine recherche. David est conscient de cette difficulté et fait cette prière : « Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre » (Psaume 61 : 3b). Voulons-nous nous joindre à cette prière de David ? Demandons à Dieu de nous aider de changer de nos mentalités, à atteindre ce que nous ne pouvons atteindre par nous-mêmes, à être de ceux qui recherchent l’ascension de l’âme. Ainsi, nous pourrons connaître les choses qu’aucun œil n’a vu, qu’aucune intelligence n’a pu comprendre ; nous pourrons de plus en plus être revêtus de la mentalité du royaume de Dieu.
Paul avait bien saisi ces choses lorsqu’il disait : « Nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste ? » (2 Corinthiens 5 : 2). Il venait de connaître une belle ascension humaine sur le plan religieux en persécutant les chrétiens, mais après sa rencontre avec Christ, il a changé de direction pour désormais connaître une ascension spirituelle qui le mènera vers des expérience hors du commun tout au long de l’exercice de son ministère d’apôtre. - L. Goillot
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 23-25 ; Luc 8 : 22-39
Transmis par René Barrois le : 28/05/2025
Regarde l’œuvre de Dieu !
« Regarde l’œuvre de Dieu : qui pourra redresser ce qu’il a courbé ? » (Ecclésiaste 7 : 13)
« Éternel, tu as fait de mon corps une œuvre si étonnante et si merveilleuse. Que tes œuvres sont admirables ! » (Psaume 139 : 13-14).
Selon le docteur Leininger, chirurgien ophtalmologiste, « l’oeil est un organe ultra-perfectionné ; chaque élément : la cornée, le cristallin, l’ris, la pupille et la rétine, a son rôle et son importance. Relié par le nef optique, l’oeil permet au cerveau d’enregistrer, d’interpréter et de traduire les images avec un automatisme extraordinaire »
Dans une publicité d’une grande marque de téléphone portable, j’ai lu : « Parce que votre iris est unique, vous pouvez sécuriser votre smartphone d’un simple regard. La reconnaissance de l’iris est aujourd’hui la solution de verrouillage la plus efficace et la plus sécurisé pour votre smartphone.
Personne d’autre que vous sur la terre n’a votre empreinte digitale ou ADN. Les scientifique attestent de façon formelle que nous sommes tous des êtres uniques. Pour Dieu notre Créateur, nous ne sommes pas des clones anonymes ni des numéros. Dieu disait à Moïse : « Je te connais par ton nom » (Exode 33 : 12). De plus, le bible dit : « Du lieu de sa demeure, Dieu observe tous les habitants de la terre...Il est attentif à toutes leurs actions » (Psaume 33 : 14).
Dieu connaît tout de notre vie, de notre conduite, de nos pensées, de nos sentiments, de nos œuvres, de notre passé, de notre présent et de notre avenir. Convaincu de cette réalité, David disait : « Ô Dieu ! Tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont point cachées » (Psaume 69 : 6).
Il faut savoir que « Dieu nous appellera en jugement » (Écclésiaste 12 : 1). Alors que faire ? « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner... » (1 Jean 1 : 9). - Joël Chédru
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 20-22 ; Luc 8 : 1-21
Transmis par René Barrois le : 27/05/2025
Vous êtes appelés
« Afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire. » (Ésaïe 61 : 3)
Le térébinthe est un arbre, un pistachier, qui donne une résine très aromatique. Nous sommes cet arbre, appelés à porter la vie et à libérer un parfum, celui du ciel.
Rappelons-nous que nous avons une mission sur cette terre. Le livre des Éphésiens (2 : 8-10) nous dit ceci : "En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. (…) nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions." Ainsi, Dieu nous a sauvés et transformés pour un but : marcher dans ses œuvres préparées d’avance, qui consistent notamment à exercer la justice.
Pour y parvenir, nous devons être renouvelés dans notre intelligence, délivrés et guéris afin de recevoir notre vraie identité et de pouvoir exercer notre autorité. C’est en tant que fils et fille du Roi, et dans nos moments d’intimité avec Jésus, que nous recevrons les stratégies pour établir la justice. L’injustice est tout autour de nous et Dieu sait exactement comment l’éradiquer. Il a choisi ses enfants, le corps de Christ, pour le faire et il compte sur nous. Il s’agit d’amener le pardon là où il y a l’amertume, la droiture là où il y a de la tricherie et des compromis, la vérité là où il y a le mensonge, l’honneur là où il y a de la critique et de la médisance, etc.
Le mandat que Dieu nous donne est souvent lié à notre témoignage. Toutes les épreuves que nous avons traversées ne sont pas vaines, car Dieu veut faire de notre misère notre ministère.
Alors, aujourd’hui, posons nous les bonnes questions : quel est mon mandat ? Quelle est la pierre que je peux ajouter à l’édifice ? Quel est le territoire que Dieu me confie pour exercer la justice ? - La pensée de jour
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 18-19 ; Luc 7: 36-50
Transmis par René Barrois le : 26/05/2025
Le pardon passe par la repentance
« Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbes 28.13)
Un jour, une personne est venue me demander pardon, et je lui ai dit : « De quoi me demandez-vous pardon ? » Elle m’a répondu : « C’est à vous de le savoir. »
J’ignorais totalement en quoi elle avait pu m’offenser. Or, si elle m’avait offensé, elle seule pouvait savoir en quoi. Sa demande de pardon n’était pas précédée d’une profonde conviction du mal qu’elle avait pu me faire. Si cette conviction avait été présente dans sa vie, elle aurait pu me dire : « Je vous demande pardon pour telle ou telle parole que je vous ai dite, ou encore telle ou telle chose que j’ai faite ».
Demander pardon n’est pas une formule magique, un sésame qui ouvrirait la porte de l’absolution. La demande de pardon doit être précédée d’une profonde prise de conscience du mal qui a été fait, et accompagnée du désir sincère de ne pas replonger dans ce mal.
Lorsque cette prise de conscience a lieu, nous sommes amenés à nous repentir, c’est-à-dire à regretter avec tristesse d’avoir péché, et le regretter suffisamment pour désirer ardemment ne plus le pratiquer. C’est ce que déclare l’apôtre Pierre : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés » (Actes 3.19). Il souligne que le pardon doit être précédé de ces deux démarches capitales : la repentance et la conversion. C’est-à-dire le regret du péché et l’abandon du péché.
Sans repentance, ceux qui demandent pardon s’enferment dans la prison du faux pardon. Ils demandent pardon par convention ou par devoir religieux, mais ils ne sont pas en mesure de recevoir le pardon et vivent dans la frustration, ou dans une culpabilité permanente. La confession auriculaire peut participer à cette recherche de pardon sans repentance. Il peut arriver que ceux qui pratiquent ce rite religieux le fassent mécaniquement, demandant régulièrement à être pardonnés pour des fautes qu’ils refont semaine après semaine. Cette demande de pardon, sans une repentance sincère et profonde, ne peut qu’induire une fausse sécurité.
Cette demande de pardon, n’étant pas précédée de la repentance, peut même parfois être teintée d’hypocrisie.
Ma prière pour ce jour : Seigneur, je ne veux chercher aucune excuse à mes fautes, je désire sincèrement te demander pardon pour chacune d’elles. Je me repens du mal que j’ai commis. Je veux abandonner ce qui est mauvais. Donne-moi la force de réparer ce qui peut l’être. Merci car je sais que tu pardonnes à celui qui se repent. Amen ! - Paul Calzada
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 16-17 ; Luc 7 : 1-35
Transmis par René Barrois le : 25/05/2025
La puissance de Jésus
“Dieu faisait des miracles extraordinaires par l'intermédiaire de Paul… Un grand nombre de ceux qui avaient pratiqués la magie apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tout le monde.” (Actes 19. 11, 19)
Lors de son premier séjour à Éphèse (en Turquie actuelle), Paul s’était limité à entrer dans la synagogue pour s’entretenir avec les Juifs, selon le récit de cette courte étape (Actes 18. 19). Lors de son deuxième séjour, il y reste près de trois ans, et les résultats de son ministère se voient dans la lettre aux Éphésiens, dans les lettres à Timothée, puis dans l’Apocalypse (Apocalypse 2. 1-7).
La première activité de Paul à Éphèse consiste à enseigner dans la synagogue ; il en profite pour annoncer le royaume de Dieu aux Juifs. Mais certains d’entre eux sont hostiles à son message ; leur opposition devient manifeste après trois mois, à travers des accusations calomnieuses.
À cette époque, Éphèse est une ville portuaire, au carrefour de l’Orient et de l’Occident romains, la capitale de la province romaine d’Asie. Sa population est une foule cosmopolite de marins, de commerçants, de financiers (elle est surnommée « la banque d’Asie »), de fonctionnaires, d’artisans et d’adorateurs d’Artémis en pèlerinage. On comprend donc pourquoi Dieu va permettre que le ministère de Paul ne se limite pas plus longtemps au milieu juif mais s’étende jusque “dans toute l’Asie” (Actes 19. 10).
Dieu conduit alors un certain Tyrannus à ouvrir son école où Paul peut enseigner. Il ne se décourage donc pas, quitte simplement la synagogue, continue d’enseigner tous les jours (et non plus le sabbat seulement) et développe ainsi son ministère parmi les non-Juifs.
Dieu confirme la prédication de l’apôtre “au nom de Jésus” en faisant “des miracles extraordinaires par l'intermédiaire de Paul” (Actes 19. 13, 11). Il fait ainsi resplendir la puissance de ce nom, sur le lieu même de l’un des plus formidables bastions du paganisme et de la sorcellerie (v. 35). Le résultat est spectaculaire (v. 17-20). Suite à la défaite d’exorcistes juifs vaincus par l’esprit malin qu’ils tentaient de chasser, “le nom du Seigneur Jésus [est] célébrer” (Actes 19. 17).
Mais il y a plus. L’Esprit de Dieu œuvre puissamment parmi ceux qui pratiquent l’occultisme, au point qu’un grand nombre d’entre eux se tournent vers Christ ; ils confessent ce qu’ils ont fait et brûlent en public leurs coûteux livres de magie. Luc conclut cet épisode par cet éclatant témoignage à la puissance de Dieu : “C'est ainsi que la parole du Seigneur se propageait et gagnait en puissance” (Actes 19. 20).
“Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul... Certains Juifs, exorcistes itinérants, essayèrent aussi d’invoquer le nom du Seigneur Jésus.” (Actes 19. 11-13)
Dieu intervient lui- même pour diriger son serviteur et appuyer son ministère. Il a ainsi per- mis la rébellion des Juifs contre l’annonce de l’Évangile pour élargir aux non-Juifs la diffusion de la bonne nouvelle du salut ; et il l’a accompagnée de “miracles extraordinaires”.
Satan contre-attaque aussitôt. De tout temps, il a combattu contre Dieu en essayant d’imiter ses miracles. Les devins du pharaon (Genenèse 7. 11) et Simon le magicien (Actes 8. 9-24) en sont des exemples parmi d’autres. Ce- pendant, la tentative des sept fils de Scéva, exorcistes itinérants (Actes 19. 13), est particulièrement pernicieuse, car dans leur pratique ils cherchent à imiter Paul. Ils essaient d’utiliser le nom de Jésus, comme si ce nom avait un pouvoir magique, sans reconnaître la personne divine qu’il désigne. C’est le nom de celui que leur peuple a crucifié, le nom que l’on ne peut pas invoquer en vain, le nom qui ne peut pas être associé à aucune pratique diabolique.
Dieu ne peut pas permettre que ces profanateurs réussissent. Son œuvre serait compromise, Paul serait assimilé à un exorciste comme eux, la puissance du Saint Esprit par laquelle Paul prêchait serait bafouée. Dieu agit alors, par le moyen même de l’esprit malin que ces agents de Satan prétendaient chasser. Ils sont publiquement discrédités : “L’homme en qui était l’esprit malin s’étant rendu maître des deux, usa de violence contre eux, de sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison, nus et blessés” (Actes 19. 16).
Ce récit montre la puissance redoutable de Satan et le danger de l’occultisme pour ceux qui se mettent en contact avec cette puissance de Satan. Les moyens de tels contacts sont multiples et souvent sournois; de nombreuses personnes les proposent : des « professionnels » (voyants, astrologues, féticheurs, guérisseurs ou exorcistes...) ou de simples particuliers (Deutéronome 18. 9-13 ; Ephésiens 5. 11).
Restons en sécurité près de celui qui a vaincu Satan; soyons humbles mais approprions-nous sa victoire :
“Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix” (Col. 2. 15).
“Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés” (Romains 8. 37). - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 13-15 ; Luc 6 : 17-49
Transmis par René Barrois le : 24/05/2025
Comment va votre cœur ?
« L'amour ne fait point de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi. » (Romains 13 : 10).
Dans les derniers jours : « l'amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 24 : 12), révélation des plus alarmantes de Jésus à ses disciples, car l'amour devrait toujours être au centre de tout ce que nous entreprenons, tant pour autrui qui pour nous-mêmes. « Sans amour, nous ne sommes rien » disent les Écritures , quand bien même nous serions reconnus pour notre savoir-faire.
N'attendons pas les derniers jours dont nul ne connaît le moment, pour sonder avec l'aide du Saint-Esprit, l'état de notre cœur. C'est en lui que l'amour vient se loger. Ne suivons pas l'exemple de Caïn qui, au lieu de bien agir comme lui avait recommandé l’Éternel, a nourri en son cœur de l'envie et de la haine qui l'ont poussé à se venger de son propre frère en le tuant (Genèse 4 : 8). « L'amour ne fait point de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi » (Romains 13 :10). Il a préféré désobéir à la loi pour assouvir l’œuvre de sa chair (Galates 5 : 19-20).
Il est donc important de savoir reconnaître les signes avant-coureurs d'une éventuelle chute, afin d'éviter l'irréparable, car la haine est souvent dissimulée et nous pouvons nous tromper nous-mêmes (Proverbes 26 : 24) en faisant taire la voix de l'Esprit venue reprendre notre conscience, comme ce fut le cas pour Caïn. Par moment, nous pouvons être tentés de penser que ces mauvais sentiments sont uniquement insufflés par l'ennemi de nos âmes, mais ayons l'honnêteté de nous poser cette question : « Comment va mon cœur, Seigneur ? » Est-il rempli de ton amour, attaché à toi ou ai-je laissé entrer la haine, l'envie, la vengeance ? »
Fermons la porte au mal et « [gardons notre] cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Proverbe 4 : 23). - Michel Pelletier
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 10-12 ; Luc 6 : 1-16
Transmis par René Barrois le : 23/05/2025
Attendre, se mettre et s'arrêter... aux bons moments en marche !
Être dans le bon temps dans la vie chrétienne est toujours difficile.
« Quand faut-il attendre patiemment et dans la confiance le secours de l'Éternel ? » (Lamentations : 3 / 16)
« Quand faut-il passer à l'action, se lever à l'invitation de notre Seigneur et travailler pour sa gloire ? » (Aggée : 2 / 4)
Pour beaucoup d'entre nous, nous avons déjà eu ces plus ou moins douloureuses expériences où nous ne nous sommes pas arrêtés quand il l'aurait fallu et où nous sommes restés sans réagir quand cela était nécessaire.
Parfois, c'est justement à la suite de tels souvenirs que nous ne savons plus quoi faire de peur de se tromper à nouveau.
