La préoccupation du Seigneur

 

« Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » (Marc 16 : 15-20).

 

La grande préoccupation du Seigneur ne concerne pas les décisions de l'ONU à New York ou celles de l'Europe à Bruxelles, ni le yoyo des marchés financiers ou les projets de grandes organisations internationales.

Sa grande préoccupation, c'est la propagation du message de l’Évangile jusqu'aux extrémités de la terre (Actes 1 : 8, car « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2 : 4).

Nous sommes bouleversés quand nous voyons ces terribles images de pauvres gens qui ont tout perdu, effrayés au milieu de villes entièrement détruites par un tremblement de terre, ces images de familles anéanties, de ces dizaines de milliers de sans-abris menacés de famine, plongés dans un profond désespoir.

Mais il y a bien plus terrible, plus tragique encore, c'est cette multitude d'âmes qui à côté de nous et au loin, s'en va vers les tourments éternels de l'enfer, qui est une réalité épouvantable menaçant tous ceux qui restent dans leurs péchés. Paul précise qu'ayant devant leurs yeux les merveilles de la création, « ils [les hommes] sont inexcusables... car ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu » (Romains 1 : 19,28). 

Cette vérité biblique des tourments éternels (Luc 16 : 19-31 ; Apocalypse 14 : 9-11) peut choquer notre conception humaine de l'amour, mais l'amour de Dieu, qui ,'est pas de la faiblesse, est un amour saint qui ne peut pas tolérer le péché, raison pour laquelle Jésus-Christ s'est offert en sacrifice pour expier ceux de tous les hommes. Que cette vérité biblique des tourments éternels nous enflamme dans notre mission d'authentique enfants de Dieu : « Allez par tout le monde » ; « Sauvez-en d'autres en les arrachant du feu » (Marc 16 : 15 ; Jude 1 : 23) - Joël Chédru

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Illustrations de l’œuvre du salut

 

« Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Coirithiens 5 : 17).

 

Deux images, quoiqu’imparfaites, m’aident à saisir certains aspects de la transformation qui s’opère en moi à la nouvelle naissance.

 

Le papillon

L’être humain à sa nouvelle naissance peut être comparé à une chenille qui se transforme en papillon ; il s’agit d’une métamorphose complète. La chenille a pour terrain d’évolution le sol, la terre. Le papillon évolue dans l’air, dans le ciel. Ainsi Adam (= terre) a communiqué à tous ceux qui sont venus après lui sa nature pécheresse, sans l’Esprit de Dieu ; mais l’être humain né de nouveau, lui, est du ciel. Le second Adam, Jésus, communique un caractère céleste à tous ceux qui croient en lui, même s’ils ne revêtiront leur corps céleste qu’au moment de son avènement : “Comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste” (1 Corinthiens 15 : 49).

Le chrétien est assis “dans les lieux célestes” en Jésus Christ (Ephésiens 2 : 6), mais il vit sur terre au contact de ses concitoyens. Son “droit de cité est dans le ciel” (Philippiens 3 : 20 Segond 21), mais il est laissé sur terre comme ambassadeur de Dieu. À sa mort, il est rappelé dans sa demeure céleste.

 

L’esclave

Au moment de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis, la situation des esclaves au lendemain de leur affranchissement illustre bien celle du chrétien né de nouveau. Des milliers d’hommes et de femmes sont passés du jour au lendemain du statut d’esclave à celui de personne libre. Une page se tournait ; leur ancienne manière de vivre n’avait plus de raison d’être. Pourtant, plusieurs ont continué à se comporter en esclaves devant leurs anciens maîtres.

 

Il en est de même pour le chrétien. Il est libéré de l’esclavage du péché, de l’esclavage de Satan : “La loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus m’a affranchi de la loi du péché et de la mort” (Rom : 8: 2). Mais il a parfois le « réflexe » de se comporter encore en esclave du péché. Vivre en personne libre en Jésus Christ est l’apprentissage de toute une vie : “Rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course […], les yeux fixés sur Jésus” (Hébreux 12 : 1-2). - Plaire au Seigneur

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Le diamant

"Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?"

