4 - Vaincre la tentation de céder à la peur dans les temps de la fin
Personne n’a besoin de te convaincre que les jours qui viennent vont être plus difficiles que jamais – tu le sais déjà. Quelque chose dans ton cœur le perçoit, malgré le profond optimisme que certains tentent de garder. Tout ce qui peut être ébranlé va être ébranlé.
Alors que la culture du monde tombe dans une spirale qui échappe à tous contrôles, nous pouvons être reconnaissants de ce qu’elle n’échappe jamais au contrôle de Dieu. Les disciples de Jésus lui ont un jour demandé : « Dis-nous quand cela arrivera-t-il et quel sera le signe de ton retour et de la fin du monde ? » (Matthieu 24 : 3). (La plupart des détails relatifs au retour de Jésus ne sont pas tous révélés dans Matthieu 24. Plus nous approcherons du temps de la fin, nous pouvons nous attendre à ce que Dieu nous révèle davantage de choses à propos de cet événement.) . Dans Matthieu 24 : 4 - 11, non seulement Jésus a prédit les guerres, les tremblements de terre, les famines et les épidémies qui se déroulent devant nos yeux, mais Il a aussi prévenu que, dans les derniers temps, la tromperie religieuse atteindrait des proportions énormes.
La stratégie des derniers temps de Satan est claire : détourner ceux qui essayent de trouver un refuge durant ces temps calamiteux en présentant une myriade de faux Christ sur leur chemin. Satan lui-même est l’auteur d’une grande partie du chaos du monde et, quand le chaos va augmenter, il va placer de faux panneaux indicateurs dans le monde qui clameront montrer le chemin vers Christ. Le but de Satan sera de semer la confusion parmi le peuple de Dieu aussi bien que parmi les fils prodigues qui tentent de rentrer à la maison pour retrouver la sécurité de la présence du Seigneur.
Les Écritures nous disent que les batailles que nous affrontons sont communes à tous les hommes. La tentation n’est pas réservée à quelques-uns (Voir 1 Corinthiens 10 : 13), y compris la tentation de te laisser aller à la peur. Même l’apôtre Paul parle de cette lutte commune quand il dit : « Luttes au-dehors, craintes au-dedans » (2 Corinthiens 7 : 5). (Les paroles de Paul et ses expériences nous rappellent que les croyants nés de nouveau peuvent se heurter à des problèmes et éprouver des craintes intérieures.)
Nous voyons dans l’Écriture que, malgré une vive inquiétude, Paul a refusé de se détourner de ce qui l’attendait : « Mais je n'y attache aucune importance et je ne considère pas la vie comme précieuse, pourvu que j'accomplisse avec joie ma course » (Actes 20 : 24). (Pouvons-nous être comme l’apôtre Paul, pouvoir achever le ministère ou le service que Dieu nous a confié, c’est une course à laquelle les croyants doivent accomplir tout en restant fidèle au Seigneur).
Tu as peut-être un mauvais pressentiment à cause des événements qui ont lieu dans le monde, mais ceux qui connaissent Dieu voient ce que le monde regarde comme une catastrophe et sont capables de l’accepter comme une opportunité pour Dieu de nous donner Sa grâce pour la supporter. Au milieu de tout cela, nous devons être capables d’écouter les mots du Seigneur pour son Église : « Ne crains point ! » - Carter Conlon adapté par René Barrois
5 - Comme au jour de Noé
Nous sommes aujourd'hui confrontés à la même foule moqueuse que Noé. Lorsque les gens entendent le message du retour prochain de Jésus et du jugement qui en découle, ils se contentent de surhausser les épaules en disant : « N'accordez aucune attention à ces fanatiques qui prêchent la seconde venue de Christ. Ils essaient simplement d'effrayer les gens... ». Pasteur Manford Evans (U.S.A.)
Jésus a dit à ses disciples que l'époque de Noé était semblable à celle qui précéderait sa venue, celle de la fin des temps. Les contemporains de Noé avaient abandonné Dieu. Leurs pensées étaient en permanence tournées vers le mal. Noé les avait avertis du jugement imminent de Dieu. Le vieux patriarche avait prêché pendant 120 années, mais le peuple n'y avait prêté aucune attention ; ils aimaient leurs bons vieux plaisirs mondains. Pour se justifier, ils faisaient passer le vieux bâtisseur de l'arche pour un fanatique religieux. « Le vieil homme parle de déluge uniquement pour nous effrayer », s'accordaient-ils à déclarer. Nous sommes aujourd'hui confrontés à cette même foule moqueuse. Lorsque les gens entendent le message du retour prochain de Jésus, et du jugement qui en découle, ils se contentent de hausser les épaules en disant : « N'accordez aucune attention à ces fanatiques qui prêchent la seconde venue de Christ. Ils essaient simplement d'effrayer les gens ». Ce raisonnement n'est pas chrétien. Car si quelqu'un aime réellement le Seigneur, ne sera-t-il pas heureux à l'idée de son apparition ? L'apôtre Jean disait : « Quiconque a cette espérance en lui (l'espérance de son prochain retour) se purifie, comme lui-même (le Seigneur) est pur » (1 Jean 3 : 3).
Une époque pleine de méchanceté
L'époque de Noé était pleine de méchanceté ; elle l'est également aujourd'hui. Il est vrai que les optimistes de nature, les modernistes et ceux qui ne prêchent qu'un Évangile social disent que le monde va de mieux en mieux.