Cela serait si facile, pourrions-nous nous dire s'il y avait, comme autrefois pour le peuple d'Israël dans le désert, la colonne de nuée le jour et la colonne de feu la nuit pour nous guider et nous assurer que nous sommes dans le vrai (Nombres : 10 / 11, 33-36), où encore un grand serviteur de Dieu qui nous donnerait les indications à suivre et les ordres de marche.
Est-ce pour autant que le peuple n'a pas fait les mêmes erreurs que nous ?
Quand l'Éternel leur a demandé de monter dans le pays promis pour en prendre possession, ils ont refusé pour ensuite se décider à y aller, mais, à ce moment, contre la volonté divine (Nombres : 13 et 14)
Ce fut le fiasco avec cette leçon que l'obéissance est aussi une question de temps de réaction.
Aujourd'hui, nous avons plus qu'une colonne de nuée ou de feu, plus qu'un Moïse, si utile a-t-il été au peuple.
Nous avons l'Esprit de Dieu en nous pour que nous discernions les moments propices pour attendre et agir, et notre Seigneur Jésus comme chef de file pour donner la direction.
Dans l'Évangile selon Jean, au chapitre dix, notre Sauveur est comparé au bon berger qui va devant ses brebis.
Ses brebis le suivent à l'écoute de sa voix.
Il n'est pas question qu'elles le précèdent, ce que nous faisons parfois en prenant les devants dans telle ou telle situation.
Il n'est pas non plus question d'être à la traîne, de laisser une trop grande distance qui estomperait sa voix et la rendrait moins audible.
Fixons donc les yeux de la foi sur Jésus (Hébreux : 12 / 1-3) pour démarrer, accélérer, faire une pause, redémarrer et ainsi de suite ... aux bons moments ! - Daniel Montbuleau
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 8-9 Luc 5 : 17-39
Transmis par René Barrois le : 22/05/2025
« Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance, Pendant qu’il est dit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation. » (Hébreux 3 : 14-15).
Certes, lorsque tout va bien, placer Sa confiance en Dieu parait être une évidence. Nous sommes devenus participants de Christ, et nous en sommes ivres de joie. C’est bien volontiers que nous prêtons l’oreille à Sa douce voix. À cet instant, qui pourrait douter des bonnes intentions du Berger ? Nous Le suivons sans aucune résistance et, remplis d’allégresse, nous empruntons le chemin qu’Il nous montre. Seulement, que restera-t-il de cette assurance lorsque l’épreuve surgira ? Lorsque la vallée de l’ombre de la mort se présentera, serons-nous toujours aussi prompts à obéir? Lorsque les circonstances deviendront moins favorables, serons-nous toujours aussi sensibles aux sollicitations du Bien-Aimé? Rien n’est moins sûr !
Remarquons-le, le monde est plongé dans le mal et c’est dans ce contexte que nous devons marcher. Les difficultés y sont multiples et les tentations diverses. Sans doute, au départ de la course, tout parait limpide! Pleins de forces et absolument convaincus de la grâce de Dieu, nous en sommes certains, rien ne pourra nous arrêter. Indiscutablement, nous avons raison. Seulement voilà, désormais la théorie doit se confronter à l’expérience réelle. C’est peu dire que nos précieuses convictions soient mises à rude épreuve.
À présent, il faut tenir ferme envers et contre tout. L’incrédulité ambiante, les bruits du monde ou encore la séduction du péché sont autant de menaces qui pèsent sur nous. Si nous succombons, avec effroi, nous constaterons que le pas devient plus hésitant. Gagnés par le doute, notre première assurance est entamée. Séduits par le péché, nos cœurs s’endurcissent. Finalement, sans réaction salutaire, bientôt nous ne parviendrons même plus à entendre la voix du Berger. Alors, il ne restera plus de lumière et nous serons dans le noir. Quel grand danger !
Mais que faire pour le prévenir? Ne prenons appui que sur le Seigneur! Telle est notre sécurité. Revêtons toute l’armure de Dieu: le casque du salut, la cuirasse de la justice, le bouclier de la foi, la vérité pour ceinture, l’épée de l’Esprit et, pour chaussures à nos pieds, le zèle que donne l’Évangile de paix! Ne l’oublions jamais, nous ne sommes jamais livrés à nous-mêmes. Le Seigneur ne nous abandonne pas sur la route et, croyons-le, les provisions de Sa grâce ne font jamais défaut. C’est pourquoi, jusqu’au bout et quoi qu’il puisse arriver, continuons d’espérer en Lui. C’est une certitude, le Seigneur saura garder le bon dépôt dans notre cœur ! - Message d'amour
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 6-7 ; Luc 5 : 1-16
Transmis par René Barrois le : 21/05/2025
Dieu est connu en Juda.
La tribu de Juda dans les plans de Dieu
« Dieu s’est fait connaître en Juda, son nom est grand en Israël. » (Psaume 76 : 2).
Le passage ci-dessus est très court, et à première vue, nous pouvons nous demander s’il a quelque chose à nous apprendre. Mais tout passage est utile à notre foi ; peut-être mettons-nous inconsciemment certains versets un peu de côté. Souvenons-nous pourtant de ce que disait le psalmiste : “L’entrée de tes paroles illumine, donnant de l’intelligence aux simples” (Psaume 119 : 130).
Il en va ainsi du texte d’aujourd’hui : “Dieu est connu en Juda”. C’est une affirmation simple mais profonde. Dieu a choisi un homme, et sa famille est devenue une tribu en Israël pour déployer ses plans.
En effet, Dieu avait appelé Abraham alors qu’il était encore sans enfant ; il lui avait promis que de sa descendance sortirait une nation nommée Israël ; c’est au travers de cette nation que Dieu a suscité des prophètes.
À partir de ce peuple, Dieu nous a donné les Écritures : “Les oracles de Dieu leur ont été confiés” (Romains 3 : 2). Il leur a été donné les promesses, et le temple, le seul service religieux de Dieu sur la terre (Romains 9 : 4). Et finalement, dans cette nation, une tribu appelée Juda a eu la prééminence (voir Ésaïe 51 : 2).
Plus que tout cela – ce qui était pourtant déjà beaucoup –, c’est dans cette nation que Christ est venu : “c’est d’eux que, selon la chair, est issu le Christ” (Romains 9 : 5). Il est même né dans la tribu royale de Juda : les autres tribus ont été dispersées au cours de l’histoire d’Israël, mais Dieu a préservé la tribu de Juda pour ce but précis : y faire naître son Fils.
En effet, il avait été prophétisé que Christ viendrait de Juda (Genèse 49 : 10 ; Psaume 78 : 67-68 ; 89. 19-27 ; Ésaïe 11 : 1-2 ; voir aussi Hébreux 7 : 14). Le Seigneur Jésus a confirmé cette place significative de Juda dans son entretien avec la femme samaritaine, en disant que “le salut vient des Juifs” (Jean 4 : 22). Les Juifs sont les Israélites descendant de Juda.
Alors, oui, on peut véritablement dire que “Dieu est connu en Juda” ! Que cela puisse nous encourager dans nos méditations sur la Parole de Dieu ! - d’après B. Reynolds (Le Seigneur est proche)
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Plan de lecture quotidienne : 2 Rois 4-5 Luc 4 : 14-44
Transmis par René Barrois le : 20/05/2025
Le test de la soumission
« Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes... » (1 Pierre 2 : 13)
Vous devez vous soumettre aux lois humaines comme si Dieu Lui-même les avait édictées. Vous rebeller contre ces lois est en fait une rébellion contre Dieu qui a créé l’ordre et l’autorité en ce monde. Nous nous rebellons en général pour des raisons très égoïstes, pas pour des raisons bibliques ! Par exemple, si nous sommes un peu trop pressés, nous n’hésitons pas à ignorer les limites de vitesse sur la route. Si notre patron est difficile, ou qu’il ne reconnaît pas tout le travail que nous faisons, nous nous sentons justifiés si nous exagérons d’une heure ou deux notre compte d’heures supplémentaires. Si nous considérons que nous payons trop d’impôts, nous décidons de ne pas tout déclarer le moment venu. Même dans nos milieux chrétiens nous agissons souvent de même ! Quand le message du prédicateur nous touche de trop près, nous critiquons le prédicateur ! Si nous n’apprécions pas les chants choisis par le chef de la chorale de l’église, nous quittons la chorale, alors même que Dieu voulait nous enseigner la soumission à travers cette expérience. En vérité, ce que Dieu veut vous enseigner, c’est que vous devez vous soumettre, vous devez cesser de toujours vous plaindre, et vous devez servir les autres comme si vous serviez le Seigneur en personne. Si Dieu vous a mis sous la coupe de quelqu’un que vous n’aimez pas, c’est pour vous enseigner à vous soumettre. Il est en train de vous préparer pour la bataille à venir. Car, si vous ne pouvez suivre Ses ordres, vous serez incapable de résister à l’ennemi. La soumission ne permet aucun choix : vous ne pouvez que mettre de côté vos désirs égoïstes, abandonner votre propre volonté et Lui obéir sans réserve. Alors seulement, Il pourra vous honorer en vous accordant une promotion ! - Sa Parole pour aujourd'hui
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 22 ; Luc 4 : 13
Transmis par René Barrois le : 19/05/2025
Le sacrifice de culpabilité
Lectures bibliques : Lévitique 5 : 14-26 ; 7 : 1-7
Ce sacrifice est une préfiguration de l’œuvre de Christ qui, par sa mort, a réparé ce qui, humainement, était irréparable : le péché. La Parole de Dieu déclare en effet : « Ils ne peuvent se racheter l'un l'autre, ni donner à Dieu le prix du rachat. Le rachat de leur âme est cher, et n'aura jamais lieu » (Psaumes 4 : 8-9) ; et encore : « … sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache… » (1 Pierre 1 : 18-19).
Le sacrifice de culpabilité est différent du sacrifice d’expiation ; il est symboliquement et prophétiquement l’image de Christ, le substitut, portant les péchés du monde.
Ce qui concerne la victime
7 : 1-10.
« C’est une chose très sainte », v.1. Ce sacrifice évoque la sainteté de Christ, même lorsqu’il meurt à la place du coupable. Jésus a été « fait péché pour nous » - et non pas pécheur !
« C'est dans le lieu où l'on égorge l'holocauste que sera égorgée la victime pour le sacrifice de culpabilité », v.2a. Nous voyons encore ici que tout se tient dans l’œuvre de Christ à la croix. Tous les aspects de cette œuvre sont étroitement liés.
« On en répandra le sang sur l'autel tout autour », v.2b. Ce sacrifice de culpabilité montre une fois de plus la présence du sang qui couvre le péché et l’ôte.
« On en offrira toute la graisse, la queue, la graisse qui couvre les entrailles, les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'on détachera près des rognons », v.3-4. Même dans ce sacrifice, le meilleur est encore pour Dieu.
« Le sacrificateur brûlera cela sur l'autel en sacrifice consumé devant l'Éternel. C'est un sacrifice de culpabilité », v.5. La notion de feu parle, là encore, des souffrances de Jésus. A la croix, Jésus a connu la mort physique, et la mort spirituelle - la séparation d’avec le Père.
« Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera; il le mangera dans un lieu saint: c'est une chose très sainte », v.6. Remarquez l’identification avec ceux qui ont péché. Notez l’expression « tout mâle ». Cette identification demande un haut degré d’énergie sacerdotale qui échappe, hélas, à bon nombre de croyants.
Ce qui concerne l’offrant
5 14-26.
Deux sortes de péché sont mises en évidence : le péché à l’égard de Dieu (v.14-19), et le péché à l’égard d’autrui (v.20-26).
L’histoire humaine en général, et celle des croyants en particulier, nous enseignent que les péchés à l’égard de Dieu entraînent les péchés à l’égard d’autrui. Prenons Caïn comme seul exemple ; il commet un premier lieu une faute d’ordre spirituel dans le culte qu’il rend à Dieu, et ensuite il se rend coupable d’un crime à l’égard de son frère Abel.
Les péchés à l’égard de Dieu
« Lorsque quelqu'un commettra une infidélité et péchera involontairement… », v.15a. La sainteté de Dieu ne peut rien laisser passer, même un péché involontaire. Amis chrétiens, plus nous allons, plus nous devons gagner en sérieux et progresser dans l’examen profond de notre cœur devant le Seigneur. Dieu n’excuse pas. Il est disposé à pardonner mais il faut, au préalable, reconnaître notre infidélité et nous réfugier dans la grâce de Dieu qui est parfaite.
« … à l'égard des choses consacrées à l'Éternel », v.15b. Il s’agit donc ici de fautes spirituelles, différentes des fautes morales. Qu’entendons-nous par fautes morales ? Pour éclairer nos lecteurs, citons une parole de Paul : « Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur… » (1 Corinthiens 5.11).
Mais certains chrétiens se persuadent qu’il n’existe que des fautes morales. Non, la Parole de Dieu met en évidence les fautes spirituelles. Certaines personnes, de par leur éducation, ne commettront jamais - ou peu souvent - des fautes morales grossières, mais elles commettent des fautes spirituelles.
Voici quelques exemples de fautes spirituelles : l’abandon de la prière, négliger la lecture de la Parole de Dieu, l’abandon de notre premier amour pour Dieu, la tiédeur spirituelle, le relâchement dans le service de Dieu, l’affaiblissement de la piété, la négligence ou le désintéressement complet de la vie de l’Esprit, l’infidélité dans les offrandes…
Le texte de Lévitique 5.16 parle de quelqu’un qui « a frustré le sanctuaire. Certains
athées ne sont pas un objet de scandale, ils ne vivent pas dans l’immoralité, mais
ils sont néanmoins pécheurs. La Bible dit :
« Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché » (Jacques 4.17).
Jésus a dit : « Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups » (Luc 12.47).
La chute de Saül n’a pas commencé par une faute morale, mais par une faute spirituelle. Il a épargné le roi Agag – Amalek – et les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes et les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon.
« il offrira en sacrifice de culpabilité à l'Éternel pour son péché un bélier sans défaut, pris du troupeau d'après ton estimation en sicles d'argent, selon le sicle du sanctuaire », v.15c.
Il faut toujours revenir à l’œuvre de Christ à la croix pour obtenir le pardon. Notez bien ceci : il y avait une mesure-étalon divine. Aujourd’hui, beaucoup de soi-disants chrétiens ont chacun leur mesure, et se construisent chacun leur vie spirituelle à leurs « dimensions ». Mais c’est toujours au « sicle du sanctuaire » qu’il nous faut regarder. « C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez », écrivait Paul aux Thessaloniciens (1 Thessaloniciens 2.13).
La fin du verset 16 nous laisse une délicieuse promesse : « … et il lui sera pardonné ». Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur cette mention : « … en y ajoutant un cinquième ». Dans la réparation de notre péché, Dieu y gagne, et le sanctuaire aussi. Dieu doit d’ailleurs toujours y gagner lorsque nous revenons à lui. Notre vie spirituelle doit avoir une qualité supérieure.
« Lorsque quelqu'un péchera en faisant, sans le savoir… », v.17. David a prié en ces termes : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Éprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité! » (Psaumes 139.23-24). Nous pouvons découvrir nos fautes de plusieurs manières.
« … contre l'un des commandements de l'Éternel… », v.17. La réparation du péché doit engendrer l’obéissance au commandement du Seigneur. Notons à cet égard plusieurs textes de l’Écriture :
« Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus Christ… » (1 Pierre 1 : 1-2).
« Jésus Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l'apostolat, pour amener en son nom à l'obéissance de la foi tous les païens… » (Romains 1.5)
« La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi. » (Actes 6 : 7)
«… combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! » (Hébreux 9 : 14).