Un voyageur faisait la traversée de l'océan. Appuyé sur la bastingage, par un jour ensoleillé, sur une mer parfaitement calme, il s'amusait à jeter en l'air un objet qui reluisait au soleil d'un éclat sans pareil. Il recommença encore et encore et à la fin, un passager s'approcha :

"- Puis-je vous demander ce que vous lancer en l'air ?

- C'est un diamant, répondit le voyageur.

- est-il d'une grande valeur ?

- Oui, sans aucun doute. Je viens de quitter ma patrie et je vais dans un autre payx pour y faire fortune. J'ai vendu tous mes biens et acheté ce diamant. Il représente tout ce que je possède sur la terre.

- Ne courrez-vous pas un bien grand risque en le jetant ainsi au dessus des flots ?

- Oh, il n'y a aucun risque. Je n'ai cessé de le faire depuis une demi-heure et ne l'ai pas manqué une seule fois"

Ceci dit, il recommença son jeu téméraire, une fois, deux fois, encore et encore ! puis, tout à coup, il devint livide. Le diamant était tombé à l'eau. Durant un instant, le passager présomptueux demeura muet, puis d'un cri déchirant, il laissa tomber ces mots "Perdu, perdu perdu. Tout ce j'ai dans ce monde est perdu ! "

Cette histoire n'est pas qu'une légende. Ce passager, c'est l'être humain ; l'océan, c'est l'éternité ; le vaisseau, c'est notre propre vie ; le diamant, c'est notre âme. Innombrables sont les passagers qui jouent ainsi avec leur âme en disant : "ça nous a réussi jusqu'ici ! " mais le jour viendra hélas, où à la fin de leur vie vécue loin de Dieu, ils s'écrieront à leur tour: " Perdu, perdu perdu, tout ce que j'ai dans ce monde est perdu ! " - Bernard Kowalczyk (Extrait de "raconte-moi une histoire" (Editions Viens et Vois)

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Une loi pour la vie

 

“Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus ; car la loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus m’a affranchi de la loi du péché et de la mort.” (Romains 8 : 1, 2)

 

La loi de l’Esprit de vie… Quelle expression !

 

Cette loi est la loi du Saint Esprit, l’Esprit de vérité, l’Esprit de vie ! Elle libère de l’emprise du péché et de sa conséquence, la mort.

Cette loi exclut tout ce qui est contre la vie : elle est contre le jugement, contre la condamnation, contre le mépris de la grâce divine.

Cette loi s’oppose à tout ce qui mène à la mort, à tout obstacle qui empêcherait de trouver la Vie.

 

Cette loi est conçue dans l’amour et la grâce par le Saint Esprit. Cet amour et cette grâce qui ont conduit Christ à venir du ciel pour révéler à l’humanité la profondeur de l’amour de Dieu.

 

Cette loi se vit dans l’amour. Un amour sans limite et sans condition, qui est là, accompagne, travaille pour le bien et la croissance. Un amour puisé dans celui de Dieu, dont c’est la nature par excellence, sa demeure permanente, la base de sa sainteté et de sa justice, le siège de la vie éternelle.

 

Le but de cette loi est d’amener ceux qui la suivent à ressembler toujours plus à Christ. Elle perfectionne, affermit, restaure, encourage dans l’amour. Elle délivre, sanctifie, affermit dans la vérité.

 

Ceux qui la suivent apprennent à aimer comme Christ, qui fait grâce à la femme surprise en flagrant délit d’adultère, pardonne à ses bourreaux, offre le salut au malfaiteur repentant condamné et crucifié avec lui. Un amour qui “supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout” (1 Corinthiens 13 : 7).

