Livre 5   (Psaumes 107 à 150)

 

Psaume 107

La bonté de Dieu à l'égard des rachetés

Ce psaume exhorte les rachetés à célébrer l'Eternel qui les a délivrés de situations dangeureuses  et désespérées. Le psalmiste utilise quatre exemples pour illustrer le fait que Dieu répond dans les situations les plus difficiles, lorsque les croyants s'adressent à lui par la prière.

(v. 4-9) Dans la faim et la soif,

(v. 10-16) l'esclavage,

(v. 17-22) la maladie qui peut mener à la mort,

(v. 23-32) et le danger de la tempête.

Ce psaume est d'acualité dans les temps difficiles que nous traversons (dérèglement climatique, épidémies, crises sociales, économiques parmi les nations, les guerres et bruits de guerre... ). Dans ces moments d'angoisses, les croyants doivent crier à l'Eternel du milieu de la misère et de l'affiction. Ces moments d'intercessions fortifient notre foi et nous encouragent dans l'attente de l'intervention de Dieu de façon spécifique dans notre vie. - Commentaire Bible Esprit et Vie adapté par René Barrois

 

(v. 6) "Dans leur détresse, ils crièrent à l'Eternel, et il les délivra de leusr angoisses." Le psalmiste utilise cette expression à quatre reprises et, à chaque fois, il ajoute que Dieu "les délivrera de leurs angoisses" (v. 6, 13, 19, 28). Dieu conduit souvent ses enfants dans des situations où ils ressentent qu'ils ne peuvent plus compter sur eux-mêmes ou sur les autres, afin qu'ils crient à lui avec une foi humble semblable à celle des enfant. - Commentaire Bible Esprit et Vie

 

(v. 13) "il les délivra de leusr angoisses."  Il est à noter que même lorsque nous sommes les seuls responsables de nos angoisses, Dieu souhaite nous en délivrer (v. 1-13 , 17-22). C'est pourquoi, même si nous passons par une angoisse extrême et que nous savons que c'est peut-être un jugement de Dieu, nous pouvons placer notre espor en sa miséricorde et crier vers lui pour lui demander, avec foi, de nous pardonner et de nous aider. - Commentaire Bible Esprit et Vie

 

“Leur âme défaillait en eux. Alors ils crièrent à l’Éternel dans leur détresse, et il les délivra de leurs angoisses, et les conduisit dans un chemin droit.” ( v. 5-7)

“Dieu les troublait par toutes sortes d’angoisses.” (2 Chroniques 15 : 6)

 

Dans notre société moderne, de plus en plus de personnes sont remplies d’inquiétude ou d’angoisse. Quel remède trouver ?


Le contexte du premier verset du jour établit un lien entre le fait d’ignorer Dieu et le fait de connaître toutes formes de troubles de l’âme. Ces paroles du prophète Azaria, sous le règne du roi Asa, évoquent la période précédente des règnes de Roboam et d’Abija caractérisés par la tiédeur du peuple vis-à-vis de Dieu. En conséquence, “toutes sortes d’angoisses” habitent le coeur du peuple. Mais “dans leur angoisse”, ils se retournent vers le Dieu d’Israël, et le trouvent (2 Chr. 15. 4). Il s’ensuit que “l’Éternel leur donne du repos” (v. 15).
Aujourd’hui, la consommation d’anxiolytiques en France est importante et a beaucoup augmenté ces dernières années parmi les plus jeunes. Ces médicaments sont destinés à combattre l’anxiété et le stress. L’anxiété ambiante dans nos sociétés modernes est corrélée à l’augmentation de la violence, aux multiples incertitudes face au lendemain, aux catastrophes qui découlent du changement climatique, à l’épuisement des ressources de notre planète. Mais comment ne pas y voir aussi les conséquences du refus de Dieu et l’abandon des valeurs chrétiennes : la famille, le respect de la vie, la fidélité, l’amour de la vérité, le renoncement à l’égoïsme, etc. ?
Parmi toutes les détresses de la vie, l’enfant de Dieu peut lui aussi connaître des angoisses liées à des maladies psychiques. À côté des soins médicaux qui peuvent lui être apportés, il a, par rapport aux incroyants, des ressources célestes incomparables. Par quatre fois dans le Psaume 107, l’auteur inspiré parle des rachetés qui, dans diverses circonstances angoissantes, ont levé les yeux vers Dieu et ont été délivrés de leurs tourments (v. 6, 13, 19, 28). La Parole de Dieu est remplie de promesses du Seigneur, de réconforts multiples et de soins pastoraux émanant de son coeur, qui sont autant de bouées de sauvetage pour l’âme en détresse : “La détresse et l’angoisse m’avaient atteint ; tes commandements sont mes délices” (Psaume 119 : 143).