Les péchés à l’égard du prochain
« Lorsque quelqu'un péchera et commettra une infidélité envers l'Éternel, en mentant à son prochain au sujet d'un dépôt, d'un objet confié à sa garde, d'une chose volée ou soustraite par fraude… », v.21.
Ce verset est différent du verset 15. Ici, il n’est pas précisé « involontairement » ; ce qui signifie que les droits de Dieu sont bien au-dessus de la plus grande sensibilité humaine.
Il s’agit ici de mensonges, de vols, de faux serments.
« … en niant d'avoir trouvé une chose perdue, ou en faisant un faux serment sur une chose quelconque de nature à constituer un péché; lorsqu'il péchera ainsi et se rendra coupable, il restituera la chose qu'il a volée ou soustraite par fraude, la chose qui lui avait été confiée en dépôt, la chose perdue qu'il a trouvée, ou la chose quelconque sur laquelle il a fait un faux serment. Il la restituera en son entier, y ajoutera un cinquième, et la remettra à son propriétaire, le jour même où il offrira son sacrifice de culpabilité » (v.22-24).
Il devait y avoir réparation, restitution, avant le sacrifice pour l’expiation. Dans un autre domaine, rappelons-nous les paroles de Jésus : « Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande » (Matthieu 5.23-24).
La restitution ne supprime pas le sacrifice. Il est indispensable pour la purification de notre conscience. Le sang expiatoire est absolument nécessaire pour connaître la paix, et pour rétablir les droits de Dieu dans notre vie. Mais inversement, le sacrifice ne supprime pas la restitution. « Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère » (1 Jean 3 : 10) ; « La bonté et la fidélité se rencontrent, la justice et la paix s'embrassent; la fidélité germe de la terre, et la justice regarde du haut des cieux » (Psaumes 85 : 11-12).
Revenons à notre texte du Lévitique : « … il restituera la chose qu'il a volée ou soustraite par fraude, la chose qui lui avait été confiée en dépôt, la chose perdue qu'il a trouvée, ou la chose quelconque sur laquelle il a fait un faux serment. Il la restituera en son entier, y ajoutera un cinquième, et la remettra à son propriétaire, le jour même » (v.23-24).
« Le jour même » : il ne fallait pas attendre pour réparer ou restituer.
« Il… y ajoutera un cinquième » : précédemment, nous avons souligné que dans la réparation du péché faite par l’homme, Dieu y gagnait ; ici, c’est le prochain qui bénéficie de la réparation du péché.
L’Écriture est remplie d’exemples qui illustrent cette pensée. En voici quelques-uns :
La conversion d’Onésime (voyez Philémon 8 à 16).
La conversion de Zachée : « Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple » (Luc 19.8).
« L’affaire » de Jean-Marc, à propos duquel Paul écrit à Timothée : « Luc seul est avec moi. Prends Marc, et amène-le avec toi, car il m'est utile pour le ministère » (2 Timothée 4 : 11 ; comparez Actes 15 : 36-39).
D’une manière générale, la réparation du péché doit produire un gain :
Pour soi-même, dans une vie selon Dieu, dans l’appréciation nouvelle de la personne de Christ, dans le discernement du bien et du mal, dans le discernement des choses les meilleures.
Pour celui ou celle qui a été lésé(e).
Pour Dieu.
Pour l’église : celui qui répare, qui restitue apporte davantage de Christ dans l’Assemblée.
Si tous les torts se réglaient ainsi !
Notons, en conclusion, la beauté et la grandeur de la grâce de Dieu : « … et il lui sera pardonné, quelle que soit la faute dont il se sera rendu coupable » (v.26). -Paul BALLIERE
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 22 ; Luc 3
Transmis par René Barrois le : 18/05/2025
Le Christ incomparable
« Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres : c’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours. » (Psaume 4 : 2).
• Il est venu de Dieu.
• Il est miraculeusement né d’une humble femme.
• Sa naissance est un fait qui confond la raison des sages ; aucun savant n’en a jamais pénétré le secret.
• Il a revêtu la nature humaine afin de pouvoir racheter l’espèce humaine.
• Il est devenu fils de l’homme afin que nous devenions enfants de Dieu.
• Il a vécu dans la pauvreté, grandi dans l’obscurité.
• Une fois seulement dans sa jeunesse il a franchi la frontière de sa petite patrie.
• Il n’a pas eu l’avantage d’une haute instruction ou d’une éducation distinguée, sa famille étant sans fortune et sans influence.
• Et pourtant, petit enfant, il a été un sujet de terreur pour un roi ; jeune garçon il a étonné et embarrassé les professeurs de la Loi ; dans l’âge mûr, il a commandé à la nature, il a marché sur les eaux, ordonné à la mer de s’apaiser, rendu la santé du corps à des multitudes, ressuscité des morts par le seul pouvoir de sa parole. • Il n’a jamais écrit un livre, et cependant aucune bibliothèque ne pourrait jamais contenir les livres qui ont été écrits à son sujet.
• Il n’a jamais composé un cantique, et pourtant les mélodies dont il est aujourd’hui le thème sont plus nombreuses que celles de tous les compositeurs connus.
• Il n’a jamais fondé une école, et pourtant toutes les universités du monde ne pourraient se vanter d’avoir rassemblé autant de disciples.
• Il n’a jamais appris ni exercé la médecine, mais qui donc pourrait dire le nombre de cœurs brisés par la souffrance qui, depuis vingt siècles, ont trouvé auprès de lui la guérison ? Il n’a jamais commandé une armée, ni enrôlé un soldat, ni manié une arme, et pourtant aucun chef n’a levé plus de volontaires.
• Et, de par le monde entier, des rebelles ont déposé les armes de la révolte et soumis leur volonté à la sienne, sans une parole de sommation de sa part, sans un geste de violence, par les seules armes de la douceur.
• Il était riche et, par amour pour nous, il s’est fait pauvre, et combien pauvre ! Demandez-le à Marie, demandez-le aux bergers et aux mages ! - Fernand Legrand (extrait de « Autour de la crèche » avec autorisation) - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 20-21 ; Luc 2 : 1-52
Transmis par René Barrois le : 17/05/2025
C'est le pain que l’Éternel vous donne...
"Qu'est-ce que cela? car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit: C'est le pain que l'Eternel vous donne pour nourriture." (Exode 16 : 15)
Quelle est la nature spirituelle et souvent cachée de cette manne par laquelle le Seigneur nous nourrit? Dans l'Apocalypse, Il promet de nourrir de manne cachée celui qui vainc en Son Nom. 2 : 17.
Ceux qui vivent ici-bas en pèlerins et voyageurs savent que dans le désert il ne faut pas compter sur les aises ou sur la popularité; mais leur joie est d'être nourris de Dieu par cette manne. C'est une communion intime avec Dieu, où Son enfant Le suit de près sur le chemin étroit, et parfois dans la solitude.
Souvent, quand nous sortons d'une expérience pénible, nous découvrons que nous sommes fortifiés; le Seigneur est plus près de nous, et nous nous sentons plus dégagés, bien qu'au moment de l'épreuve, il y ait eu douleur et perplexité: Il nous a nourris de manne cachée.
La brûlure de la fournaise, la souffrance et la tribulation sont douloureuses au moment même; mais après, nous sommes conscients d'avoir été renouvelés et rafraîchis: le Seigneur nous a nourris de manne cachée.
Après la prière, la méditation du Livre divin – sans qu'il y ait éclat, bruit ou manifestations, – nous sentons notre esprit couvert de rosée et notre âme vivifiée par la présence du Seigneur: Il nous a nourris de manne cachée.
Dieu aime fortifier avec Sa propre manne les Siens qui sont dans la solitude, privés de moyens de grâce. Au lieu qu'ils soupirent bien légitimement après la communion des saints, qu'ils se laissent alimenter directement de Sa main; c'est la meilleure nourriture!
Dans ce même chapitre de l'Exode, nous rencontrons cette magnifique parole: "Ils regardèrent vers le désert, et voici, la gloire de l'Eternel parut." 16:10. Que notre communion avec Lui soit plus intime, que notre vie Lui soit plus entièrement donnée! Alors nous connaîtrons cette expérience dont le résultat sera pour l'édification de nos frères et sœurs: une gloire pour Son Nom, une joie pour Son cœur. - H.E. Alexander
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 18-19 ; Luc 2 : 1-20
Transmis par René Barrois le : 16/05/2025
C’est dans le calme et la confiance que sera notre force, et non l’agitation
« Car ainsi a parlé le Seigneur, l’Éternel, le Saint d'Israël : C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu ! » (Esaïe 30 : 15).
Lorsque nous traversons une période difficile il n'est pas aisé de vivre le repos... avouons-le. La vérité est que le repos ne peut pas se forcer, il ne peut être vécu qu'au travers du Saint-Esprit, de Son œuvre en nous et d'une confiance dans le cœur du Père.
Le monde est à une recherche effrénée de repos ; les gens sont fatigués et lassés. On a tous d'une manière ou d'une autre besoin de vivre dans le repos.
En tant qu'enfants de Dieu, nous avons le privilège de pouvoir expérimenter le véritable repos, étant sur terre. Ce privilège, nous l'avons obtenu il y a plus de 2000 ans grâce au sacrifice de Jésus-Christ sur la croix du calvaire.
Malheureusement, la vérité est que peu d'entre nous vivent véritablement dans le repos promis par le Seigneur dans Sa Parole nous nous trouvons bien souvent sans forces ni ressources ; fatigués, peinés, chargés et parfois pendant un long moment.
Pourquoi cela ??? Est-ce ce que le Seigneur voudrait pour nous ?
Nous avons tous vécu des situations difficiles. Pour beaucoup d'entre nous, au départ nous avons beaucoup combattu mais sans vivre pleinement le repos. Puis une fois dans le repos et la confiance, nous avons arrêté de combattre, un peu fatigués de la phase précédente. Il me semble que cette deuxième étape était nécessaire pour nous afin de repartir avec une bonne disposition. Seulement, comme ce que nous proclamions ne se manifestait pas malgré le temps qui passait, nous sommes tombés dans le « repos inactif ». Il peut être très subtil. L'assurance de la victoire est toujours là mais c'est comme si nous étions dans notre campement militaire, attendant que les choses se passent et nous disant : « Oh de toute façon nous allons gagner, Dieu mettra à terre nos ennemis, alors on va attendre ici que cela se fasse ».
Je ne me souviens pas avoir lu dans la bible des histoires où Dieu faisait fuir ou mettait à terre les ennemis sans que l'un des siens ne se mette en action selon ce qu'Il inspirait. Finalement ce n'est plus un repos en Lui mais c'est comme si nous baissions les armes et que nous laissions l'ennemi occuper le terrain, voire même en regagner.
En effet, Il n y a pas de repos sans combat. Car Christ est aussi bien notre Repos que notre Armure. Personne ne peut se passer de certains attributs de Christ. Si nous L'acceptons comme notre Repos, c'est que nous Le prenons aussi comme notre Armure et inversement. Mais nous ne pouvons pas choisir entre l'un ou l'autre. Le repos sans le combat de la victoire est un repos charnel. Le Repos d'en haut implique forcément le zèle et la vaillance de notre homme intérieur. En fait nous sommes « faits » pour le combat.
Pour terminer il y a une image que j'aimerai partager.
La première est en lien avec le verset : « C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut. C'est dans le calme et la confiance que sera votre force ». J'ai appris sur la musculation que le muscle ne se construit pas pendant l'effort mais pendant le repos. Le muscle est sollicité pendant l'effort mais c'est durant le repos qu'il se fortifie et se construit. Je crois que le combat actif c'est un peu cela, nous utilisons les armes que Dieu nous donne, mais la plus grande part de la bataille c'est de maintenir notre position de confiance et de calme en Lui. Nous expérimenterons alors Sa force de plus en plus concrètement, et la fatigue pendant et après le combat ne se fera plus sentir.
N'oublions jamais que la victoire est déjà assurée. Mettons nous en action, avec Lui et par Lui, jusqu'à ce que nous la voyions !
Alors au combat vaillant(e) guerrier(e) ! - Richard
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 15-17 ; Luc 1 : 26-80
Transmis par René Barrois : 15/05/2025
Priez La Parole Pour Votre Église
« Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. » (Philippiens 3:20 LSG)
« Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2:12-13 LSG)
« Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui. » (1 Jean 2:28 LSG)
« Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent pas les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste » (Luc 21:34 LSG)
« Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la terre je ne prends qu’en toi. » (Psaume 73: 25 LSG)
« Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. » (Colossiens 3:2 LSG)
En attente du Sauveur
Combien je suis reconnaissant(e) aujourd’hui, Père, pour la promesse du retour de Jésus. Rends mon cœur prêt Seigneur, que je puisse veiller et attendre avec une grande foi et un empressement dans mon cœur.
Pour ma communauté d’église également, je prie que chacun d’entre nous dise « non » à ce qui n’honore pas Dieu et aux passions de ce monde. Puissions-nous vivre dans la maîtrise de soi, la droiture, et honorer Dieu dans tout ce que nous faisons en attendant Jésus, notre bienheureuse espérance, afin d’être dans l’assurance et sans honte devant Lui quand Il viendra. (Faites une pause et priez pour votre communauté de foi. Priez pour que tout doute et toute incrédulité concernant la Seconde Venue de Christ soient détruits et remplacés par une sainte anticipation.)
Pardonne-nous, Père, à chaque fois que nous nous sommes laissés entraînés par les choses de ce monde. Nous avons laissé nos cœurs s’alourdir par les soucis de la vie et, ce faisant, notre vigilance à l’égard de la venue de Jésus a été diminuée ! Réveille nos cœurs, je prie !
Au lieu de nous concentrer sur les choses d’en haut, nos pensées se sont encombrées des affaires passagères de ce monde. Nous n’avons pas été sobres d’esprit, afin de pouvoir prier. Pardonne-nous, Père, et guéris ton Église.
Nous sommes devenus inattentifs à Ton œuvre et découragés dans l’attente. Ô Seigneur, aie pitié de nous. Ravive nos cœurs une fois de plus et donne-nous un nouveau sentiment d’urgence qui produit plus d’amour, de dévouement et une expression tangible de notre foi. Puissions-nous être patients et rester fermes pendant que nous attendons, car Ta venue est proche, Seigneur Jésus !
Je prie, Seigneur Jésus, qu’à Ton retour, Tu nous trouves mes frères et sœurs en Christ et moi, en tenue de travail et prêts à servir, avec nos lampes bien remplies et brillantes avec éclats. Puissions-nous réellement vivre comme des résidents temporaires et des étrangers dans ce monde, au service de l’amour du Christ en paroles et en actes. Seigneur Jésus, puissions-nous toujours être en attente de Ton retour et nous encourager les uns les autres continuellement, qu’aujourd’hui pourrait être Le Jour !
Maranatha ! Seigneur Jésus, viens vite, je Te prie ! Amen et AMEN !
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 12-14 ; Luc 1 : 26-56
Transmis par René Barrois le : 14/05/2025
Non, les bontés de Dieu pour toi ne sont pas épuisées !
« Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance : les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin ! Oh ! Que sa fidélité est grande ! … C’est pourquoi je veux espérer en lui ; L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui…Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel. » (Lamentations 3 : 21-26)
Plusieurs d’entre nous sommes parfois menacés par différentes craintes de la vie, en particulier celles de notre avenir. Elles peuvent venir troubler notre cœur ; certaines d’entre elles sont peut-être tout à fait personnelles, comme celles concernant notre propre existence, notre entreprise, notre santé, notre couple, notre famille, nos enfants (dont l’éducation donnée ne semble pas avoir laissé beaucoup d’impact)… et tant et tant d’autres choses. Nous avons souvent tant de raisons de ressasser nos malheurs à longueur de journée.