 

Cette loi nous pousse à revenir au Seigneur avec un cœur repentant, pour nous libérer et nous encourager à prendre un nouveau départ avec Dieu, comme le fils prodigue qui revient à la maison de son père : pas de condamnation, mais un commandement de vie dans la justice : “Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? […] n’est-ce pas plutôt à ce qu’il se détourne de ses voies, et qu’il vive ?” (Ezéchiel 18 : 23).

Jésus dit : “Moi, je suis venu afin que [les brebis] aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance” (Jean 10 : 10).

Saisissons cette vie pour nous-mêmes, et parlons-en partout autour de nous.  - Plaire au Seigneur

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Catastrophe annoncée

 

“Apprenez du figuier cette parabole :Dès que son rameau est tendre et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l’été est proche. De même aussi vous, quand vous verrez tous ces événements, sachez que cela est proche, à la porte.” (Matthieu 24. 32-33).

 

Dieu annonce ce qui sera pour les uns une catastrophe mais pour les autres, les rachetés, l’avènement de leur Seigneur.

Le 26 mars 2024, un porte-conteneurs, battant pavillon singapourien, quitte le port de Baltimore (Maryland), aux États-Unis à destination de Colombo au Sri Lanka. Peu de temps après, le navire lance un appel de détresse : une avarie électrique entraîne la perte de la propulsion et de la manœuvrabilité. L’équipage signifie ainsi qu’il ne contrôle plus la trajectoire du mastodonte de plus de 100 000 tonnes. Environ 4 minutes plus tard, il percute dans la nuit une pile du pont Francis Scott Key. En l’espace de quelques secondes, la quasi-totalité du pont s’effondre dans l’eau, entraînant des véhicules et des personnes dans sa chute. Mais l’appel de l’équipage peu avant la collision a permis de couper une partie du trafic routier sur le pont et de sauver des vies.

Ce drame « annoncé » quelques minutes avant sa survenue fait penser à un autre événement à venir, l’avènement sur terre du Fils de Dieu. Cette seconde venue de Jésus Christ sur la terre pour établir son règne est annoncée dans les Écritures depuis de nombreux siècles. De la même façon que les feuilles du figuier annoncent immanquablement la venue de l’été, les signes annonciateurs sont toujours plus nombreux, ils poussent les chrétiens à avertir leurs contemporains : “Soyez réconciliés avec Dieu !” (2 Corinthiens 5 : 20).

Pour les uns, à savoir tous ceux et celles qui ne connaissent pas Jésus comme leur Sauveur personnel, le retour de Jésus Christ sera une tragédie ; car le temps du jugement sera venu pour eux. Il n’y aura pas de deuxième chance possible pour se mettre en règle avec Dieu, ils seront à jamais séparés de Dieu. Par contre, pour les enfants de Dieu, ce sera le début d’une félicité sans fin. Nouveaux cieux et nouvelle terre seront caractérisés par la justice (2 Pierre 3 : 13). Et joie suprême, ils verront leur Sauveur et Seigneur face à face. Plaire au Seigneur

 

Amis (es), êtes vous prêts (es) pour le jour du retour de Jésus ? Avez-vous accepté le Christ comme votre Seigneur et Sauveur ?

Jésus a dit : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16). Ce passage de l’Écriture, manifeste le cœur et le plan de Dieu. Son amour est si grand, qu'il peut englober tous les hommes.

Venez à lui ! Vous n'aurez plus crainte des événements qui se manifestent dans le monde, votre cœur sera en paix avec l'assurance de la vie éternelle. - René Barrois

Et après... ?

 

« Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? ... » (Luc 12 : 13-20)

 

Un grand-père qui félicitait son petit-fils pour la belle réussite à ses examens lui demanda : « Et après que vas-tu faire ? - Je vais chercher un bon travail pour gagner ma vie. Et après, que feras-tu ? - Je vais me marier. - Et après ? Je voudrais créer ma propre entreprise. Et après ? Je préparerai ma retraite. - Et après ? Je voyagerai. Et après ? « Le jeune homme comprit où son grand-père chrétien voulait en venir. Ce dernier « après » signifiait la mort... il resta silencieux !