Ils rejettent ce que la Parole de Dieu prophétise. Ces moqueurs et incrédules agissent comme si les hommes étaient sur le point de rendre notre monde parfait par leur propre force et leur propre sagesse, comme si le Seigneur n'avait pas le droit de s'infiltrer dans leurs affaires. Ces gens-là sont rebelles à l'égard de Dieu. Ils ne veulent pas entendre dire qu'ils sont des pêcheurs qui ont besoin de se repentir et d'être sauvés. Ils ne veulent pas non plus entendre qu'il n'y aura pas de paix sur la terre jusqu'à ce que Jésus revienne. Les gens qui vivaient sur la terre avant le déluge ne voulaient pas non plus entendre parler du jugement. Ils faisaient passer Noé pour un fou et ils n'avaient nul besoin qu'un vieux fanatique religieux les avertisse de quelque chose qui, selon eux, n'arriverait jamais. Ils voulaient bien s'amuser. Pourquoi donc Noé essayait-il de leur gâcher les choses ? Quelle idée que ce déluge qui allait emporter tout ce qui était en vie ! Mais le déluge vint ; et leurs moqueries, leur vanité, leur rébellion et leur sagesse humaine périrent avec eux. « On ne se moque pas de Dieu ». Cette immoralité indescriptible, tous ces crimes, ces danses et ces démonstrations de démence, ces beautés à moitié nues, cette folie de la renommée et de la notoriété, ce commerce du plaisir et de l'amusement, tous ces dérèglements sont des signes des temps. Ces préparatifs de guerre, ainsi que ces discours de paix sans fondement, toute cette désobéissance à l'autorité parentale, ces modes ridicules qui passent, cette stupide et folle vénération de héros, tous ces encouragements au vice et aux mauvais coups, prouvent qu’il en est aujourd’hui comme aux jours de Noé. Toutes ces formes de dégénérescence, tous ces dérèglements nous montrent bien que nous sommes à la fin des temps, la confirmation que le Seigneur est à la porte.
Les gens se moquent du retour du Seigneur
Le signe le plus significatif de notre temps est l'abandon de la foi. Ceux qui se disent chrétiens se sont éloignés de la vraie foi. Les universités et les écoles sont submergées par un enseignement athée. Des hommes dont la foi en Dieu n'est pas réelle se permettent de ridiculiser la naissance miraculeuse de Jésus, de déshonorer son sang et de prêcher le salut par les œuvres et de se moquer du prochain retour du Seigneur ; de tels hommes prêchent malheureusement dans certaines de nos églises. « Où est le déluge ? Regardez ce vieux fou. Il a donné des coups de marteau sur son bateau pendant 120 ans ! Toujours pas de déluge ! N'avions-nous pas raison de dire que c'était un fanatique ? Ce déluge est un « bourrage de crâne ». Mais Noé continua de prêcher le message que Dieu lui avait confié tout en construisant l'arche. Il savait ce qui allait arriver. Il en est de même aujourd'hui ; la grande majorité de gens n'aura aucune excuse quant à son ignorance du retour prochain du Seigneur. Il aura été prêché partout ! « Le prochain retour de Jésus ? D'où sortez-vous cette stupidité ? » Raille le monde. « C'est une vieille farce. Je l'ai déjà entendue quand j'étais enfant ! » Peut-être, cependant, l'apôtre Paul a déjà prêché cette vérité il y a 2000 ans et il est évident que l'heure en est bien plus proche maintenant. C'est pourquoi il est important de se préparer aujourd'hui afin que ce jour ne nous surprenne pas comme un voleur dans la nuit. L'apôtre Pierre a dit aussi que dans les derniers jours (ceux que nous vivons maintenant), les gens seraient « volontairement ignorants » du retour du Seigneur. Il disait que les gens poursuivraient leurs propres désirs en déclarant : « Où est la promesse de sa venue ? … Tout continue de se passer pareillement depuis l'aube des temps » (2 Pierre 3 : 1 - 10) . C'est bien ce que nous entendons aujourd'hui. C'est une simple répétition de ce qui se disait déjà à l'époque de Noé. Leur ignorance est bien volontaire ! Et néanmoins, les gens se vantent de leur intelligence !
Avons-nous fait le bon choix ?
« Comme aux jours de Noé », ainsi, en est-il aujourd'hui. Le jugement est sur le point de faire voler en éclats la rébellion du monde, comme le déluge le fit, alors que les hommes se vantaient de leur sécurité. Noé, soumis à Dieu, construisit une arche de sauvetage ; mais le monde, moqueur, refusa d'y entrer. Nous avons aujourd'hui aussi une arche de sauvetage contre la tempête de la tribulation qui descend rapidement sur la terre.
C'est Jésus-Christ ! Lui est seul comme refuge. Lui est seul le Rocher de notre Salut. Lui est seul notre comme abri contre le jugement qui vient. Vous avez un choix à faire, soit vous l'acceptez, soit vous le refusez. Que ferez-vous de Jésus ? Comme témoignage personnel, je veux louer Dieu de ce que j'ai trouvé en Jésus cette arche de sauvetage dans une simple petite réunion d'évangélisation. « … Je sais en qui j'ai cru, et je suis persuadé qu'il a la puissance de garder mon dépôt jusqu'à ce jour-là » (2 Timothée 1 : 12). Lui avez-vous confié votre vie ? C'est la décision la plus importante à prendre durant votre existence. Ne restez pas « volontairement ignorant » ! - Golden Grain Transmis par René Barrois