Combien il est alors urgent et utile de détourner notre regard du sombre tableau de notre situation pour le porter vers notre Dieu et de repasser dans notre cœur les promesses de la Parole de Dieu comme celle que je viens de citer ! Refusons de méditer sur nos échecs, nos malheurs et efforçons-nous de penser à ce qui peut nous donner de l’espérance. Et quelle autre certitude le pourrait mieux que la fidélité de notre Seigneur ?
Effectivement, même si les jours à venir semblent mauvais et sombres, voir sans espoir pour vous, si votre monde semble s’écrouler, souvenez-vous que les bontés de votre Dieu ne sont pas épuisées, qu’elles se renouvellent chaque matin pour chacun de nous. Ses compassions ne sont pas à leur terme, et elles ne le seront jamais, car elles sont inépuisables. Quand l’épreuve se prolonge, quand vous souffrez de l’ingratitude ou de l’hypocrisie ambiante, quand un drame se produit et vous pèse au point de sembler insupportable, le moment est alors plus que jamais venu de vous souvenir de l’essentiel : la bonté de Dieu qui prépare une solution et qui fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui L’aiment ; cette bonté n’est pas épuisée. Gloire au Seigneur !
Ses bontés se renouvellent chaque matin
Ne vivons-nous pas chaque jour de Ses bontés ? C’est bien grâce à la fidélité de notre Seigneur que nous subsistons jour après jour, instant après instant. Avec le prophète Samuel, puissions-nous dire : « Jusqu’ici l’Éternel m’a secouru ». (1 Samuel 7 : 12). Indépendamment de mes erreurs, de mes infidélités, de mon incapacité d’être vraiment fidèle envers les autres, de mes manquements à l’égard de Dieu, Lui demeure fidèle à mon égard. Chacun d’entre nous l’a sans aucun doute expérimenté à plusieurs reprises dans sa propre vie : le Seigneur renouvelle ses bontés, sa compassion comme tout à nouveau chaque matin, et cela malgré les déceptions ou les moments difficiles de la veille.
Que ces promesses de la Parole de Dieu vous rassurent : vous êtes portés sur les bras de votre Seigneur compatissant à travers toute votre existence, et ce jusqu’à la fin. « Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28 : 20). Ces paroles sont libératrices. Elles vous décrisperont, vous libéreront des craintes vaines que vous vous êtes peut-être infligé vous-même. Toutes pensées de frayeur ou d’angoisse pâliront face à la fidélité et la compassion infinies de notre Seigneur. Votre avenir est entre les mains de Dieu, et c’est également de Sa Main que vous viennent vos circonstances d’aujourd’hui, comme aussi celles de demain.
Tout n’est pas perdu !
Non, tout n’est pas perdu pour vous : votre cause est et demeure dans la Main de Celui qui est Tout-Puissant, infiniment fidèle et qui vous aime. Puissiez-vous dire, avec le psalmiste : « C’est en toi, Seigneur, que j’espère » et je sais que « Ceux qui espèrent en Toi ne seront pas confus ». Apprenez à vous exhorter vous-même, dites à votre âme : « Mon âme, espère en ton Dieu, confie-toi en Lui ». Il est invariablement bon. Heureux seront tous ceux qui se confient en Lui. Le prophète Jérémie pouvait dire lui aussi : « L’Eternel a de la bonté pour qui espère en Lui » (Lamentations 3 : 25).
Celui qui dépose son avenir entre les mains infaillibles de son Dieu, conscient que la fidélité de son Seigneur à Ses promesses et à Sa Parole est plus grande que la sienne à son égard, verra son avenir s’éclairer. Car Dieu témoigne Sa fidélité et accorde Sa compassion à ceux qui ont confiance en Lui. En tant que chrétien, nous avons sûrement pris connaissance de ce principe divin.
Confions-nous en Lui !
Puisse notre confiance en Dieu ne jamais faiblir, même lorsque les circonstances de notre vie ne semblent pas nous convenir ou qu’elles restent inchangées, que notre cœur est rempli de questions ou encore que notre chemin est obstrué ! Puissions-nous alors nous ressaisir, et repasser dans notre cœur les nombreuses bénédictions, les multiples interventions que le Seigneur, dans Sa grande compassion, nous a permis de vivre.
Puissions-nous ne pas nous lasser de nous tourner vers Lui et, d’un cœur reconnaissant et du plus profond de notre être lui dire : « Seigneur, je veux encore et toujours compter sur Toi ; car je sais que Ta fidélité et Ta bonté à mon égard sont sans limites. Jusqu’ici Tu m’as secouru ! Je veux continuer d’aller de l’avant avec Toi, comptant sur Ta grâce et Ton amour infini démontré à la croix où Tu es mort à Ma place, et que Tu ne cesses de manifester jour après jour à mon égard ».
Y a-t-il un amour plus grand que celui de notre merveilleux Sauveur et Seigneur ? Comment oserais-je douter un seul instant de sa bonté à mon égard, lui qui m’a tant aimé jusqu’à mourir pour moi ! - Dorothée Hatzakortzian
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 10-11 ; Luc 1 : 1-25
Transmis par René Barrois le : 13/05/2025
Que restera-t-il de moi ?...
Au nombre des maîtres-à-penser de notre siècle, ile faut désormais compter les « stars du show-biz », qu’elles soient vedettes de cinéma, de la musique, du théâtre, de la télévision...
Nouveaux oracles, elles sont, en effet, consultées à tous moment et sur tous les sujets, en plus d’être adulées par des foules subjuguées !
Et c’est ainsi que- émissions de « TV réalité » et autres « Star Academy » aidant – des multitudes de jeunes n’ont d’autre rêve ou idéal pour leur vie que de monter sur scène...y compris dans bien des églises où « l’adoration » est souvent – hélas ! - devenue une pâle et indigne copie des show païens.
Pourtant, derrière les maquillages et artifices de ce monde du spectacle, que de néant, de désespérance, de détresses cachées, de suicides, outre les dépravations !
L’on me montrait récemment quelques paroles de trois des dernière chansons de Johnny Halliday, le chanteur le plus populaire en France. Capable d’accents de sincérité, il lui arrive d’ouvrir son cœur face au public...sur un immense vide intérieur et une profonde angoisse :
« Mais j’ai fait quoi de ma vie ? Oui, j’ai fait quoi de ma vie ? À quoi m’a-t-elle servi ? Eh, à quoi j’aurai servi ? ... »
« Que restera-il de ma course autour du soleil,
que restera-t-il de mes nuits sans sommeil,
que restera-il de ma voix devant l’Éternel,
que restera-t-il de moi... ? »
« Il restera de moi - dit un cantique – ce que Christ m’a donné et que j’ai partagé au mendiant du bonheur...Au feu du dernier jour disparaîtront richesse et gloire, mais l’oeuvre de l’amour resplendira, inaltérable. »
Combien tous les chrétiens devraient-ils se rappeler, en ces temps de séduction, que la valeur d’une vie – dans course entière comme dans le cours quotidien des jours - se mesure à la lumière éternelle, à la lumière de Dieu !
Car « c’est par ta lumière que nous voyons la lumière » écrivait l’homme de Dieu » (Psaume 36 : 10)...
Et alors, fuir toutes les lumières artificielles, tous les spots où tant viennent se brûler, tels des papillons de nuits hypnotisés ; fuir le théâtre des ombres qu’anime, en habile chef d’orchestre, l’adversaire des âmes !
Dans la saison des vacances, temps où la débauche est décuplée, et où beaucoup de chrétiens s’abandonnent aussi à la superficialité, comme s’ils partaient en vacances de la Bible, de la foi et de la sainteté, pour parfois prendre des chemins sans retour...
Temps pour « veiller et prier » plus que jamais – comme le Seigneur y exhorte les siens - « ...afin de ne pas entrer en tentation » et de rester authentiquement « sel de la terre et lumière du monde »
« Je t’ai si souvent parlé mon Dieu, sur cette terre je n’ai plus que toi » chante encore J. Halliday...
Aujourd’hui, il est parti sans avoir donner sa vie à Jésus-Christ, sans avoir eu la réponse éternelle à sa lancinante et douloureuse interrogation « que restera-t-il de moi... ? » - Samuel Charles
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 9 ; Jacques 4 : 13 à 5 : 1-20
Transmis par René Barrois le : 12/05/2025
La plus grande découverte d'un savant
Henri Devaux (1862-1956), savant qui fut membre de l'Institut de France et professeur à la Faculté de Bordeaux, a déclaré :
« J'ai beaucoup étudié la nature et je puis dire que c'est avec le même enthousiasme qu'au déclin de ma vie, je continue à l'étudier. J'ai eu le privilège de faire quelques découvertes en physique et en biologie et de constater avec admiration combien tout est merveilleux partout, depuis les astres étincelants jusqu'aux gouttes de pluie ou à la plus simple fleur.
Mais j'estime que toute cette science que j'ai acquise n'est rien à côté du privilège de connaître Jésus Christ, le Sauveur du monde, mon Sauveur et mon Dieu ! C'est par lui que je sais que je suis pardonné et sauvé, c'est par lui que je sais que j'ai la vie éternelle.
Aucune science humaine ne peut me donner de telles certitudes. Je sais que Dieu m'a tellement aimé qu'il a donné son Fils unique pour que je ne périsse pas, mais que j'aie la vie éternelle (Jean 3 : 16) »
Admirer la nature est une occupation très enrichissante, d'autant plus quand on pense à Celui qui en est l'Auteur. Je pense que beaucoup d'entre nous en ont probablement fait l'expérience, se trouvant devant un magnifique paysage de montagnes ou en face de l'étendue de l'océan, ou contemplant le soleil couchant... et si vous pouviez voir (au microscope) la beauté de chaque flocon de neige composé de cristaux parfaitement symétriques et tous différents… C'est un sujet d'adoration qui monte de nos cœurs à ce grand Dieu Tout-Puissant Créateur. Mais quand nous pensons que ce Grand Dieu Créateur est aussi le Grand Dieu Sauveur qui aime sa créature et a donné ce qu'il a de plus grand et de plus cher pour sauver les hommes, Jésus, son Fils unique et bien-aimé, nous ne pouvons que nous prosterner et adorer sans comprendre.
Ami, connaissez-vous ce Dieu Créateur comme votre Dieu Sauveur en Jésus ?
Il est votre Créateur qui vous a formé dans le ventre de votre mère et qui vous donne la vie et la respiration (Actes 17 : 25). David a écrit : « Tu as formé mes reins, tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et je le reconnais bien. » (Psaume 139 : 13-14)
Ce Dieu Créateur tout-puissant qui vous a formé d’une manière si merveilleuse, est-il aussi votre Dieu Sauveur ? Pouvez-vous chanter ce cantique :
Dieu tout-puissant, quand mon cœur considère
Tout l'univers créé par ton pouvoir,
Le ciel d'azur, les éclairs, le tonnerre,
Le clair matin ou les ombres du soir,
De tout mon être, alors s'élève un chant :
"Dieu tout-puissant, que tu es grand !"
Mais quand je songe, ô sublime mystère !
Qu'un Dieu si grand a pu penser à moi,
Que son cher Fils a porté ma misère,
Et que je suis l'héritier du Grand Roi,
Alors mon cœur redit la nuit le jour :
"Que tu es bon, ô Dieu d'amour !"
Quand mon Sauveur éclatant de lumière
Se lèvera de son trône éternel
Et que laissant les douleurs de la terre
Je pourrai voir les splendeurs de son ciel
Je redirai dans son divin séjour
"Rien n'est plus grand que ton amour"
- La Vérité Sûre
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 7-9 ; Jacques 3 : 14 à 4 : 1 -12
Transmis par René Barrois le : 11/05/2025
Le Messie au coeur de la Pâque
« Notre pâque, Christ, a été crucifié. » (1 Corinthiens 5 : 8).
Pour beaucoup, aujourd’hui, Pâques se résume à un week-end prolongé, avec des lapins en chocolat et une chasse aux œufs
Or cette fête a été instituée, initialement, pour commémorer un événement fondateur de l’histoire du peuple d’Israël.
Depuis 2000 ans, elle revêt également une importance fondamentale pour les chrétiens. Comment peuvent se conjuguer ces deux perspectives ?
Un livre : « Le MESSIE au coeur de la Pâque »
Ceil et Moïshe Rosen sont parfaitement placés pour présenter ces deux aspects, ce qu’ils font avec beaucoup de talent dans cet ouvrage vivant, bien écrit et d’une lecture aisée. Née Starr, Ceil Rosen est issue d’une famille juive orthodoxe stricte. Elle a embrassé la foi chrétienne avant son mari Moïshe, né lui aussi de parents juifs.
« Pessa’h »
La Pâque du Seigneur, pessa’h, est la première des 7 fêtes à l’Éternel dont nous parle le livre de l’Exode. La racine de ce mot, pesh, signifie « étendre ses ailes par-dessus et protéger ».
Nous pouvons lire dans l’Exode que, pour briser la volonté de fer de l’Égypte, Dieu décide d’un ultime jugement. Il ne prévoit aucune exception dans la sentence de mort qu’il prononce et même si leur rédemption était proche, les Israélites n’échappaient pas automatiquement à cette dernière plaie : “Tout premier-né dans le pays d’Égypte mourra” (Ex. 11. 5). Mais Dieu tempère une justice nécessaire par sa miséricorde. Il prononce un jugement pour tout péché et sur tout pécheur, mais il fournit le moyen d’y échapper : une Kapparah ou couverture, le sang d’un agneau.
Notre Pâque, Christ
La célébration de la Pâque rappelait aux enfants d’Israël qu’ils avaient été autrefois esclaves du Pharaon mais qu’ils se trouvaient désormais libres par la puissance de l’Éternel.
De même, ceux qui sont rachetés par Jésus, le Messie, doivent se souvenir du terrible coût de leur rédemption et de leur libération : les souffrances et la mort du parfait Agneau de Dieu qui a donné sa vie en sacrifice expiatoire pour le péché. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 4-6 ; Jacques 2 : 1 à 3 : 1-13
Transmis par René Barrois le : 10/05/2025
Croire en Dieu
« Mon âme, béni l’Éternel ! Que tout en moi (bénisse) son saint nom ! Mon âme, n’oublie aucun de ces bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes fautes; qui guérit toutes tes maladies, qui rachète ta vie du gouffre, qui te couronne de bienveillance et de compassion, qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle. » (Psaume 103 : 1-5).
À mon sens, l’Écriture est excessive. Quand Dieu me parle, il dit : « tout ce que tu demandes... » Quand Dieu parle du salut du monde il dit : « Quiconque croit... » Donc j’ai un Dieu excessif, au langage excessif qui veut faire de moi une personne excessive...en sagesse.
Si vous êtes excessif mais que vous manquez de sagesse, vous vous rendrez compte rapidement que vous n’aboutissez nulle part.
Vous devez apprendre par dessus tout à détrôner votre moi et laisser Dieu régner en vous.
Le problème de nombreuses personnes est qu’elles n’ont jamais détrôné leur moi, pour que Dieu puisse entrer et régner. Mais si toutefois il entre, vous serez le premier à lui céder la place et jamais vous n’aurez envie de reprendre les rênes.