La Bible dit : « comme il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement, » (Hébreux 9 : 27). Si la vie de notre corps se termine au tombeau, l'existence de notre âme subsistera éternellement, soit avec Christ au ciel, soit loin de lui dans les tourments éternels. Préparer son avenir et sa retraite est une mesure de sagesse, mais négliger son avenir éternel est une folie déclare la Bible. Jésus dit de cet homme de la parabole qu'il est un insensé.

C'est inéluctable, inévitable : un jour vous et moi, nous franchirons la porte de l'éternité. Où la passerez-vous ?

Ils y a quelques années, une équipe d'archéologues effectuant des fouilles dans la partie ancienne de Thessalonique en Grèce, découvrit un cimetière datant du 1er siècle. Au milieu des tombes païennes, ils en trouvèrent une sur laquelle était inscrit : « Aucune espérance » C'est tragique !

Par contre, dans le cimetière du Chambon sur Lignon en Haute Loire, j'ai lu sur une tombe : « Délogé pour être avec Christ ». Avez-vous cette espérance ? La Bible dit : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4 : 12).

Tôt où tard, ce sera aussi votre tour. Êtes-vous prêt ? Il est urgent d'y penser. - Joël Chédru

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Péché originel et péchés personnels

 

Péché, Perdition, Salut

 

«Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.» (Romains 3: 23 - 24 ; 6: 23).

 

Le péché

Dans la Bible, il n'y a pas de classification des péchés. Il est écrit : "Le péché est la transgression de la loi de Dieu." (1 Jean 3 : 4).

Le péché est donc ainsi défini : c'est la désobéissance aux commandements de divin, il est universel, il concerne tous les humains.

Tous sans exception, sont considérés comme pécheurs " Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." (Rom. 3 : 23). "C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendu sur tous les hommes, parce que tous ont péché." (Rom.5 : 12).

 

La perdition

La perdition est la conséquence des fautes de l'homme (Esaïe 59 : 2). Jésus a dit :"Large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition." (Mat. 7 : 13).

Les humains pensent et croient trouver un réel bonheur dans les plaisirs du monde. C'est tout simplement un bonheur éphémère, car après les rires et les amusements, la tristesse et les angoisses reviennent au galop. Être perdu, c'est être éloigné de la maison du Père, éloigné de la présence de Dieu, privé de sa communion. La perdition de l'âme est une réalité que confirme Jésus : "Que servirait-il à un homme de gagner le monde s'il perdait son âme ?" (Mat. 16 : 26).

 

Le salut

Dès la désobéissance de l'homme, Dieu a prévu un plan de salut, car il a tant aimé le monde qu'il a envoyé son Fils Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même en victime expiatoire pour le pardon des péchés "Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier." (1 Jean 2 : 2).

Le salut a été pourvu par le sacrifice de Jésus au Calvaire, l'innocent, le juste a subi pour nous le châtiment qui donne la paix (Esaïe 53 : 5).

Quiconque croit en lui reçoit le pardon de ses péchés, une vie totalement transformée, l'assurance de la vie éternelle et retrouve la communion avec le Père et voit sa vie totalement transformée ! (Jean 5 : 24).

Avez-vous reçu la vie éternelle que Dieu vous offre ? - René Barrois

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« Car comme par la désobéissance d'un seul homme plusieurs ont été constitues pécheurs, ainsi aussi par l'obéissance d'un seul, plusieurs seront constitues justes. » (Romains 5 : 19).

 

Le mot « péché » n’a pas bonne presse dans notre société, a fortiori la notion biblique de « péché originel ». Cependant tous les êtres humains font l’expérience du mal et du péché. Mais Dieu propose un remède.