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Psaume 107

Angoisses

 

Dieu les troublait par toutes sortes d’angoisses.” (2 Chroniques 15 : 6).

Leur âme défaillait en eux. Alors ils crièrent à l’Éternel dans leur détresse, et il les délivra de leurs angoisses, et les conduisit dans un chemin droit.” (Psaume 107 : 5-7).

 

Dans notre société moderne, de plus en plus de personnes sont remplies d’inquiétude ou d’angoisse. Quel remède trouver ?

 

Le contexte du premier verset du jour établit un lien entre le fait d’ignorer Dieu et le fait de connaître toutes formes de troubles de l’âme. Ces paroles du prophète Azaria, sous le règne du roi Asa, évoquent la période précédente des règnes de Roboam et d’Abija caractérisés par la tiédeur du peuple vis-à-vis de Dieu. En conséquence, “toutes sortes d’angoisses” habitent le coeur du peuple. Mais “dans leur angoisse”, ils se retournent vers le Dieu d’Israël, et le trouvent (2 Chroniques 15 : 4). Il s’ensuit que “l’Éternel leur donne du repos” (v. 15).

Aujourd’hui, la consommation d’anxiolytiques en France est importante et a beaucoup augmenté ces dernières années parmi les plus jeunes. Ces médicaments sont destinés à combattre l’anxiété et le stress. L’anxiété ambiante dans nos sociétés modernes est corrélée à l’augmentation de la violence, aux multiples incertitudes face au lendemain, aux catastrophes qui découlent du changement climatique, à l’épuisement des ressources de notre planète. Mais comment ne pas y voir aussi les conséquences du refus de Dieu et l’abandon des valeurs chrétiennes : la famille, le respect de la vie, la fidélité, l’amour de la vérité, le renoncement à l’égoïsme, etc. ?

Parmi toutes les détresses de la vie, l’enfant de Dieu peut lui aussi connaître des angoisses liées à des maladies psychiques. À côté des soins médicaux qui peuvent lui être apportés, il a, par rapport aux incroyants, des ressources célestes incomparables. Par quatre fois dans le Psaume 107, l’auteur inspiré parle des rachetés qui, dans diverses circonstances angois­santes, ont levé les yeux vers Dieu et ont été délivrés de leurs tourments (v. 6, 13, 19, 28). La Parole de Dieu est remplie de promesses du Seigneur, de réconforts multiples et de soins pastoraux émanant de son coeur, qui sont autant de bouées de sauvetage pour l’âme en détresse : “La détresse et l’angoisse m’avaient atteint ; tes commandements sont mes délices” (Psaume 119 : 143). - Plaire au Seigneur

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Psaume 120 : Cantique des degrés

 

Début du pèlerinage vers Jérusalem.

 

« À l’Éternel, en ma détresse, j’ai crié  ; et il m’a répondu. Éternel ! délivre mon âme de la lèvre menteuse, de la langue qui trompe. » (Verset 1-2)

 

Les « cantiques des degrés » ou « chants des montées » concernaient d’abord les Israélites pieux qui faisaient leur « aliya » (montée) vers la cité de Dieu. Ces psaumes étaient chantés dans les temps anciens, lorsque le temple existait encore, quand ils se rendaient à Jérusalem pour les trois fêtes principales ordonnées par la Loi donnée au Sinaï. Le Seigneur Jésus lui-même a respecté ces célébrations.

Prophétiquement, ces psaumes parlent aussi de ceux qui sont revenus de la captivité à Babylone, ainsi que de ceux qui reviennent actuellement en Israël depuis la première « aliya », ou vague d’immigration, en 1882, et ceux qui arriveront encore juste avant le règne de mille ans. Nous pouvons également en tirer des leçons utiles pour la vie chrétienne.

Le psalmiste se trouve dans une détresse profonde. Il est confronté aux mensonges et à la haine des impies qui refusent la paix. Ses propositions n’aboutissent pas, car ces gens ne parlent que de guerre.