Prière du jour : Jésus, par la foi, je veux diminuer afin que tu puisses croître en moi. Amen. - Smith Wigglesworth
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 2-3 ; Jacques 1
Transmis par René Barrois le : 09/05/2025
« C’est ici la confiance que nous avons en lui : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu’il nous écoute,… nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées. » (1 Jean 5. 14-15).
Retournez-y sept fois !
Lecture proposée : 1 Rois 18. 41-46
Élie, le prophète d’Israël, supplie Dieu à genoux. Il n’a pas plu depuis trois ans et demi sur le pays, à cause de la désobéissance du peuple. Dieu lui a promis qu’il va redonner de la pluie, et Élie prie instamment pour l’arrivée de cette pluie. Pourtant, malgré la prière fervente du prophète, rien ne se passe. Élie envoie son serviteur pour guetter l’arrivée des nuages à l’horizon, mais le serviteur ne voit rien. Élie persévère, et son serviteur y retourne une deuxième fois, mais il revient avec la même réponse : rien, toujours rien. La même chose se reproduit six fois de suite : non, toujours pas le moindre nuage annonciateur de pluie à l’horizon !
Dieu a-t-il changé d’avis ? N’écoute-t-il pas la prière fervente de son fidèle prophète ? N’y a-t-il pas de quoi se poser des questions, et se décourager ? Non, Élie persévère, il prie toujours. À la septième fois, enfin, le serviteur aperçoit un timide petit nuage à l’horizon. Pour Élie, c’est l’annonce claire de la réponse divine. Il fait en hâte prévenir le roi, et lui conseille de se dépêcher, pour échapper à l’orage !
Ne nous arrive-t-il pas de prier, avec l’assurance que ce que nous demandons est selon la volonté de Dieu ? Pourtant, la réponse ne vient pas. Elle tarde à venir, et notre foi vacille. Comme Élie le demandait à son serviteur, retournons sept fois s’il le faut, pour guetter l’annonce de la réponse. Dieu est fidèle pour accomplir ce qu’il a promis. Il met notre foi, notre patience et notre persévérance à l’épreuve, mais il attend de nous que nous priions sans nous décourager ! - La Bonne Semence
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Plan de lecture quotidienne : 1 Rois 1 ; 2 Pierre 3
Transmis par René Barrois le : 08/05/2025
La promesse de la réunion à venir
« Je vous verrai de nouveau, et votre coeur se réjouira. » (Jean 16 : 22).
Certainement Jésus reviendra bientôt, et quand il nous verra, et que nous le verrons, il y aura de la joie. Oh ! Puisse ce joyeux retour venir bientôt !
Mais cette promesse s'accomplit quotidiennement dans un autre sens aussi. Notre bon Sauveur, à plusieurs reprises, se montre à nous « de nouveau, » Il nous a donné le pardon, et chaque fois que nous sommes attristés par quelque nouvelle faute, il revient à nous pour nous répéter son absolution. Il nous a révélé que nous sommes acceptés de Dieu, et dès qu'il voit notre foi faiblir, il revient à nous « de nouveau, » pour nous dire : « La paix soit avec vous, » et réjouir ainsi notre coeur.
Bien-aimés, toutes les grâces du passé sont des gages de grâces à venir ; si Jésus a vécu avec nous, il nous reverra. Ne regarde pas une faveur passée, comme si c'était une chose morte et enterrée, sur laquelle il faille mener deuil ; mais considère-la comme une semence jetée qui lèvera et sortira de la poussière pour t'encourager par ces paroles : «Je vous verrai de nouveau. » Ces jours sont-ils sombres pour nous, parce que Jésus n'est pas avec nous comme précédemment, prenons courage, car il n'est pas loin de nous. Ses pieds sont prompts comme ceux de la biche ou du jeune cerf, et le porteront vers nous en un clin d'oeil. Réjouissons-nous donc, puisqu'il nous dit : « Je vous verrai de nouveau. »- C.H. Spurgeon
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 23-24 ; 2 Pierre 2
Transmis par René Barrois le : 07/05/2025
Compter sur la présence de Dieu.
« Ceux qui se confient en l'Éternel... marchent et ne se fatiguent point. » (Ésaïe 40 : 31)
Marcher n'a rien de palpitant ni de sensationnel. Cela demande pourtant de l'endurance, de la continuité. Pour "marcher sans se fatiguer", sans s'épuiser, il faut utiliser toutes ses forces. Le mot "marcher" est employé dans la Bible en rapport avec le caractère. "Jean, voyant Jésus marcher vers lui, dit : "Voici l'agneau de Dieu." Il n'y a jamais rien d'abstrait dans la Bible, tout y est vie, réalité concrète. Dieu ne dit pas : "Soyez spirituels", mais "Marchez devant moi."
Lorsque nous sommes malades ou déprimés, nous recherchons le "sensationnel." Cela aboutit sur le plan physique, à des manifestations nerveuses qui sont des contrefaçons du Saint-Esprit. Sur le plan émotionnel cela entraîne des affections désordonnées et l'immoralité ; sur le plan spirituel, nous finissons par détruire toute vie authentique.
La présence réelle de Dieu n'est pas liée à un signe particulier, mais elle dépend de notre volonté de regarder sans cesse au Seigneur. Quand nous cessons de compter sur Lui, les difficultés surgissent. L'expérience dont parle le Psalmiste : "C'est pourquoi nous sommes sans crainte lorsque les flots mugissent..." deviendra notre expérience si nous sommes décidés à nous appuyer non sur le sentiment de la présence de Dieu, mais sur la certitude de sa présence.
"L'Éternel était ici. et je ne le savais pas. Dans les moments critiques, demandons à Dieu de nous guider ; mais gardons-nous de dire sans cesse : " Ô Seigneur, conduis-moi dans telle ou telle direction." Il est certain qu'il nous conduira. Si les décisions que le bon sens nous dicte ne correspondent pas à la volonté de Dieu, il nous le fera comprendre. Restons alors en repos, et attendons que sa présence nous éclaire." - Oswald Chambers
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 22 ; 2 Pierre 1
Transmis par René Barrois le : 06/05/2025
Rachetés pour Dieu
« Et ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d'en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations. » (Apocalypse 5 : 9).
Que signifie ces mots « rachetés pour Dieu » ? Ce mot signifie libérer d'un usurpateur qui avait pris de quelque chose que nous possédions. En effet, dans le Jardin d’Éden, Satan nous a vendus au péché en entraînant dans la désobéissance Adam et Eve.
Que faire dans cette situation ? « Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, Je les délivrerai de la mort. Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, Je les délivrerai de la mort... » (Osée 13 : 14). La promesse de Dieu est de racheter de la mort spirituelle. Aujourd'hui, son plan n'a pas changé. C'est lui qui nous libérer de la mort, de l'enfer, et désire nous sauver dès maintenant. .
La promesse de Dieu est de racheter de la mort spirituelle. Aujourd'hui, son plan n'a pas changé. C'est lui qui nous a libérés de la mort, de l'enfer, et désire nous sauver dès maintenant. .
Pour cette victoire-là, qui dépasse ce que nous pouvons supposer. Nous devons proclamer et glorifier Dieu. Christ nous a rachetés à un Grand Prix. Il s'est offert comme victime expiatoire au calvaire. Pour le pardon de nos péchés, il a versé son sang pour nous laver de toutes nos iniquités. Nous avons été rachetés à un Grand Prix.
Pour cette victoire-là, qui dépasse ce que nous pouvons supposer. Nous devons proclamer et glorifier Dieu. Christ nous a rachetés à un grand prix. Il s'est offert victime expiatoire au calvaire, pour le pardon de nos péchés, il a versé son sang pour nous laver de toutes nos iniquités. Nous avons été racheté à un grand prix.
« Rachetés de la terre » (Apocalypse 14 : 2). Nous sommes délivrés de la convoitise des yeux, de la chair, et de l'orgueil de la vie (1 Jean 2 : 10).
« Rachetés de la vaine manière de vivre » (1 Pierre 1 : 18). Christ nous a arrachés à nos vaines pensées et excitations. Le centre ce n'est plus nous, mais Christ (Galates 2 : 20). nous avons été crucifiés avec Christ,et, aujourd'hui nous vivons avec lui dans sa vie de résurrection.
Rachetés de la puissance de Satan (Actes 26 : 18). Notre être entier est véritablement lavé, délivré par le sang de Christ. Dieu nous a enlevés des mains de l'usurpateur, ainsi, nous profitons des arrhes du salut. - René Barrois
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 20-21 ; 1 Pierre 5
Transmis par René Barrois le : 05/05/2025
Barnabas, tu m’encourages (5)
“Quand [Barnabas] fut arrivé [à Antioche] et qu’il eut vu la grâce de Dieu, il se réjouit ; et il les exhortait tous à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur.” (Actes 11 : 23)
Barnabas, je te rencontre dans le récit biblique à Jérusalem, peu après la Pentecôte. Tu es déjà pleinement engagé dans la vie d’église des premiers chrétiens. Ensemble, vous nourrissez votre communion avec Dieu et entre vous. Vous mettez en commun plusieurs choses, entre autres ce qui peut être donné au profit des pauvres. Ainsi, tu vends une terre qui t’appartient et en apporte le prix aux pieds des apôtres (Actes 4 : 36-37). Quelle générosité que la tienne, qui contraste avec le comportement trompeur d’Ananias et Saphira !
Plus tard, lorsque Saul se convertit puis arrive à Jérusalem, tu te portes garant de lui en l’introduisant auprès des apôtres. Alors que beaucoup de disciples doutent de l’authenticité de la conversion de Paul et le craignent, ton rôle est décisif pour apaiser les esprits (Actes 9 : 26-27).
Plus tard encore, c’est toi qui es envoyé à Antioche par les responsables de l’église de Jérusalem pour t’enquérir de ce qui s’y passe, à savoir le grand nombre de Juifs et de non-Juifs qui se tournent vers le Seigneur (Actes 11 : 21). Là encore, ton attitude est remarquable. Arrivé auprès de tes frères d’Antioche, tu te réjouis en voyant “la grâce de Dieu” à l’œuvre ; tu ne manifestes pas de réticence et tu les exhortes tous “à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur” (verset du jour).
C’est toi encore qui as le discernement spirituel d’aller chercher Paul à Tarse, de le ramener à Antioche et de l’intégrer dans l’assemblée locale. Ensemble, vous travaillez à l’édification du corps de Christ et à la solidarité entre chrétiens (Actes 11 : 26, 29- 30). Tu formes ensuite avec Paul un duo missionnaire envoyé par l’église d’Antioche. Après avoir été le mentor de Paul, tu as l’humilité de t’effacer devant son leadership : le texte biblique qui parlait de “Barnabas et Saul” parle maintenant de “Paul et Barnabas”.
Oui, Barnabas, ton exemple m’encourage à être attentif aux autres et dévoué au bien commun, pour la gloire du Seigneur ! - Plaire au Seigneur fin
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 18-19 ; 1 Pierre 4
Transmis par René Barrois le : 04/05/2025
Ananias, tu m’encourages (4)
“Il y avait à Damas un disciple nommé Ananias ; dans une vision, le Seigneur s’adressa à lui : Ananias ! Il dit : Me voici, Seigneur.” (Actes 9 : 10)
Ananias, un modèle de personne placée au bon endroit et agissant au bon moment selon les directives de Dieu.
Ananias, je ne sais comment tu parviens à la foi. Mais après le martyre d’Étienne, une grande persécution disperse les disciples et contribue au rayonnement de l’Évangile au-delà des frontières de la Judée et même jusqu’à Damas.
Et, alors que Saul vient d’être terrassé par le Seigneur sur le chemin de cette ville où tu vis, tu es choisi par Dieu pour secourir le futur apôtre. Il ne voit rien, il ne mange rien, il attend, il réfléchit, il s’interroge. Il ne sait qu’une chose : quelqu’un dans la ville va lui montrer ce qu’il doit faire.
Ananias, ta disponibilité pour le Seigneur, et ta disposition à écouter sa voix me touchent : “Me voici, Seigneur”. Une disponibilité qui, dans une époque cruciale de leur vie, a caractérisé aussi Abraham, Joseph, Moïse, Ésaïe et surtout le Seigneur lui-même. Devant la mission qui t’attend, tu crois bon de faire part de tes craintes au Seigneur, comme s’il ne savait pas tout : “Seigneur, j’ai entendu beaucoup de personnes dire, à propos de cet homme, tout le mal qu’il a fait à tes saints” (Actes 9 : 13). Mais Jésus Christ va vaincre tes préjugés, renverser la logique de tes raisonnements et te conduire sur le chemin. Tu vas donc vers l’homme que tu crains le plus. Et là, les mots que tu utilises pour saluer Saul sont bouleversants : “Saul, mon frère” (Actes 9 : 17 Segond 21). Toute méfiance et tout ressentiment sont ôtés de ton cœur et tu vois dans Saul ton frère en Christ, ton frère dans la foi, ton frère dans les souffrances qui accompagnent tout service pour le Seigneur, ton frère dans la proclamation du glorieux nom de Jésus.
Tu es alors l’instrument utilisé par le Seigneur pour accomplir une guérison miraculeuse en Saul de Tarse, qui recouvre la vue. Et tu es suffisamment humble pour disparaître après avoir fidèlement rempli le rôle que le Seigneur t’avait confié. Ananias, tu m’encourages à être disponible pour dire au Seigneur lorsqu’il m’appelle : « Me voici ! » et collaborer humblement à son œuvre. - Plaire au Seigneur à suivre
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 15-17 ; 1 Pierre 3
Transmis par René Barrois le : 03/05/2025
Daniel, tu m’encourages (3)
“Ses fenêtres étant ouvertes dans sa chambre haute, du côté de Jérusalem, [Daniel] s’agenouillait trois fois par jour, et priait, et rendait grâce devant son Dieu.” (Daniel 6 : 10)
Daniel, une vie de foi qui m’incite à rechercher la communion avec Dieu par la prière assidue.
Daniel, dès ta jeunesse, tu es arraché à ton foyer en Juda et déporté à Babylone. Cette marche de prisonnier de 800 km, dans des conditions difficiles, met certainement ta foi en l’Éternel à l’épreuve. Ton avenir semble bien compromis… Mais tu présentes avec tes amis Shadrac, Méshac et Abed-Nego, des qualités qui vous distinguent pour le service du roi.
La sagesse et surtout l’attachement à Dieu te caractérisent. Désireux de respecter les commandements divins, tu décides de ne pas te souiller “par les mets délicats du roi et par le vin” qu’il boit. Ta foi est assez ferme pour que tu fasses la volonté de Dieu quoi qu’il arrive. Et Dieu te fait trouver grâce auprès du prince des eunuques (Daniel 1 : 8-9).
Tu t’adonnes à la prière avec persévérance, rendant grâce en toutes circonstances. Tes habitudes n’ont rien de formaliste ou de superficiel. Au contraire, tu vis des temps forts de communion avec Dieu, implorant son secours dans les difficultés. Tu partages dans la prière tes soucis avec tes trois amis. Et Dieu répond en te révélant le sens des rêves du roi Nebucadnetsar (Dan. 2. 17-19). Ton exemple m’encourage, en cas de problème ou de crise, à avoir la même attitude avec des amis dignes de confiance qui croient en la puissance du Seigneur.