 

Le péché par la désobéissance d’un seul

Le premier homme, Adam, a péché en désobéissant à Dieu. Par ce péché originel, il est devenu pécheur et il transmet cet état à tous les hommes. Cette notion de solidarité humaine perturbe souvent, mais une illustration simple peut aider à la comprendre : si on commence à boutonner une chemise de manière décalée, tous les boutons qui suivent le seront. Le péché du premier homme a donc des conséquences sur tous ses descendants.

Le péché originel rend l’être humain pécheur par nature et sa disposition incontestable pour le péché lui fait commettre des péchés par lui-même. Le terme de « péchés » ne désigne pas seulement des actes, paroles et attitudes visibles qui déshonorent Dieu, mais aussi des pensées et des désirs cachés qui sont en amont.

Quelqu’un peut certes faire beaucoup de choses louables pour ses semblables ; néanmoins ses meilleures œuvres restent viciées aux yeux de Dieu pour acquérir la justice tant qu’il n’a pas revêtu celle de Christ : “Toutes nos justices [sont] comme un vêtement souillé” (Esaïe 64 : 6).

 

La justification par l’obéissance d’un seul

Par son obéissance parfaite qui l’a conduit à la mort de la croix, Jésus Christ règle la question du péché originel et des péchés personnels de ceux et celles qui le reçoivent par la foi. Non seulement leurs péchés passés et futurs sont pardonnés : “Christ a souffert une fois pour les péchés […] afin de nous amener à Dieu” (1 Pierre 3 : 18), mais le problème du péché est soigné à sa racine : la nouvelle naissance transforme notre être intérieur “pour que nous ne soyons plus asservis au péché” (Romains 6 : 6). Cependant, même régénéré le chrétien pèche encore trop souvent, mais la grâce de Dieu le relève (1 Jean 1 : 8-9).

Tous les êtres humains naissent dans une condition de pécheur, mais à tous, la rédemption est proposée par le Dieu d’amour “qui, dans notre bas état, s’est souvenu de nous” (Psaume 136 : 23) et a donné son Fils pour le pardon des péchés. - Plaire au Seigneur

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ll faut naître de nouveau

Lecture : Jean 3 : 7-16

Quand Jésus, dit à Nicodème : "Il faut que vous naissiez de nouveau." (v. 7). Il ne parle pas de l'aspect physique (chose que Nicodème a quelques difficultés à comprendre) mais de l'état spirituel de l'individu qui doit être totalement reconstruit. Non pas par une intervention chirurgicale humaine, mais par une opération spirituelle qui produit une "vie nouvelle" échappant aux possibilités terrestres. Ezéchiel dit de la part de Dieu : "Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau" (Ezéchiel 36 : 26). Nous comprenons l'étonnement chez Nicodème, pourtant docteur de la Loi, car les paroles de Jésus ne correspondent pas à la logique humaine. Être né de nouveau est une recréation et la transformation de l'être humain par Dieu le Saint-Esprit "à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité." (Éphésiens 4 : 23-24).

Naître de nouveau est nécessaire parce que, l'être humain est par nature pécheresse, incapable d'obéir et de plaire à Dieu "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." (Romains 3 : 23) ; " Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur." (Romains 6 : 23).

Pour naître de nouveau, il faut une œuvre différente de celle de la nature, il faut la puissance de Dieu ! La nouvelle naissance implique un passage de l'ancienne vie de péché à une nouvelle vie d'obéissance à Jésus-Christ "En sorte que si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; et toutes sont faites nouvelles." (2 Corinthiens 5 : 17 version Darby).

Cette puissance s'accomplit en tout individu qui se repent de ses péchés, qui se tourne vers Dieu et qui se confie en Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur.

Par grâce, Dieu lui accorde le pardon de ses péchés et lui donne une vie nouvelle par la nouvelle naissance "Mais tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu." (Jean 1 : 1 version Darby).

"Vous pouvez naître de nouveau, tout recommencer, balayer votre vie passée, avec Jésus pour berger. Vous pouvez être pardonnés de tous vos péchés passés, car Jésus a tout payé." - René BARROIS