 

Une aide puissante

Du fond de sa détresse, le pèlerin adopte la seule attitude qui convient : il crie à l’Éternel, qui ne tarde pas à lui répondre. Faut-il prendre les armes ? Faut-il se défendre ? Cela n’amènerait pas la paix parce que “leurs pieds courent au mal, et se hâtent pour verser le sang innocent ; leurs pensées sont des pensées d’iniquité ; la destruction et la ruine sont dans leurs sentiers ; le chemin de la paix, ils ne le connaissent pas, et il n’y a pas de rectitude dans leurs voies” (Es. 59. 7, 8). C’est l’Éternel qui prend les choses en main : des

flèches aiguës et des charbons ardents sont destinés aux adversaires. Le pèlerin s’est donc décidé à quitter ces lieux et ces gens hostiles. Il se trouve au début d’un voyage — physique ou symbolique — qui aboutira à la sainte cité. Chacun de ces psaumes peut être considéré comme étant une étape dans la progression tout au long du trajet. Il s’agit également d’une « montée » qui le rapproche toujours davantage de Dieu. - Plaire au Seigneur

[L'idée principale de ce Psaume des pélerins est que Dieu qui a crée les cieux et la terre prends le temps de veiller avec attention  sur tous ceux qui se confient en sa Parole. Aucun mal ne sera en mesure de détruire leur commubion avec lui. (Voir aussi Romains 8 : 28-29) - Commentaire Bible Esprit et Vie).

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Psaume 121: Cantique des degrés

 

Secours opportun, l'Eternel est celui nous garde

 

« J’élève mes yeux vers les montagnes d’où vient mon secours ; Mon secours vient d’auprès de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied soit ébranlé ; celui qui te garde ne sommeillera pas. » (Psaume 121 : 1-3)

 

Rien ne peut égaler la sécurité garantie par l’Éternel.

 

À la fin du premier cantique des degrés, le psalmiste constate, consterné : « Je veux la paix ; mais si j’en parle, ils sont, eux, pour la guerre » (Psaume 120 : 7). Depuis des milliers d’années, les guerres font des ravages incommensurables. Mais les hommes s’acharnent avec des armes toujours plus perfectionnées et destructrices. Où trouver la sécurité ?

Le psalmiste tourne alors le dos au monde tourmenté et élève ses regards au-delà des montagnes, vers l’Éternel qui a fait les cieux et la terre. De sédentaire, il devient pèlerin.

Ce psaume tout entier a un grand potentiel d’encouragement destiné à donner au croyant la conviction d’être pleinement protégé quoi qu'arrive dans sa vie.

Un frère d’Allemagne m’a raconté : pendant la Seconde Guerre mondiale, une sirène se déclenchait pour que la population s’abrite dans les refuges à l’arrivée des avions ennemis. La famille de ce frère a obéi à l’appel, mais le grand-père est resté dans sa maison et s’est mis à prier à genoux pendant toute la durée du bombardement. Les maisons du quartier ont été touchées ou détruites, mais pas la sienne. La famille a retrouvé le grand-père serein et calme. Sa foi a triomphé.

Qu’est-ce qui a donné au psalmiste la conviction inébranlable d’être à l’abri auprès de l’Éternel ? C’est la confiance en une personne divine omnipotente, celle « qui a fait les cieux et la terre » (Psaume 121 : 2). « Ceux-ci font gloire de leurs chars, et ceux-là de leurs chevaux, mais nous, du nom de l’Éternel, notre Dieu » (Psaume 20 : 7). Que, plein de confiance, nous disions : « Le Seigneur est mon aide ; je ne craindrai pas : que me fera l’homme ? » (Hébreux 13 : 6).

Dieu prend soin de nous dans nos allées et venues (Psaume 121. 8). Cela ne veut pas dire que l’adversité ne nous atteindra pas, mais Dieu sera toujours là pour nous consoler.

Nous diriger, nous soutenir à chaque étape. - Plaire au Seigneur

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Psaume 121 : Cantique des degrés 

 

Pour continuer le pèlerinage, le secours vient de l’Éternel

 

« J’élève mes yeux vers les montagnes d’où vient mon secours ; Mon secours vient d’auprès de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre.” » (verset 1-2)

 

Le voyageur est sous la protection de Dieu.

L’homme naturel, s’il se propose d’entreprendre un long voyage, va essayer de se prémunir contre les aléas qui pourraient survenir. Le pèlerin qui est en route vers la cité de Dieu possède une protection assurée : c’est le Seigneur lui-même qui veille sur lui pour que son pied ne soit pas ébranlé. C’est une protection 24 heures sur 24 : Celui qui te garde ne sommeillera pas” (verset 121 : 3). Il est le Dieu tout-puissant qui a fait les cieux et la terre.

Le Seigneur garde les siens, à travers les tempêtes et les drames de la vie. La Bible offre de nombreux exemples d’épreuves vécues par les héros de la foi, comme Job, Joseph, Moïse, David, Jérémie, Jonas, Daniel, Paul, et ceux évoqués à la fin du chapitre 11 de l’épître aux Hébreux.