Plus tard, sous le règne de Darius, tu continues de servir Dieu fidèlement. Et ta foi reste assurée, fermant “la gueule des lions” (Hébreux 11. 33). Dieu t’honore en te faisant des révélations extraordinaires, comme cette vision du Fils de Dieu : “Voici, quelqu’un comme un fils d’homme vint avec les nuées des cieux […]. Sa domination est une domination éternelle” (Daniel 7 : 13-14). Vers la fin de ta vie, à la suite de Jérémie, tu comprends que le retour de captivité est proche et tu y contribues par tes prières ferventes. Oui, Daniel, ton exemple est inspirant pour moi ; je désire être un chrétien décidé qui se sépare du mal, un être de prière confiant, un témoin fidèle en communion avec Dieu qui donne la victoire. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 12-14 ; 1 Pierre 1 : 22 à 2 : 1-25
Transmis par René Barrois le : 02/05/2025
Jérémie, tu m’encourages (2)
“La parole de l’Éternel vint à [Jérémie], disant : Avant que je te forme dans le ventre de ta mère, je t’ai connu, et avant que tu sortes de son sein, je t’ai sanctifié, je t’ai établi prophète pour les nations.” (Jérémie 1 : 4-5)
Jérémie, un modèle de ministère courageux et persévérant dans des temps difficiles.
“La parole de l’Éternel vint à [Jérémie], disant : Avant que je te forme dans le ventre de ta mère, je t’ai connu, et avant que tu sortes de son sein, je t’ai sanctifié, je t’ai établi prophète pour les nations.” (Jérémie 1 : 4-5)
Jérémie, tu es appelé très jeune à être le porte-parole de Dieu auprès du peuple de Juda, alors que tu ne te sens pas capable de mener à bien cette mission. Mais tu es bien équipé des promesses de Dieu : “Ne les crains point ; car je suis avec toi pour te délivrer” et : “Je veille sur ma parole pour l’exécuter” (Jérémie 1 : 8, 12). Cependant, dans les premières années de ton ministère, tu as des doutes, parfois très profonds, sur l’accomplissement de ces promesses. Et plus d’une fois, tu veux tout abandonner.
Ta mission de prophète est difficile.
Tu vis dans une période de plus en plus troublée. Ton ministère débute vers 627 avant J-C sous le règne du roi Josias, après la grande réforme spirituelle qu’il a initiée (voir Jérémie 1 : 2 et 2 Chroniques 34 : 3) ; il continue jusqu’à la prise de Jérusalem sous Sédécias en 586. Tu « t’accroches » à ta mission pendant 41 ans, plusieurs fois remis en selle par Dieu lui-même. Et c’est toujours le même terrible message que tu dois délivrer à un peuple idolâtre mais que tu aimes, message d’avertissement et d’annonce du jugement de Dieu.
Mis à part par Dieu, tu souffres de solitude.
Pour appuyer ton ministère, Dieu te demande de renoncer à te marier, à avoir des enfants (Jérémie 16 : 2). Tu es incompris, même de ta parenté, mais tu as un feu intérieur qui te fait persévérer malgré les moqueries et l’opposition d’un peuple qui ne veut pas écouter. Tu passes plusieurs fois par la case « prison », à cause du nom de Dieu. Mais tu connais ses délivrances dans les persécutions et les souffrances.
Ta persévérance est exemplaire, quand bien même ton ministère semble avoir peu ou pas de résultats. Il n’est pas flamboyant : contrairement à d’autres prophètes, aucun miracle ne vient appuyer tes propos. Si nous avons déjà fait un petit bout de chemin dans la vie chrétienne, dans le service pour Dieu, nous comprenons, Jérémie, tes doutes et tes plaintes. Mais, paradoxalement, tu es un modèle puissant de persévérance et de fidélité à ton Dieu. Tu m’encourages ! - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 9-11 ; 1 Pierre 1 : 1-21
Transmis par René Barrois le : 01/05/2025
Caleb, tu m’encourages (1)
“ [Caleb dit à Josué] : Je suis encore aujourd’hui fort comme le jour où Moïse m’envoya […]. Et maintenant, donne-moi cette montagne dont l’Éternel a parlé en ce jour-là […] peut-être que l’Éternel sera avec moi, et je déposséderai [les Anakim].” (Josué 14 : 11-12)
Caleb, un homme de foi qui a mis au défi 3 générations d’Israélites.
Défi à la première génération
Caleb, tu es fidèle depuis le début. Tu es l’un des douze espions envoyés dans le pays promis. Tu y vois abondance et richesse mais aussi murailles et géants, et tu as la conviction que l’Éternel aidera son peuple à le conquérir. Avec Josué, tu te distingues de tes camarades qui font un rapport négatif et réduis au silence les défaitistes en faisant entendre une note d’espérance : “Si l’Éternel prend plaisir en nous, il nous fera entrer dans ce pays-là et nous le donnera, un pays qui ruisselle de lait et de miel” (Nombres 14 : 8). Dieu répond : seuls Josué et toi recevez la promesse d’entrer dans le pays.
Défi à la deuxième génération
Au moment de la conquête, apparemment aucun homme dans les douze tribus ne veut de la montagne qui environne Hébron. Pourtant tu l’as repérée 45 ans auparavant et tu sais bien qu’elle représente un point stratégique. Certes, elle est un repaire de géants (les Anakim), une citadelle de résistance. Mais dans la vigueur de ta foi, tu ne recules pas devant l’obstacle. Tu défies l’impossible en demandant en héritage à Josué le plus difficile. Tu as encore l’énergie de la foi qui t’animait dans ta jeunesse. Dieu répond : il te permet de vaincre les géants “et le pays se reposa de la guerre” (Josué 14 : 15).
Défi à la troisième génération
Caleb, parvenu à ton grand âge, tu ne peux plus assurer toi-même la destruction de la forteresse de Kiriath-Sépher et tu engages à ta suite les plus jeunes. Tu lances un défi à la troisième génération qui n’a pas connu la mer Rouge et dont certains sont nés dans le désert : “À qui frappera Kiriath-Sépher et la prendra, je lui donnerai ma fille Acsa pour femme” (Josué 15 : 16). C’est Othniel, ton neveu, qui le relève. Dieu répond : il lui donne la victoire. Oui, Caleb, ton énergie pour Dieu ne se dément pas tout au long de ta vie. Tu m’encourages à me remettre avec foi à la puissance de Dieu et à montrer une énergie persévérante pour sa gloire. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 7-8 ; Jude
Transmis par René Barrois le : 30/04/2025
Les péchés que Dieu a choisi d’oublier
Satan vit dans le passé. Il est le prince de ce qui a été, le roi du regret et de la culpabilité. Il vit pour nous garder dans ces choses, nous rappeler ce que nous avons fait et à quel point nous avons été horribles. Son esprit est consumé par des pensées de victoires passées, de moments où il nous a poussés à pécher, à trébucher ou à tomber à cause de ses mensonges. Parce que dans son cœur, il sait que le passé est tout ce qu’il a.
Quand nous sommes sauvés, Satan perd son emprise sur nous et son seul espoir est de nous faire croire que nous sommes encore captifs. Il ne peut plus avoir notre âme, mais il peut nous rendre misérables et inefficaces en tant qu’enfants de Dieu.
Ne le laisse pas faire. Ne le laisse pas remplir ton esprit de doutes et de confusion, avec des souvenirs des péchés passés – des péchés que Dieu a choisi d’oublier. Des péchés que nous avons besoin d’oublier pour pouvoir réellement aller de l’avant.
Il n’est pas suffisant d’accepter Jésus et de lui demander Son pardon. Nous devons aussi rejeter qui nous étions et embrasser entièrement le jour nouveau – le jour de notre salut. Le jour où notre cœur, nos pensées et nos âmes sont renouvelés.
Il est important de noter qu’il existe une grande différence entre la foule qui suit Jésus et ces quelques disciples qui vivent chaque jour avec une passion dévorante pour Jésus ! Ils ont fait davantage qu’accepter le salut. Ils ont embrassé un futur totalement nouveau. Ils ont choisi de s’oublier eux-mêmes et de regarder vers l’avant.
« Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3: 13-14).
Ne laisse pas Satan remplir tes pensées de doute et de confusion, avec des souvenirs de tes péchés passés – des péchés que Dieu a choisi d’oublier. Il te donne un cœur nouveau, un cœur qui n’a pas de passé, mais uniquement un avenir brillant et glorieux. - Nicky Cruz
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 4-6 ; Marc 16
Transmis par René Barrois le : 29/04/2025
Célébrons ensemble
« Poussez vers Dieu des cris de joie, vous tous, habitants de la terre! Chantez la gloire de son nom [...]. » (Psaume 66. 1-2)
La signification des congés varie d'une personne à une autre, mais une chose est certaine: nous aimons tous avoir une raison de célébrer. Debout au bord d'un lac pendant mes vacances d'été, alors que je regardais les centaines de personnes faire du canotage, se baigner, pique-niquer ou simplement marcher ensemble, je réfléchissais à l'importance de célébrer des événements importants avec nos amis et nos bien-aimés.
Avez-vous déjà essayé de célébrer quelque chose seul? Un feu d'artifice n'est pas très amusant quand il n'y a personne qui s'écrie avec nous «Oh! Ah!» Pour faire un pique-nique, il faut des gens. Les anniversaires de naissance et de mariage, et les remises de diplômes sont bien plus agréables quand il y a beaucoup d'amis et de parents qui y participent.
Comme chrétiens, nous avons beaucoup de choses à célébrer - et pas seuls ou seulement quelques fois par année! Nous devons nous réunir régulièrement avec les autres chrétiens, pour nous exciter mutuellement à l'amour et aux bonnes œuvres (Hébreux 10. 24-25) et pour célébrer la bonté du Seigneur. Le psalmiste a encouragé tous les peuples à se rappeler « les œuvres de Dieu » et à élever la voix ensemble pour le louer (Psaume 66. 5-8).
Célébrons l'amour et la bonté de Dieu avec ceux qui partagent notre joie. L'effusion de la grâce et de la miséricorde de Dieu, et ses provisions quotidiennes ne sont que quelques-unes des nombreuses raisons de se réjouir !
Quand on connaît Christ, on a toujours une raison de célébrer .- J.D.B.
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Plan de lecture quotidienne : 2 Samuel 1-3 ; Marc 15 : 21-47
Transmis par René Barrois le : 28/04/2025
Soif de prier
« Comme une biche soupire après les courants d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? » (Psaume 42 : 2-3).
Avez-vous le désir de prier ? Comment se crée-t-il en nous ? Comment le garder. Ici, le psalmiste le traduit par la soif, ce qui implique une nécessité impérieuse.
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Revenir toujours à Dieu. Si nous avons perdu le désir de prier, nous pouvons toujours revenir à lui en reconnaissant notre besoin.
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Ne pas établir ce besoin par des émotions seulement, car elles nous trahissent souvent. De même que le corps a besoin de respirer ou de boire, de même notre esprit réclame la prière. Respectons se besoin.
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Placer l'exercice de la prière avant le plaisir. La récompense de la prière vient souvent après l'effort. Il n'existe pas de persévérance sans discipline.
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Nourrir ses temps de prière pour éviter de se déconcentrer. Tenir une liste de prière en remerciant pour les exaucements donne une meilleure concentration et de la gratitude. Recherchons les sujets qui plaisent à Dieu et nous aimerons davantage à prier.
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Laisser régner l'Esprit. L'Esprit intercède en nous, et quand il nous a remplis, il inspire et donne l'autorité dans la prière. Sa communion intensifie et prolonge notre prière.
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Planifier sa journée. Organiser notre temps nous permet de le consacrer à Dieu. Le succès est dans une régularité organisée, c'est-à-dire une habitude spirituelle installée.
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Toujours croire que c'est possible. La foi est moteur de la soif de prier et de l'exaucement. C'est parce que je crois, que je demande, et que je verrai la chose s'accomplir.
Revenons au désir simple de prier qui est la marque de notre dépendance, de notre amour et de notre foi en Dieu.- Nicolas Thunin
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 29-31 ; Marc 15 : 1-20
Transmis par René Barrois le : 27/04/2025
Vaincre nos résistances (2)
« 1 Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. 2 Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades. 3 Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples. 4 Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs. 5 Ayant levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? 6 Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire. 7 Philippe lui répondit: Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. 8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: 9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens? 10 Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. 11 Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent. 12 Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. 13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d'orge, après que tous eurent mangé." (Jean 6 : 1-13).
De son côté, le jeune garçon qui a amené les cinq pains et les deux poissons a surmonté avec simplicité et foi :
L'individualisme qui aurait pu le conduire à prendre son reps seul ;
Le sentiment d'infériorité qui pousse à croire qu'on est trop petit pour proposer son aide ;
La peur de tout perdre ! Pour gagner avec Christ, il faut savoir perdre certaines choses.
En conclusion, ne sommes*nous pas à la fois un peu comme les disciples et peu comme le jeune garçon ?
Ne sommes-nous pas devenus parfois ces chrétiens expérimentés et raisonnables qui ont inconsciemment construit un certain nombre de résistances à leur foi ?
Et pourtant opérer des miracles, le Seigneur n'attendrait-il pas que nous retrouvions ce cœur d'enfant, plein de foi et de simplicité ?
Dieu a fait les êtres humains simples et droits, mais ceux-ci ont tout compliqué » (Ecclésiaste 7 : 29 -FC). - Nathanaël Koudougou
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 26-28 ; Marc 14 : 53-72
Transmis par René Barrois le : 26/04/2025
Vaincre nos résistances (1)
« Jésus leur répondit : ils n'ont pas besoin de s'en aller ; donnez-leur vous-mêmes à manger. » (Matthieu ).
Le miracle de la multiplication des pains est le seul relaté dans les quatre évangiles, ce qui montre son importance. Il commence par décrire un magnifique tableau de l'amour de Jésus qui, malgré sa fatigue, fut ému de compassion en voyant les besoins de chaque personne de cette foule. D la même manière, Jésus vous connaît et est ému de compassion pour vous. La foule l'avait suivi et se retrouve avec lui, le soir venu, dans ce lieu désert. Tous ont faim. Les disciples voudraient raisonnablement les renvoyer, mais Jésus leur dit : « donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Cette extraordinaire histoire nous montre à quel point le miracle, aussi grant soit-il, n'est pas différent à faire pour Jésus. Ce qui semble plus compliqué, c'est de vaincre les résistances du cœur de l'homme ! Jésus va donc pousser les disciples à vaincre leurs résistances et à bannir ce mot « TROP » de leur vocabulaire pour qu'il n'en fasse plus partie.
- C'est TROP grand ! Non,même quand la foule compte 30 000 personnes, le Seigneur dépassé par le nombre et peut en même temps agir pour vous personnellement.
- C'est TROP peu ! Non, même avec seulement cinq pains et deux poissons, le Seigneur peut nourrir des milliers d'âmes. Avec le peu que vous avez Dieu peut faire de grandes choses.
- C'est TROP fatigant ! Non, il renouvelle nos forces pendant la marche comme il l'a fait pour les disciples qui, au départ, étaient partis pour trouver un lieu de repos.
- C'est TROP tard ! Non, même quand vous avez déjà vécu de graves situations,il n'est jamais trop tard pour voir Dieu agir.
- C'est TROP désert ! Non, même quand votre vie semble un désert spirituel, le Seigneur peut y faire jaillir des sources d'eau. - Nathanaël Koudougou
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 23-25 ; Marc 14 : 27-52
Transmis par René Barrois le : 25/04/2025
Dieu vous appelle à le servir !
« Goliath s'écria : « Choisissez (trouvez) un homme qui descende contre moi. » (1 Samuel 17 : 8).
La réponse est venu de Dieu en la personne de David : « J'ai trouvez David, mon serviteur, je l'ai oint de mon huile sainte. Ma main le soutiendra et mon bras le fortifiera. L'ennemi ne le surprendra pas et le méchant ne l'opprimera point ; j'écraserai devant lui ses adversaires » Psaume 89 : 21-24).
Dieu trouve toujours l'homme approprié pour relever son honneur. N'a-t-il pas trouvé Jésus , le Fils bien-aimé ? A la question de l’Éternel : « Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? » Jésus répondit : « Me voici, envoi-moi » (Esaïe 6 : 8) ; « Voici je viens, dans le rouleau du livre, il est question de moi pou faire ta volonté,ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10 : 7).
Jésus fut l'envoyé de Dieu pour triompher d'un autre Goliath bien plus fort que celui que David a confronté : « Goliath avait une taille de six coudées... il portait une cuirasse du poids de cinq cents sicles de fer » (1 Samuel 17 : 4-7). Si David a vaincu le géant par une pierre lancée par sa fronde, Jésus , lui, l'a fait tomber par sa croix : « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix » (Colossiens 2:15).
Dieu trouve encore des hommes et des femmes de foi, de véritable combattants spirituels qui triomphent des manœuvres du diable. Voulons-nous être comptés dans leur rang ? Quel cri de victoire dans la bouche de l’Éternel quand il s'est écrié : « J'ai trouvé David , mon serviteur, je l'ai oint de mon huile sainte » (Psaume 89 : 21) !
Le Seigneur a besoin de vous, tel un David dans la prière, lejeûne, le témoignage, divers services au sein de votre Église. Vous êtes fait pour le service. Que Dieu vous « trouve » pour répondre à son besoin ! - Daniel Bodolec
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 20-22 ; Marc 14 : 1-26
Transmis par René Barrois le : 24/04/2025
Et après... ?
« Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? ... » (Luc 12 : 13-20)
Un grand-père qui félicitait son petit-fils pour la belle réussite à ses examens lui demanda : « Et après que vas-tu faire ? - Je vais chercher un bon travail pour gagner ma vie. Et après, que feras-tu ? - Je vais me marier. - Et après ? Je voudrais créer ma propre entreprise. Et après ? Je préparerai ma retraite. - Et après ? Je voyagerai. Et après ? « Le jeune homme comprit où son grand-père chrétien voulait en venir. Ce dernier « après » signifiait la mort... il resta silencieux !
La Bible dit : « comme il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement, » (Hébreux 9 : 27). Si la vie de notre corps se termine au tombeau, l'existence de notre âme subsistera éternellement, soit avec Christ au ciel, soit loin de lui dans les tourments éternels. Préparer son avenir et sa retraite est une mesure de sagesse, mais négliger son avenir éternel est une folie déclare la Bible. Jésus dit de cet homme de la parabole qu'il est un insensé.
C'est inéluctable, inévitable : un jour vous et moi, nous franchirons la porte de l'éternité. Où la passerez-vous ?
Ils y a quelques années, une équipe d'archéologues effectuant des fouilles dans la partie ancienne de Thessalonique en Grèce, découvrit un cimetière datant du 1er siècle. Au milieu des tombes païennes, ils en trouvèrent une sur laquelle était inscrit : « Aucune espérance » C'est tragique !
Par contre, dans le cimetière du Chambon sur Lignon en Haute Loire, j'ai lu sur une tombe : « Délogé pour être avec Christ ». Avez-vous cette espérance ? La Bible dit : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4 : 12).
Tôt où tard, ce sera aussi votre tour. Êtes-vous prêt ? Il est urgent d'y penser. - Joël Chédru
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 18-19 ; Marc 13
Transmis par René Barrois le : 23/04/2025
Laissez tomber
« Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ! En effet, il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre ». (Matthieu 4 : 6)
Aujourd’hui, je veux vous parler du domaine de l’orgueil. Nous reprenons le drame de l’attaque de Satan contre Christ dans ce passage (Matthieu 4 : 6-10).
Je crois que le diable faisait appel à l’orgueil de Jésus à ce moment-là. Il s’est rendu compte que Jésus était ferme en son cœur quant à qui il était et ce qu’il devait faire.
Alors le diable l’a emmené dans le lieu le plus public de tous, et lui a dit : “Maintenant, tu dois prouver ceci à tout le monde. Si tu te jettes en bas, tu atterriras en douceur parce que les anges te rattraperont, et tout le monde saura que tu es le Fils de Dieu.”
L’orgueil nous pousse à faire des choses imprudentes, et Satan faisait tout ce qu’il pouvait pour que Jésus agisse de manière imprudente. Mais Jésus a répondu parfaitement : “Tu ne provoqueras pas l’Éternel, ton Dieu.”
Au fait, le verset que Satan a cité à Jésus au sujet des anges qui l’attrapent avait une fin, qu’il a omis d’inclure. Il dit : “Il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies.” La traduction anglaise de la Bible appelée The Message (le Message) rend ce texte ainsi : “(…) dans toutes tes voies d’obéissance et de service”.
En d’autres termes, vous ne pouvez pas faire quelque chose d’irréfléchi pour prouver quelque chose aux autres et espérer que Dieu vous sauve. Ne laissez pas votre orgueil vous faire prendre des risques. Au contraire, résistez à l’attaque de Satan dans le domaine de l’orgueil. Réalisez ce qu’il en est : c’est une tentation en vue de vous faire tomber ! Si vous êtes sûr de qui vous êtes, vous n’avez rien à prouver à personne.
Écouter la voix de Dieu
Est-ce que par moments l’orgueil pourrait vous pousser à réagir ou à agir de la mauvaise manière ? Arrêtez-vous un instant et écoutez ce que Dieu veut vous dire à ce sujet.
Vous pourriez maintenant, avec vos mots, parler à Dieu à ce sujet. Voici un exemple de prière : "Mon Dieu, je ne veux pas tomber dans le piège de l’orgueil. Donne-moi tes valeurs, je veux te glorifier par mon attitude et par mon positionnement. Purifie mon cœur. Je veux te plaire, et vivre en représentant TA LUMIÈRE. Je ne veux pas chercher ma propre gloire."
Louer Dieu
Louer Dieu, c'est lui exprimer notre reconnaissance. Aujourd'hui, prenez un temps pour lui dire pourquoi vous souhaitez le remercier et l’élever. Il est le modèle d’humilité que vous pouvez suivre. Il a prévu pour vous un chemin de sortie de la tentation. Réjouissez-vous dans la louange pour cela.
Agir aujourd'hui
À présent, pour aller plus loin dans ce que Dieu vous a dit, vous pouvez noter au moins une action concrète à réaliser. Confesser une faute est déjà une bonne manière d’en être libéré. Proclamer la victoire de Jésus pour vous en est une autre. Alors, vous ne tomberez pas dans le piège de Satan.
Honorer le Seigneur
Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d'honorer notre Dieu.
"Seigneur Jésus, ton modèle d’humilité est celui que je veux suivre. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen ! - La pensée de jour
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 16-17 ; Marc 12 : 18-44
Transmis par René Barrois le : 22/04/2025
Ils ont des yeux et ne pas voir !
« Ils ont des yeux et ne voient pas… » (Jérémie 5. 21)
Il est possible d’avoir des yeux en bon état et cependant de n’avoir aucune perception de la grandeur ou puissance de Dieu. C’est cet état que décrit le prophète.
Dans l’introduction de son épître adressée aux chrétiens de Rome, l’apôtre Paul décrit cette terrible cécité : « Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa fidélité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables… » (Romains 1.19/20).
Les hommes peuvent voir la perfection d’un univers merveilleux, les milliers d’étoiles et de galaxies dont la beauté est sans égale. Ils peuvent découvrir à l’aide de puissants microscopes la même beauté dans l’infiniment petit. Ils peuvent s’extasier sur le cycle de l’eau, sur les merveilles de la nature. Ils peuvent voir avec quelle précision l’univers fonctionne, mais ils veulent nier que derrière toute cette beauté il y a un créateur. Ils ne peuvent concevoir qu’une horloge existe sans horloger, mais ils admettent que l’univers, des milliers de fois plus complexe qu’une horloge, se soit fait sans le Créateur ! Oui, ils ont des yeux et ne voient pas !
D’autre part il est possible d’avoir une bonne vue, mais, dans certaines circonstances, d’être frappé d’aveuglement. Dans ce cas nos yeux voient mais notre cerveau ne reçoit pas l’information de la chose vue.
La Bible nous parle d’une telle situation : « Les syriens descendirent vers Élisée. Il adressa alors cette prière à l’Éternel : Daigne frapper d’aveuglement cette nation ! Et l’Éternel les frappa d’aveuglement » (2 Rois 6 : 18). Les soldats ne voyaient pas que le prophète les conduisait au cœur même de la ville où ils pouvaient être capturés ! Mais, au contraire, on leur servit un délicieux repas et repartirent en paix (versets 22 et 23).
Il existe un autre aveuglement qui peut nous toucher tous. Parfois nous ne percevons pas les merveilles des promesses contenues dans la Parole de Dieu. Voilà pourquoi le psalmiste priait en demandant à Dieu de lui ouvrir les yeux du cœur : « Seigneur, ouvre mes yeux pour que je contemple les merveilles de ta loi » (Psaumes 119.18). La Parole nous a été donnée pour éclairer nos incompréhensions, pour chasser nos doutes. Notre vision de la vie, des épreuves et des souffrances, de la famille et de l’église, se fonde sur une connaissance équilibrée de sa Parole. Lorsque notre vie spirituelle est éclairée par une bonne compréhension de sa Parole, alors elle devient lampe et lumière : « Ta Parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 : 105).
Ma prière en ce jour : Seigneur que mes yeux sachent te voir dans les merveilles de ta création, et sachent percevoir les merveilles de ta Parole. Amen ! - Paul Calzada
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 14-15 ; Marc 11: 27 à 12 : 1-17
Transmis par René Barrois le : 21/04/2025
Proclamez votre foi
« Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? » (Matthieu 9 : 28)
Peut-être souffrez-vous d'une maladie depuis des années et vous approchez-vous du Seigneur en priant.Vous connaissez ses promesses, mais rien ne se passe.
Dans ce passage, alors qu'ils se sont eux-mêmes approchés de Jésus, l'ayant préalablement suivi en réclamant sa compassion, et malgré leur désir évident d'être guéris, le Maître leur pose cette question : « Croyez-vous que je puisse » rendre la vue ?
Il s'adresse à des aveugles. Leur réponse est : « Oui, Seigneur ! » Se disent-ils : « bon, cela fait des années que je suis ainsi, j'y crois, mais... ? Non, ils n'ont pas douté en leur cœur puisqu'ils ont été exaucés : « Alors il toucha leurs yeux, en disant : qu'il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s'ouvrirent » (Matthieu 9 : 28-30). Ils proclament leur foi, par un simple et humble « OUI »
Dans certains cas, comme ce le fut pour Ézéchias, les médicaments sont nécessaires :« on prit [la masse de figues] et on l'appliqua sur l'ulcère. Et Ézéchias guérit »(2 Rois 20:1-7). Mais qu'a fait ce roi à l'annonce du diagnostic ? Il a prié avec beaucoup d'humilité et d'abondantes larmes. Qu'on fait les aveugles ? Ils ont demandé la compassion en criant à Jésus, et ils ont été guéris.
Il est important d'attribuer à Dieu la guérison, celle de « divers maladies » (Marc 1 : 34). En effet, il est écrit : « Voici, je suis, l’Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? » (Jérémie 32 : 27).
Le Seigneur a créé le corps humain, il connaît tout ce qui le constitue jusqu'à la plus petite cellule. Continuez à vous confier en lui chaque jour, proclamez votre foi, persévérez dans la prière, et attendez-vous à lui. - Michel Pelletier
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 11-13 ; Marc 11 : 1-26
Transmis par René Barrois le : 20/04/2025
Un matin lumineux : la résurrection
“Le premier jour de la semaine, elles viennent au tombeau, comme le soleil se levait […]. Elles virent un jeune homme, assis du côté droit, vêtu d’une robe blanche […]. Alors il leur dit : Ne soyez pas épouvantées ; vous cherchez Jésus le Nazaréen, le crucifié : il est ressuscité.” (Marc 16 : 2, 5-6)
Un matin pas comme les autres : il paraissait le plus triste, il s’est révélé le plus grand.
Quelques heures après les ténèbres qui ont assombri tout le pays, le corps de Jésus est placé dans un tombeau. Les gens qui ont condamné le seul juste que la terre ait porté peuvent être satisfaits. Celui qui avait dit : “Je suis la lumière du monde” (Jean 8 : 12) gît maintenant dans l’obscurité d’une tombe, derrière la lourde pierre qui en bouche l’entrée.
Et voilà qu’à l’aube du premier jour de la semaine, les femmes pieuses qui avaient suivi et aidé Jésus dans son ministère se rendent au tombeau. Elles viennent apporter les soins rituels au corps de celui dont elles pleurent l’absence. Chemin faisant, elles se font du souci au sujet de cette grosse pierre qui en ferme l’entrée. Grande est leur surprise ! La pierre a déjà été roulée, l’accès est libre. Un ange se tient là et les rassure : “Il est ressuscité” ! La chose est trop incroyable ! Quand elles obéissent à l’ange et vont annoncer la bonne nouvelle aux disciples, elles sont accusées d’inventer des histoires (Luc 24 : 11).
Mais la nouvelle se répand et, le soir même, Jésus apparaît aux disciples et leur dit : “Paix à vous !” (Jean 20 : 19), et il leur montre ses mains et son côté percés. Un jour nouveau commence, et avec lui, une nouvelle période pour l’humanité : celle de l’Évangile, celle de la grâce de Dieu offerte à tous les hommes. Le salut déborde des limites d’Israël et va s’étendre au monde entier.
Le salut n’est pas le résultat de nos bonnes œuvres. La vie éternelle s’obtient par une nouvelle naissance qui est un don de Dieu, et par laquelle les croyants reçoivent une vie nouvelle, la vie de résurrection de Jésus Christ ; ils deviennent enfants de Dieu, “une nouvelle création” (2 Corinthiens 5 : 17).
Oui, ce matin-là, les longs jours de ténèbres et d’obscurité font place à la lumière d’un jour nouveau qui, pour les croyants, durera éternellement. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 8-10 ; Marc 10 : 32-52
Transmis par René Barrois le 19/04/2025
La mise au tombeau
“Joseph d’Arimathée […] vint donc et enleva le corps de Jésus. Nicodème aussi […] vint, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, d’environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus et l’enveloppèrent de linges, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir.” (Jean 19 : 38-40)
Lorsque Dieu a une œuvre à accomplir, il sait trouver ceux qui sont capables de l’exécuter, même parmi les plus difficiles à amener dans le royaume de Dieu.
Au temps du Seigneur, on ne faisait certainement pas grand cas du cadavre d’un crucifié, mais une prophétie concernant Jésus devait s’accomplir : “Il a été avec le riche dans sa mort” (Esaïe 53 : 9). À cet effet, Dieu va se servir de deux hommes qui, jusque-là, n’avaient pas eu le courage d’afficher leurs convictions personnelles au sujet de Jésus.
Joseph, un homme riche, originaire de la ville d’Arimathée et membre du sanhédrin, était disciple de Jésus, mais en secret. Nicodème, un autre membre du sanhédrin, était venu l’interroger de nuit (Jean 3 : 2). Il avait essayé de défendre Jésus, mais indirectement, devant les pharisiens qui l’accusaient d’imposture (Jean 7 : 50-51).