Que faire quand surviennent les difficultés ? Regarder anxieusement autour de nous, cherchant un secours humain ou lever les yeux et chercher les promesses que Dieu nous donne dans sa Parole ? Ses secours sont impressionnants et un verset les résume bien, Ésaïe 41. 10 : “Ne crains point”…

Sa présence : “Je suis avec toi” ; le grand Dieu demeure près de nous dans toutes les situations de la vie.

Sa fidélité : “Moi je suis ton Dieu” ; nous pouvons entretenir avec Dieu une relation inaltérable, dans laquelle il prouve sa fidélité et nous garantit sa paix.

Sa force : “Je te fortifierai” ; le Dieu qui ne connaît pas la faiblesse est notre force. Nous en faisons l’expérience face aux défis et aux ennemis.

Son aide : “Oui, je t’aiderai” ; il guide sur le bon chemin et accorde son aide, même si nous ne savons pas comment aller de l’avant.

Son soutien : “Oui, je te soutiendrai” ; son bras est puissant, même si beaucoup de choses nous oppriment.

Le Seigneur Jésus, à qui rien — ni la contradiction, la persécution et même

la mort — n’a été épargné, nous assure de sa présence : “Moi je suis avec vous tous les jours” (Matthieu 28 : 20). Il nous encourage : “Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie” (Apocalypse 2 : 10). – Plaire au Seigneur

 

[Dans la vie, la famille, les amis ou les richesses ne doivent jamais être considérées comme notre aide principale. Dieu seul dispose de tous les moyens pour subvenir à tous nos besoins, et ce sur la plan physique et spirituel. Nous devons nous confier en lui de tout notre cœur et le rechercher, afin que sa grâce puisse nous aider et « nous secourir dans nos besoins » (voir Hébreux 4 : 16) – Commentaire Bible Esprit et vie).

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Psaume 122 : Cantique des degrés (3)

 

« Je suis dans la joie quand on me dit: Allons à la maison de l'Éternel ! Nos pieds s'arrêtent Dans tes portes, Jérusalem ! » (v. 1-2).

"Je me suis réjoui quand ils m’onà la maison de l’Éternel !” Psaume 122. 1, 2

L’appel de la maison de l’Éternel et de Jérusalem est une joie partagée par plusieurs.

 

Maintenant le pèlerin n’est plus seul, des tribus montent avec lui pour célébrer le nom de l’Éternel.

 

La maison de l’Éternel

Pour les juifs pieux, cette magnifique maison était un sujet de joie, d’émerveillement et de célébration. « Combien sont aimables tes demeures, ô Éternel des armées !” (Psaume 84 : 1).Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille” » v. 10). C’était le lieu où l’Éternel avait désiré habiter au milieu de son peuple.

C’est une image de ce que peuvent vivre les croyants sous la grâce. D’une part l’Église, l’ensemble des croyants, est décrite comme étant “le temple de Dieu” (1 Corinthiens 3 : 16), « une maison spirituelle » (1 Pierre 2-5), « Jésus Christ lui-même étant la pierre maîtresse de l’angle » (Éphésiens 2-20) ; d’autre part, chaque croyant est une pierre vivante de l’édifice, et son corps « est le temple du Saint Esprit » (1 Corinthiens 6 : 19).

 

Jérusalem

En cherchant dans la littérature du monde, on trouverait rarement une ville avec une histoire aussi mouvementée, voire chaotique au fil des siècles. Pourtant, c’est « la ville du grand roi » (Psaume 48 : 2), celle que Dieu a choisie depuis toujours. Dans cette ville se trouvait le temple, la demeure de l’Éternel.

La description dans ce psaume nous donne l’impression d’un ordre établi : les tribus d’Israël montent pour les fêtes prescrites, la juridiction est en place, la prière s’élève pour la paix de Jérusalem. Si seulement il en avait toujours été ainsi ! Un jour, après l’enlèvement de l’Église, Jérusalem sera de nouveau le centre des pensées de Dieu sur la terre.

Dans le Nouveau Testament, il est aussi question de la « cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste » (Hébreux 12 : 22), habitée par tous les rachetés glorifiés, celle qu’Abraham attendait, « la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 11 : 10), ainsi que de la gloire de la future « nouvelle Jérusalem » dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre (Apocalypse 21 : 1-2). – Plaire au Seigneur

 

[La maison de Dieu doit être un lieu où les croyants partagent avec une grande joie leur communion intime avec le Seigneur, la sainte présence du Saint-Esprit et les frères et sœurs en Christ. – René Barrois]