Ces deux hommes de foi sortent de leur clandestinité pour s’occuper du corps du supplicié et faire les démarches auprès du gouverneur, risquant leur réputation et même leur vie. Plus remarquable encore, ces deux Israélites pieux renoncent à participer aux cérémonies de la Pâque auxquelles les Juifs attachaient beaucoup d’importance (Jean 18 : 28) ; ils vont en effet se souiller rituellement en touchant un mort (Nombres 19 : 13).
Grâce à eux, pas de fosse commune pour le corps du Seigneur, mais un sépulcre neuf, que Joseph avait fait tailler pour lui-même dans le roc. Pas d’embaumement en injectant dans le cadavre des substances destinées à en assurer la conservation à la manière antique. Les Juifs, eux, avaient pour coutume d’envelopper le corps dans un suaire, puis ils ajoutaient les épices entre les nombreux plis et couches de drap pour lutter contre les odeurs. Ainsi, le corps du Seigneur est resté tel que Joseph l’avait descendu de la croix, sans que l’homme y ajoute de nouvelles incisions après le coup de lance du soldat. Le sang et l’eau avaient jailli, témoignage d’une œuvre accomplie : le sang, symbole d’une vie donnée pour le pardon des péchés, et l’eau, symbole de la vie éternelle.
Nous admirons la manière dont Dieu a pris soin de son Bien-aimé, ainsi que l’amour et le courage des hommes qu’il avait choisis pour accomplir sa volonté. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 3-7 ; Marc 10 : 1-31
Transmis par René Barrois le 18/04/2025
Un jardin de souffrance
“Jésus vient avec [ses disciples] en un lieu appelé Gethsémané.” (Matthieu 26 : 36)
“Jésus s’y était souvent réuni avec ses disciples.” (Jean 18 : 2)
La Passion de Jésus Christ commence dans le jardin de Gethsémané. Comme dans toute sa vie sur la terre, sa perfection y brille à travers différents aspects rappelés dans chacun des évangiles.
La prière de Jésus au jardin de Gethsémané est rapportée dans les trois évangiles synoptiques. Trois aspects de son combat ressortent avec des nuances propres à chacun.
L’obéissance
“Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi ; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux” (Matthieu 26 : 39). En répétant trois fois cette prière, le Seigneur indique son recul devant ce qu’il sait être une coupe de souffrances et de mort, mais en même temps il montre sa parfaite obéissance à son Père. Son acceptation et son entière soumission ressortent en Matthieu (v. 42) dans les termes employés par le Seigneur quand il prie pour la deuxième fois : “S’il n’est pas possible […], que ta volonté soit faite.”
L’intensité du combat
Le combat du Seigneur à Gethsémané est d’une grande intensité : Jésus “commença à être attristé” — Marc dit même “saisi d’effroi” — “et très angoissé. Alors il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort” (Matt. 26. 37, 38). Luc ajoute deux précisions : “Alors lui apparut un ange du ciel, qui le fortifiait. Étant dans l’angoisse du combat, il priait plus instamment ; et sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient sur la terre” (Luc 22 : 43-44).
La solitude
Avant de s’éloigner pour prier, Jésus demande aux disciples qui l’accompagnent leur soutien : “Veillez avec moi” (Matthieu 26 : 38). Mais les disciples sont défaillants, ils ne comprennent pas l’enjeu de ce moment et ils s’endorment. Jésus constate alors l’abandon de ceux qu’il avait choisis : “Vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi ?” (v. 40). Sa solitude est totale. Dans l’évangile selon Jean, le combat de Gethsémané n’est pas rapporté, mais plutôt son issue. Lors de son arrestation, Jésus redit sa parfaite communion avec son Père dans l’acceptation des souffrances de la croix : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?” (Jean 18 : 11). Et sa dernière parole sur la croix : “C’est accompli” (Jean 19 : 30) scelle notre salut et nourrit notre adoration. - Plaire au Seigneur
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Plan de lecture quotidienne : 1 Samuel 1-2 ; Marc 9 : 33-50
Transmis par René Barrois le : 17/04/2025
LA NECESSITE D'UN DEVOILEMENT PUR ET SPIRITUEL
Bien-aimé du Seigneur,
Nous n'avons pas pour habitude d'écrire une lettre personnelle avec chaque numéro du Témoin et du Témoignage ; la raison en est que nous désirons que l'élément personnel soit tenu à l'écart autant que possible, et qu'il y ait la moindre suggestion que nous soyons quelque chose de privé ou de détaché.
Si le Seigneur nous a donné un ministère, nous désirons l'accomplir en communion avec tous Ses enfants, et non dans une séparation d'esprit.
Si la séparation existe, nous nous efforcerons constamment de voir que ce n'est pas parce que nous nous séparons des autres enfants du Seigneur, mais simplement à cause de leur réaction au message qu'il nous est donné de transmettre.
En d’autres termes, nous ne prendrons pas l’initiative d’une séparation spirituelle et ne nous laisserons pas ainsi séparer. Notre ministère dans le Seigneur est accessible à tous ceux qui le désirent.
L’isolement sera ce que feront les autres, non pas parce que nous nous limitons à quoi que ce soit qui relève de la circonscription.
Nous ne considérons pas que ce soit notre affaire de détruire ce qui existe pour Dieu quelque part.
Nous ne cherchons pas, comme certains semblent le penser, à détruire ou à briser les « églises » et le « christianisme organisé ».
Nous ne disons jamais à personne de quitter son église. De telles questions relèvent de l’individu et du Seigneur et – comme nous avons toujours cherché à le souligner – cela doit se faire par révélation du Saint-Esprit.
Nous réalisons avec une intense tristesse de cœur que tout ne va pas bien avec ce qui représente ostensiblement le Seigneur ici, et qu'il existe un état de choses largement répandu qui n'est pas vraiment conforme au désir révélé de Dieu.
"Nous vivons à une époque de disette spirituelle plus que d'habitude - l'état des choses pourrait bien nous rappeler la vallée des ossements desséchés d'Ézéchiel –
Nous devons non seulement faire face aux maux qui ont caractérisé les âges passés, mais aussi à la corruption mûrie d'un temps où les divers maux du monde gentil sont devenus liés et couverts par le manteau de la profession chrétienne et lorsque nous nous tournons vers l'état de ceux dont la connaissance de la vérité et la haute profession pourraient naturellement encourager l'attente d'un chrétien plus sain et plus vigoureux ; Dans l’action, nous constatons, hélas !
Dans bien des cas – oui, dans la majorité des cas – que la connaissance n’est qu’une théorie froide et sans influence, et la profession, superficielle. » Le christianisme est devenu en grande partie une question de doctrine et de croyance.
L’épreuve de la vie chrétienne consiste en grande partie à y adhérer. L’expérience chrétienne est devenue largement limitée à une question de salut, sans les grands facteurs et problèmes relatifs éternels et universels.
Le service chrétien se réduit beaucoup trop à une question d'enthousiasme dans une grande communauté, sans une compréhension adéquate de ce que le Seigneur recherche réellement et de l'énergie et de l'équipement indispensables du Saint-Esprit.
L'« église » chrétienne est très largement réduite aux institutions terrestres, aux sociétés, aux dénominations, aux bâtiments, aux activités et aux ordres, et la révélation et l'appréhension spirituelles du « Corps Unique » et du « Un Esprit » font pour la plupart défaut.
L'enseignement chrétien est devenu très largement - au mieux - une affaire de discours et de sermons avec une présentation de "la lettre de la Parole", une présentation de la vérité comme vérité, mais manquant de "révélation dans la connaissance de Lui" ( Éphésiens 1 : 17); cette véritable intériorité de sens qui atteint le cœur et répond aux besoins spirituels les plus profonds de ceux qui ont faim.
Le résultat de tout cela est que l’impact de ce qui représente Dieu sur le monde, et particulièrement sur « les dirigeants mondiaux de ces ténèbres », est presque nul, ou une quantité négative.
Les dirigeants missionnaires qui sont en mesure de parler avec autorité sont presque d'accord pour dire que le seul espoir d'un mouvement adéquat parmi les païens réside dans la direction d'un nouveau mouvement spirituel parmi le peuple de Dieu dans les pays d'origine.
À mesure que nous approchons de la fin de cet âge, le contact et l’impact des forces de Satan seront tels que seuls ceux qui connaissent le plein témoignage de Jésus et s’y tiennent expérimentalement pourront le traverser sans être paralysés.
L’aspect des choses évolue rapidement. Les vingt dernières années ont vu une évolution vers un domaine où les anciennes méthodes et moyens ne se révèlent plus efficaces.
Nous constaterons bientôt une formidable pression des puissances des ténèbres sur cette terre, utilisant les puissances mondiales à un tel degré et de telle manière qu'elles éclipseront tout ce qui a existé jusqu'à présent. Ceci est en plein accord avec la Parole de Dieu.
Il n'y aura qu'une seule et unique espérance pour le peuple de Dieu, et c'est sa connaissance de Lui en Christ et de la puissance de Sa résurrection en tant que réalité spirituelle actuelle.
Non pas ses activités, ses enthousiasmes, ses organisations, ses entreprises, ses credo, ses "églises", son orthodoxie, et ainsi de suite, mais LUI-MÊME.
Ce temps, qui arrive maintenant - bien qu'imperceptible pour tant de personnes préoccupées par des plans et des programmes - rendra manifeste le principe du "Corps unique", car chacun des enfants du Seigneur ressentira vivement le besoin de la communion d'un autre, quel que soit son lien, pourvu qu'il Le connaisse.
L'introduction du ministère des prophètes d'autrefois a eu son origine dans l'effondrement du véritable ordre du Seigneur.
Il leur appartenait de garder devant Son peuple cet ordre et de le rappeler contre un jour de feu.
Nous sommes dans une telle époque, et ce dont le Seigneur a besoin, c'est de cet instrument par lequel il peut garder Son Esprit en vue sur les choses et y revenir ; un instrument qui paiera le prix du refus d'audition, de l'ostracisme, des fausses imputations, des calomnies et des calomnies cruelles.
Cela nécessite de la foi, de l’audace et une volonté de laisser toute justification au Seigneur.
Bien-aimés membres du Christ, serez-vous poussé à rechercher dans le Seigneur « un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance», un pur dévoilement spirituel du Seigneur Jésus comme représentation de Dieu de Sa pensée concernant toutes ces questions de ce que nous avons mentionné, et à mesure qu'Il vous donne la lumière, vous verrez la grâce de le défendre au jour de Son besoin, en toute audace et quel qu'en soit le prix.
Toutes les autres questions répondront d’elles-mêmes au fur et à mesure que vous ferez cela.
Bien à vous dans les liens de Son Corps Unique. - T. Austin-Sparks
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Plan de lecture quotidienne : Deutéronome 3-4 ; Actes 19 : 8-41
Transmis par René Barrois le : 16/04/2025
Le bonheur
« Je chanterai l'Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai. Que mes paroles lui soient agréables! Je veux me réjouir en l'Éternel. » (Psaume 104 : 33-34)
Sans doute, la vie est difficile. Qui que nous soyons, nous connaissons tous, et toutes, notre lot de difficultés. Bien évidemment, personne ne le nie ni même ne le conteste. Néanmoins, nous avons réellement sujet de nous réjouir. Certes, la joie dont nous nous entretenons ici n’est pas celle du monde. En réalité, elle n’est en rien comparable. Fait notable, elle ne met pas à l’abri des larmes pas plus qu’elle ne dispense de la souffrance. Pourtant, cette joie, les Écritures la décrivent comme étant ineffable et glorieuse.
La raison en est que sa source est absolument différente de celle du bonheur tel que le monde l’entend. Voici, la santé, l’argent ou encore le succès n’y contribuent en rien. Assurément, ce sont autant de bienfaits temporels pour lesquels nous ne manquons pas de rendre grâces à Dieu. Toutefois, si nous en sommes privés, nous n’en sommes pas moins joyeux! Et pour cause, notre bonheur ne dépend pas des circonstances de cette vie. Non, notre joie ne trouve son origine que dans le Seigneur. Nous nous réjouissons parce que nous avons cru en Dieu. Oui, nous nous réjouissons parce que nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Il ne reste maintenant nulle vallée qui ne soit comblée, nulle montagne ou colline qui ne soit abaissée. Non, en dépit des vents violents et des tempêtes, notre joie en Jésus-Christ demeure.
Alors, véritablement, nous le constatons: tout ce que ce présent siècle est en mesure de nous offrir est pâle et insipide. C’est ici une eau qui n’étanche jamais la soif, ce sont des plaisirs éphémères et vains qui ne contentent jamais l’âme. La connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ, voici le motif pour lequel nous sommes remplis d’allégresse. Aussi, si Dieu le permet, nous chanterons à l’Éternel tant que nous vivrons; nous psalmodierons à notre Dieu tant que nous existerons ! - Message d'amour
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Plan de lecture quotidienne : Juges 19-21 ; Marc 8 : 27 à 9 : 1-13
Transmis par René Barrois le : 15/04/2025
Le joug mal assorti
« Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules. » (2 Corinthiens 6. 14)
Ceux qui ont labouré avec des animaux de trait savent que lier sous le même joug deux bêtes trop différentes rendra leur collaboration impossible. Cette image du « joug » est très parlante pour désigner toute sorte d’association que nous serions amenés à contracter volontairement. Dans le monde des affaires, par exemple, une association entre un chrétien et un incrédule n’est pas viable et peut même être désastreuse pour les deux parties : le croyant partage la responsabilité des décisions prises, et pour son associé qui ne peut pas comprendre son souci de ne pas déshonorer le nom du Seigneur, il sera un véritable frein. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas travailler avec des incrédules, car alors il nous « faudrait sortir du monde » (1 Corinthiens 5 : 10), mais on ne peut le faire qu’en gardant sa liberté de décision.
Cependant, ce lien dans le travail peut se rompre, alors que le joug le plus intime, celui du mariage, est indissoluble. Aux yeux de Dieu, les liens du mariage ne peuvent être rompus que par le décès de l’un des deux conjoints. Nous savons bien qu’un mariage mal assorti entraînera beaucoup de chagrin et du déshonneur pour le Seigneur.
Mais il y a beaucoup d’autres jougs, en dehors du mariage et des affaires, moins étroits et moins contraignants, que nous avons à détecter pour les fuir, tous ! Réfléchissons à ce qui doit caractériser le croyant : la justice, la lumière, la conscience que son corps est le temple de Dieu, une relation étroite avec la personne de Christ. Comment un incroyant pourrait-il se soumettre aux principes d’une vie pour Christ ? Il est impossible pour l’incrédule de s’accorder avec ce qui est indispensable à la vie même du croyant. Il ne possède pas la vie spirituelle nécessaire pour vivre comme un croyant. De plus, ce dernier peut être entraîné par de mauvaises œuvres et se faire du mal. Car bien que né de Dieu, il a toujours la chair en lui et les choix de son associé incroyant ont des résonances dans sa vieille nature, alors que l’inverse n’est pas vrai.
Si un croyant et un incroyant se placent ainsi sous un même “joug”, quel qu’il soit, nous savons bien ce qui va se passer : l’incroyant ne peut partir que dans une seule direction, alors que le croyant peut soit la suivre, soit en suivre une autre qui nécessite de marcher par la foi ; l’incroyant ne peut que tirer le croyant dans une direction où ils pourront marcher ensemble sous peine de rompre leur association ou de freiner leur progression commune, alors que le croyant ne peut pas obliger l’incroyant à marcher par la foi. - d’après F.B. Hole